Alger ferme son espace aérien

par Chekib Abdessalam

Coup d’État au Niger, Alger ferme son espace aérien à la France et l’ouvre à la Russie et aux mercenaires Wagner

Alger, le MAE (ministère des affaires étrangères) vient de publier un communiqué ce 19 août 2023 confirmé par la radio nationale d’Alger ce lundi 21. La teneur de ce communiqué en relation avec le coup d’État de Niamey du 26 juillet au Niger, est fort inquiétant au regard de la situation volatile, voire explosive, qui prévaut dans la région.

Ce communiqué officiel est en fait une menace ou un aveu à peine voilé de la dictature militaire d’Alger. En effet, voici ce que précise un communiqué du ministère des affaires étrangères d’Alger en date de ce 19 août 2023 : « Avant que l’irréparable ne soit commis, et avant que la région ne soit prise dans l’engrenage de la violence dont nul ne peut prédire les conséquences incalculables, l’Algérie appelle toutes les parties à la retenue, à la sagesse et à la raison qui toutes commandent de redonner résolument la plus haute priorité à l’option politique négociée à la crise constitutionnelle actuelle épargnant ainsi au Niger frère et à l’ensemble de la région des lendemains lourds de menaces et de périls dont notamment un regain de vigueur et d’agressivité du terrorisme et des autres formes de criminalité qui affectent gravement la région ».

En dehors de la phraséologie démagogique habituelle de la dictature militaire d’Alger, qui utilise une sémantique populiste de type faschiste décadent tel que l’usage des mots “constitutionnel”, “frère”, “haute priorité”, faite pour la légitimer ou du moins faite pour se rassurer elle-même - car elle ne trompe plus personne -, le communiqué de la junte d’Alger en vient trés vite au fait car il est sous trés haute pression en raison de la conjoncture régionale actuelle et en voie d’être démasqué. En effet, de “frère” Alger passe tout de suite au language dictatorial de la menace et de la peur, le language d’un régime militaire terroriste d’État : “irréparable”, “engrenage”, “conséquences incalculables”, pour finalement glisser de la “retenue”, “sagesse” et “raison, aux “lourdes menaces”.

Ironie de l’histoire, le régime putschiste militaire d’Alger qui a collaboré avec la France et Israel aux essais nucléaires, bactériologiques, chimiques, biologiques et balistiques au Sahara, en faisant croire le contraire évidemment, se retrouve aujourd’hui à fermer son espace aérien autrefois ouvert aux explosions de 17 bombes atomiques sur la tête des populations sahariennes et nomades, ayant irradié, pour 24 000 ans au moins, toute l’Afrique du Nord, de l’Ouest et Centrale.

Depuis le 21 septembre 1962, les militaires usurpateurs et criminels d’Alger, dignes successeurs de l’OAS, des parachutistes, des légionnaires et des Tirailleurs et spahis algériens coloniaux, eux-mêmes en grande partie anciens supplétifs ou “force locale” et faux déserteurs de l’armée française (en 1961 et en 1962, appelés DAF, tels que le général Khaled Nezzar grand Gourou de la dictature algérienne compère du criminel général “Tewkik” appelé le Dieu d’Alger éternel chef déclaré ou dans l’ombre de la sécurité militaire), n’utilisent que la force, la terreur et le language de la terreur.

En effet, ce communiqué du MAE-DRS d’Alger se révèle être un modèle de “lourdes menaces”, de “regain … d’agressivité”, de “terrorisme” et de “criminalité”. Alger s’y connait bien en criminalité, experte en trafics et contrebande de denrées alimentaires, de produits de malfaçon et de cocaïne, et j’en passe, depuis plus de quarante ans à travers le Sahara et le Sahel. Un président, chef de l’État assassiné par sa garde présidentielle en fera les frais (Mohamed Boudiaf). Décryptage: ce verbiage constitue une véritable menace de regain de terrorisme sur le terrain, c’est à dire au Niger, au Mali et dans la zone des trois frontières directement reliés aux cellules de faux terroristes ou faux jihadistes opérationnelles installées dans les casernements de l’ANP (armée algérienne) à Tindouf et à Tamanrasset. Qui utilisent une véritable autoroute naturelle qui traverse la Tamesna au Nord-Ouest de l’actuel Niger - en zone touarègue - pour atteindre à la vitesse grand V l’Adrar des Ifoghas, la boucle du fleuve et la zone des trois frontières.

