De Londres à Tin Zaouaten, collusion islamisme politique et casquette ?

De Londres à Tin Zaouaten, collusion islamisme politique et casquette ?


par Abderrahmane Mekkaoui et Chekib Abdessalam



De Londres à Tin Zaouaten,

collusion islamisme politique et casquette ?


Ici la voix de sahara sahel info jeudi 15 février 2024 Bonjour à tous Salam alikoum



Les prémices


Pendant la période coloniale, les autorités françaises ont instrumentalisé l'islam à des fins géopolitiques dans le but de finaliser la conquête et de pacifier les territoires. Elles vont essentiellement surfer sur les divisions entre différentes confréries soufies, zaouïas et tariqas. Cette stratégie de domination progressive fut remplacée par la politique du général Eugène Daumas qui va créer une autre approche plus moderne et une modalité de gouvernance de la société mise en œuvre par les Bureaux arabes qu'il va mettre en place et développer en vue d'optimiser la collecte du renseignement réel et améliorer la connaissance de la société, de la culture et des communautés locales. Plusieurs générations d'éminents chercheurs de l'islamologie française, d'historiens, d'orientalistes émérites, d'administrateurs et de journalistes, tels qu'Ernest Renan, Louis Massignon, Jacques Berque, Charles-André Julien, etc, ont été mobilisés à cet effet.
Devant le maillage territorial initié par le général Daumas, plus inspiré et respectueux des combinaisons et des ressources millénaires historiques, la gauche française va introduire les partis politiques et les syndicats après la première guerre mondiale dans les trois départements français appelés "Algérie" (Constantine, Alger, Oran) sur le modèle de la République française, voire de nos ancêtres les Gaulois. Ainsi, la gauche de Jules Ferry va prendre l'initiative en éloignant les militaires et en diminuant peu à peu l'influence des Bureaux arabes et des officiers supérieurs de l'aristocratie militaire plutôt monarchistes et peu favorables à une colonisation de peuplement mais plutôt à un retour en métropole.
D'inspiration de droit français, les embryons des futurs partis et groupements ou associations vont façonner la vie politique des trois départements français. Fondamentalement, ils prennent naissance et se constituent selon le modèle occidental moderne du contexte de l'entre-deux guerres en France. L'activisme de la gauche française introduit ainsi un phénomène nouveau au sein de la société traditionnelle en voie de disparition et laissé-pour-compte des nouvelles dynamiques politiques imposées. C'est ce que les socialistes et autres partisans appelleront à leur tour "mission civilisatrice". Ces structures et diverses formes d'organisation ne correspondent pas aux structures traditionnelles de la société musulmane maghrébine séculaire forcée à disparaître ou à se voir reléguée à un rôle de représentation purement folklorique ou exotique. Aujourd'hui, le fantôme de ce spectre, bénéficie d'une seconde vie dans les pays post-coloniaux artificiels.
À ce titre, le colonialisme français à l'ancienne, de plus en plus, et les états-majors des partis de gauche accompagnera les Algériens de la diaspora en les invitant de manière explicite et implicite à produire des entités politiques conformes au modèle de la république à partir de 1927 et selon la loi de 1901 (clonage politique historique).
Originaire de Tlemcen, la ville marocaine idrissite millénaire dont le gouvernorat de l'Est s'étendra jusqu'à la Mitidja et jusqu'à Laghouat, ancienne capitale millénaire sufrite, mérinide et zyanide, le pionnier de ce projet politique colonial français fut Messali Elhaj, leader algérien de la diaspora implanté en région parisienne, membre de la section algérienne du Pcf, ayant joué un rôle central dans le processus naissant qui mènera à l'indépendance de l'Algérie notamment en étant le président-fondateur de l'ENA (Étoile nord africaine), crée en 1927 à Paris, sous l'influence du PCF et le soutien déterminant toujours de la gauche française. L'ENA, plus tard, dissoute par décision gouvernementale, renaîtra sous l’appellation de PPA (Parti du peuple algérien), après une seconde dissolution, de MTLD (Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques), de l'OS (Organisation Spéciale) puis enfin de MNA (Mouvement National algérien) lors de la scission et du conflit fratricide du FLN ("Front" de Libération Nationale).
Dans ce premier contexte du 20e siècle, l'islam politique va surgir par la création, en 1931, de l'Association des Oulémas musulmans algériens, dirigée par Abdelhamid Ibn Badis, s'inspirant du champ religieux oriental de Mohammed Abdou, l'Égyptien de l'Université d'El-Azhar, au Caire, qui entretenait des relations avec des cercles philosophiques britanniques, ainsi que de celui d'Abderrahmane Elkaouakibi, le Syrien, soutenu par les Turcs d'Istambul. Ibn Badis a étudié à la Zitouna (médersa de Tunis) et en Orient auprès de partisans du mouvement réformiste musulman. Pour la première fois, l'association des Oulémas, association religieuse, met en relief l'identité arabe musulmane dans le cadre des trois départements de l’Algérie française en concurrence avec les partis politiques laïques qui y seront nouvellement agréés, toujours selon la loi française de 1901.
Dés le début, cette association des Oulamas va infiltrer le soufisme en y recrutant une partie de ses notables. L'association aura largement bénéficié et profité de leur deniers et biens, notamment en squattant leurs infrastructures et les caisses de zakate (Impôt musulman). Ce tournant dans le paysage politico-religieux dans l'Algérie française, entamé par les Oulémas, fut attaqué de plein fouet, aussi bien par la gauche française que par les mouvements revendiquant l'indépendance de manière pacifique ou par l'action violente.
À partir de 1954, le FLN issu d'une scission du MTLD et héritier de l'OS maghrébine, va mener une lutte armée pour l'indépendance en éliminant de manière implacable et brutale tous les autres acteurs politiques et religieux y compris Messali Elhaj, mort en exil en France en 1974. Cela va transformer radicalement une lutte de libération en lutte sanguinaire, à la fois à l'intérieur des partis et des mouvances laïques, et, entre ces derniers et l'association des Oulémas, pour la conquête du pouvoir.
Désormais le logiciel Françalgérie ou Gauche-progrés-moderne-assimilation jusqu'au trente glorieuses sera le seul maître à bord.
Selon un schéma occidental parodié, les laïcs considéraient les religieux comme rétrogrades et fétichistes. Les purges successives qu'à toujours connu le FLN en sont la cinglante illustration. Elles sont incarnées par la priorité ou la primauté du militaire sur le civil et celle de l'intérieur sur l'extérieur qui sera inversée par les militaires putschistes de "l'armée des frontières" (établis principalement au Maroc, en Tunisie, en Lybie, en Égypte et en Europe de l'Ouest). Cette doctrine va entraîner une interminable série morbide d'assassinats politiques et de règlements de comptes devenus un comportement systémique et dogmatique. Bien évidemment, cette doctrine et sa praxis ou pratique macabre, qui en découlent, sévissent jusqu'à nos jours. Pour preuve en est, en cette nouvelle année 2024, une centaine de généraux et de colonels sont toujours détenus à la prison militaire de Blida, les uns incarcérant les autres au gré des entrées et sorties du pénitencier. Les règlements de compte et les luttes de clans se perpétuent de générations en générations sous différentes étiquettes sur fond de guerre de gang et d'appropriation de la rente.
Les outils utilisés par le donneur d'ordre et l’exécutant, dans ce cadre inchangé, demeurent invariablement la violence, le mensonge, la falsification, le détournement et le pillage, le népotisme, le régionalisme et le racisme. L'État de droit, connaît pas. Les droits humains, connaît pas.

Du tout État au tout militaire


Ces comportements jalonnent et façonnent la guerre et l'indépendance de 1962, inaugurée dans le sang, y compris celui des plus sincères et celui des pieds-noirs et des harkis. Le premier coup d'État contre le GPRA conduit par Youssef Benkhedda, le 21 septembre 1962, par l'armée des frontières du duo Ben Bella-Boumedienne accompagnés dans leurs bagages des sous-officiers DAF (Déserteurs de l'armée française) marque leur entrée à Alger suivi d'une période instable de manifestations d'ampleur et de maquis d'anciens fiefs de l'armée de libération (ALN), les "crêtes" auxquelles fit allusion le général De Gaulle s'adressant aux généraux cinq étoiles opérationnels dans le djebel.

Premiers massacres fratricides d’envergure.


L'ALN muée en ANP (Armée nationale populaire) va instaurer un quadrillage millimétré par la sécurité militaire du colonel Mohamed Boukharouba, alias Boumedienne et de ses compères champions du socialisme de pacotille et d'une économie nationalisée de bimbeloterie. Le colonel se voudra grand gourou des révolutions socialiste, agraire, pastorale, tiers-mondiste, non-alignée, des barrages verts, de l'autosatisfaction, des élections à 99,98% de oui, des succès planétaires, de la poudre de perlimpin, des "autorisations de sortie", des pénuries et des industries industrialisantes mirifiques.
Les départements français baptisés pompeusement république démocratique et populaire seront désormais gouvernés sans foi, ni loi ou, disons-le, plutôt, selon la loi de la jungle et le doigt sur la gâchette. La Constitution de 1963 sera suspendue à compter du coup d'État militaire du 19 juin 1965, appelé sursaut révolutionnaire, jusqu'en 1978 à la mort du colonel Boumedienne et à l'accession au pouvoir du colonel Chadli Benjeddid.
Parallèlement à la prise de pouvoir de plus en plus effective des Dafs, promus aux grades de généraux puis de généraux-majors, alliés à certains clans de l'armée, nouveaux potentats compradore post-coloniaux de type tirailleurs algériens, bien que déjà encadré sous haute surveillance, on assiste alors à un retour progressif de l'islam politique plus important que celui de l'épisode anecdotique des "enseignants" égyptiens successeurs des coopérants techniques et des "pieds rouges" des premières décennies post-indépendance. Ce retour se confirme après l’insurrection généralisée, d'Est en Ouest, du 5 octobre 1988 réprimée dans un bain de sang orchestré majoritairement par les généraux Dafs d'une main criminelle en déployant, à grande échelle, entre autres, les services de sécurité militaire dits de prévention, les blindés et les commandos dits "de la mort" de Biskra.
Pourtant la crise économique et politique subsiste. Elle va mener le pouvoir qui succède à la mort du colonel Mohamed Boukharouba, alias Boumediène, à une fausse ouverture, un multipartisme de façade et une économie de marché corrompue largement basée sur le vol et le détournement. Les cadres honnêtes sont injustement accusés de détournement, humiliés et jetés en prison. Les vrais coupables de malversations sont en liberté et honorés. Une pseudo liberté de la presse est proclamée à grands cris et slogans propagés par tous les subterfuges. Le régime enferme ou emmure tous les journaux, leur siège et leur rédaction, dans la caserne de Hussein Dey sous haute surveillance militaire plusieurs décennies durant, sous la coupe du colonel Zoubir, et autre général Mohamed Médienne, alias Tewfik, alias Dieu d'Alger. L'imprimerie officielle où tous les tabloïds sont imprimés est toujours l'objet de vérification et de censure au sortir des rotatives à 4 heures du matin en amont de la distribution de presse. La presse étrangère est toujours censurée et saisie. Les journalistes et leur ombre sont pris en charge au jour le jour dit-on "pour leur propre sécurité" de la caserne au domicile.

