Les leçons de Tin-Zawaten

Les leçons de Tin-Zawaten


par Abdoulahi ATTAYOUB



article sahara-sahel.info


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Azawad - Mali : Les leçons de Tin-zawaten


La défaite des mercenaires du groupe russe Wagner face aux combattants du CSP DPA (Cadre stratégique permanent pour la défense du peuple de l’Azawad) à Tin-zawaten du 25 au 27 juillet 2024, restera sans aucun doute dans les annales des guerres sahéliennes comme un concentré de leçons aussi bien militaires que politiques. En effet, depuis le départ du CSP-DPA de Kidal, les autorités maliennes galvanisées par le soutien des mercenaires Wagner, ont perdu toute capacité de discernement des réalités du terrain. Elles ont vite oublié leur débâcle sans précédent de 2014 quand leur armée formée par l’Union européenne et les USA avait été défaite par les Mouvements de l’Azawad à Kidal. Elles ont trop hâtivement occulté le fait que depuis cette défaite les FAMa (forces armées maliennes) n’ont plus osé s’aventurer dans le Nord de l’Azawad et que, sans les moyens matériels du groupe Wagner, les Mouvements de l’Azawad seraient encore à Kidal. Il convient de rappeler que la prise de Kidal s’est faite pratiquement sans combats car les combattants de l’Azawad avaient estimé plus judicieux de se retirer devant les moyens technologiques des Russes.



L’autre aspect de la défaite de Tin-zawaten est d’avoir contribué à mettre un terme au mythe de l’invincibilité du groupe Wagner en Afrique. Quelle que soit par ailleurs la suite que pourraient avoir les évènements, cette bataille perdue constitue un avertissement sérieux aux acteurs étrangers qui viennent s’immiscer dans des conflits entre acteurs locaux du Sahel central au cours d’interventions armées. Même s’il ne s’agit que d’une bataille, l’image de Wagner, si ce n’est celle de la Russie en sort écornée en Afrique.

En faisant venir les mercenaires Wagner et en les lâchant sur le Macina et l’Azawad, pour procéder à ce que d’aucuns considèrent comme une volonté de nettoyage ethnique, les autorités de Bamako courent le risque d’accélérer la dislocation du Mali dans sa forme actuelle. Le pouvoir malien fait preuve d’une légèreté coupable en pensant que Wagner, et donc l’option militaire, lui permettra de venir à bout du conflit qui l’oppose à l’Azawad depuis l’indépendance. Il éloigne davantage la solution politique transposée dans les Accords d’Alger dénoncés récemment par la junte. Le recours à des mercenaires étrangers montre à l’évidence l’absence de vision et de volonté politique d’aboutir à une solution définitive du problème.

AES (Alliance des Etas du Sahel) ou pas, le Niger et le Burkina ne devraient pas se mêler du conflit politique inter-malien en participant à la fuite en avant qui consiste à chercher à étouffer les revendications légitimes et anciennes de certaines régions du Mali sous couvert de lutte contre le « terrorisme ». En s’ingérant dans ce conflit, ces pays prennent le risque de sa généralisation. Il faut avoir à l’esprit, en effet, qu’une partie des Sahéliens pense que l’AES a été imaginée d’abord contre les populations nomades du Sahel, populations dont les territoires traditionnels, usurpés par le fait colonial, représentent l’immense majorité de la superficie des trois pays.

Dans le contexte géopolitique actuel, l’Azawad aussi est en droit de chercher toutes les alliances qui lui paraissent pertinentes pour faire face à la barbarie de l’armée malienne, ses supplétifs sahéliens et ses encadrants de Wagner. À Tin-zawaten comme à Kidal hier, les forces de l’Azawad n’ont pas affronté l’armée malienne mais bien des mercenaires étrangers dotés de technologies jamais utilisées contre elles dans ce conflit. Il est prévisible par conséquent que les combattants de l’Azawad adaptent leurs méthodes d’engagement et se lient à qui veut bien leur venir en aide.

En faisant appel à des mercenaires, les autorités maliennes plongent leur pays dans un chaos qui peut bien accélérer sa décomposition. Le Mali, dans sa configuration actuelle, est une création récente de la France qui l’a protégé depuis son indépendance et a choisi de l’aider à contenir les revendications de l’Azawad. Il est curieux que les nouveaux panafricanistes qui vilipendent tant la France n’aillent jamais jusqu’à reconnaître que c’est aussi la France qui a tracé les frontières et installé les systèmes politiques qui la combattent aujourd’hui. Les communautés victimes de l’injustice postcoloniale sont légitimes à continuer à revendiquer leur droit à être associées à la gestion des entités étatiques validées par la communauté internationale après les indépendances. Le choix exclusif de l’option militaire risque d’embraser le Sahel central et générer une multitude de guerres civiles. Les systèmes politiques actuels structurés autour de certaines communautés contre d’autres échoueront à fonder des États véritablement viables.

La Communauté internationale, paralysée aujourd’hui par la divergence d’intérêts et de perception au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies, a perdu toute crédibilité. La dénonciation par la junte de Bamako des Accords d’Alger (Accord pour la paix et la réconciliation au Mali visant à mettre fin à la guerre du Mali, signé le 15 mai et 20 juin 2015 à Bamako), constitue un affront révélateur de l’impuissance ou du désintérêt de cette Communauté internationale eu égard aux questions politiques qui secouent le Sahel depuis soixante-six ans. En cherchant à diluer sa responsabilité vis à vis des populations de l’Azawad, le Pouvoir malien s’enferme dans un déni suicidaire dont il aura du mal à maîtriser les conséquences.

L’Accord d’Alger demeure la seule issue au conflit qui oppose l’Azawad à l’Etat central du Mali. L’Algérie, en dépit de son statut de chef de file de la médiation mandaté par l’ensemble de la Communauté internationale, n’a pas su amener les belligérants à l’appliquer. Cette faiblesse diplomatique a été mise à profit par la junte malienne pour se désengager et narguer le reste du monde. L’Algérie affiche depuis quelques années un certain désintérêt face à la question de l’Azawad. Cette attitude surprenante, car contraire aux habitudes, risque d’entamer significativement la crédibilité de l’Algérie comme puissance régionale jusque-là dépositaire de l’action de la communauté internationale pour contenir la crise au Mali et lui trouver des réponses appropriées. L’Algérie donne l’impression d’être débordée par la question sahélienne au point de faire l’objet de défiance de la part de la junte malienne.

La Russie et la Turquie, nouveaux arrivants sur la scène sahélienne, doivent savoir que leurs intérêts dans la sous-région ne pourront jamais prospérer contre ceux d’une partie de la population victime d’injustice et de stigmatisation depuis la création des trois pays du Sahel central. Ces pays ne devraient pas s’immiscer dans des conflits internes qui opposent les États à des communautés dont les droits sont bafoués depuis des décennies, et encore moins participer à une tentative d’extermination de communautés sous de fallacieux prétextes. Les autorités maliennes actuelles, s’évertuant à coller l’étiquette « terroristes » aux Mouvements de l’Azawad, escomptent seulement tromper la communauté internationale et même une partie de leur opinion alors que cette attitude ne fait que les éloigner davantage d’une solution politique qui constitue pourtant l’unique voie vers la paix et la stabilité du Sahel central.

