Le Pol Pot de Tamanrasset-Kidal

par Abderrahmane Mekkaoui, Chekib Abdessalam

Le Pol Pot de Tamanrasset-Kidal

Capitale régionale de l’Ahaggar, en 1961, Tamanrasset est l’annexe de la commune d’In Salah, ville marocaine du Tidikelt sous l’autorité du bacha Bajouda. Sa population est alors de 3000 habitants. Selon les estimations officielles connues, aujourd’hui, annexée à Alger, Tamanrasset compterait une population de prés de 150 000 âmes.

La RM (Région militaire) est une instance territoriale de l’ANP (Armée nationale populaire). Le territoire devenu françalgérien est subdivisé en six régions militaires. Les grandes unités de l’Anp stationnées sur le territoire d’une région militaire sont structurées en plusieurs divisions et brigades. La 6e RM, sise à Tamanrasset, compte environ 40 000 hommes formés alternativement par les Américains et par les Russes disposant d’un armement obsolète amorti. Elle coordonne l’action des forces (CFT, CFA, CFN, CEDAT, CGN, CGR).

Un féodal venu du Tell (Nord algérien), en remplacement du général Abdelfateh Souab, le général major Mohamed Ajroud, chef de la 6e région militaire, et son adjoint Lahcen Bouslimani, lui-même général-major, se comportent comme des dictateurs sanguinaires à la Pol Pot au Cambodge, à la Pinochet au Chili, Amine Dada de l’Ouganda et autres colonels grecs ou généraux birmans. Installés en 2018, les deux officiers supérieurs de l’ANP mènent une politique de répression sans précédent de la population autochtone touarègue, peule et arabe. Ils exploitent aussi de manière éhontée les migrants subsahariens clandestins notamment sur les sites de gisements aurifères. Ils sont les véritables patrons de trafics en tout genre. Particulièrement, ceux du carburant, de la drogue dure, de l’or, des médicaments périmés, des denrées alimentaires … Leurs soldats, supposés défendre les frontières de cette région militaire équivalente à deux fois et demie la superficie de la France, et les sous-officiers, squattent et raquettent commerçants et voyageurs en provenance ou en partance de Tamanrasset en contrôlant les quelques axes routiers goudronnés.

Ces Pol Pot algériens ferment la ville occupée à tout mouvement quand ils se déplacent de leurs domiciles vers la caserne principale. Leurs méfaits ne se limitent pas à la drogue et à la contrebande. Ces tyrans ont également déclaré la guerre à la flore et à la faune. C’est à dire au milieu naturel majestueux et fragile du patrimoine saharien censé être protégé et mise en valeur mais désormais souillé, polué. Contrairement aux traditions de droit coutumier des Touaregs et des Arabes vivant depuis des millénaires dans ce territoire en symbiose avec leur milieu naturel, territoire dont ils ont été spoliés lorsque la France du général de Gaulle l’aura attribué unilatéralement au régime du FLN-ANP en 1962 suite au deal convenu dans les Accords secrets d’Évian qui prévoyait le partage du pétrole et, surtout, l’acceptation de la présence opérationnelle des Armes spéciales. En clair, un “cadeau offert” (Ahmed Ben Bella dixit, premier président algérien) en échange de la complicité du régime politico-militaire FLN-ANP aux essais nucléaires (17 bombes atomiques, 50 dispersions et épandages de plutonium, …), aux essais d’armes chimiques, bactériologiques, biologiques et balistiques.

Tout cela au mépris total des populations sahariennes, des vies humaines, du patrimoine culturel et naturel ainsi qu’au mépris de la vocation régionale des activités touristiques, secteurs totalement délaissés ou moribonds depuis plus d’un demi siècle au profit du banditisme d’État et des activités trés fortement génératrices d’émissions de gaz à effet de serre sur-ajoutées aux radiations nucléaires et chimiques dévastatrices. Doublée d’un contexte de crise sanitaire, il s’agit d’une empreinte carbone aujourd’hui principale cause de dérèglement climatique de la planète et de dissémination des cancers.