Du mensonge à l’exercice de la terreur


Soulignons également que l'intervention du général Belkheir, alias le cardinal, aura joué un rôle déterminant en tant que géniteur de partis politiques et de syndicats en créant pour chaque obédience des formules servies à la carte, y compris l'islam politique, chacun saucissonné à la mode fast-food. Le régime ira jusqu'à pousser la farce à la création d'un ministère des relations avec le parlement et les partis politiques qui conservent à ce jour le statut d'association. Il en est de même pour les syndicats et organisations professionnelles islamistes ou pas d'une pseudo société civile agonisante ou aux ordres des Taggarins (Ministère de la Défense nationale).
Ce schéma produit, reproduit, et mis en œuvre par les militaires algériens, va aboutir à un autre coup d'état, celui du HCE (Haut Conseil d'État) et au déclenchement d'une guerre civile mondialement connue sous l'appellation de "décennie noire" durant les années 90 et début 2000, avec au moins 250 000 victimes (reconnues à la télévision d'État -RTA-, par le ministre de l'Intérieur le colonel Noureddine Zerhouni au lendemain de l'élection de Bouteflika), 20 000 disparus, 12 000 femmes violées, 8 000 enfants abandonnés, un président assassiné en direct à la télévision (Mohamed Boudiaf, en juin 1992), etc. Cette période est caractérisée par des vrais et faux maquis islamistes, des vrais et faux barrages sur les grands axes routiers, des centres d'entraînement militaire de faux jihadistes et des vrais centres de torture qui prolifèrent toujours. Aussi par l'assassinat des moines de Tiberine, l'attaque de l'usine de gaz de Tiguentourine et la mort d'une quarantaine d'étrangers, et tant d'autres assassinats et affaires toujours pendantes et jamais éclaircies. Selon certains observateurs, les dégâts matériels de cette période sont évalués à 15 milliards de dollars partis en fumée. Un véritable génocide est commis de manière planifiée et rationnelle, en toute conscience, contre une population meurtrie, traumatisée, tyranisée, terrorisée, divisée et désorientée. Ce fut là un véritable génocide accompagné de crimes de guerre en masse selon le procureur général du Tribunal fédéral suisse qui instruit un dossier pénal (notamment contre le général Nezzar récemment décédé).
De nos jours, l'usage, initié par les Tartag et autres Jinns, diables virtuoses, de la chignole comme digne successeur de la gégène de la bataille d'Alger, est parfaitement banalisé au cœur des centres urbains. Les crevettes de Bigeard sont remplacées par les cadavres pendus de la forêt du club des pins (domaine Bouchaoui, ex-domaine Borgeaud ou domaine de la Trappe pour les nostalgiques) et par les torturés ou mutilés des appartements de la rue Didouche Mourad ou des fossés au bord des routes aux entrées et sorties des agglomérations.

Collusion islamisme politique, régime militaire, république et banditisme


Dans ce cadre putride d'un nationalisme fallacieux et décadent, sur l'autre rive méditerranéenne ou encore outre-Manche, un million d'Algériens auront fui vers les grandes villes européennes notamment en France, en Angleterre, en Allemagne, etc. Ces zones urbaines constituent aujourd'hui, elles aussi, de véritables ceintures quasi médiévales pépinières d'un radicalisme sectaire décidément bien implanté au paradis terrestre des caïds, dealers et consorts tatoués de la nébuleuse des trafics de drogues et autres commerces illicites. À titre d'exemple, au-delà des grandes déclarations de principe, nous citerons la "mafia DZ" (DZ : acronyme de Djazaïr) qui s'assume et règne en toute impunité dans le département des Bouches-du-Rhône et dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et commence à gangréner les autres département de France.
Les organisations proches des frères musulmans cohabitent avec le banditisme démocratisé toléré à Londres, Paris et Bruxelles, et se retrouvent au sein de cette pépinière algérienne de malfrats en Europe comme un poisson dans l'eau disposant à volonté d'un véritable vivier de recrutement au sein d'un lumpenprolétariat et de migrants clandestins aisément manipulables. Cette autre collusion est manifeste et vitale à la survie de leurs mouvements néo-religieux et du régime politico-militaire d'Alger. Ainsi, les uns vont être généreusement sponsorisés et d'autres acquérir d'immenses fortunes de type oligarques.
Actuellement, les statistiques officielles de l'Union européenne évoquent l'accélération du phénomène d'immigration clandestine en provenance du littoral algérien. Ainsi, il y aurait prés de 12 millions d'Algériens en Europe occidentale dont environ 7 millions en France, légaux et clandestins réunis. Cette diaspora dysfonctionnelle et désordonnée engendre l'émergence naturelle et exponentielle d'organisations islamistes proches des frères musulmans d'Égypte et des micro-pétro-monarchies adeptes d'une idéologie orientale jusque-là étrangère au Maghreb.

Objectif : prise de pouvoir, partage du pouvoir et sa conservation


À ce titre, pour exemple, la doctrine de l'organisation Rachad, noyautée par le DRS pendant sa création en 2007, s'articule sur une stratégie cherchant le pouvoir à la place des militaires ou un pouvoir partagé avec un clan de la nébuleuse politico-militaire. Elle sert aussi à attirer les brebis égarées. Il est à noter que les islamistes algériens ont toujours bénéficié de strapontins au sein de la dictature militaire mafieuse d'Alger. Cependant, chacun diverge sur le discours populiste mobilisateur ayant joué un rôle important dans le mouvement du Hirak de 2019. La guerre apparente déclarée entre les deux parties se résume dans la question du pouvoir et de la façon dont il faut la gérer en prônant un pacifisme à la Ghandi, non pas véritablement par conviction mais en raison du monopole absolu de la violence d'État entre les mains de l'armée capable de les annihiler complètement. Le hirak n'aura-t-il finalement été que la partie immergée de l’iceberg ou cet arbre qui cache la forêt d'une tromperie et de la duplicité ?
Le noyautage et l'infiltration sont réciproques et mutuels à tel point que l’effondrement des deux systèmes, l'islam politique et l'oligarchie militaire des Taggarins, sont prévisibles et aboutissent selon les stratégistes à l'émiettement fort probable de cette entité étatique moribonde créée, encore biberonnée et bénie par l'Occident, la Chine et la Russie. Mais jusqu'à quel point ?
On s'interroge sur les conséquences de ce duel entre deux forces organisées, l'une qui s’appuie sur la diaspora et les réseaux sociaux pour encadrer la population et l'autre sur les services de renseignement des enfants terribles du "Dieu d'Alger" tout puissants qui s’appuient sur la propagande et les intermédiaires inféodés au généraux mais aussi sur les pétro-dollars, sur la répression, sur la torture, et sur le lavage de cerveau afin d'anesthésier "les masses populaires", les intellectuels et les opposants.
Les deux parties s'entêtent à défendre l'intégrité des frontières coloniales, la récupération et l’assujettissement des populations déshéritées en général et celles du Sahara oriental marocain partie intégrante de l'Empire chérifien démantelé par la puissance coloniale suite à son deal avec le Fln. (conférer : À qui profite le crime nucléaire au Sahara ? Nucléaire, bactériologique, chimique, biologique, balistique, spatial, pétrole, or, Chekib Abdessalam, préface Abderrahmane Mekkaoui, collection Allure saharienne, Éditions Alfabarre, 340p, Paris 2021)
Ainsi, parallèlement à un contexte historique et contemporain de dissolution des structures traditionnelles, malgré leurs divergences fondées sur la ruse et la dissimulation de part et d'autres, les deux acteurs, islamistes et militaires, ont une position de solidarité organique au niveau des relations internationales. Il en est de même en ce qui concerne le populisme infantilisant, le totalitarisme et l'hyper nationalisme fascisant. En plus des similitudes et des parentés avérées, de nombreuses orientations objectives entre eux impliquent une capillarité doublée d'une proximité certaine. Pour exemple, la tension qui prévaut avec les émirats arabes unis ou la situation dans le Sahel et les relations avec l'ex-puissance coloniale ne fait point l'objet de divergence mais bien au contraire d'alignement stratégique et de convergence entre les deux parties augurant l'hypothèse d'un partage du pouvoir possible en respectant les lignes rouges fixées par la dictature militaire d'Alger en vue de sa bénédiction éventuelle, d'un blanchiment partiel et d'une réinsertion des faux ennemis dans le paysage politique intérieur de la rive sud.
Au niveau des relations internationales d'Alger, les deux parties, la junte militaire au pouvoir et l'opposition islamiste de la diaspora, ont des points convergents notamment dans leurs relations avec les pays arabes, africains et la France. L'opposition de façade ou déclarative reste vaine. Une posture que l'on sait fragile puisque chacun est preneur. En effet, déclarant en apparence la guerre totale au système politico-militaire d'Alger, bénit par l'occident qui profite des ressources naturelles spoliées conjointement au Sahara oriental. Par avidité ou par cupidité, l'islam politique se conçoit aisément de partager les richesses du Sahara oriental marocain, ce mauvais cadeau de la France (dixit Ahmed Ben Bella dans l'émission "Cinq colonnes à la une", ORTF, 1963) de préférence avant la fin des énergies fossiles prédatrices de la planète bleue. D'autant, qu'en tout état de cause, le régime de la régence barbaresque d'Alger porte depuis longtemps les stigmates d'une fin de vie tout en jouant les prolongations.
Ainsi, avec un siècle de retard et de fuite des cerveaux, le même schéma est aujourd'hui reproduit à l'identique par la dictature politico-militaire d'Alger au Sahara et dans les régions dites enclavées. La mission civilisationnelle de dépouillement et de dépossession de la régence d'Alger doit se perpétuer afin d'y effacer définitivement toute identité et personnalité générant alors un espace utile et vacant pour tout changement de paradigme. On assiste, depuis si longtemps, à une falsification insensée de l'histoire, à l'apologie des brutalités, à un assèchement des cœurs. L'univers rétrograde du huis clos empêche l'arrivée d'un peu d'air frais. En Corée d'Afrique du Nord, un espace vacant compatible avec les libertés les plus élémentaires, propice à une réhabilitation ou, mieux encore, au bien-être, à une reconfiguration sociétale et anthropologique, n'est pas souhaité.

Abderrahmane Mekkaoui, politologue Chekib Abdessalam, essayiste



Ici la voix de sahara sahel info jeudi 15 février 2024 Merci pour votre écoute et votre partage à très bientôt


podcast : audio de l'article en français




podcast : audio de l'article en arabe




podcast : audio de l'article en anglais



podcast : audio de l'article en espagnol




From London to Tin Zaouaten, political Islamism and cap collusion?