L’armée malienne s’est souvent illustrée par ses méthodes sanguinaires dans l’Azawad et aujourd’hui également au Macina. Depuis plus de soixante ans les massacres massifs commis sur les populations civiles demeurent impunis et la Communauté internationale a choisi de protéger ces forfaits en allant jusqu’à décerner dans les années 90 aux autorités de ce pays le label de « meilleurs démocrates » de la sous-région. Cette impunité explique aussi la facilité avec laquelle le Pouvoir actuel s’adonne à des exécutions sommaires et à la barbarie qui atteint son paroxysme avec des scènes de cannibalisme ces derniers mois. Les décapitations et autres atrocités sont devenues monnaie courante sans que cela n’émeuve les membres du Conseil de sécurité. Le Mali a perdu depuis longtemps toute légitimité à revendiquer un quelconque droit sur le territoire de l’Azawad. Quand un État s’en prend aveuglement à une partie de sa population à cause de son appartenance ethno culturelle, il perd toute crédibilité à se prévaloir de sa légitimité.

Au lieu d’œuvrer à la construction d’une entité partagée au service de l’ensemble des communautés maliennes, certains font de l’Etat un outil de répression pour imposer l’hégémonie de certaines communautés au détriment d’autres. Le Sahel central ne pourra être stable et se développer tant que la question matricielle de l’équilibre des pouvoirs et de l’inclusion de toutes les communautés dans la gestion de l’Etat n’est pas prise au sérieux. Les suprémacistes de ces pays, dont la rhétorique et les solutions proposées à la crise du Sahel n’ont rien à envier à celles des extrémistes les plus violents et racistes à travers le monde, bénéficient pourtant d’une aura auprès des dirigeants des trois pays de l’AES, ce qui en dit long sur l’agenda caché de ce projet.

Abdoulahi ATTAYOUB
Consultant Lyon (France) 02 août 2024


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أزواد - مالي: دروس تين زواتن



هزيمة مرتزقة مجموعة فاغنر الروسية ضد مقاتلي CSP DPA (الإطار الاستراتيجي الدائمة للدفاع عن شعب أزواد) في تين زاواتن في الفترة من 25 إلى 27 يوليو 2024، ستبقى بدون لا شك في سجلات حروب الساحل باعتبارها مركزًا للدروس العسكرية والعسكرية سياسات. في الواقع، منذ رحيل CSP-DPA من كيدال، حشدت السلطات المالية الدعم مرتزقة فاغنر، فقدوا كل القدرة على تمييز الحقائق على الأرض. هم بسرعة لقد نسوا هزيمتهم غير المسبوقة في عام 2014 عندما تدرب جيشهم على يد الاتحاد الأوروبي والولايات المتحدة الأمريكية هزمت حركات أزواد في كيدال. لقد أخفوا على عجل حقيقة أنه منذ ذلك الحين هزيمة القوات المسلحة المالية (FAMa) لم تعد تجرؤ على المغامرة في شمال أزواد، وذلك بدون ومع الموارد المادية لمجموعة فاغنر، ستظل حركات أزواد موجودة في كيدال. هذا صحيح تذكروا أن الاستيلاء على كيدال تم عمليا دون قتال لأن مقاتلي أزواد فعلوا ذلك واعتبر أنه من الحكمة الانسحاب في مواجهة الوسائل التكنولوجية للروس.

الجانب الآخر من هزيمة تين زواتن هو أنها ساعدت في وضع حد لأسطورة المناعة التي لا تقهر مجموعة فاغنر في أفريقيا. ومهما كانت نتائج الأحداث، فهذا وتشكل المعركة الخاسرة تحذيراً خطيراً للجهات الأجنبية التي تتدخل للتدخل الصراعات بين الجهات المحلية في منطقة الساحل الوسطى خلال التدخلات المسلحة. حتى لو كان مجرد أ في المعركة، فإن صورة فاغنر، إن لم تكن صورة روسيا، تخرج متضررة في أفريقيا. من خلال جلب مرتزقة الفاغنر وإطلاقهم على ماسينا وأزواد، لينفذوا ما ويعتبرها البعض رغبة في التطهير العرقي، لكن سلطات باماكو تخاطر لتسريع تفكك مالي بشكلها الحالي. الحكومة المالية تظهر الخفة مذنب في اعتقاده أن فاغنر، وبالتالي الخيار العسكري، سيسمح له بالتغلب على الصراع الذي وقد عارضتها أزواد منذ الاستقلال. كما أنه يبعد الحل السياسي الذي تم نقله إلى اتفاقات الجزائر التي ندد بها المجلس العسكري مؤخرا. ويظهر بوضوح استخدام المرتزقة الأجانب غياب الرؤية والإرادة السياسية لتحقيق حل نهائي للمشكلة.

AES (تحالف دول الساحل) أم لا، يجب ألا تتورط النيجر وبوركينا فاسو في الصراع السياسي الماليين من خلال المشاركة في الرحلة المتسرعة التي تهدف إلى خنق المطالب المشروعة وكبار السن من مناطق معينة في مالي تحت ستار مكافحة "الإرهاب". بالتدخل في هذا الصراع، فإن هذه البلدان تخاطر بتعميمه. وعلينا أن نضع في اعتبارنا، في الواقع، أن بعض يعتقد سكان الساحل أن نظام AES تم تصوره لأول مرة ضد السكان البدو في منطقة الساحل، وهم السكان الذين تمثل الأراضي التقليدية، التي اغتصبها الفعل الاستعماري، الغالبية العظمى من مساحة سطح الأرض ثلاث بلدان.

وفي السياق الجيوسياسي الحالي، يحق لأزواد أيضًا أن يسعى إلى إقامة جميع التحالفات التي تحقق ذلك تبدو ذات صلة بمواجهة وحشية الجيش المالي والقوات المساعدة له في منطقة الساحل المشرفين على فاغنر. وفي تين زاواتن كما في كيدال أمس، لم تواجه القوات الأزوادية الجيش لم يتم استخدام المرتزقة الماليين ولكن العديد من المرتزقة الأجانب المجهزين بالتقنيات ضدهم في هذا الأمر صراع. ولذلك فمن المتوقع أن يقوم مقاتلو أزواد بتعديل أساليبهم الالتزام والترابط مع أي شخص يرغب في مساعدتهم.

ومن خلال استدعاء المرتزقة، تغرق السلطات المالية بلادها في حالة من الفوضى تسريع تحللها. مالي، في تكوينها الحالي، هي نتاج حديث لفرنسا لقد حماها منذ استقلالها واختار مساعدتها في احتواء مطالب أزواد. هو من الغريب أن أنصار الوحدة الأفريقية الجدد الذين يشوهون فرنسا كثيرًا لا يذهبون أبدًا إلى حد الاعتراف وأن فرنسا أيضاً هي التي رسمت الحدود وأنشأت الأنظمة السياسية التي تحاربها اليوم. إن المجتمعات التي وقعت ضحية لظلم ما بعد الاستعمار لها حق مشروع في الاستمرار في المطالبة حقهم في الارتباط بإدارة كيانات الدولة التي أقرها المجتمع الدولي بعد ذلك استقلال. إن الخيار الحصري للخيار العسكري يهدد بإشعال النيران في منطقة الساحل الوسطى وتوليد حالة من الفوضى العديد من الحروب الأهلية. الأنظمة السياسية الحالية تتمحور حول مجتمعات معينة ضد الآخرين سوف تفشل في تأسيس دول قابلة للحياة حقا.