Le général Ajroud en tant qu’officier originaire de Batna, proche du chef d’état major Said Chengriha, n’est que l’un de ses corsaires, au pays d’Ali Baba et des quarante voleurs, qui s’accaparent le butin en or, etc, y compris les dernières gazelles du Sahara emportées par avion militaire, mortes ou vives. Tout trafic significatif, tout pactole généré est partagé entre généraux-majors et chefs de corps qui font figure de véritables gangsters.

Ce potentat moyennageux gère la région d’une main de fer en réprimant toute manifestation locale des touaregs Kel Ahaggar et Kel Ajjer, des Azawadiens et des Arabes sahariens. Il a intensifié sa campagne d’exactions et de voies de fait à l’égard de la population. La prison de Tamanrasset ne désemplit pas. Les divers centres informels d’incarcérations sans jugement de l’armée, des services de sécurité, de la gendarmerie, de la BRI (brigade d’intervention rapide) et de la police tournent à plein régime. De plus, les observateurs sur place ont relevé un autre trafic consistant en une nouvelle accentuation de la colonisation de peuplement par la vente aux enchères au mieux payant de tout document d’État-civil, certificat de nationalité, carte d’identité, passport, carte grise, permis de conduire, etc… et même de carte électorale, donnant un accés privilégié au commerce, à l’entreprenariat, à la citoyenneté, à l’administration locale, aux marchés publics et à la propriété. Ce juteux commerce interlope a pris son grand essor dés le début des années 90. D’innombrables matériels, projets et méga-projets dans les secteurs de l’habitat, des travaux publics, routes, infrastructures urbaines, etc, ont été détournés au profit d’un système de partage mafieux entre parentèles BTS (Batna-Tebessa-Souk-Ahras) et diverses clientèles corrompues dont les ramifications s’étendent jusqu’au Nigeria, au Bénin, au golfe de Guinée et à l’Afrique de l’Ouest, voire jusqu’au cartel (cocaine) de Mexico.

Ainsi, le système de distribution de la rente de la 6e RM en provenance de ces malversations est régulé par un système de partage et de capilarité entre les officiers de l’EM (État-major) et les chefs de corps de l’ANP qui se régionalise de plus en plus, selon Bounouira l’ex-secrétaire particulier de l’ex-chef d’état-major (CEM), le défunt général Gaid Salah. Ainsi, chaque région tend à se consolider en tant que fief, possession ou féodalité de type nouveau, depuis de nombreuses décennies selon les mêmes règles opaques immuables qui régissent les Régions Militaires. La mafia DZ politico-militaire utilise la violence, l’intimidation, l’infiltration, le chantage, l’humiliation, la torture et la peine capitale pour s’enrichir ou pour protéger son organisation et ses activités criminelles dans tout le saharien et le subsaharien. Pour ce faire, la mafia DZ opère en toute impunité, depuis 60 ans, dans le cadre d’une certaine collégialité occulte et d’une infiltration-contamination dans la société civile et au coeur des institutions.

Les méfaits de ce Pol Pot algérien et de son adjoint ne se limitent pas à cette corruption généralisée connue subie par la population baillonnée et terrorisée au su et au vu des drones et des satellites américains qui survolent la région en permanence. En effet, le Pol Pot algérien utilise ses milices ou sa présence notoire dans les groupes du faux jihadisme du Sahel considérés, selon les sources locales bien informées, comme des supplétifs du général major Mohamed Ajroud. Ce dernier alimente et fournit carburant, denrées alimentaires et renseignement contre détournement et dilapidation de l’or et des pierres précieuses dans le nord du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Région qui, désormais, défraie la chronique internationale sous le sobriquet de “zone des trois frontières”.