Here the voice of Sahara Sahel info Thursday February 15, 2024 Hello everyone Salam alikoum

The beginnings


During the colonial period, the French authorities used Islam for geopolitical purposes with the aim of finalizing the conquest and pacifying the territories. They will essentially surf on the divisions between different Sufi brotherhoods, zaouïas and tariqas. This strategy of progressive domination was replaced by the policy of General Eugène Daumas who will create another more modern approach and a modality of governance of society implemented by the Arab Offices which he will set up and develop with a view to optimize the collection of real intelligence and improve knowledge of society, culture and local communities. Several generations of eminent researchers of French Islamology, historians, distinguished orientalists, administrators and journalists, such as Ernest Renan, Louis Massignon, Jacques Berque, Charles-André Julien, etc., were mobilized for this purpose.
Faced with the territorial network initiated by General Daumas, more inspired and respectful of historical combinations and millennial resources, the French left will introduce political parties and unions after the First World War in the three French departments called "Algeria" (Constantine, Algiers, Oran) on the model of the French Republic, even of our ancestors the Gauls. Thus, the left of Jules Ferry will take the initiative by distancing the military and gradually diminishing the influence of the Arab Offices and the senior officers of the military aristocracy who are rather monarchist and unfavorable to colonization of settlers but rather to a return to mainland France.
Inspired by French law, the embryos of future parties and groups or associations will shape the political life of the three French departments. Fundamentally, they originate and are constituted according to the modern Western model in the context of the interwar period in France. The activism of the French left thus introduces a new phenomenon within the traditional society that is disappearing and left behind by the new imposed political dynamics. This is what socialists and other supporters will in turn call “civilizing mission”. These structures and various forms of organization do not correspond to the traditional structures of centuries-old North African Muslim society forced to disappear or to be relegated to a role of purely folkloric or exotic representation. Today, the ghost of this specter enjoys a second life in artificial post-colonial countries.
As such, old-style French colonialism, increasingly, and the staffs of left-wing parties will accompany Algerians in the diaspora by inviting them explicitly and implicitly to produce political entities conforming to the model of the republic from 1927 and according to the law of 1901 (historical political cloning).
Originally from Tlemcen, the thousand-year-old Moroccan Idrissite city whose eastern governorate extended as far as Mitidja and Laghouat, the ancient Sufrite, Marinid and Zyanid capital, the pioneer of this French colonial political project was Messali Elhaj , Algerian leader of the diaspora based in the Paris region, member of the Algerian section of the PCF, having played a central role in the emerging process which led to the independence of Algeria, notably by being the founding president of the ENA ( North African Star), created in 1927 in Paris, under the influence of the PCF and the still decisive support of the French left. The ENA, later dissolved by government decision, was reborn under the name of PPA (Algerian People's Party), after a second dissolution, of MTLD (Movement for the Triumph of Democratic Liberties), of the OS (Special Organization ) then finally of MNA (Algerian National Movement) during the split and the fratricidal conflict of the FLN (“National Liberation Front”).
In this first context of the 20th century, political Islam will arise with the creation, in 1931, of the Association of Algerian Muslim Ulemas, led by Abdelhamid Ibn Badis, inspired by the oriental religious field of Mohammed Abdou, the Egyptian of the University of El-Azhar, in Cairo, which maintained relations with British philosophical circles, as well as that of Abderrahmane Elkaouakibi, the Syrian, supported by the Turks of Istanbul. Ibn Badis studied at the Zitouna (tunis madrasah) and in the Orient with supporters of the Muslim reformist movement. For the first time, the association of Ulemas, a religious association, highlights Arab Muslim identity within the framework of the three departments of French Algeria in competition with the secular political parties which will be newly approved there, always according to the law French from 1901. From the start, this association of Ulamas infiltrated Sufism by recruiting some of its notables. The association will have greatly benefited and taken advantage of their funds and property, in particular by squatting on their infrastructure and the zakate (Muslim tax) funds. This turning point in the political-religious landscape in French Algeria, initiated by the Ulemas, was attacked head-on, both by the French left and by movements claiming independence peacefully or through violent action.
From 1954, the FLN, resulting from a split from the MTLD and heir to the Maghreb OS, led an armed struggle for independence by eliminating in a relentless and brutal manner all other political and religious actors including Messali Elhaj, died in exile in France in 1974. This will radically transform a liberation struggle into a bloody struggle, both within the parties and secular movements, and, between the latter and the association of Ulemas, for the conquest of power.
From now on the Françalgérie or Gauche-progrés-moderne-assimilation software until the thirty glorious years will be the only master on board.
According to a parodied Western schema, secularists considered religious people retrograde and fetishistic. The successive purges that the FLN has always experienced are a scathing illustration of this. They are embodied by the priority or primacy of the military over the civilian and that of the interior over the exterior which will be reversed by the military putschists of the "border army" (established mainly in Morocco, Tunisia, Libya). , Egypt and Western Europe). This doctrine will lead to an endless morbid series of political assassinations and score-settling that has become systemic and dogmatic behavior. Obviously, this doctrine and its praxis or macabre practice, which result from it, are rampant until our days. As proof, in this new year 2024, around a hundred generals and colonels are still detained at the Blida military prison, some incarcerating others as they enter and exit the penitentiary. The settling of scores and clan struggles are perpetuated from generation to generation under different labels against a backdrop of gang warfare and appropriation of income.
The tools used by the order giver and the performer, within this unchanged framework, invariably remain violence, lies, falsification, embezzlement and looting, nepotism, regionalism and racism. The rule of law is unknown. I don't know about human rights.

From all state to all military


These behaviors marked and shaped the war and independence of 1962, inaugurated in blood, including that of the most sincere and that of the pieds-noirs and the harkis. The first coup d'état against the GPRA led by Youssef Benkhedda, on September 21, 1962, by the border army of the Ben Bella-Boumedienne duo accompanied in their luggage by DAF non-commissioned officers (Deserters of the French Army) marks their entry into Algiers followed by an unstable period of large-scale demonstrations and maquis of former strongholds of the liberation army (ALN), the "ridges" to which General De Gaulle alluded when addressing the operational five-star generals in the jebel.

First large-scale fratricidal massacres


The ALN transformed into ANP (People's National Army) will establish a precise grid by the military security of Colonel Mohamed Boukharouba, alias Boumedienne and his friends champions of junk socialism and a nationalized economy of trinkets. The colonel will want to be the great guru of socialist, agrarian, pastoral, third world, non-aligned revolutions, green dams, self-satisfaction, elections with 99.98% yes votes, global successes, perlimpin powder , “exit authorizations”, shortages and wonderful industrializing industries.
The French departments pompously baptized democratic and popular republic will henceforth be governed without faith or law or, let's say it, rather, according to the law of the jungle and the finger on the trigger. The 1963 Constitution will be suspended from the military coup of June 19, 1965, called a revolutionary start, until 1978 upon the death of Colonel Boumedienne and the accession to power of Colonel Chadli Benjeddid.
Parallel to the increasingly effective takeover of power by the Dafs, promoted to the ranks of general then major-general, allied with certain clans of the army, new post-colonial comprador potentates of the Algerian tirailleurs type, although already framed under high surveillance, we are then witnessing a gradual return of political Islam more significant than that of the anecdotal episode of the Egyptian "teachers" successors of the technical cooperators and the "red feet" of the first decades after independence. This return is confirmed after the generalized insurrection, from East to West, of October 5, 1988 repressed in a bloodbath orchestrated mainly by the Dafs generals with a criminal hand by deploying, on a large scale, among others, the services of so-called preventive military security, armored vehicles and so-called “death” commandos from Biskra.
Yet the economic and political crisis remains. She will lead the power that succeeds the death of Colonel Mohamed Boukharouba, alias Boumediène, to a false openness, a facade multi-party system and a corrupt market economy largely based on theft and embezzlement. Honest executives are unjustly accused of embezzlement, humiliated and thrown in prison. The real culprits of embezzlement are free and honored. A pseudo freedom of the press is proclaimed with loud cries and slogans propagated by all subterfuges. The regime locks up or walls up all the newspapers, their headquarters and their editorial staff, in the Hussein Dey barracks under high military surveillance for several decades, under the control of Colonel Zoubir, and other general Mohamed Médienne, alias Tewfik, alias Dieu d'Alger . The official printing press where all the tabloids are printed is always subject to verification and censorship as they come off the presses at 4 a.m. ahead of press distribution. The foreign press is still censored and seized. Journalists and their shadows are taken care of on a day to day basis, it is said "for their own safety" from the barracks to their homes.

From lying to exercising terror


Let us also underline that the intervention of General Belkheir, alias the cardinal, will have played a determining role as the progenitor of political parties and unions by creating for each obedience formulas served à la carte, including political Islam, each one sauced fast food style. The regime will go so far as to push the farce to the creation of a ministry for relations with parliament and political parties which retain the status of association to this day. It is the same for the unions and professional organizations, whether Islamist or not, of a dying pseudo civil society or under the orders of the Taggarins (Ministry of National Defense).
This plan produced, reproduced, and implemented by the Algerian military, will lead to another coup d'état, that of the HCE (High Council of State) and the outbreak of a civil war known worldwide under the name of "black decade" during the 90s and early 2000s, with at least 250,000 victims (recognized on state television -RTA-, by the Minister of the Interior Colonel Noureddine Zerhouni the day after Bouteflika's election) , 20,000 missing, 12,000 women raped, 8,000 abandoned children, a president assassinated live on television (Mohamed Boudiaf, in June 1992), etc. This period is characterized by real and false Islamist maquis, real and false blockades on major roads, military training centers for fake jihadists and real torture centers which still proliferate. Also by the assassination of the monks of Tiberine, the attack on the gas factory of Tiguentourine and the death of around forty foreigners, and so many other assassinations and cases still pending and never clarified. According to some observers, the material damage during this period is estimated at 15 billion which went up in smoke. A real genocide is committed in a planned and rational manner, in full conscience, against a bruised, traumatized, tyranized, terrorized, divided and disoriented population. This was a real genocide accompanied by mass war crimes according to the Attorney General of the Swiss Federal Court who is investigating a criminal case (in particular against the recently deceased General Nezzar).
Nowadays, the use, initiated by the Tartag and other Jinns, virtuoso devils, of the chignole as a worthy successor to the gegène of the Battle of Algiers, is perfectly trivialized in the heart of urban centers. The shrimps of Bigeard are replaced by the hanged corpses of the forest of the club of pines (domaine Bouchaoui, ex-domaine Borgeaud or domain of la Trappe for the nostalgic) and by the tortured or mutilated apartments of the rue Didouche Mourad or the ditches along the roadsides at the entrances and exits of urban areas.