إن المجتمع الدولي، الذي أصابه الشلل اليوم بسبب اختلاف المصالح والتصورات داخل المجتمع الدولي لقد فقد مجلس الأمن التابع للأمم المتحدة كل مصداقيته. إدانة المجلس العسكري في باماكو توقيع اتفاقيات الجزائر (اتفاق السلام والمصالحة في مالي بهدف إنهاء الحرب في مالي). يومي 15 مايو و20 يونيو 2015 في باماكو)، يشكل إهانة تكشف عجز أو عدم اهتمام هذه المنظمة المجتمع الدولي فيما يتعلق بالمسائل السياسية التي تهز منطقة الساحل منذ ستة وستين عاما. ومن خلال سعيها إلى تخفيف مسؤوليتها تجاه سكان أزواد، تحبس السلطة المالية نفسها إنكار الانتحار الذي سيجد صعوبة في السيطرة على عواقبه.

ويظل اتفاق الجزائر هو الحل الوحيد للصراع بين أزواد وولاية مالي الوسطى. الجزائر، في على الرغم من مكانتها كدولة رائدة في الوساطة بتفويض من المجتمع الدولي برمته، ولم يتمكن من إقناع المتحاربين بتطبيقه. وقد استغل المجلس العسكري هذا الضعف الدبلوماسي مالي لفك الارتباط والسخرية من بقية العالم. منذ عدة سنوات، أظهرت الجزائر أ عدم الاهتمام بمسألة أزواد. هذا الموقف المفاجئ، لأنه خلافا للعادات، ويخاطر بتقويض مصداقية الجزائر بشكل كبير كقوة إقليمية حتى الآن لعمل المجتمع الدولي لاحتواء الأزمة في مالي وإيجاد الحلول لها ملائم. فالجزائر تعطي انطباعا بأنها غارقة في مسألة الساحل إلى درجة أنها هي الموضوع عدم الثقة من جانب المجلس العسكري المالي.

ويجب على روسيا وتركيا، الوافدتين الجديدتين على الساحة الساحلية، أن تعلما أن مصالحهما في المنطقة لن تتمكن المنطقة الفرعية أبدًا من الازدهار ضد أولئك الذين يقعون ضحايا الظلم والظلم الوصمة منذ إنشاء دول الساحل الثلاث الوسطى. ولا ينبغي لهذه الدول أن تتدخل في الأمر الصراعات الداخلية التي تضع الدول ضد المجتمعات التي تنتهك حقوقها عقود من الزمن، ناهيك عن المشاركة في محاولة إبادة المجتمعات تحت ظل الزيف ذرائع. وتسعى السلطات المالية الحالية جاهدة إلى إلصاق صفة “الإرهابية” بالحركات أزواد، الأمل الوحيد في خداع المجتمع الدولي وحتى جزء منه الرأي عندما يكون هذا الموقف لا يؤدي إلا إلى إبعادهم عن الحل السياسي الذي يشكل ولكنه الطريق الوحيد للسلام والاستقرار في منطقة الساحل الوسطى.

لقد تميز الجيش المالي في كثير من الأحيان بأساليبه المتعطشة للدماء في أزواد واليوم أيضا في ماكينا. وعلى مدى أكثر من ستين عاماً، ارتكبت مجازر واسعة النطاق ضد السكان المدنيين تظل هذه الجرائم دون عقاب، وقد اختار المجتمع الدولي حماية هذه الجرائم بالذهاب إلى أبعد من ذلك منح سلطات هذا البلد لقب "أفضل الديمقراطيين" في المنطقة دون الإقليمية في التسعينيات. وهذا الإفلات من العقاب يفسر أيضاً السهولة التي تنغمس بها السلطة الحالية في عمليات الإعدام بإجراءات موجزة. وإلى الهمجية التي بلغت ذروتها بمشاهد أكل لحوم البشر في الأشهر الأخيرة. قطع الرؤوس وأصبحت الفظائع الأخرى شائعة دون أن يحرك هذا أعضاء مجلس حماية. لقد فقدت مالي منذ فترة طويلة أي شرعية للمطالبة بأي حق في الإقليم.

أزواد. عندما تهاجم دولة ما بشكل أعمى جزءًا من سكانها بسببها الانتماء العرقي الثقافي، يفقد كل مصداقيته في ادعاء شرعيته.

بدلا من العمل على بناء كيان مشترك يخدم كافة المجتمعات ويستخدم البعض في مالي الدولة كأداة للقمع لفرض هيمنة مجتمعات معينة على حساب الآخرين. ولا يمكن لمنطقة الساحل الوسطى أن تكون مستقرة وتتطور طالما ظل السؤال مصفوفيا عدم مراعاة توازن القوى وإشراك جميع الطوائف في إدارة الدولة بجدية. المتعصبون لهذه الدول، الذين خطاباتهم وحلولهم المقترحة لأزمة الساحل ليس لديهم ما يحسدون عليه أولئك الذين ينتمون إلى أكثر المتطرفين عنفاً وعنصرية في جميع أنحاء العالم، ومع ذلك يستفيدون هالة بين قادة دول AES الثلاثة، والتي تقول الكثير عن الأجندة الخفية لهذا المشروع.

عبد الله الطيب
مستشار ليون (فرنسا) 2 أغسطس 2024


Anglais


Azawad - Mali: The lessons of Tin-zawaten



The defeat of the mercenaries of the Russian Wagner group against the fighters of the CSP DPA (Strategic framework permanent for the defense of the people of Azawad) in Tin-zawaten from July 25 to 27, 2024, will remain without no doubt in the annals of the Sahelian wars as a concentrate of lessons both military and policies. Indeed, since the departure of the CSP-DPA from Kidal, the Malian authorities galvanized by the support Wagner mercenaries, have lost all ability to discern the realities on the ground. They quickly forgotten their unprecedented debacle of 2014 when their army trained by the European Union and the USA had was defeated by the Azawad Movements in Kidal. They have too hastily concealed the fact that since this defeat the FAMa (Malian armed forces) no longer dared to venture into the North of Azawad and that, without the material resources of the Wagner group, the Azawad Movements would still be in Kidal. It is right to remember that the capture of Kidal took place practically without fighting because the Azawad fighters had considered it more judicious to withdraw in the face of the technological means of the Russians. The other aspect of Tin-zawaten’s defeat is that it helped put an end to the myth of invincibility of the Wagner group in Africa. Whatever else the outcome of events might be, this lost battle constitutes a serious warning to foreign actors who come to interfere in conflicts between local actors in the central Sahel during armed interventions. Even if it is only a battle, the image of Wagner, if not that of Russia, comes out damaged in Africa.



By bringing in the Wagner mercenaries and unleashing them on Macina and Azawad, to carry out what some consider it a desire for ethnic cleansing, the Bamako authorities run the risk to accelerate the dislocation of Mali in its current form. The Malian government shows lightness guilty in thinking that Wagner, and therefore the military option, will allow him to overcome the conflict which has opposed it to Azawad since independence. It further distances the political solution transposed into the Algiers Accords recently denounced by the junta. The use of foreign mercenaries clearly shows the absence of vision and political will to achieve a definitive solution to the problem. AES (Alliance of Sahel States) or not, Niger and Burkina should not get involved in the political conflict inter-Malian by participating in the headlong flight which consists of seeking to stifle legitimate demands and old people from certain regions of Mali under the guise of the fight against “terrorism”. By interfering in this conflict, these countries take the risk of its generalization. We must bear in mind, in fact, that some of the Sahelians think that the AES was first imagined against the nomadic populations of the Sahel, populations whose traditional territories, usurped by the colonial act, represent the vast majority of the surface area of three countries.