En plus de ces activités illégales, le commandant de la 6e RM a facilité l’implantation et le déploiement des milices Wagner au Nord du Mali afin d’éradiquer la révolution touarègue de la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad) qui revendique l’Azawad depuis 1960. Contrairement à ce que prétendent certains médias qui semblent mal informés comme le site de maghreb-intelligence.com, l’Anp et ses acolytes du Polisario, pro-russes, pro-iraniens, jouent un rôle déterminant dans la guerre des trois armées putschistes de l’Alliance du Sahel (AES), Niger, Mali, Burkina-Faso, ne serait-ce que par le jeu des valises diplomatiques bourrées d’euros et le laisser faire. Jamais Kidal, siège de la CMA, ne serait occupé par Wagner sans un appui logistique et politique décisif de la 6eme RM de l’Anp basée à Tamanrasset. Kidal, ville morte, maintenant vidée de ses habitants (plus de 25 000 hab.) où flotte désormais le pavillon noir de Wagner. Cependant que les migs et les su 30 de l’aviation militaire algérienne survolent illégalement à basse altitude, quasiment quotidiennement, les campements de réfugiés nomades démunis, côté Azawad, de Tessalit à Tinza, en passant par Boughessa, afin de les terroriser. À cela s’ajoute le fait que des centaines de réfugiés Touaregs et Arabes ont été refoulés de Tin Zaouatine et de Timiaouine hors des frontières algériennes au besoin en ouvrant le feu sur eux. À cet effet, le génocide en cours au Nord du Mali, dont l’Anp est aussi responsable directement et indirectement, est un indéniable crime contre l’humanité et un crime de guerre caractérisé.

Il est indéniable que l’Algérie a une grande part de responsabilité dans cette guerre qui se déroule à l’écart des projecteurs des grands médias et des instances internationales. Rappelons que c’est pour cette raison que les forces françaises puis celles de la Minusma (Onu) ont été mises dehors de façon indigne, fort cavalière, du Mali et de la région. De la sorte, il s’avère plus aisé d’accentuer un génocide des populations de l’Azawad pourtant bien documenté depuis plus d’un demi siècle.

De la sorte, il est également bien plus aisé d’organiser ou de réorganiser la redistribution et le pillage des richesses de la sous-région ainsi que de ventiler la part de chacun des groupes de faux jihadistes de la nébuleuse des militaires et des renseignements algériens afin de semer le désordre et l’anarchie dans le Sahel et l’Afrique du Nord.

En conclusion, dans ce contexte troublant tragique, l’opinion internationale par le biais des medias semble occulter ou minimiser les véritables souffrances, les spoliations, la misère et les drames quotidiens vécus par la population saharienne du Sud algérien, de l’Azawad et du Macina, vouées à l’oppression et au sous-développement endémique perpétuel.

Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme ainsi que l’Office onusien contre la criminalité et le terrorisme devront forcément enquêter sur les agissements et les dérives mafieuses du grand parrain d’Alger, et de ses protégés, tirailleurs soudanais divers de Kati, juntes de Bamako, de Niamey, de Ouagadougou, d’un Polisario réduit à l’état de groupuscule de vulgaire canaille et des mercenaires de Wagner élargis des prisons assoiffés de sang en recherche de rapines.

Soulignons que le général Ajroud recevait le 25 avril au siège de la 6e RM à Tamanrasset, en grande pompe, dans le cadre d’un renforcement de la coopération bilatérale entre l’Algérie et le Niger, le général Ibrahim Aissa BOULAMA, chef d’Etat-Major adjoint des Forces Armées Nigériennes (FAN), à la tête d’une importante délégation militaire et qui a dirigé le Centre national d’études stratégiques et de sécurité (CNESS, Niger).

Notons, enfin, que ce qui se passe au Soudan, au regard des pratiques et de la méthode, est, sans être identique, peu ou prou comparable au chaos et à la situation qui prévalent au sud algérien, en Azawad, au Nord du Mali et du Niger, d’une manière générale dans l’ensemble de la bande sahélo-saharienne.

Abderrahmane Mekkaoui et Chekib Abdessalam

témoignage en image

The Pol Pot of Tamanrasset-Kidal

Regional capital of Ahaggar, in 1961, Tamanrasset is the annex of the commune of In Salah, a Moroccan town of Tidikelt under the authority of bacha Bajouda. Its population is then 3000 inhabitants. According to known official estimates, today, annexed to Algiers, Tamanrasset would have a population of nearly 150,000 souls.

The RM (Military Region) is a territorial body of the ANP (People’s National Army). The territory that has become French is subdivided into six military regions. Large Anp units stationed on the territory of a military region are structured into several divisions and brigades. The 6th RM, based in Tamanrasset, has around 40,000 men trained alternately by the Americans and by the Russians with obsolete weapons that have been depreciated. It coordinates the action of the forces (CFT, CFA, CFN, CEDAT, CGN, CGR).