Un petit rappel s’impose pour les jeunes générations africaines et autres. Nul n’était censé ignoré désormais l’implication des services ““secrets” militaires d’Alger-Dely-Ibrahim-Ben-Aknoun dans les boucheries de la dite décennie noire des années 90, la “sale guerre”. Des attentats commis par des faux terroristes, commandos militaires (surnommé dans le language populaire: les Ninjas) déguisés en barbus, ensanglantent alors la région d’Alger et la Kabylie principalement accompagnés d’assassinats ciblés de journalistes, d’intellectuels, d’artistes et surtout de plusieurs centaines d’officiers honnêtes de l’armée et de nombreux ministres et personnalités politiques y compris du sérail et de la nomenclatura. L’ANP/DRS en profite pour régler ses comptes entre divers clans. Les commandos de l’armée algérienne étaient notamment entrainés et instruits prés de Sidi Moussa dans la mitidja, entre l’aéroport militaire de Boufarik et la ville de Blida siège de la première région militaire de la junte du 21 septembre 1962 à nos jours, ainsi, sans doute, qu’à Biskra et à Boghar.

Aujourd’hui, on assistera vraisemblablement à un regain de terrorisme et faux jihadisme avec des nouveaux sinistres personnages tels que les Mokhtar Belmokhtar et autre Sahraoui ou Walid … à l’image de ceux impliqués dans les attaques criminelles planifiées et réalisées par la DRS-ANP à Thiberine (assassinat des moines de Thibérine) et de l’attaque de l’usine de Gaz de Tiguentourine (In Aménas, “lieu des dromadaires” !). Tout cela aboutira à la reconnaissance officielle par le régime politico-miltaire maffieux de Bouteflika de 250 000 morts.

La junte militaire d’Alger, aujourd’hui, ne fait que réitérer une menace qu’elle a déjà mis en oeuvre dans le Tell et au Sahel depuis plusieurs décennies à travers ses ramifications et instrumentalisation des Ansardine, États islamique au grand Sahara, Alqaida Maghreb islamique et autre groupes aux sigles changeants et éphémères afin de semer le trouble et la confusion dans la région. Au final, ses agissements criminels de la dictature militaire sanguinaire d’Alger seront habillés d’une couche de peinture appelée “peuple”, “Afrique”, “indépendance” et autres slogans mensongers brandis tant par eux que par leurs alter-ego du Sahel, les putschistes maffieux de castes de privilégiés du Niger, du Mali, du Burkina-Faso, de Guinée et d’autres pays corrompus de la zone sahelo-saharienne et d’Afrique de l’Ouest, pendant que les immigrés clandestins africains s’entassent dans des camps au Niger, en Lybie, en Tunisie, en Algérie, sous la mer pour les dizaines de milliers de noyés des embarcations de fortune en méditerranée, pendant que les maliens s’adonnent au métier d’éboueurs à Paris, pendant que des millions d’Africains survivent tels des morts vivants dans les camps de réfugiés du HCR et autres ONG. Et surtout pendant que les dirigeants et les castes de privilégiés issus des armées putschistes d’Alger, du Niger, du Mali et de bien d’autres pays coulent de beaux jours à Paris, à Londres, à Genêve, à Bruxelles, à Barcelone, à Bordeaux, à New-York, à Montréal, à Abu Dhabi ou ailleurs.

Tout cela, ces tromperies sur fond de détournement de manne pétrolière, de l’or, et autre ressource naturelle par les militaires africains eux-mêmes et leurs complices,en totale impunité, pendant que l’on agite des drapeaux de l’un ou de l’autre avec un background ou arrière-plan de totale impunité depuis les pseudos indépendances africaines, et ce sera le mot de la fin, pendant tout ce temps tragique interminable pour les pauvres gens, time is money, depuis plus de soixante ans, les nomades sahélo-sahariens sont génocidés.

témoignage en image

Coup in Niger, Algiers closes its airspace to France and opens it to Russia and Wagner mercenaries Algiers, the MAE (Ministry of Foreign Affairs) has just published a press release on August 19, 2023 confirmed by the national radio of Algiers on Monday 21. The content of this press release in relation to the coup d’état in Niamey from July 26 to Niger, is very worrying in view of the volatile, even explosive, situation prevailing in the region.

This official communiqué is in fact a thinly veiled threat or admission by the military dictatorship of Algiers. Indeed, here is what a press release from the Algiers Ministry of Foreign Affairs dated August 19, 2023 specifies: “Before the irreparable is committed, and before the region is caught in the spiral of violence the incalculable consequences of which no one can predict, Algeria calls on all parties to exercise restraint, wisdom and reason, all of which call for resolutely giving the highest priority to the negotiated political option to the current constitutional crisis, thus sparing to brotherly Niger and to the region as a whole, a future fraught with threats and perils, including in particular a renewed vigor and aggressiveness of terrorism and other forms of crime which seriously affect the region”.

Apart from the usual demagogic phraseology of the military dictatorship of Algiers, which uses populist semantics of a decadent fascist type such as the use of the words “constitutional”, “brother”, “high priority”, made to legitimize it or less made to reassure itself - because it no longer deceives anyone -, the press release from the Algiers junta comes very quickly to the point because it is under very high pressure because of the current regional situation and in the process of to be unmasked. Indeed, from “brother” Algiers immediately passes to the dictatorial language of threat and fear, the language of a state terrorist military regime: “irreparable”, “gear”, “incalculable consequences”, and finally slipping from “restraint”, “wisdom” and “reason, to “heavy threats”.

