Tombouctou, ville martyr, patrimoine mondial

Tombouctou, ville martyr, patrimoine mondial


par Chekib Abdessalam



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Tombouctou, ville martyr, patrimoine mondial


À Tombouctou ville séculaire, héritière des villes millénaires de Oualata, de Marrakech, de Fés et de la lointaine Aoudaghost, Tombouctou, capitale des savants et des universités pluri-disciplinaires prestigieuses de l’antiquité et du siècle dernier, Tombouctou, la ville aux 333 saints vertueux, Tombouctou la mystérieuse, Tombouctou des griots et du Mystère-Jazz, depuis qu’elle est tombée aux mains sales des supplétifs de Kati et de l’école des officiers d’Outre-Mer, de Diby et consorts, assassins et pillards de nombreuses générations d’Azawadiens, depuis un siècle à ce jour, ville noble s’il en fut, rayonnant de culture, de fraternité et de justice, Tombouctou subit le même triste sort que l’Azawad et le joug de la tyrannie, de l’ignorance et de la bassesse des hommes sans scrupules qui s’en sont emparés grâce au bras colonial et aux exactions de ses auxiliaires venus de contrées étrangères en zone sahélienne tropicale, les anciens colonisés consentants du Soudan occidental qui, aujourd’hui, en quête d’une impossible légitimité, feignent, au détour de coups d’États militaires à répétition, de découvrir le panafricanisme et voudraient nous faire croire le contraire.


En effet, Tombouctou est livrée aux trafics en tout genres. S’adonnant aux extorsions, déprédations, atteintes multiples et diverses à la paix sociale, pouvant aller jusqu’au meurtre crapuleux, les militaires et leurs auxiliaires locaux ont toujours mis en coupe réglée les régions, cercles ou communes où ils sont affectés, particulièrement au Macina et en Azawad où les pratiques mafieuses sont exacerbées par l’impunité absolue qui a toujours sévit depuis les pseudos indépendances qui ont pris en otage les contrées azawadiennes aux mains des tirailleurs soudanais véritables exécutant des atrocités coloniales en godillots puis plus tard en uniforme ou en costume cravate.


Depuis un an, à Tombouctou ville, sévit un certain Colonel Coulibaly, qui, avec la complicité de son équipe et d’autres officiers, s’enrichit en intimidant les commerçants arabo-touaregs. Selon divers témoignages concordants, ayant mis en place un réseau de jeunes sédentaires, le colonel Coulibaly identifie les grands commerçants et les quartiers où ils résident. Ces derniers sont ensuite arrêtés, conduits à la gendarmerie et enfin accusés à tort de complicité avec des groupes armés. Pour obtenir leur libération, leurs familles et proches doivent verser une rançon variant entre 5 et 20 millions de francs CFA. Cette somme est partagée entre les officiers impliqués et leurs informateurs. Ces pratiques abusives, qui exploitent la vulnérabilité des commerçants, risquent de pousser les derniers citoyens encore attachés à la “République” - bananière - à abandonner définitivement la ville pour chercher la tranquillité à l’étranger. Cette situation contribue ainsi à l’exode des populations tout en accentuant l’instabilité sociale et économique de la région.


Dans la nuit du 21 au 22 décembre 2024, trois commerçants issus de la communauté touareg ont été arrêtés dans le même objectif et selon des procédés semblables. Ces arrestations ciblées s’inscrivent dans une pratique bien rodée visant à extorquer de l’argent à travers des accusations fallacieuses. Ces pratiques créent un sentiment d’injustice et un climat d’insécurité chez les commerçants de la région, déjà éprouvés par ces abus systématiques traditionnels.


Notons que l’État déliquescent de Bamako n’a jamais existé de droit. Les gouverneurs, préfets et chefs de cercle, ont toujours agit de la sorte. En effet, depuis plus d’un demi siècle, à titre d’exemple, leurs épouses détournent les aides humanitaires internationales des Ong, de l’Onu et, par exemple, de US-Aid, pour vendre au détail dans leurs boutiques au prix fort les denrées détournées. État défaillant, sans justice, ni droit, ni sécurité, ni éducation, ni santé, pas même le minimum vital : alimentation et eau potable, chacun se débrouille soi-même. Les autorités ne sont là que pour commettre des méfaits, des passe-droits, de l’intimidation, des voies de fait, des abus d’autorité, des excès de pouvoir et du racket, systématiques, généralisés, banalisés. Quel triste sort pour les populations, quel destin funeste pour des États déliquescents ou qui n’ont jamais réellement existé ni dans l’histoire ni aujourd’hui !


Il faut rappeler qu’à l’arrivée des troupes coloniales de tirailleurs soudanais à la fin du 19e et au début du 20e siècles, Bamako n’était qu’un minuscule village de 600 habitants tandis que Tombouctou, ville de plus de 100 000 habitants, du 15e au 20e siècle, , dont 25 000 étudiants pour la seule université de Sankoré, à la même époque riche d’un passé resplendissant, d’un dynamisme commercial et intellectuel millénaire rayonnait jusqu’aux capitales de l’Empire chérifien, de Fes, de Marrakech, ainsi que dans toute l’Afrique de l’Ouest et chez les Almamy, de la même façon qu’ont rayonné des merveilles du monde, des villes, telles que Grenade, Cordoue, Séville, Samarcande, Bagdad, Boukhara, Tachkent, Fes, Meknes, Darou Salam, Chingetti, Sijelmassa … Cette richesse historique précieuse toujours vivante dans nos coeurs, vaut mieux que bien des mirages éphémères du monde contemporain aux mains des arrivistes, des brigands sans foi ni loi, des tortionnaires et des criminels des Famas (Armée malienne) aux ordres d’éternels putschistes et des miliciens de Wagner.