A feudal lord from Tell (Northern Algeria), replacing General Abdelfateh Souab, Major General Mohamed Ajroud, head of the 6th military region, and his deputy Lahcen Bouslimani, himself a major general, behave like bloodthirsty dictators in Polpot in Cambodia, Pinochet in Chile, Amine Dada of Uganda and other Greek colonels or Burmese generals. Installed in 2018, the two senior officers of the ANP are leading a policy of unprecedented repression of the indigenous Tuareg, Fulani and Arab population. They also shamelessly exploit illegal sub-Saharan migrants, particularly on gold deposit sites. They are the real bosses of all kinds of trafficking. Particularly, those of fuel, hard drugs, gold, expired medicines, foodstuffs… Their soldiers, supposed to defend the borders of this military region equivalent to two and a half times the surface area of France, and the -officers, squat and racket traders and travelers coming from or leaving Tamanrasset by controlling the few paved roads.

These Algerian Pol Pot close the busy city to all movement when they move from their homes to the main barracks. Their misdeeds are not limited to drugs and contraband. These tyrants have also declared war on flora and fauna. That is to say the majestic and fragile natural environment of the Saharan heritage supposed to be protected and enhanced but now soiled and polluted. Contrary to the customary law traditions of the Tuaregs and Arabs living for millennia in this territory in symbiosis with their natural environment, territory from which they were despoiled when General de Gaulle’s France unilaterally allocated it to the FLN-ANP regime in 1962 following the deal agreed in the secret Evian Accords which provided for the sharing of oil and, above all, the acceptance of the operational presence of Special Weapons. In short, a gift offered in exchange for the complicity of the FLN-ANP politico-military regime in nuclear tests (17 atomic bombs, 50 dispersions and spreading of plutonium, etc.), in chemical, bacteriological, biological and ballistic weapons tests.

All this with total disregard for the Saharan populations, human lives, cultural and natural heritage as well as disregard for the regional vocation of tourist activities, sectors that have been totally neglected or moribund for more than half a century for the benefit of state banditry. and activities that generate very high greenhouse gas emissions in addition to devastating nuclear and chemical radiation. Coupled with a context of health crisis, this is a carbon footprint that is today the main cause of climate change on the planet and the spread of cancers.

General Ajroud, as an officer from Batna, close to the chief of staff Said Chengriha, is only one of his corsairs, in the land of Ali Baba and the forty thieves, who monopolize the loot in gold, etc., including the last gazelles from the Sahara taken away by military plane, dead or alive. Any significant traffic, any jackpot generated is shared between major generals and corps commanders who appear like real gangsters.

This medieval potentate manages the region with an iron fist by repressing any local demonstrations by the Tuaregs Kel Ahaggar and Kel Ajjer, the Azawadians and the Saharan Arabs. He has intensified his campaign of abuses and assaults against the population. Tamanrasset prison is always full. The various informal incarceration centers without trial of the army, security services, gendarmerie, BRI (rapid intervention brigade) and police are operating at full capacity. In addition, observers on site noted another traffic consisting of a new accentuation of settlement colonization through the highest-paying auction of any civil status document, certificate of nationality, identity card, passport, vehicle registration document, driving license, etc. and even an electoral card, giving privileged access to commerce, entrepreneurship, citizenship, local administration, public markets and property. This lucrative shady trade took off in the early 1990s. Countless materials, projects and mega-projects in the housing, public works, roads, urban infrastructure, etc. sectors were diverted for the benefit of of a mafia sharing system between BTS relatives (Batna-Tebessa-Souk-Ahras) and various corrupt clienteles whose ramifications extend to Nigeria, Benin, the Gulf of Guinea and West Africa , even to the Mexico (cocaine) cartel.

Thus, the system of distribution of the income of the 6th RM coming from these embezzlements is regulated by a system of sharing and capillary action between the officers of the EM (General Staff) and the corps commanders of the ANP who is increasingly regionalized, according to Bounouira, the former private secretary of the former Chief of Staff (CEM), the late General Gaid Salah. Thus, each region tends to consolidate itself as a fiefdom, possession or feudalism of a new type, for many decades according to the same immutable opaque rules which govern the Military Regions. The political-military DZ mafia uses violence, intimidation, infiltration, blackmail, humiliation, torture and capital punishment to enrich itself or to protect its organization and its criminal activities throughout the Sahara and the sub-Saharan. To do this, the DZ mafia has operated with complete impunity, for 60 years, within the framework of a certain occult collegiality and an infiltration-contamination in civil society and at the heart of institutions.