In the current geopolitical context, Azawad also has the right to seek all alliances that appear relevant to confront the barbarity of the Malian army, its Sahelian auxiliaries and its Wagner's supervisors. In Tin-zawaten as in Kidal yesterday, the Azawad forces did not confront the army Malian but many foreign mercenaries equipped with technologies never used against them in this conflict. It is therefore predictable that Azawad fighters will adapt their methods of commitment and bond with anyone who is willing to help them.

By calling on mercenaries, the Malian authorities are plunging their country into chaos which may well accelerate its decomposition. Mali, in its current configuration, is a recent creation of France which has protected it since its independence and has chosen to help it contain the demands of Azawad. He is curious that the new pan-Africanists who vilify France so much never go so far as to recognize that it is also France which has drawn the borders and installed the political systems which fight it Today. Communities victims of postcolonial injustice are legitimate to continue to demand their right to be associated with the management of state entities validated by the international community after independence. The exclusive choice of the military option risks setting the central Sahel ablaze and generating a multitude of civil wars. Current political systems structured around certain communities against others will fail to found truly viable states.

The international community, paralyzed today by the divergence of interests and perceptions within the United Nations Security Council, has lost all credibility. The denunciation by the Bamako junta of Algiers Accords (Agreement for peace and reconciliation in Mali aimed at ending the Mali war, signed on May 15 and June 20, 2015 in Bamako), constitutes an affront revealing the powerlessness or disinterest of this International community with regard to the political questions that have shaken the Sahel for sixty-six years. By seeking to dilute its responsibility towards the populations of Azawad, the Malian Power locks itself into a suicidal denial whose consequences he will have difficulty controlling.

The Algiers Agreement remains the only solution to the conflict between Azawad and the central state of Mali. Algeria, in despite its status as a leader in mediation mandated by the entire international community, was unable to get the belligerents to apply it. This diplomatic weakness was taken advantage of by the junta Malian to disengage and taunt the rest of the world. For several years, Algeria has displayed a certain disinterest in the question of Azawad. This surprising attitude, because contrary to habits, risks significantly undermining the credibility of Algeria as a regional power until now the custodian of the action of the international community to contain the crisis in Mali and find answers appropriate. Algeria gives the impression of being overwhelmed by the Sahelian question to the point of being the subject of distrust on the part of the Malian junta.

Russia and Turkey, new arrivals on the Sahelian scene, must know that their interests in the sub-region will never be able to prosper against those of a part of the population who are victims of injustice and stigmatization since the creation of the three central Sahel countries. These countries should not interfere in internal conflicts which pit States against communities whose rights have been violated for decades, let alone participate in an attempt to exterminate communities under false pretexts. The current Malian authorities, striving to attach the “terrorist” label to the Movements of Azawad, only hope to deceive the international community and even part of their opinion when this attitude only further distances them from a political solution which constitutes yet the only path to peace and stability in the central Sahel.

The Malian army has often distinguished itself by its bloodthirsty methods in Azawad and today also at Macina. For more than sixty years, massive massacres committed against civilian populations remain unpunished and the international community has chosen to protect these crimes by going as far as awarding the authorities of this country the label of “best democrats” in the sub-region in the 1990s. This impunity also explains the ease with which the current Power indulges in summary executions. and to the barbarism which reaches its climax with scenes of cannibalism in recent months. The beheadings and other atrocities have become commonplace without this moving the members of the Council of security. Mali has long lost any legitimacy to claim any right over the territory. of Azawad. When a State blindly attacks part of its population because of its ethno-cultural belonging, it loses all credibility in claiming its legitimacy.

Instead of working to build a shared entity serving all communities Malians, some use the State as a tool of repression to impose the hegemony of certain communities to the detriment of others. The central Sahel cannot be stable and develop as long as the matrix question of the balance of powers and the inclusion of all communities in the management of the State is not taken seriously. The supremacists of these countries, whose rhetoric and proposed solutions to the Sahel crisis have nothing to envy of those of the most violent and racist extremists throughout the world, yet benefit of an aura among the leaders of the three AES countries, which says a lot about the hidden agenda of this project.

Abdoulahi ATTAYOUB
Consultant Lyon (France) August 2, 2024

Espagnol


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Azawad - Mali: Las lecciones de Tin-zawaten



La derrota de los mercenarios del grupo ruso Wagner contra los combatientes del CSP DPA (Marco estratégico permanente para la defensa del pueblo de Azawad) en Tin-zawaten del 25 al 27 de julio de 2024, quedará sin sin duda en los anales de las guerras del Sahel como un concentrado de lecciones tanto militares como políticas. De hecho, desde la salida del CSP-DPA de Kidal, las autoridades malienses galvanizadas por el apoyo Los mercenarios Wagner han perdido toda capacidad de discernir las realidades sobre el terreno. Ellos rápidamente olvidado su debacle sin precedentes de 2014, cuando su ejército entrenado por la Unión Europea y los EE.UU. había fue derrotado por los movimientos Azawad en Kidal. Han ocultado demasiado apresuradamente el hecho de que desde entonces derrotar a las FAMa (fuerzas armadas malienses) ya no se atrevían a aventurarse en el norte de Azawad y que, sin Aunque los recursos materiales del grupo Wagner, los Movimientos Azawad todavía estarían en Kidal. Conviene Recordemos que la captura de Kidal se produjo prácticamente sin combates porque los combatientes de Azawad habían Consideró más sensato retirarse ante los medios tecnológicos de los rusos.



El otro aspecto de la derrota de Tin-zawaten es que ayudó a poner fin al mito de la invencibilidad. del grupo Wagner en África. Cualquiera que sea el resultado de los acontecimientos, este batalla perdida constituye una seria advertencia a los actores extranjeros que vienen a interferir en conflictos entre actores locales en el Sahel central durante las intervenciones armadas. Incluso si es sólo un En esta batalla, la imagen de Wagner, si no la de Rusia, sale dañada en África.

Al traer a los mercenarios de Wagner y liberarlos contra Macina y Azawad, para llevar a cabo lo que algunos lo consideran un deseo de limpieza étnica, las autoridades de Bamako corren el riesgo acelerar la dislocación de Malí en su forma actual. El gobierno maliense muestra ligereza culpable al pensar que Wagner, y por tanto la opción militar, le permitirá superar el conflicto que se ha opuesto a Azawad desde la independencia. Distancia aún más la solución política transpuesta al Acuerdos de Argel denunciados recientemente por la junta. El uso de mercenarios extranjeros muestra claramente la ausencia de visión y voluntad política para lograr una solución definitiva al problema.

AES (Alianza de Estados del Sahel) o no, Níger y Burkina no deberían implicarse en el conflicto político entre Malí participando en la huida precipitada que consiste en tratar de sofocar demandas legítimas y ancianos de determinadas regiones de Malí bajo el pretexto de la lucha contra el “terrorismo”. Al interferir en esto conflicto, estos países corren el riesgo de que se generalice. Debemos tener en cuenta, de hecho, que algunos de los Los sahelianos piensan que la AES fue concebida inicialmente contra las poblaciones nómadas del Sahel, poblaciones cuyos Los territorios tradicionales, usurpados por el acto colonial, representan la gran mayoría de la superficie de tres países.