Ironically, the military putschist regime in Algiers, which collaborated with France and Israel in nuclear, bacteriological, chemical, biological and ballistic tests in the Sahara, making people believe the opposite of course, today finds itself closing its airspace formerly open to the explosions of 17 atomic bombs on the heads of Saharan and nomadic populations, having irradiated, for at least 24,000 years, all of North, West and Central Africa.

Since September 21, 1962, the military usurpers and criminals of Algiers, worthy successors of the OAS, paratroopers, legionnaires and colonial Algerian Tirailleurs and spahis, themselves largely former auxiliaries or “local force” and false deserters from the French army (in 1961 and 1962, called DAF, such as General Khaled Nezzar, great Guru of the Algerian dictatorship, accomplice of the general criminal “Tewkik” called the God of Algiers eternal declared chief or in the shadow of military security), only use force, terror and the language of terror.

Indeed, this press release from the MAE-DRS of Algiers turns out to be a model of “heavy threats”, of “regain … aggressiveness”, of “terrorism” and “criminality”. Algiers is well versed in crime, expert in trafficking and smuggling of foodstuffs, counterfeit products and cocaine, and so on, for more than forty years across the Sahara and the Sahel. A president, head of state assassinated by his presidential guard will pay the price (Mohamed Boudiaf). Decryption: this verbiage constitutes a real threat of renewed terrorism on the ground, that is to say in Niger, Mali and in the area of the three borders directly connected to the cells of false terrorists or false operational jihadists installed in the barracks of the ‘ANP (Algerian army) in Tindouf and Tamanrasset. Who use a true natural highway which crosses the Tamesna in the North-West of the current Niger - in the Tuareg zone - to reach at high speed the Adrar des Ifoghas, the loop of the river and the zone of the three borders.

A little reminder is necessary for the young African generations and others. No one was supposed to ignore now the involvement of the “secret” military services of Algiers-Dely-Ibrahim-Ben-Aknoun in the butcheries of the so-called dark decade of the 90s, the “dirty war”. Attacks committed by false terrorists, military commandos (nicknamed in popular language: the Ninjas) disguised as bearded men, then bloodied the region of Algiers and Kabylie mainly accompanied by targeted assassinations of journalists, intellectuals, artists and especially of several hundred honest officers of the army and many ministers and political personalities including the seraglio and the nomenclatura. The ANP/DRS took the opportunity to settle scores between various clans. The commandos of the Algerian army were notably trained and instructed near Sidi Moussa in the mitidja, between the military airport of Boufarik and the town of Blida, seat of the first military region of the junta from September 21, 1962 to the present day, as well , no doubt, than in Biskra and Boghar.

Today, we will probably witness a resurgence of terrorism and false jihadism with new sinister characters such as Mokhtar Belmokhtar and other Sahrawi or Walid … like those involved in the criminal attacks planned and carried out by the DRS-ANP in Thiberine (assassination of the monks of Thiberine) and the attack on the gas factory in Tiguentourine (In Amenas, “place of camels”!). All this will lead to the official recognition by Bouteflika’s mafia-like politico-military regime of 250,000 dead.

The military junta of Algiers, today, is only reiterating a threat that it has already implemented in the Tell and in the Sahel for several decades through its ramifications and instrumentalization of the Ansardine, Islamic States in the greater Sahara, Alqaida Islamic Maghreb and other groups with changing and ephemeral acronyms in order to sow trouble and confusion in the region. In the end, his criminal actions of the bloodthirsty military dictatorship of Algiers will be dressed with a coat of paint called “people”, “Africa”, “independence” and other false slogans brandished by both them and their alter-egos from the Sahel. , the Mafia coup plotters of the privileged castes of Niger, Mali, Burkina-Faso, Guinea and other corrupt countries of the Sahelo-Saharan zone and West Africa, while illegal African immigrants pile up in camps in Niger, Libya, Tunisia, Algeria, under the sea for the tens of thousands of drowned makeshift boats in the Mediterranean, while the Malians devote themselves to the job of garbage collectors in Paris, while millions of Africans survive like the living dead in UNHCR and other NGO refugee camps. And especially while the leaders and privileged castes from the putschist armies of Algiers, Niger, Mali and many other countries are having a good time in Paris, London, Geneva, Brussels, Barcelona, in Bordeaux, New York, Montreal, Abu Dhabi or elsewhere.

All this, these deceptions against a backdrop of embezzlement of oil windfalls, gold, and other natural resources by the African soldiers themselves and their accomplices, in total impunity, while flags of one or on the other with a background or background of total impunity since the pseudo African independences, and this will be the word of the end, during all this endless tragic time for the poor people, time is money, for more than sixty years, the Sahelo-Saharan nomads are genocidal.

🙈 :see_no_evil: 🙉 :hear_no_evil: 🙊 :speak_no_evil:

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