The misdeeds of this Algerian Pol Pot and his deputy are not limited to this known widespread corruption suffered by the gagged and terrorized population with the knowledge and sight of the American drones and satellites which constantly fly over the region. Indeed, the Algerian Pol Pot uses its militias or its notorious presence in the false jihadist groups in the Sahel considered, according to well-informed local sources, as auxiliaries of Major General Mohamed Ajroud. The latter fuels and provides fuel, foodstuffs and intelligence against the diversion and squandering of gold and precious stones in the north of Mali, Niger and Burkina Faso. Region which is now making international headlines under the nickname “three border zone”.

In addition to these illegal activities, the commander of the 6th RM facilitated the establishment and deployment of Wagner militias in northern Mali in order to eradicate the Tuareg revolution of the CMA (Coordination of Azawad Movements) which claims ‘Azawad since 1960. Contrary to what certain media outlets claim which seem ill-informed like the maghreb-intelligence.com site, the Anp and its Polisario acolytes, pro-Russian, pro-Iranian, play a determining role in the war of the three putschist armies of the Sahel Alliance (AES), Niger, Mali, Burkina-Faso, if only through the game of diplomatic suitcases stuffed with euros and letting it happen. Kidal, headquarters of the CMA, would never be occupied by Wagner without decisive logistical and political support from the 6th RM of the Anp based in Tamanrasset. Kidal, a ghost town, now emptied of its inhabitants (more than 25,000 inhabitants) where Wagner’s black flag now flies. However, the migs and su 30s of the Algerian military aviation illegally fly at low altitude, almost daily, the camps of destitute nomadic refugees, on the Azawad side, from Tessalit to Tinza, via Boughessa, in order to terrorize them. Added to this is the fact that hundreds of Tuareg and Arab refugees were pushed back from Tin Zaouatine and Timiaouine outside the Algerian borders, if necessary by opening fire on them. To this end, the ongoing genocide in northern Mali, for which the Anp is also directly and indirectly responsible, is an undeniable crime against humanity and a clear war crime.

It is undeniable that Algeria has a large share of responsibility in this war which is taking place away from the spotlight of the mainstream media and international bodies. Let us remember that it is for this reason that the French forces and then those of Minusma (UN) were expelled in an undignified and very cavalier manner from Mali and the region. In this way, it turns out to be easier to accentuate a genocide of the populations of Azawad, although it has been well documented for more than half a century.

In this way, it is also much easier to organize or reorganize the redistribution and looting of the wealth of the sub-region as well as to break down the share of each of the groups of false jihadists in the nebula of the Algerian military and intelligence. in order to sow disorder and anarchy in the Sahel and North Africa.

In conclusion, in this troubling tragic context, international opinion through the media seems to obscure or minimize the real suffering, the spoliations, the misery and the daily tragedies experienced by the Saharan population of southern Algeria, Azawad and the Macina, doomed to oppression and perpetual endemic underdevelopment.

The Office of the High Commissioner for Human Rights as well as the UN Office against Crime and Terrorism will necessarily have to investigate the actions and mafia-like excesses of the great godfather of Algiers, and his protégés, various Sudanese riflemen from Kati, juntas of Bamako, Niamey, Ouagadougou, a Polisario reduced to the state of a small group of vulgar scoundrels and Wagner’s mercenaries released from bloodthirsty prisons in search of plunder.

Note that General Ajroud received on April 25 at the headquarters of the 6th RM in Tamanrasset, with great fanfare, as part of a strengthening of bilateral cooperation between Algeria and Niger, General Ibrahim Aissa BOULAMA, head of Deputy General Staff of the Niger Armed Forces (FAN), at the head of a large military delegation and who directed the National Center for Strategic and Security Studies (CNESS, Niger).

Let us note, finally, that what is happening in Sudan, with regard to practices and method, is, without being identical, more or less comparable to the chaos and the situation which prevail in southern Algeria, in Azawad, in northern Mali and Niger, generally throughout the Sahelo-Saharan belt.

Abderrahmane Mekkaoui and Chekib Abdessalam

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