En el contexto geopolítico actual, Azawad también tiene derecho a buscar todas las alianzas que Parece relevante enfrentar la barbarie del ejército maliense, sus auxiliares sahelianos y sus Los supervisores de Wagner. En Tin-zawaten, como ayer en Kidal, las fuerzas de Azawad no se enfrentaron al ejército. malienses, pero muchos mercenarios extranjeros equipados con tecnologías nunca se utilizaron contra ellos en este conflicto. Por tanto, es previsible que los combatientes de Azawad adapten sus métodos de compromiso y vínculo con quien esté dispuesto a ayudarlos.

Al recurrir a los mercenarios, las autoridades malienses están hundiendo a su país en un caos que bien puede acelerar su descomposición. Mali, en su configuración actual, es una creación reciente de Francia que lo ha protegido desde su independencia y ha optado por ayudarlo a contener las demandas de Azawad. El es Es curioso que los nuevos panafricanistas que tanto vilipendian a Francia nunca lleguen a reconocer que también es Francia la que ha trazado las fronteras y ha instalado los sistemas políticos que la combaten Hoy. Las comunidades víctimas de la injusticia poscolonial tienen derecho a seguir exigiendo su derecho a asociarse a la gestión de entidades estatales validadas por la comunidad internacional después independencia. La elección exclusiva de la opción militar corre el riesgo de incendiar el Sahel central y generar una multitud de guerras civiles. Sistemas políticos actuales estructurados en torno a determinadas comunidades contra otros no logrará fundar estados verdaderamente viables.

La comunidad internacional, hoy paralizada por la divergencia de intereses y percepciones dentro del Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas, ha perdido toda credibilidad. La denuncia por parte de la junta de Bamako de Acuerdos de Argel (Acuerdo para la paz y la reconciliación en Mali destinado a poner fin a la guerra de Mali, firmado los días 15 de mayo y 20 de junio de 2015 en Bamako), constituye una afrenta que revela la impotencia o el desinterés de esta Comunidad internacional ante las cuestiones políticas que sacuden al Sahel desde hace sesenta y seis años. Al tratar de diluir su responsabilidad hacia las poblaciones de Azawad, la potencia maliense se encierra en una negación suicida cuyas consecuencias le resultará difícil controlar.

El Acuerdo de Argel sigue siendo la única solución al conflicto entre Azawad y el estado central de Mali. Argelia, en a pesar de su condición de líder en la mediación encomendada por toda la comunidad internacional, no logró que los beligerantes lo aplicaran. Esta debilidad diplomática fue aprovechada por la junta Maliense se retire y se burle del resto del mundo. Desde hace varios años, Argelia ha mostrado una cierto desinterés por la cuestión de Azawad. Esta actitud sorprendente, porque contrariamente a los hábitos, corre el riesgo de socavar significativamente la credibilidad de Argelia como potencia regional, hasta ahora custodio de la acción de la comunidad internacional para contener la crisis en Mali y encontrar respuestas adecuado. Argelia da la impresión de estar abrumada por la cuestión del Sahel hasta el punto de ser objeto de desconfianza por parte de la junta maliense.

Rusia y Turquía, recién llegados al escenario saheliano, deben saber que sus intereses en el subregión nunca podrá prosperar frente a una parte de la población que es víctima de la injusticia y estigmatización desde la creación de los tres países centrales del Sahel. Estos países no deberían interferir en conflictos internos que enfrentan a los Estados con comunidades cuyos derechos han sido violados durante décadas, y mucho menos participar en un intento de exterminar comunidades bajo falsas pretextos. Las actuales autoridades malienses, que se esfuerzan por poner la etiqueta de “terroristas” a los movimientos de Azawad, sólo esperan engañar a la comunidad internacional e incluso a parte de sus opinión cuando esta actitud sólo los aleja aún más de una solución política que constituye y, sin embargo, el único camino hacia la paz y la estabilidad en el Sahel central.

El ejército maliense se ha distinguido a menudo por sus métodos sanguinarios en Azawad y hoy también en Macina. Durante más de sesenta años, masacres masivas cometidas contra poblaciones civiles siguen impunes y la comunidad internacional ha optado por proteger estos crímenes yendo tan lejos como sea posible otorgar a las autoridades de este país la etiqueta de “mejores demócratas” de la subregión en los años 1990. Esta impunidad explica también la facilidad con la que el actual Poder se permite ejecuciones sumarias. y a la barbarie que alcanza su clímax con escenas de canibalismo en los últimos meses. las decapitaciones y otras atrocidades se han vuelto comunes sin que esto conmueva a los miembros del Consejo de seguridad. Hace tiempo que Malí perdió toda legitimidad para reclamar cualquier derecho sobre el territorio. de Azawad. Cuando un Estado ataca ciegamente a parte de su población por su pertenencia etnocultural, pierde toda credibilidad al reclamar su legitimidad.

En lugar de trabajar para construir una entidad compartida que sirva a todas las comunidades Los malienses, algunos utilizan el Estado como herramienta de represión para imponer la hegemonía de determinadas comunidades en perjuicio de los demás. El Sahel central no puede ser estable y desarrollarse mientras no se resuelva la cuestión matricial. del equilibrio de poderes y la inclusión de todas las comunidades en la gestión del Estado no se tiene en cuenta en serio. Los supremacistas de estos países, cuya retórica y propuestas de solución a la crisis del Sahel no tienen nada que envidiar a los de los extremistas más violentos y racistas del mundo, pero se benefician de un aura entre los líderes de los tres países de AES, lo que dice mucho sobre la agenda oculta de este proyecto.

Abdoulahi ATTAYOUB
Consultor Lyon (Francia) 2 de agosto de 2024

Haussa


Azawad - Mali: Darussan Tin-zawaten



Rashin nasarar da sojojin haya na kungiyar Wagner ta Rasha suka yi a kan mayakan CSP DPA (Tsarin Dabaru). na dindindin don kare mutanen Azawad) a Tin-zawaten daga 25 zuwa 27 ga Yuli, 2024, ba zai kasance ba tare da babu shakka a cikin tarihin yaƙe-yaƙe na Sahel a matsayin tarin darussa na soja da kuma manufofin. Tabbas, tun bayan ficewar CSP-DPA daga Kidal, hukumomin Mali sun nuna goyon baya da goyon baya.

'Yan amshin shatan Wagner, sun yi hasarar duk abin da za su iya gane hakikanin abin da ke faruwa a kasa. Suna sauri sun manta da ɓacin ransu da ba a taɓa gani ba a 2014 lokacin da sojojinsu da Tarayyar Turai da Amurka suka horar.

Kungiyar Azawad ta yi galaba a Kidal. Sun kuma gaugawar boye gaskiyar cewa tun da wannan fatattakar FAMa (dakarun Mali) sun daina kuskura su kutsa kai cikin Arewacin Azawad, ba tare da albarkatun kungiyar Wagner, Har yanzu Harkar Azawad za su kasance a Kidal. Yayi daidai ku tuna cewa kama Kidal ya faru ne a zahiri ba tare da fada ba saboda mayakan Azawad sun yi yayi la'akari da cewa ya fi dacewa don janyewa ta fuskar fasahar fasahar Rasha.