Collusion of political Islamism, military regime, republic and banditry


In this putrid framework of a fallacious and decadent nationalism, on the other shore of the Mediterranean or even across the Channel, a million Algerians will have fled to large European cities, particularly in France, England, Germany, etc. These urban areas today also constitute veritable quasi-medieval nurseries of a sectarian radicalism decidedly well established in the earthly paradise of the bosses, dealers and tattooed consorts of the nebula of drug trafficking and other illicit trade. As an example, beyond the major declarations of principle, we will cite the "DZ mafia" (DZ: acronym for Djazaïr) which takes responsibility and reigns with complete impunity in the Bouches-du-Rhône department and in the Provence-Alpes-Côte d'Azur region and is beginning to plague the other departments of France.
Organizations close to the Muslim brothers coexist with the democratized banditry tolerated in London, Paris and Brussels, and find themselves within this Algerian breeding ground of thugs in Europe like a fish in water with a real recruitment pool at will. within a lumpenproletariat and easily manipulated illegal migrants. This other collusion is obvious and vital to the survival of their neo-religious movements and the politico-military regime of Algiers. Thus, some will be generously sponsored and others will acquire immense oligarch-like fortunes.
Currently, official European Union statistics indicate the acceleration of the phenomenon of illegal immigration from the Algerian coast. Thus, there are nearly 12 million Algerians in Western Europe, including around 7 million in France, legal and illegal combined. This dysfunctional and disordered diaspora generates the natural and exponential emergence of Islamist organizations close to the Muslim brothers of Egypt and micro-petro-monarchies followers of an oriental ideology hitherto foreign to the Maghreb.

Objective: taking power, sharing power and its conservation


In this respect, for example, the doctrine of the Rachad organization, infiltrated by the DRS during its creation in 2007, is based on a strategy seeking power in place of the military or a power shared with a clan of the political nebula -military. It also serves to attract lost sheep. It should be noted that Algerian Islamists have always benefited from jumping seats within the mafia military dictatorship of Algiers. However, everyone diverges on the mobilizing populist discourse that played an important role in the Hirak movement of 2019. The apparent war declared between the two parties boils down to the question of power and how it should be managed by advocating pacifism. a la Ghandi, not really out of conviction but because of the absolute monopoly of state violence in the hands of the army capable of completely annihilating them. Will the hirak ultimately have been just the tip of the iceberg or this tree that hides the forest of deception and duplicity?
The infiltration and infiltration are reciprocal and mutual to such an extent that the collapse of the two systems, political Islam and the military oligarchy of the Taggarins, is predictable and results, according to strategists, in the very probable fragmentation of this state entity. moribund created, still fed and blessed by the West, China and Russia. But to what extent?
We wonder about the consequences of this duel between two organized forces, one which relies on the diaspora and social networks to control the population and the other on the intelligence services of the enfant terribles of the "God of Algiers" all-powerful people who rely on propaganda and intermediaries subservient to the generals but also on petro-dollars, on repression, on torture, and on brainwashing in order to anesthetize "the popular masses", the intellectuals and opponents.
The two parties persist in defending the integrity of the colonial borders, the recovery and subjugation of the deprived populations in general and those of the Moroccan Eastern Sahara, an integral part of the Cherifian Empire dismantled by the colonial power following its deal with the Fln. (confer: Who benefits from nuclear crime in the Sahara? Nuclear, bacteriological, chemical, biological, ballistic, space, oil, gold, Chekib Abdessalam, preface Abderrahmane Mekkaoui, Allure saharienne collection, Éditions Alfabarre, 340p, Paris 2021)
Thus, parallel to a historical and contemporary context of dissolution of traditional structures, despite their differences based on trickery and dissimulation on both sides, the two actors, Islamists and military, have a position of organic solidarity at the level of relations international. The same is true with regard to infantilizing populism, totalitarianism and fascistic hyper-nationalism. In addition to the similarities and proven relationships, numerous objective orientations between them imply capillarity coupled with a certain proximity. For example, the tension which prevails with the United Arab Emirates or the situation in the Sahel and relations with the former colonial power are not the subject of divergence but on the contrary of strategic alignment and convergence between the two parties auguring the hypothesis of a possible sharing of power while respecting the red lines set by the military dictatorship of Algiers with a view to its possible blessing, a partial whitewashing and a reintegration of false enemies into the domestic political landscape from the south shore.
In terms of Algiers' international relations, the two parties, the military junta in power and the Islamist opposition in the diaspora, have converging points, particularly in their relations with Arab and African countries and France. The façade or declarative opposition remains in vain. A posture that we know is fragile since everyone is a taker. Indeed, apparently declaring total war on the political-military system of Algiers, blessed by the West which benefits from the natural resources jointly plundered in the Eastern Sahara. By greed or cupidity, political Islam can easily imagine sharing the riches of the Moroccan Eastern Sahara, this bad gift from France (dixit Ahmed Ben Bella in the program "Cinq Colonnes à la une", ORTF, 1963) of preferably before the end of predatory fossil fuels on the blue planet. Especially since in any case, the regime of the Barbary regency of Algiers has for a long time borne the stigma of the end of its life while playing out its extensions.
Thus, with a century of delay and brain drain, the same pattern is today reproduced identically by the political-military dictatorship of Algiers in the Sahara and in the so-called landlocked regions. The civilizational mission of stripping and dispossession of the regency of Algiers must continue in order to definitively erase all identity and personality, thereby generating a useful and vacant space for any paradigm shift. For so long, we have witnessed a senseless falsification of history, an apology for brutality, a drying up of hearts. The retrograde world behind closed doors prevents the arrival of a little fresh air. In North African Korea, a vacant space compatible with the most basic freedoms, conducive to rehabilitation or, better yet, to well-being, to societal and anthropological reconfiguration, is not desired.

Abderrahmane Mekkaoui, political scientist Chekib Abdessalam, essayist



Here the voice of Sahara Sahel info Thursday February 15, 2024 Thank you for listening and sharing see you soon



هنا معلومات صوت الصحراء الساحل



الخميس 15 فبراير 2024 مرحبا بالجميع السلام عليكم

من لندن إلى تين زواتن،

الإسلام السياسي وغطاء التواطؤ؟


البدايات

خلال الفترة الاستعمارية، استخدمت السلطات الفرنسية الإسلام لأغراض جيوسياسية بهدف إنهاء الغزو وتهدئة المناطق. سوف يتصفحون بشكل أساسي الانقسامات بين الأخويات الصوفية المختلفة، الزوايا والطرق. تم استبدال استراتيجية الهيمنة التقدمية هذه بسياسة الجنرال يوجين دوماس الذي سيخلق نهجًا آخر أكثر حداثة وطريقة لإدارة المجتمع تنفذها المكاتب العربية التي سينشئها ويطورها بهدف تحسين جمع المعلومات الاستخبارية الحقيقية. وتحسين المعرفة بالمجتمع والثقافة والمجتمعات المحلية.
عدة أجيال من الباحثين البارزين في الإسلامولوجيا الفرنسية والمؤرخين والمستشرقين المتميزين والإداريين والصحفيين, مثل إرنست رينان ، لويس ماسينيون ، جاك بيرك ، تشارلز أندر جوليان ، إلخ.، تم تعبئتها لهذا الغرض.

في مواجهة الشبكة الإقليمية التي أنشأها الجنرال دوماس، والأكثر إلهامًا واحترامًا للتركيبات التاريخية وموارد الألفية، سيقدم اليسار الفرنسي أحزابًا واتحادات سياسية بعد الحرب العالمية الأولى في المقاطعات الفرنسية الثلاث المسماة “الجزائر” (قسطنطين، الجزائر العاصمة، وهران). ) على نموذج الجمهورية الفرنسية، وحتى على نموذج أسلافنا الغال. وهكذا، فإن يسار جول فيري سيأخذ زمام المبادرة من خلال إبعاد الجيش والتقليل التدريجي من تأثير المكاتب العربية وكبار ضباط الطبقة الأرستقراطية العسكرية الذين هم بالأحرى ملكيون وغير مؤيدين لاستعمار المستوطنين بل للعودة إلى البر الرئيسي لفرنسا. .


وبإلهام من القانون الفرنسي، فإن أجنة الأحزاب والجماعات أو الجمعيات المستقبلية سوف تشكل الحياة السياسية في المقاطعات الفرنسية الثلاث. في الأساس، فهي تنشأ وتتشكل وفقًا للنموذج الغربي الحديث في سياق فترة ما بين الحربين العالميتين في فرنسا. وهكذا فإن نشاط اليسار الفرنسي يقدم ظاهرة جديدة داخل المجتمع التقليدي، وهي ظاهرة تختفي وتتركها الديناميكيات السياسية الجديدة المفروضة. وهذا ما سيطلق عليه الاشتراكيون وغيرهم من المؤيدين بدورهم "المهمة الحضارية". لا تتوافق هذه الهياكل والأشكال المختلفة من التنظيم مع الهياكل التقليدية للمجتمع الإسلامي في شمال إفريقيا الذي دام قرونًا مضت، والتي اضطرت إلى الاختفاء أو الهبوط إلى دور فولكلوري بحت أو تمثيل غريب. واليوم، يتمتع شبح هذا الشبح بحياة ثانية في بلدان ما بعد الاستعمار المصطنعة.
وعلى هذا النحو، فإن الاستعمار الفرنسي القديم، بشكل متزايد، وسترافق أركان الأحزاب اليسارية الجزائريين في الشتات من خلال دعوتهم صراحة وضمنا إلى إنتاج كيانات سياسية تتوافق مع نموذج الجمهورية منذ عام 1927 ووفقا لقانون الجمهورية الفرنسية. 1901 (الاستنساخ السياسي التاريخي).

أصله من تلمسان، المدينة الإدريسية المغربية التي يعود تاريخها إلى ألف عام والتي امتدت ولايتها الشرقية إلى متيجة والأغواط، عاصمة سوفيتية ومرينية وزيانية قديمة، وكان رائد هذا المشروع السياسي الاستعماري الفرنسي مصالي الحاج، زعيم المهجر الجزائري. مقيم في منطقة باريس، عضو في القسم الجزائري من الحزب الشيوعي الفرنسي، وقد لعب دورا مركزيا في العملية الناشئة التي أدت إلى استقلال الجزائر، ولا سيما من خلال كونه الرئيس المؤسس لـ ENA (نجم شمال إفريقيا) التي تم إنشاؤها عام 1927 في باريس، تحت تأثير الحزب الشيوعي الفرنسي والدعم الحاسم من اليسار الفرنسي. تم حل ENA لاحقًا بقرار حكومي، وُلدت من جديد تحت اسم PPA (حزب الشعب الجزائري)، بعد حل ثانٍ لـ MTLD (حركة انتصار الحريات الديمقراطية)، وOS (المنظمة الخاصة)، ثم أخيرًا MNA (الحركة الوطنية الجزائرية) خلال الانقسام والصراع بين الأشقاء لجبهة التحرير الوطني (“جبهة التحرير الوطني”).


في هذا السياق الأول من القرن العشرين، سينشأ الإسلام السياسي مع إنشاء جمعية العلماء المسلمين الجزائريين في عام 1931، بقيادة عبد الحميد بن باديس، مستوحاة من المجال الديني الشرقي لمحمد عبده، المصري بجامعة الجزائر. الأزهر في القاهرة، الذي حافظ على علاقاته مع الأوساط الفلسفية البريطانية، وكذلك مع عبد الرحمن الكواكبي السوري، المدعوم من أتراك اسطنبول. درس ابن باديس في الزيتونة (مدرسة تونس) وفي المشرق مع أنصار الحركة الإصلاحية الإسلامية. لأول مرة جمعية العلماء، وهي جمعية دينية، تسلط الضوء على الهوية العربية الإسلامية في إطار المقاطعات الثلاث للجزائر الفرنسية في منافسة مع الأحزاب السياسية العلمانية التي سيتم إقرارها حديثا هناك، دائما وفقا للقانون الفرنسي من عام 1901. . ومنذ البداية، اخترقت هذه الجمعية من العلماء الصوفية من خلال تجنيد بعض أعيانها. وستكون الجمعية قد استفادت استفادة كبيرة من أموالهم وممتلكاتهم، ولا سيما من خلال الاستيلاء على بنيتهم ​​التحتية وأموال الزكاة. نقطة التحول هذه في المشهد السياسي والديني في الجزائر الفرنسية، والتي بدأها العلماء، تعرضت لهجوم مباشر، سواء من قبل اليسار الفرنسي أو من قبل الحركات المطالبة بالاستقلال سلميًا أو من خلال أعمال العنف.


من عام 1954 ، فإن جبهة التحرير الوطني الناتجة عن انقسام متلد وريث العظام المغاربية ، سيقود الكفاح المسلح من أجل الاستقلال من خلال القضاء على بطريقة عنيدة ووحشية جميع الجهات السياسية والدينية الأخرى بما في ذلك مسالي الحاج ، الذي توفي في المنفى في فرنسا في عام 1974. سيؤدي هذا إلى تحويل صراع التحرير جذريا إلى صراع دموي ، داخل الأحزاب والحركات العلمانية ، و, بين الأخير وجمعية العلماء ، من أجل الاستيلاء على السلطة.


من الآن فصاعدا ، سيكون برنامج فرانك إرمالج أو برنامج الاستيعاب اليساري التقدمي الحديث حتى الثلاثينيات هو المعلم الوحيد على متن الطائرة.
ووفقاً للمخطط الغربي الساخر، يعتبر العلمانيون المتدينين رجعيين ومهووسين. إن عمليات التطهير المتعاقبة التي شهدتها جبهة التحرير الوطني دائمًا هي مثال صارخ على ذلك. وهي تتجسد في أولوية أو أولوية الجيش على المدنيين وأولوية الداخل على الخارج، وهو ما سيعكسه الانقلابيون العسكريون في "جيش الحدود" (الذي تأسس بشكل رئيسي في المغرب وتونس وليبيا). أوروبا الغربية). وسوف يؤدي هذا المبدأ إلى سلسلة مرضية لا نهاية لها من الاغتيالات السياسية وتصفية الحسابات التي أصبحت سلوكاً نظامياً وعقائدياً. ومن الواضح أن هذه العقيدة وتطبيقاتها أو ممارساتها المروعة الناتجة عنها، لا تزال منتشرة حتى أيامنا هذه. والدليل على ذلك أنه في هذا العام الجديد 2024، لا يزال حوالي مائة جنرال وعقيد محتجزين في السجن العسكري بالبليدة، بعضهم يحبس آخرين أثناء دخولهم وخروجهم من السجن. وتستمر تصفية الحسابات والصراعات العشائرية من جيل إلى جيل تحت مسميات مختلفة على خلفية حرب العصابات والاستيلاء على الدخل.
والأدوات التي يستخدمها مانح الأمر ومنفذه، ضمن هذا الإطار الذي لم يتغير، تظل دائمًا هي العنف والأكاذيب والتزوير والاختلاس والنهب والمحسوبية والمناطقية والعنصرية. سيادة القانون غير معروفة. لا أعرف شيئا عن حقوق الإنسان.

من كل الدولة إلى كل العسكريين



هذه السلوكيات ميزت وشكلت حرب واستقلال عام 1962، التي بدأت بالدم، بما في ذلك دماء الأكثر إخلاصًا ودماء الأقدام السوداء والحركيين. أول انقلاب ضد GPRA بقيادة يوسف بنخدة، في 21 سبتمبر 1962، من قبل جيش الحدود لثنائي بن بلة – بومدين برفقة ضباط صف DAF (الهاربين من الجيش الفرنسي) في أمتعتهم. الدخول إلى الجزائر العاصمة أعقبه فترة غير مستقرة من المظاهرات واسعة النطاق ومآسي المعاقل السابقة لجيش التحرير (ALN)، “التلال” التي ألمح إليها الجنرال ديغول عندما كان يخاطب جنرالات العمليات من فئة الخمس نجوم في الجبل.



أول مذابح واسعة النطاق بين الأشقاء.

سوف ينشئ جيش التحرير الوطني الذي تحول إلى الجيش الوطني الشعبي (الجيش الوطني الشعبي) شبكة دقيقة من قبل الأمن العسكري للعقيد محمد بوخروبة، الملقب بومدين وأصدقائه أبطال الاشتراكية الخردة والاقتصاد المؤمم للحلي. سوف يرغب العقيد في أن يكون المعلم العظيم للاشتراكية، الزراعية، الرعوية، ثورات العالم الثالث، ثورات عدم الانحياز، السدود الخضراء، الرضا الذاتي، الانتخابات بنسبة 99.98٪ من الأصوات بنعم، والنجاحات العالمية، ومسحوق البرليمين، و"تصاريح الخروج"، والنقص. والصناعات التحويلية الرائعة .
إن الإدارات الفرنسية التي عمدت بشكل متغطرس إلى الجمهورية الديمقراطية والشعبية ستُحكم من الآن فصاعدا بلا عقيدة ولا قانون، أو، دعنا نقول، بالأحرى، وفقا لقانون الغاب والإصبع على الزناد. سيتم تعليق العمل بدستور 1963 منذ الانقلاب العسكري الذي وقع في 19 يونيو 1965، والذي سمي بالانطلاقة الثورية، إلى غاية 1978 بعد وفاة العقيد بومدين ووصول العقيد الشاذلي بن جديد إلى السلطة.
بالتوازي مع الاستيلاء الفعال المتزايد على السلطة من قبل داف، الذين تمت ترقيتهم إلى رتب جنرال ثم لواء، متحالفين مع عشائر معينة في الجيش، ظهر حكام كومبرادور جدد في فترة ما بعد الاستعمار من نوع الرماة الجزائريين، على الرغم من أنهم كانوا بالفعل تحت مراقبة شديدة، ونحن نشهد بعد ذلك عودة تدريجية للإسلام السياسي أكثر أهمية من تلك التي شهدتها القصة القصصية لخلفاء "المعلمين" المصريين من المتعاونين الفنيين و"الأقدام الحمراء" في العقود الأولى بعد الاستقلال. تم تأكيد هذه العودة بعد الانتفاضة الشاملة، من الشرق إلى الغرب، في 5 أكتوبر 1988، والتي تم قمعها في مذبحة دموية دبرها بشكل رئيسي جنرالات داف ذوي اليد الإجرامية من خلال نشر، على نطاق واسع، من بين أمور أخرى، خدمات ما يسمى بـ والأمن العسكري الوقائي والعربات المدرعة وما يسمى بقوات كوماندوز "الموت" من بسكرة.
ومع ذلك فإن الأزمة الاقتصادية والسياسية لا تزال قائمة. وستقود السلطة التي ستخلف وفاة العقيد محمد بوخروبة، الملقب بومدين، إلى انفتاح زائف ونظام واجهة متعدد الأحزاب واقتصاد سوق فاسد يعتمد إلى حد كبير على السرقة والاختلاس. يتم اتهام المديرين التنفيذيين الصادقين ظلما بالاختلاس والإذلال وإلقائهم في السجن. الجناة الحقيقيون في الاختلاس أحرار ومكرمون. ويتم الإعلان عن حرية الصحافة الزائفة بصرخات عالية وشعارات تروج لها كل الذرائع. يقوم النظام بإغلاق أو تطويق جميع الصحف ومقارها وهيئة تحريرها، في ثكنة الحسين داي تحت مراقبة عسكرية مشددة لعدة عقود، تحت سيطرة العقيد الزبير، والجنرال الآخر محمد مدين، الملقب توفيق، الملقب ديو د. الجزائر . إن المطبعة الرسمية التي تُطبع فيها جميع الصحف الشعبية تخضع دائمًا للتحقق والرقابة حيث تخرج من المطابع في الساعة الرابعة صباحًا قبل توزيع الصحف. ولا تزال الصحافة الأجنبية خاضعة للرقابة والمصادرة. يتم الاعتناء بالصحفيين وظلالهم بشكل يومي، ويقال "من أجل سلامتهم" من الثكنات إلى منازلهم.

من الكذب إلى ممارسة الإرهاب

ودعونا نؤكد أيضًا أن تدخل الجنرال بلخير، الملقب بالكاردينال، سيكون له دور حاسم باعتباره سلف الأحزاب السياسية والنقابات من خلال خلق صيغ طاعة لكل منها حسب الطلب، بما في ذلك الإسلام السياسي، كل منها على طراز الوجبات السريعة. . وسيذهب النظام إلى حد دفع المهزلة إلى إنشاء وزارة للعلاقات مع البرلمان والأحزاب السياسية، والتي لا تزال تحتفظ بوضع الارتباط حتى يومنا هذا. والأمر نفسه بالنسبة للنقابات والمنظمات المهنية، سواء كانت إسلامية أو غير إسلامية، التابعة لمجتمع مدني زائف يحتضر أو ​​تحت أوامر الطاغارين (وزارة الدفاع الوطني).
هذه الخطة التي أعدها وأعاد إنتاجها ونفذها الجيش الجزائري، ستؤدي إلى انقلاب آخر، وهو المجلس الأعلى للدولة (HCE) واندلاع حرب أهلية معروفة في جميع أنحاء العالم تحت اسم "العقد الأسود" خلال التسعينيات وأوائل العقد الأول من القرن الحادي والعشرين، مع ما لا يقل عن 250 ألف ضحية (اعترف بهم وزير الداخلية العقيد نور الدين زرهوني على شاشة التلفزيون الحكومي، بعد يوم من انتخاب بوتفليقة)، و20 ألف مفقود، واغتصاب 12 ألف امرأة، و8000 طفل مهجور، واغتيال رئيس. مباشرة على شاشة التلفزيون (محمد بوضياف، في يونيو 1992)، الخ. وتتميز هذه الفترة بالمضايقات الإسلامية الحقيقية والكاذبة، والحصار الحقيقي والزائف على الطرق الرئيسية، ومراكز التدريب العسكري للجهاديين المزيفين، ومراكز التعذيب الحقيقية التي لا تزال تنتشر. وكذلك اغتيال رهبان طبرين، والهجوم على معمل الغاز بتيقنتورين ومقتل حوالي أربعين أجنبيا، وغيرها الكثير من الاغتيالات والقضايا التي لا تزال معلقة ولم يتم توضيحها. وبحسب بعض المراقبين فإن الأضرار المادية خلال هذه الفترة تقدر بـ 15 مليار دولار تبخرت. إن الإبادة الجماعية الحقيقية ترتكب بطريقة مخططة وعقلانية، وبضمير كامل، ضد شعب مصاب بالصدمات، ومصاب بالصدمة، ومستبد، ومرهوب، ومنقسم، ومشوه. لقد كانت هذه إبادة جماعية حقيقية مصحوبة بجرائم حرب جماعية، وفقًا للمدعي العام للمحكمة الفيدرالية السويسرية الذي يحقق في قضية جنائية (خاصة ضد الجنرال نزار المتوفى مؤخرًا).
في الوقت الحاضر، بدأ استخدام الشينول، الذي بدأه تارتاج وغيرهم من الجن، الشياطين الموهوبين، كخليفة جدير لجين معركة الجزائر، وهو أمر تافه تمامًا في قلب المراكز الحضرية. تم استبدال جمبري Bigeard بالجثث المعلقة في غابة نادي الصنوبر (دومين بوشاوي، أو دومين بورغود السابق أو مجال لا تراب للحنين إلى الماضي) والشقق المعذبة أو المشوهة في شارع ديدوش مراد أو الخنادق على جوانب الطرق عند مداخل ومخارج المناطق الحضرية.