Wani bangare na cin kashin da Tin-zawaten ya yi shi ne, ya taimaka wajen kawo karshen tatsuniyar rashin nasara. kungiyar Wagner a Afirka. Ko menene sakamakon abubuwan da ke faruwa, wannan yaƙin da aka rasa ya zama gargaɗi mai tsanani ga 'yan wasan waje waɗanda suka zo su tsoma baki a ciki Rikice-rikice tsakanin 'yan wasan gida a tsakiyar Sahel a lokacin shigar da makamai. Ko da kuwa kawai a yakin, siffar Wagner, idan ba na Rasha ba, ya fito da lalacewa a Afirka.

Ta hanyar kawo ’yan amshin shatan Wagner tare da kaddamar da su a Macina da Azawad, don aiwatar da abin da ya faru. wasu na ganin sha'awar kawar da kabilanci ce, mahukuntan Bamako na cikin hadarin don hanzarta wargaza Mali a halin yanzu. Gwamnatin Mali ta nuna haske mai laifi a tunanin cewa Wagner, sabili da haka zaɓin soja, zai ba shi damar shawo kan rikici wanda ya sabawa Azawad tun bayan samun 'yancin kai. Yana kara nisantar mafitar siyasar da aka shiga cikin A baya-bayan nan ne dai gwamnatin mulkin sojan kasar ta yi tir da yarjejeniyar Algiers. Amfani da sojojin haya na kasashen waje ya nuna karara rashin hangen nesa da manufar siyasa don cimma matsaya ta warware matsalar.

AES (Kawancen Jihohin Sahel) ko a'a, bai kamata Nijar da Burkina Faso su shiga rikicin siyasa ba Tsakanin Mali ta hanyar shiga cikin jirgin sama mai tsayin daka wanda ya ƙunshi neman tauye buƙatun halal. da kuma tsofaffi daga wasu yankuna na kasar Mali a karkashin sunan yaki da "ta'addanci". Ta hanyar tsoma baki a cikin wannan rikice-rikice, waɗannan ƙasashe suna fuskantar haɗarin gama gari. Dole ne mu tuna, a gaskiya, cewa wasu daga cikin Mutanen Sahel suna tunanin cewa an fara tunanin AES akan mazaunan Sahel, mutanen da suke yankunan gargajiya, da mulkin mallaka suka kwace, suna wakiltar mafi yawan sararin saman kasashe uku.

A halin da ake ciki na siyasa a halin yanzu, Azawad kuma yana da hakkin ya nemi duk wani kawancen da ke da shi da alama sun dace don fuskantar dabbanci na sojojin Mali, da mataimakan sa na Sahel da kuma ta Ma'aikatan Wagner. A Tin-zawaten kamar yadda ya faru a Kidal a jiya, sojojin Azawad ba su yi karo da sojoji ba 'Yan kasar Mali amma da yawa daga cikin sojojin hayar kasashen waje sanye da fasahohin zamani ba su taba yin amfani da su ba a wannan rikici. Don haka ana iya hasashen cewa mayakan Azawad za su daidaita hanyoyinsu na sadaukarwa da kuma alaka da duk wanda yake son taimaka musu.

Ta hanyar yin kira ga sojojin haya, hukumomin Mali suna jefa kasarsu cikin rudani wanda hakan na iya yiwuwa hanzarta bazuwar ta. Mali, a cikin tsarinta na yanzu, ƙirƙira ce ta Faransa kwanan nan wacce ya ba ta kariya tun lokacin da ta samu 'yancin kai kuma ta zabi taimaka mata wajen shawo kan bukatun Azawad. Shi ne suna sha'awar cewa sabbin 'yan Afirka da suka yi wa Faransa zagon kasa ba za su taba kai ga gane ba cewa ita ma Faransa ce ta zana iyakoki tare da sanya tsarin siyasa da ke yakar ta Yau. Al'ummomin da aka zalunta bayan rashin adalci na mulkin mallaka sun halatta a ci gaba da nema haƙƙinsu na kasancewa tare da gudanar da hukumomin ƙasa da ƙasa da ƙasa ta amince da su bayan 'yancin kai. Zaɓin zaɓi na musamman na zaɓin soja yana da haɗari da haifar da ƙonewa a tsakiyar Sahel da haifar da a yawan yakin basasa. Tsarin siyasa na yanzu wanda aka tsara a kusa da wasu al'ummomi a kan wasu za su kasa samun jihohi masu inganci na gaske.

Kasashen duniya, sun gurgunce a yau saboda bambancin bukatu da fahimta a cikin Kwamitin Sulhu na Majalisar Dinkin Duniya, ya rasa duk wani sahihanci. Zanga-zangar da gwamnatin Bamako ta yi Yarjejeniyar Algiers (Yarjejeniyar zaman lafiya da sulhu a Mali da nufin kawo karshen yakin Mali, da aka rattabawa hannu. a ranar 15 ga Mayu da 20 ga Yuni, 2015 a Bamako), ya zama cin zarafi da ke nuna rashin ƙarfi ko rashin sha'awar wannan. Kasashen duniya dangane da tambayoyin siyasa da suka girgiza yankin Sahel tsawon shekaru sittin da shida. Ta hanyar neman karkatar da alhakinta ga al'ummar Azawad, ikon Mali ya kulle kansa musun kashe kansa wanda sakamakonsa zai yi wahalar shawo kansa.

Yarjejeniyar Algiers ta kasance hanya daya tilo da za ta magance rikicin Azawad da tsakiyar kasar Mali. Aljeriya, in duk da matsayinsa na jagora a shiga tsakani da daukacin al'ummar duniya suka wajabta. ya kasa samun maharan su yi amfani da shi. Wannan rauni na diflomasiyya da gwamnatin mulkin soja ta yi amfani da shi Malian ya rabu da sauran duniya. Shekaru da yawa, Algeria ta nuna a wasu rashin sha'awar tambayar Azawad. Wannan hali mai ban mamaki, saboda sabanin halaye, Kasadar da ke da matukar illa ga kasar Aljeriya a matsayin kasa mai iko a yankin har zuwa yanzu mai kula da ita na matakin da kasashen duniya suka dauka na shawo kan rikicin Mali tare da samun amsoshi dace. Aljeriya ta ba da ra'ayin cewa tambayar Sahel ta mamaye ta har ta kai ga zama batun na rashin yarda daga bangaren mulkin sojan Mali.

Rasha da Turkiyya, sabbin masu shigowa a yankin Sahel, dole ne su san cewa abubuwan da suke so a cikin shiyyar ba za ta taba samun ci gaba a kan wani bangare na al'ummar da ake fama da rashin adalci ba. tun lokacin da aka kirkiro kasashen tsakiyar Sahel guda uku. Kada wadannan kasashe su tsoma baki a ciki rigingimun cikin gida da ke addabar Jihohi da al'ummomin da aka tauye haƙƙinsu shekarun da suka gabata, balle a shiga wani yunƙuri na kawar da al'ummomi a ƙarƙashin ƙarya dalilai. Hukumomin Mali na yanzu, suna ƙoƙarin haɗa lakabin "'yan ta'adda" ga ƙungiyoyin na Azawad, kawai fatan yaudarar al'ummar duniya da ma wani bangare na su ra'ayi lokacin da wannan hali ya kara nisantar da su daga mafita ta siyasa wacce ta kasance amma duk da haka hanya daya tilo na samun zaman lafiya da kwanciyar hankali a tsakiyar Sahel. Sojojin Mali sau da yawa suna banbanta kansu ta hanyoyin zubar da jini a Azawad da kuma a yau a Macina. Fiye da shekaru sittin, an yi ta kisan gilla ga fararen hula ya kasance ba a hukunta shi kuma kasashen duniya sun zabi kare wadannan laifuka ta hanyar zuwa har zuwa baiwa hukumomin wannan kasa lakabin "mafi kyawun dimokuradiyya" a wannan yanki a cikin 1990s. Wannan rashin hukunci kuma yana bayyana sauƙin da ikon yanzu ke aiwatar da hukuncin kisa.

da kuma dabbanci wanda ya kai kololuwa tare da fage na cin naman mutane a watannin baya-bayan nan. Yanke kai da sauran ta'asa sun zama ruwan dare ba tare da wannan motsin 'yan majalisar ba tsaro. Mali dai ta dade tana rasa duk wani hakki na neman wani hakki akan yankin.

a Azawad. Lokacin da Jiha ta afkawa wani bangare na al'ummarta ido rufe saboda ta mallakar al'adun kabilanci, ta rasa duk wani kwarin gwiwa wajen neman halaccinta.