تواطؤ الإسلام السياسي والنظام العسكري والجمهورية واللصوصية



في هذا الإطار الفاسد للقومية المضللة والمنحطة، على الشاطئ الآخر للبحر الأبيض المتوسط ​​أو حتى عبر القناة، سيكون مليون جزائري قد فروا إلى المدن الأوروبية الكبرى، وخاصة في فرنسا وإنجلترا وألمانيا، إلخ. تشكل هذه المناطق الحضرية اليوم أيضًا حاضنات شبه من القرون الوسطى للتطرف الطائفي الراسخ في الجنة الأرضية للزعماء والتجار والأقران الموشومة لسديم تهريب المخدرات وغيرها من التجارة غير المشروعة. وكمثال على ذلك، وبعيدًا عن الإعلانات الرئيسية للمبادئ، سنستشهد بـ "مافيا DZ" (DZ: اختصار لـ "الجزائر") التي تتحمل المسؤولية وتحكم مع الإفلات التام من العقاب في مقاطعة بوش دو رون وفي بروفانس ألب كوت. منطقة دازور وبدأت تصيب المقاطعات الأخرى في فرنسا.
تتعايش المنظمات القريبة من الإخوان المسلمين مع اللصوصية الديمقراطية المسموح بها في لندن وباريس وبروكسل، وتجد نفسها داخل هذه الأرض الخصبة للبلطجية الجزائريين في أوروبا مثل سمكة في الماء مع مجموعة تجنيد حقيقية حسب الرغبة. المهاجرين غير الشرعيين. وهذا التواطؤ الآخر واضح وحيوي لبقاء حركاتهم الدينية الجديدة والنظام السياسي العسكري في الجزائر العاصمة. وبالتالي، سيتم رعاية البعض بسخاء وسيكتسب البعض الآخر ثروات هائلة تشبه ثروات القلة.
وتشير الإحصائيات الرسمية للاتحاد الأوروبي حاليا إلى تسارع ظاهرة الهجرة غير الشرعية انطلاقا من الساحل الجزائري. وبالتالي، هناك ما يقرب من 12 مليون جزائري في أوروبا الغربية، منهم حوالي 7 ملايين في فرنسا، قانونيين وغير قانونيين مجتمعين. ويولد هذا الشتات المختل والمضطرب الظهور الطبيعي والمتسارع للمنظمات الإسلامية القريبة من الإخوان المسلمين في مصر وممالك النفط الصغيرة التابعة لأيديولوجية شرقية كانت حتى الآن غريبة عن المغرب العربي.

الهدف: الاستيلاء على السلطة وتقاسمها والحفاظ عليها

وفي هذا الصدد، على سبيل المثال، فإن عقيدة منظمة رشاد، التي اخترقتها دائرة الاستعلام والأمن أثناء إنشائها عام 2007، تقوم على استراتيجية تسعى إلى السلطة بدلاً من الجيش أو السلطة المشتركة مع عشيرة من السديم السياسي - العسكري. كما أنه يعمل على جذب الأغنام الضائعة. تجدر الإشارة إلى أن الإسلاميين الجزائريين استفادوا دائمًا من القفز على مقاعدهم داخل دكتاتورية المافيا العسكرية في الجزائر العاصمة. ومع ذلك، يختلف الجميع حول الخطاب الشعبوي الحشدي الذي لعب دورًا مهمًا في الحراك عام 2019. فالحرب الواضحة المعلنة بين الطرفين تتلخص في مسألة السلطة وكيف ينبغي إدارتها من خلال الدعوة إلى السلمية. ليس عن قناعة حقيقية، بل بسبب الاحتكار المطلق لعنف الدولة في أيدي الجيش القادر على إبادتهم بالكامل. فهل سيكون الحراك في نهاية المطاف مجرد قمة جبل الجليد أم هذه الشجرة التي تخفي غابة الخداع والازدواجية؟
إن التسلل والتسلل متبادلان ومتبادلان إلى حد أن انهيار النظامين، الإسلام السياسي والأوليغارشية العسكرية للطاغارين، أمر متوقع ويؤدي، وفقا للاستراتيجيين، إلى تفتيت محتمل جدا لكيان الدولة المحتضر. لقد أنشأها الغرب والصين وروسيا وما زال يغذيها ويباركها. ولكن إلى أي مدى؟
ونحن نتساءل عن عواقب هذه المبارزة بين قوتين منظمتين، إحداهما تعتمد على الشتات والشبكات الاجتماعية للسيطرة على السكان والأخرى على أجهزة مخابرات الأطفال الرهيبين لشعب "إله الجزائر" القوي الذي يعتمد على على الدعاية والوسطاء التابعين للجنرالات، ولكن أيضًا على دولارات النفط، وعلى القمع، وعلى التعذيب، وعلى غسيل الأدمغة من أجل تخدير "الجماهير الشعبية"، والمثقفين والمعارضين.
ويواصل الطرفان الدفاع عن سلامة الحدود الاستعمارية، وانتعاش وإخضاع السكان المحرومين بشكل عام، وسكان الصحراء الشرقية المغربية، وهي جزء لا يتجزأ من الإمبراطورية الشريفة التي فككت من قبل القوة الاستعمارية بعد اتفاقها مع جبهة التحرير الوطني. (منح: من المستفيد من الجريمة النووية في الصحراء؟ النووية، البكتريولوجية، الكيميائية، البيولوجية، الباليستية، الفضاء، النفط، الذهب، شكيب عبد السلام، مقدمة عبد الرحمن المكاوي، مجموعة Allure saharienne، Éditions Alfabarre، 340 صفحة، باريس 2021)

وهكذا، وبالتوازي مع سياق تاريخي ومعاصر من انحلال البنى التقليدية، رغم اختلافاتها القائمة على الخداع والتمويه من الجانبين، فإن الفاعلين، الإسلاميين والعسكريين، يتمتعان بموقف تضامن عضوي على مستوى العلاقات الدولية. وينطبق الشيء نفسه على إضفاء الطابع الطفولي على الشعبوية والشمولية والفاشية القومية المفرطة. بالإضافة إلى أوجه التشابه والعلاقات المثبتة، فإن التوجهات الموضوعية العديدة بينهما تعني وجود خاصية شعرية مقترنة بقرب معين. على سبيل المثال، فإن التوتر السائد مع دولة الإمارات العربية المتحدة أو الوضع في منطقة الساحل والعلاقات مع القوة الاستعمارية السابقة ليست موضع تباعد بل على العكس من الاصطفاف والتقارب الاستراتيجي بين الطرفين مما ينبئ بفرضية احتمال التوصل إلى اتفاق. تقاسم السلطة مع احترام الخطوط الحمراء التي حددتها الدكتاتورية العسكرية في الجزائر العاصمة بهدف مباركتها المحتملة، وتبييض جزئي لها، وإعادة دمج الأعداء الزائفين في المشهد السياسي الداخلي من الشاطئ الجنوبي.
وعلى صعيد علاقات الجزائر الدولية، فإن الطرفين، المجلس العسكري الحاكم والمعارضة الإسلامية في المهجر، لديهما نقاط تقارب، خاصة في علاقاتهما مع الدول العربية والإفريقية وفرنسا. وتبقى الواجهة أو المعارضة التصريحية دون جدوى. الموقف الذي نعرفه هش لأن الجميع متقبلون. في الواقع، يبدو أنه إعلان حرب شاملة على النظام السياسي العسكري في الجزائر العاصمة، الذي يباركه الغرب والذي يستفيد من الموارد الطبيعية المنهوبة بشكل مشترك في الصحراء الشرقية. عن طريق الجشع أو الجشع، يمكن للإسلام السياسي أن يتصور بسهولة تقاسم ثروات الصحراء الشرقية المغربية، وهذه الهدية السيئة من فرنسا (ديكسيت أحمد بن بيلا في برنامج "Cinq Colonnes à la une"، ORTF، 1963) ويفضل أن يكون ذلك قبل نهاية العام. الوقود الأحفوري المفترس على الكوكب الأزرق. خاصة وأن نظام الوصاية البربرية في الجزائر العاصمة، على أية حال، قد تحمل لفترة طويلة وصمة نهاية حياته أثناء امتداداته.
وهكذا، ومع قرن من التأخير وهجرة الأدمغة، يتم اليوم إعادة إنتاج نفس النمط بشكل مماثل من قبل الدكتاتورية السياسية العسكرية في الجزائر العاصمة في الصحراء وفي ما يسمى بالمناطق غير الساحلية. يجب أن تستمر المهمة الحضارية المتمثلة في تجريد ولاية الجزائر ونزع ملكيتها من أجل محو كل الهوية والشخصية بشكل نهائي، وبالتالي توليد مساحة مفيدة وخالية لأي نقلة نوعية. لقد شهدنا، لفترة طويلة، تزييفًا لا معنى له للتاريخ، واعتذارًا عن الوحشية، وتجفيف القلوب. العالم المتراجع خلف الأبواب المغلقة يمنع وصول القليل من الهواء النقي. وفي كوريا الشمالية، لا توجد رغبة في وجود مساحة شاغرة متوافقة مع الحريات الأساسية، وتؤدي إلى إعادة التأهيل، أو الأفضل من ذلك، إلى الرفاهية، وإعادة التشكيل المجتمعي والأنثروبولوجي.