Maimakon yin aiki don gina haɗin gwiwa wanda ke hidima ga dukan al'ummomi ’Yan kasar Mali, wasu na amfani da Jihar a matsayin makamin danniya domin dora wa wasu al’ummomi sarauta don cutar da wasu. Yankin Sahel na tsakiya ba zai iya zama karko kuma ya ci gaba ba muddin tambayar matrix na ma'auni na iko da shigar da dukkan al'ummomi a cikin tafiyar da jihar ba a dauka ba da gaske. Masu kishin kasa na wadannan kasashe, wadanda suka yi jawabai da shawarwarin warware rikicin Sahel ba su da wani abu da za su yi hassada ga waɗanda suka fi tashin hankali da wariyar launin fata a duk faɗin duniya, amma duk da haka suna amfana na aura a tsakanin shugabannin kasashen AES guda uku, wanda ke faɗi da yawa game da ɓoyayyun ajanda na wannan aikin.

Abdullahi ATTAYOUB
Mai ba da shawara Lyon (Faransa) Agusta 2, 2024

Yoruba



Azawad - Mali: Awọn ẹkọ ti Tin-zawaten



Awọn ijatil ti awọn mercenaries ti Russian Wagner ẹgbẹ lodi si awọn onija ti CSP DPA (ilana ilana. yẹ fun aabo awọn eniyan Azawad) ni Tin-zawaten lati Oṣu Keje ọjọ 25 si 27, 2024, yoo wa laisi ko si iyemeji ninu awọn itan ti awọn Sahelian ogun bi a fojusi ti eko mejeeji ologun ati imulo. Lootọ, lati igba ti CSP-DPA ti lọ kuro ni Kidal, awọn alaṣẹ Mali ṣe atilẹyin nipasẹ atilẹyin naa.



Awọn ọmọ-ọdọ Wagner, ti padanu gbogbo agbara lati mọ awọn otitọ lori ilẹ. Wọn yarayara gbagbe debacle wọn airotẹlẹ ti ọdun 2014 nigbati ọmọ ogun wọn ti oṣiṣẹ nipasẹ European Union ati USA ni ti a ṣẹgun nipasẹ awọn Azawad agbeka ni Kidal. Wọn ti yara fi otitọ pamọ pe lati igba yii ṣẹgun FAMa (awọn ologun ologun Mali) ko tun ṣe igboiya lati lọ si Ariwa ti Azawad ati pe, laisi awọn orisun ohun elo ti ẹgbẹ Wagner, Awọn iṣipopada Azawad yoo tun wa ni Kidal. O tọ lati ranti pe gbigba ti Kidal waye ni iṣe laisi ija nitori awọn onija Azawad ni ro pe o jẹ idajọ diẹ sii lati yọkuro ni oju awọn ọna imọ-ẹrọ ti awọn ara ilu Russia.

Apa miiran ti ijatil Tin-zawaten ni pe o ṣe iranlọwọ lati fi opin si arosọ ti aibikita ti ẹgbẹ Wagner ni Afirika. Ohunkohun ti miiran awọn abajade ti awọn iṣẹlẹ le jẹ, yi ogun ti o sọnu jẹ ikilọ pataki si awọn oṣere ajeji ti o wa lati dabaru awọn ija laarin awọn oṣere agbegbe ni aringbungbun Sahel lakoko awọn ilowosi ologun. Paapa ti o ba jẹ nikan a ogun, aworan ti Wagner, ti kii ṣe ti Russia, wa jade ti bajẹ ni Afirika.

Nipa kiko awọn ọmọ-ọdọ Wagner wọle ati ṣiṣi wọn silẹ lori Macina ati Azawad, lati ṣe kini diẹ ninu awọn ro o kan ifẹ fun eya ṣiṣe itọju, awọn alase Bamako ṣiṣe awọn ewu lati mu yara dislocation ti Mali ni irisi lọwọlọwọ rẹ. Ijọba Mali ṣe afihan ina jẹbi ni ero pe Wagner, ati nitorina aṣayan ologun, yoo jẹ ki o bori ija ti o ti tako o si Azawad niwon ominira. O siwaju ijinna awọn oselu ojutu transposed sinu awọn Algiers Accords laipẹ tako nipasẹ awọn Junta. Awọn lilo ti awọn ajeji mercenaries fihan kedere isansa iran ati ifẹ iṣelu lati ṣaṣeyọri ojutu pataki kan si iṣoro naa.

AES (Alliance of Sahel States) tabi rara, Niger ati Burkina ko yẹ ki o kopa ninu ija oselu Inter-Malian nipa ikopa ninu ọkọ ofurufu gigun ti o ni wiwa lati di awọn ibeere ẹtọ lọwọ.

ati awọn eniyan arugbo lati awọn agbegbe kan ti Mali labẹ itanjẹ ti igbejako “ipanilaya”. Nipa kikọlu ni eyi rogbodiyan, awọn orilẹ-ede wọnyi gba ewu ti gbogbogbo rẹ. A gbọdọ jẹri ni lokan, ni pato, wipe diẹ ninu awọn ti Awọn ara ilu Sahelians ro pe AES ni akọkọ riro lodi si awọn olugbe alarinkiri ti Sahel, awọn olugbe ti wọn ibile agbegbe, usurped nipasẹ awọn ti ileto igbese, soju fun awọn tiwa ni opolopo ninu awọn dada agbegbe ti orilẹ-ede mẹta.

Ni agbegbe geopolitical lọwọlọwọ, Azawad tun ni ẹtọ lati wa gbogbo awọn ajọṣepọ ti han ti o yẹ lati koju awọn barbarity ti awọn Malian ogun, awọn oniwe-Sahelian arannilọwọ ati awọn oniwe- Wagner ká alabojuwo. Ni Tin-zawaten bi ti Kidal ni ana, awọn ọmọ ogun Azawad ko koju ogun naa Malian ṣugbọn ọpọlọpọ awọn ọmọ-ọdọ ajeji ti o ni ipese pẹlu awọn imọ-ẹrọ ko lo lodi si wọn ni eyi rogbodiyan. Nitorina o jẹ asọtẹlẹ pe awọn onija Azawad yoo ṣe atunṣe awọn ọna wọn ti ifaramo ati mnu pẹlu ẹnikẹni ti o jẹ setan lati ran wọn.