عبد الرحمان مكاوي، أستاذ في العلوم السياسية شكيب عبد السلام، كاتب



هنا معلومات صوت الصحراء الساحل

الخميس 15 فبراير 2024 شكرًا لكم على الاستماع والمشاركة نراكم قريبًا




De Londres a Tin Zaouaten,¿Islamismo político y colusión de gorras?




Aquí la voz del Sahara Sahel info Jueves 15 de febrero de 2024 Hola a todos Salam alikoum



Los inicios


Durante el período colonial, las autoridades francesas utilizaron el Islam con fines geopolíticos con el objetivo de finalizar la conquista y pacificar los territorios. Básicamente, navegarán sobre las divisiones entre las diferentes hermandades sufíes, zaouïas y tariqas. Esta estrategia de dominación progresista fue sustituida por la política del general Eugène Daumas, que creará otro enfoque más moderno y una modalidad de gobernanza de la sociedad implementada por las Oficinas Árabes que creará y desarrollará con vistas a optimizar la recopilación de información real. y mejorar el conocimiento de la sociedad, la cultura y las comunidades locales. Para ello se movilizaron varias generaciones de eminentes investigadores de la islamología francesa, historiadores, orientalistas distinguidos, administradores y periodistas, como Ernest Renan, Louis Massignon, Jacques Berque, Charles-André Julien, etc.
Frente a la red territorial iniciada por el general Daumas, más inspirada y respetuosa de las combinaciones históricas y de los recursos milenarios, la izquierda francesa introducirá partidos políticos y sindicatos después de la Primera Guerra Mundial en los tres departamentos franceses llamados "Argelia" (Constantina, Argel, Orán ) sobre el modelo de la República Francesa, incluso de nuestros antepasados ​​los galos. Así, la izquierda de Jules Ferry tomará la iniciativa distanciando a los militares y disminuyendo progresivamente la influencia de las Oficinas Árabes y de los altos mandos de la aristocracia militar, más bien monárquicos y desfavorables a la colonización de los colonos, sino más bien al regreso a la Francia continental. .
Inspirándose en la legislación francesa, los embriones de futuros partidos, grupos o asociaciones darán forma a la vida política de los tres departamentos franceses. Fundamentalmente, se originan y se constituyen según el modelo occidental moderno en el contexto del período de entreguerras en Francia. El activismo de la izquierda francesa introduce así un nuevo fenómeno dentro de la sociedad tradicional que está desapareciendo y quedando atrás por las nuevas dinámicas políticas impuestas. Esto es lo que los socialistas y otros partidarios llamarán a su vez “misión civilizadora”. Estas estructuras y diversas formas de organización no se corresponden con las estructuras tradicionales de la centenaria sociedad musulmana norteafricana, obligada a desaparecer o a ser relegada a un papel de representación puramente folclórica o exótica. Hoy, el fantasma de este espectro disfruta de una segunda vida en los países postcoloniales artificiales.
Como tal, el colonialismo francés al viejo estilo, cada vez más, y los equipos de los partidos de izquierda acompañarán a los argelinos en la diáspora invitándolos explícita e implícitamente a producir entidades políticas conformes al modelo de república de 1927 y de acuerdo con la ley de 1901 (clonación política histórica).
Originario de Tlemcen, ciudad milenaria idrisita marroquí cuya gobernación oriental se extendía hasta Mitidja y Laghouat, antigua capital sufrita, mariní y zyánida, el pionero de este proyecto político colonial francés fue Messali Elhaj, líder argelino de la diáspora. radicado en la región de París, miembro de la sección argelina del PCF, habiendo desempeñado un papel central en el proceso emergente que llevó a la independencia de Argelia, en particular siendo presidente fundador de la ENA (Estrella del Norte de África), creada en 1927. en París, bajo la influencia del PCF y el apoyo todavía decisivo de la izquierda francesa. La ENA, posteriormente disuelta por decisión gubernamental, renació bajo el nombre de PPA (Partido Popular de Argelia), después de una segunda disolución, del MTLD (Movimiento para el Triunfo de las Libertades Democráticas), de la OS (Organización Especial) y finalmente de MNA. (Movimiento Nacional Argelino) durante la escisión y el conflicto fratricida del FLN (“Frente de Liberación Nacional”).
En este primer contexto del siglo XX, el Islam político surgirá con la creación, en 1931, de la Asociación de Ulemas musulmanes argelinos, liderada por Abdelhamid Ibn Badis, inspirada en el ámbito religioso oriental de Mohammed Abdou, el egipcio de la Universidad de El-Azhar, en El Cairo, que mantuvo relaciones con los círculos filosóficos británicos, así como con el de Abderrahmane Elkaouakibi, el sirio, apoyado por los turcos de Estambul. Ibn Badis estudió en Zitouna (madraza de Túnez) y en Oriente con partidarios del movimiento reformista musulmán. Por primera vez, la asociación de Ulemas, una asociación religiosa, destaca la identidad árabe musulmana en el marco de los tres departamentos de la Argelia francesa en competencia con los partidos políticos laicos que se aprobarán allí recientemente, siempre según la ley francesa de 1901. . Desde el principio, esta asociación de Ulamas se infiltró en el sufismo reclutando a algunos de sus notables. La asociación se habrá beneficiado y aprovechado enormemente de sus fondos y propiedades, en particular ocupando sus infraestructuras y los fondos del zakate (impuesto musulmán). Este punto de inflexión en el panorama político-religioso de la Argelia francesa, iniciado por los Ulemas, fue atacado frontalmente, tanto por la izquierda francesa como por movimientos que reivindicaban la independencia de forma pacífica o mediante acciones violentas.
À partir de 1954, le FLN issu d'une scission du MTLD et héritier de l'OS maghrébine, va mener une lutte armée pour l'indépendance en éliminant de manière implacable et brutale tous les autres acteurs politiques et religieux y compris Messali Elhaj, mort en exil en France en 1974. Cela va transformer radicalement une lutte de libération en lutte sanguinaire, à la fois à l'intérieur des partis et des mouvances laïques, et, entre ces derniers et l'association des Oulémas, pour la conquête du poder.
A partir de ahora, el software de asimilación Françalgérie o Gauche-progrés-moderne hasta los treinta gloriosos años será el único maestro a bordo.
Según un esquema occidental parodiado, los secularistas consideraban a las personas religiosas retrógradas y fetichistas. Las sucesivas purgas que el FLN ha experimentado siempre son un mordaz ejemplo de ello. Se encarnan en la prioridad o primacía de lo militar sobre lo civil y la del interior sobre el exterior que será revertida por los militares golpistas del "ejército fronterizo" (establecidos principalmente en Marruecos, Túnez, Libia, Egipto y Europa Oriental). Esta doctrina conducirá a una interminable serie morbosa de asesinatos políticos y ajustes de cuentas que se han convertido en comportamientos sistémicos y dogmáticos. Evidentemente, esta doctrina y su praxis o práctica macabra, que de ella resultan, prevalecen hasta nuestros días. Como prueba, en este nuevo año 2024, alrededor de un centenar de generales y coroneles siguen detenidos en la prisión militar de Blida, algunos encarcelando a otros al entrar y salir de la prisión. El ajuste de cuentas y las luchas de clanes se perpetúan de generación en generación bajo diferentes etiquetas en un contexto de guerra de pandillas y apropiación de ingresos.
Las herramientas utilizadas por quien da órdenes y quien ejecuta, dentro de este marco invariable, siguen siendo invariablemente la violencia, la mentira, la falsificación, la malversación y el saqueo, el nepotismo, el regionalismo y el racismo. Se desconoce el estado de derecho. No sé sobre derechos humanos.

De todo estado a todos los militares.


Estos comportamientos marcaron y moldearon la guerra y la independencia de 1962, inauguradas con sangre, incluida la de los más sinceros y la de los pieds-noirs y los harkis. El primer golpe de Estado contra la GPRA dirigido por Youssef Benkhedda, el 21 de septiembre de 1962, por el ejército fronterizo del dúo Ben Bella-Boumedienne acompañado en su equipaje por suboficiales del DAF (Desertores del ejército francés) marca su La entrada en Argel fue seguida de un período inestable de grandes manifestaciones y maquis de los antiguos bastiones del Ejército de Liberación (ALN), las "crestas" a las que aludió el general De Gaulle cuando se dirigió a los generales operativos de cinco estrellas en el Jebel.
Primeras masacres fratricidas a gran escala.


El ALN transformado en ANP (Ejército Nacional Popular) establecerá una red precisa de seguridad militar del coronel Mohamed Boukharouba, alias Boumedienne y sus amigos defensores del socialismo basura y de una economía nacionalizada de baratijas. El coronel querrá ser el gran gurú de las revoluciones socialistas, agrarias, pastoriles, del tercer mundo, de los no alineados, de las represas verdes, de la autosatisfacción, de las elecciones con el 99,98% del sí, de los éxitos globales, del polvo de perlimpín, de las “autorizaciones de salida”, de las carencias. y maravillosas industrias en proceso de industrialización.
Los departamentos franceses pomposamente bautizados como república democrática y popular serán gobernados en lo sucesivo sin fe ni ley o, mejor dicho, según la ley de la selva y el dedo en el gatillo. La Constitución de 1963 quedará suspendida desde el golpe militar del 19 de junio de 1965, llamado inicio revolucionario, hasta 1978, con la muerte del coronel Boumedienne y la llegada al poder del coronel Chadli Benjeddid.
Paralelamente a la toma del poder cada vez más efectiva por parte de los Dafs, ascendidos a general y luego a general de división, aliados con ciertos clanes del ejército, nuevos potentados compradores poscoloniales del tipo tirailleurs argelinos, aunque ya sometidos a una alta vigilancia, Asistimos entonces a un retorno gradual del Islam político más significativo que el del episodio anecdótico de los "maestros" egipcios, sucesores de los cooperadores técnicos y de los "pies rojos" de las primeras décadas después de la independencia. Este retorno se confirma después de la insurrección generalizada, de Este a Oeste, del 5 de octubre de 1988, reprimida en un baño de sangre orquestado principalmente por los generales del Dafs con mano criminal, desplegando a gran escala, entre otros, los servicios de los llamados seguridad militar preventiva, vehículos blindados y los llamados comandos de “muerte” de Biskra.
Sin embargo, la crisis económica y política persiste. Conducirá el poder que sucede a la muerte del coronel Mohamed Boukharouba, alias Boumediène, hacia una falsa apertura, un sistema multipartidista fachada y una economía de mercado corrupta basada en gran medida en el robo y la malversación. Los ejecutivos honestos son acusados injustamente de malversación de fondos, humillados y encarcelados. Los verdaderos culpables de la malversación son libres y honrados. Se proclama una pseudolibertad de prensa con fuertes gritos y consignas propagadas por todos los subterfugios. El régimen encierra o tapia todos los periódicos, sus sedes y sus redacciones, en el cuartel de Hussein Dey, bajo alta vigilancia militar desde hace varias décadas, bajo el control del coronel Zoubir, y del otro general Mohamed Médienne, alias Tewfik, alias Dieu d 'Argel. La imprenta oficial donde se imprimen todos los tabloides siempre está sujeta a verificación y censura, ya que salen de la imprenta a las 4 de la mañana antes de su distribución. La prensa extranjera sigue siendo censurada y confiscada. Los periodistas y sus sombras son atendidos en el día a día, se dice "por su propia seguridad" desde el cuartel hasta sus casas.

De mentir a ejercer el terror


Subrayemos también que la intervención del general Belkheir, alias el cardenal, habrá desempeñado un papel determinante como progenitor de partidos políticos y sindicatos al crear para cada obediencia fórmulas servidas a la carta, incluido el Islam político, cada una con salsas al estilo de la comida rápida. . El régimen llegará incluso a impulsar la farsa de la creación de un ministerio para las relaciones con el parlamento y los partidos políticos, que conservan hasta el día de hoy el estatuto de asociación. Lo mismo ocurre con los sindicatos y organizaciones profesionales, islamistas o no, de una pseudosociedad civil moribunda o bajo las órdenes de los Taggarins (Ministerio de Defensa Nacional).
Este plan elaborado, reproducido y aplicado por los militares argelinos conducirá a otro golpe de Estado, el del HCE (Alto Consejo de Estado) y al estallido de una guerra civil conocida mundialmente con el nombre de "década negra" durante Los años 90 y principios de los 2000, con al menos 250.000 víctimas (reconocidas en la televisión estatal -RTA-, por el Ministro del Interior, coronel Noureddine Zerhouni, el día después de la elección de Bouteflika), 20.000 desaparecidos, 12.000 mujeres violadas, 8.000 niños abandonados, un presidente asesinado en directo por televisión (Mohamed Boudiaf, en junio de 1992), etc. Este período se caracteriza por maquis islamistas reales y falsos, bloqueos reales y falsos en las carreteras principales, centros de entrenamiento militar para falsos yihadistas y verdaderos centros de tortura que aún proliferan. También por el asesinato de los monjes de Tiberine, el ataque a la fábrica de gas de Tiguentourine y la muerte de una cuarentena de extranjeros, y tantos otros asesinatos y casos aún pendientes y nunca esclarecidos. Según algunos observadores, los daños materiales durante este período se estiman en 15 mil millones de dólares, que se esfumaron. Un verdadero genocidio se comete de manera planificada y racional, con plena conciencia, contra una población magullada, traumatizada, tiranizada, aterrorizada, dividida y desorientada. Según el Fiscal General del Tribunal Federal Suizo, que investiga un caso penal (en particular contra el recientemente fallecido general Nezzar), se trató de un verdadero genocidio acompañado de crímenes de guerra masivos.
Hoy en día, el uso, iniciado por los Tartag y otros genios, demonios virtuosos, del moño como digno sucesor del gegène de la batalla de Argel, está perfectamente trivializado en el corazón de los centros urbanos. Los camarones de Bigeard son sustituidos por los cadáveres ahorcados del bosque del club de los pinos (dominio Bouchaoui, ex dominio Borgeaud o dominio de la Trappe para los nostálgicos) y por los apartamentos torturados o mutilados de la calle Didouche Mourad o de las acequias. a lo largo de los márgenes de las vías de entrada y salida de las zonas urbanas.

Colusión del islamismo político, el régimen militar, la república y el bandidaje


En este pútrido marco de un nacionalismo falaz y decadente, al otro lado del Mediterráneo o incluso al otro lado del Canal de la Mancha, un millón de argelinos habrán huido a las grandes ciudades europeas, particularmente a Francia, Inglaterra, Alemania, etc. Estas zonas urbanas constituyen hoy también verdaderas guarderías cuasi medievales de un radicalismo sectario decididamente bien arraigado en el paraíso terrenal de los patrones, traficantes y consortes tatuados de la nebulosa del tráfico de drogas y otros negocios ilícitos. Como ejemplo, más allá de las grandes declaraciones de principios, citaremos la “mafia DZ” (DZ: acrónimo de Djazaïr) que asume responsabilidades y reina con total impunidad en el departamento de Bocas del Ródano y en Provenza-Alpes-Costa. d’Azur y está empezando a afectar a los demás departamentos de Francia.


Organizaciones cercanas a los hermanos musulmanes conviven con el bandidaje democratizado tolerado en Londres, París y Bruselas, y se encuentran en este caldo de cultivo de matones argelinos en Europa como pez en el agua con una verdadera reserva de reclutamiento a voluntad, dentro de un lumpenproletariado y fácilmente manipulable. inmigrantes ilegales. Esta otra colusión es obvia y vital para la supervivencia de sus movimientos neoreligiosos y del régimen político-militar de Argel. Así, algunos serán patrocinados generosamente y otros adquirirán inmensas fortunas de tipo oligarca.
Actualmente, las estadísticas oficiales de la Unión Europea indican la aceleración del fenómeno de la inmigración ilegal procedente de las costas argelinas. Así, hay casi 12 millones de argelinos en Europa occidental, incluidos unos 7 millones en Francia, legales e ilegales combinados. Esta diáspora disfuncional y desordenada genera el surgimiento natural y exponencial de organizaciones islamistas cercanas a los hermanos musulmanes de Egipto y de micropetromonarquías seguidores de una ideología oriental hasta ahora ajena al Magreb.

Objetivo: tomar el poder, compartir el poder y su conservación


En este sentido, por ejemplo, la doctrina de la organización Rachad, infiltrada por el DRS durante su creación en 2007, se basa en una estrategia que busca el poder en lugar de los militares o un poder compartido con un clan de la nebulosa política-militar. También sirve para atraer a las ovejas perdidas. Cabe señalar que los islamistas argelinos siempre se han beneficiado de saltar puestos dentro de la dictadura militar mafiosa de Argel. Sin embargo, todo el mundo discrepa sobre el discurso populista movilizador que jugó un papel importante en el movimiento Hirak de 2019. La aparente guerra declarada entre los dos partidos se reduce a la cuestión del poder y cómo debe gestionarse defendiendo el pacifismo. no realmente por convicción sino por el monopolio absoluto de la violencia estatal en manos del ejército capaz de aniquilarlos por completo. ¿El hirak habrá sido finalmente sólo la punta del iceberg o este árbol que esconde el bosque del engaño y la duplicidad?
La infiltración y la infiltración son recíprocas y mutuas hasta tal punto que el colapso de los dos sistemas, el Islam político y la oligarquía militar de los Taggarins, es previsible y deriva, según los estrategas, en la muy probable fragmentación de esta entidad estatal moribunda. creado, todavía alimentado y bendecido por Occidente, China y Rusia. ¿Pero hasta qué punto?
Nos preguntamos sobre las consecuencias de este duelo entre dos fuerzas organizadas, una que se apoya en la diáspora y en las redes sociales para controlar a la población y la otra en los servicios de inteligencia de los niños terribles del pueblo todopoderoso "Dios de Argel", que se apoya en sobre la propaganda y los intermediarios subordinados a los generales, pero también sobre los petrodólares, sobre la represión, sobre la tortura y sobre el lavado de cerebro para anestesiar a "las masas populares", a los intelectuales y a los opositores.
Las dos partes persisten en defender la integridad de las fronteras coloniales, la recuperación y el sometimiento de las poblaciones desposeídas en general y de las del Sáhara Oriental marroquí, parte integrante del Imperio Cherifiano desmantelado por la potencia colonial tras su acuerdo con el FLN. (conferir: ¿Quién se beneficia del crimen nuclear en el Sahara? Nuclear, bacteriológico, químico, biológico, balístico, espacial, petróleo, oro, Chekib Abdessalam, prefacio Abderrahmane Mekkaoui, colección Allure saharienne, Éditions Alfabarre, 340p, París 2021)

Así, paralelamente a un contexto histórico y contemporáneo de disolución de las estructuras tradicionales, a pesar de sus diferencias basadas en engaños y disimulos de ambas partes, los dos actores, islamistas y militares, tienen una posición de solidaridad orgánica en el nivel de las relaciones internacionales. Lo mismo ocurre con el populismo infantilizante, el totalitarismo y el hipernacionalismo fascista. Además de las similitudes y relaciones comprobadas, numerosas orientaciones objetivas entre ellos implican capilaridad unida a una cierta proximidad. Por ejemplo, la tensión que prevalece con los Emiratos Árabes Unidos o la situación en el Sahel y las relaciones con la antigua potencia colonial no son objeto de divergencia sino, por el contrario, de alineamiento estratégico y convergencia entre ambas partes que auguran la hipótesis de una posible reparto del poder respetando las líneas rojas marcadas por la dictadura militar de Argel con vistas a su posible bendición, un encubrimiento parcial y una reintegración de los falsos enemigos en el panorama político interno desde la orilla sur.
En términos de relaciones internacionales en Argel, los dos partidos, la junta militar en el poder y la oposición islamista en la diáspora, tienen puntos convergentes, particularmente en sus relaciones con los países árabes y africanos y con Francia. La fachada o la oposición declarativa sigue siendo en vano. Una postura que sabemos que es frágil ya que todo el mundo es un tomador. De hecho, aparentemente declaran la guerra total al sistema político-militar de Argel, bendecido por Occidente y que se beneficia de los recursos naturales saqueados conjuntamente en el Sáhara Oriental. Por avaricia o codicia, el Islam político puede imaginar fácilmente compartir las riquezas del Sáhara Oriental marroquí, este mal regalo de Francia (dixit Ahmed Ben Bella en el programa "Cinq Colonnes à la une", ORTF, 1963) de preferencia antes del final de combustibles fósiles depredadores en el planeta azul. Sobre todo porque, en cualquier caso, el régimen de la regencia berberisca de Argel lleva mucho tiempo soportando el estigma del fin de su vida mientras desarrolla sus ampliaciones.
Así, con un siglo de retraso y fuga de cerebros, el mismo patrón se reproduce hoy de manera idéntica en la dictadura político-militar de Argel en el Sahara y en las llamadas regiones sin litoral. La misión civilizatoria de despojo y despojo de la regencia de Argel debe continuar para borrar definitivamente toda identidad y personalidad, generando así un espacio útil y vacante para cualquier cambio de paradigma. Durante mucho tiempo hemos sido testigos de una falsificación sin sentido de la historia, una apología de la brutalidad, un secado de los corazones. El mundo retrógrado a puerta cerrada impide la llegada de un poco de aire fresco. En la Corea del Norte de África no se desea un espacio vacante compatible con las libertades más básicas, conducente a la rehabilitación o, mejor aún, al bienestar, a la reconfiguración social y antropológica.

Abderrahmane Mekkaoui, politólogo Chekib Abdessalam, ensayista



Aquí la voz del Sahara Sahel info Jueves 15 de febrero de 2024 Gracias por escuchar y compartir hasta pronto





🙈 :see_no_evil: 🙉 :hear_no_evil: 🙊 :speak_no_evil:


Sharing is caring!