Nipa pipe awọn adota, awọn alaṣẹ Ilu Mali n sọ orilẹ-ede wọn sinu rudurudu eyiti o le dara mu yara jijẹ rẹ. Mali, ninu awọn oniwe-lọwọlọwọ iṣeto ni, ni a laipe ẹda ti France eyi ti ti ni aabo lati igba ominira rẹ ati pe o ti yan lati ṣe iranlọwọ fun u ni awọn ibeere ti Azawad ninu. Oun ni iyanilenu pe awọn pan-Afirika tuntun ti o sọ Faranse di pupọ rara ko lọ titi debi lati ṣe idanimọ pe o tun jẹ Faranse ti o ti fa awọn aala ati fi sori ẹrọ awọn eto iṣelu ti o ja Loni. Awọn agbegbe olufaragba ti aiṣedeede postcolonial jẹ ẹtọ lati tẹsiwaju lati beere ẹtọ wọn lati ni nkan ṣe pẹlu iṣakoso ti awọn nkan ipinlẹ ti a fọwọsi nipasẹ agbegbe kariaye lẹhin ominira. Yiyan iyasọtọ ti aṣayan ologun jẹ eewu ti ṣeto agbedemeji Sahel ti ina ati ti ipilẹṣẹ a ọpọ ogun abẹ́lé. Awọn eto iṣelu lọwọlọwọ ti ṣeto ni ayika awọn agbegbe kan lodi si elomiran yoo kuna lati ri iwongba ti le yanju ipinle.

Awọn okeere awujo, ẹlẹgba loni nipasẹ awọn divergence ti ru ati awọn erokero laarin awọn Igbimọ Aabo ti United Nations, ti padanu gbogbo igbẹkẹle. Awọn denunciation nipasẹ awọn Bamako junta ti Awọn adehun Algiers (Adehun fun alafia ati ilaja ni Mali ti o pinnu lati pari ogun Mali, ti fowo si ni Oṣu Karun ọjọ 15 ati Oṣu Karun ọjọ 20, Ọdun 2015 ni Bamako), jẹ ikọlu ti n ṣafihan ailagbara tabi aibikita eyi. Awujọ agbaye pẹlu awọn ibeere iṣelu ti o ti mì Sahel fun ọdun mẹrindilọgọta. Nipa wiwa lati dilute ojuse rẹ si awọn olugbe ti Azawad, Agbara Malian tii ararẹ sinu asuicidal kiko ti abajade ti o yoo ni isoro akoso.

Adehun Algiers si maa wa ojutu kanṣoṣo si ija laarin Azawad ati aringbungbun ipinle ti Mali. Algeria, ninu pelu ipo rẹ gẹgẹ bi aṣaaju ni ilaja ti gbogbo ilu okeere ti paṣẹ, ko lagbara lati gba awọn jagunjagun lati lo. Ailagbara diplomatic yii ni anfani ti nipasẹ awọn Junta Malian lati yọ kuro ki o si ṣe yẹyẹ gbogbo agbaye. Fun opolopo odun, Algeria ti han a aifẹ diẹ ninu ibeere Azawad. Iwa iyalẹnu yii, nitori ni ilodi si awọn aṣa, awọn eewu ni pataki ti o dinku igbẹkẹle Algeria gẹgẹbi agbara agbegbe titi di bayi olutọju ti iṣe ti agbegbe agbaye lati ni idaamu ni Mali ati wa awọn idahun yẹ. Orile-ede Algeria funni ni imọran ti a rẹwẹsi nipasẹ ibeere Sahelian si aaye ti jije koko-ọrọ naa ti aifokanbale lori apa ti awọn Malian Junta.

Russia ati Turkey, titun atide lori awọn Sahelian nmu, gbọdọ mọ pe won ru ni awọn iha-agbegbe kii yoo ni anfani lati ṣe rere si awọn ti apakan ti awọn olugbe ti o jẹ olufaragba aiṣedede ati abuku lati igba ẹda ti awọn orilẹ-ede aarin Sahel mẹta. Awọn orilẹ-ede wọnyi ko yẹ ki o dabaru rogbodiyan inu eyiti o da awọn ipinlẹ si awọn agbegbe ti awọn ẹtọ wọn ti ru fun ewadun, jẹ ki nikan kopa ninu ohun igbiyanju lati exterminate awọn agbegbe labẹ eke pretexts. Awọn alaṣẹ Malian lọwọlọwọ, tiraka lati so aami “apanilaya” si Awọn agbeka ti Azawad, nikan ni ireti lati tan awọn orilẹ-ede agbaye jẹ ati paapaa apakan ti wọn ero nigbati yi iwa nikan siwaju ijinna wọn lati kan oselu ojutu eyi ti o je sibẹsibẹ ọna kan ṣoṣo si alaafia ati iduroṣinṣin ni aarin Sahel.

Ẹgbẹ ọmọ ogun Mali nigbagbogbo ti ṣe iyatọ ararẹ nipasẹ awọn ọna ẹjẹ rẹ ni Azawad ati loni tun ni Macina. Fun diẹ sii ju ọgọta ọdun, awọn ipakupa nla ti a ṣe si awọn olugbe ara ilu wa laisi ijiya ati pe agbegbe agbaye ti yan lati daabobo awọn irufin wọnyi nipa lilọ titi de fifun awọn alaṣẹ ti orilẹ-ede yii aami ti “awọn tiwantiwa ti o dara julọ” ni agbegbe-agbegbe ni awọn ọdun 1990. Aibikita yii tun ṣe alaye irọrun pẹlu eyiti Agbara lọwọlọwọ ṣe indulges ni awọn ipaniyan akojọpọ. ati si awọn barbarism ti Gigun awọn oniwe-gongo pẹlu awọn sile ti cannibalism ni osu to šẹšẹ. Awọn gige ori ati awọn iwa ika miiran ti di ibi ti o wọpọ laisi gbigbe awọn ọmọ ẹgbẹ ti Igbimọ aabo. Mali ti padanu ẹtọ eyikeyi lati beere ẹtọ eyikeyi lori agbegbe naa.

ti Azawad. Nigbati Ipinle kan ba kọlu apakan ti awọn olugbe rẹ ni afọju nitori rẹ ethno-asa ini, o padanu gbogbo igbekele ni a nipe awọn oniwe- legitimacy.

Dipo ti sise lati kọ kan pín nkankan sìn gbogbo agbegbe Awọn ara ilu Mali, diẹ ninu awọn lo Ipinle gẹgẹbi ohun elo ti ifiagbaratemole lati fa ijọba ti awọn agbegbe kan si iparun ti elomiran. Central Sahel ko le jẹ iduroṣinṣin ati idagbasoke niwọn igba ti ibeere matrix naa ti iwọntunwọnsi awọn agbara ati ifisi ti gbogbo awọn agbegbe ni iṣakoso ti Ipinle ko gba isẹ. Awọn ti o ga julọ ti awọn orilẹ-ede wọnyi, ti arosọ wọn ati awọn ipinnu ipinnu si aawọ Sahel ko ni nkankan lati ṣe ilara fun awọn ti awọn ti o jẹ iwa-ipa ati ẹlẹyamẹya ni gbogbo agbaye, sibẹsibẹ anfani ti aura laarin awọn oludari ti awọn orilẹ-ede AES mẹta, eyiti o sọ pupọ nipa eto ti o farapamọ ti iṣẹ akanṣe yii.

Abdoulahi ATTAYOUB
Oludamoran Lyon (France) Oṣu Kẹjọ Ọjọ 2, Ọdun 2024

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