Tombouctou est divisée en secteurs autour des grandes mosquées historiques telles que celles de Sankoré, de Djingareyber, de Sidi Yahia. Elle s’articule aussi autour des quartiers de Boukyat, d’Abarajou, d’Hamabangou, de Koiratao, ainsi que des zones plus anciennes avec un habitat traditionnel, ainsi que des zones plus récentes selon une urbanisation informelle ou anarchique. Les quartiers historiques sont caractérisés par des ruelles étroites et des maisons traditionnelles en banco (terre crue). Historiquement, les arrondissements sédentaires ont tendance à être plus densément peuplés que les arrondissements nomades. Dans le cercle voisin de Goundam, par exemple, les arrondissements sédentaires incluaient Goundam, Tonka, Bintagoungou et Douékiré. Le cercle de Tombouctou a subit un déclin pendant la période coloniale et post-coloniale pour enfin connaître une forte augmentation de population durant la décennie 1999-2009. Cependant ces données ne sont pas récentes. La situation démographique peut avoir évolué depuis, notamment en raison des conflits et des déplacements de population dans la région.


Comme la plupart des villes de la sous région, Tombouctou est soumise au surpeuplement, à l’insalubrité, au manque d’accès aux services de base (eau potable, assainissement, électricité), à l’absence de titre de propriété pour les habitants, au phénomène d’autoconstruction avec des matériaux de récupération, à l’absence de tout cadre juridique formel. Ce qui contribue à la précarité de certains quartiers.


La population authentique de Tombouctou est persécutée. Elle subit les assauts répétés des tentatives de rupture des équilibres démographiques millénaires depuis les indépendances coloniales. Pourquoi infliger tant de supplices, d’injustices, de mauvais traitement, de souffrances, endurés par les nobles tribus, les familles, les enfants, les orphelins, les vieillards, les nomades, les bergers, les chameliers, les commerçants, les victimes des sécheresses, les infirmes, les handicapés, les femmes, les jeunes filles, les mamans, les grands-mères, les troupeaux, les arbres, les animaux, les sites historiques, les points d’eau, les campements ? De générations en générations ? Pourquoi un tel désastre au niveau écologique et environnemental ? Pourquoi, aujourd’hui, plus de 300 000 réfugiés originaires de la région vivent désormais dans la précarité et l’indigence des camps dans les États limitrophes issus du découpage colonial, dont notamment l’immense camp de M’Berra à l’Ouest de Tombouctou et bien d’autres au périphérie de villes telles que Tin Zaouaten ou Tamanrasset ?



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تمبكتو، المدينة الشهيدة، التراث العالمي


في تمبكتو، المدينة التي يعود تاريخها إلى قرون، وريثة مدن ولاتة ومراكش وفاس وأوداغوست البعيدة التي يبلغ عمرها آلاف السنين، تمبكتو، عاصمة العلماء والجامعات المرموقة متعددة التخصصات في العصور القديمة والقرن الماضي، تمبكتو، مدينة 333 قديساً فاضلاً، تمبكتو الغامضة، تمبكتو الجريتس والجاز الغامض منذ سقوطها في الأيدي قذرة من أعوان كاتي ومدرسة الضباط الأجانب، من ديبي وآخرين، القتلة والنهابين لأجيال عديدة من الأزواديين، لمدة قرن من الزمان حتى يومنا هذا، مدينة نبيلة إن وجدت، تشع بالثقافة والأخوة والعدالة وتمبكتو تعاني من نفس المصير المحزن الذي تعرضت له أزواد ونير الطغيان والجهل والخسة من الرجال عديمي الضمير الذين استولت عليها بفضل الذراع الاستعمارية وابتزازات أعوانها القادمين من بلدان أجنبية في منطقة الساحل الاستوائية، الشعب المستعمر السابق في غرب السودان الذي، اليوم، بحثًا عن شرعية مستحيلة، يتظاهر، قاب قوسين أو أدنى، بالانقلابات العسكرية المتكررة لاكتشاف الوحدة الأفريقية وجعلنا نعتقد العكس.


والواقع أن تمبكتو معرضة للاتجار بجميع أنواعه. من خلال الانغماس في عمليات الابتزاز والنهب والهجمات المتعددة والمتنوعة على السلام الاجتماعي، والتي يمكن أن تصل إلى حد القتل الشرير، قام الجيش ومساعدوه المحليون دائمًا بوضع فرقة خاضعة للرقابة على المناطق أو الدوائر أو البلديات التي تم تعيينهم فيها، خاصة في ماسينا. وفي أزواد، حيث تتفاقم ممارسات المافيا بسبب الإفلات المطلق من العقاب الذي ظل محتدمًا دائمًا منذ الاستقلال الزائف الذي أخذ مناطق أزواد رهينة في أيدي الحكومة. الرماة السودانيون الحقيقيون ينفذون الفظائع الاستعمارية وهم يرتدون الأحذية ثم يرتدون الزي الرسمي أو البدلة وربطة العنق.


لمدة عام، في مدينة تمبكتو، ينشط العقيد كوليبالي، الذي قام، بالتواطؤ مع فريقه وضباط آخرين، بإثراء نفسه عن طريق تخويف التجار العرب الطوارق. ووفقا لمختلف الشهادات المؤيدة، بعد أن أنشأ شبكة من الشباب المستقرين، قام العقيد كوليبالي بتحديد كبار التجار والأحياء التي يعيشون فيها. ويتم بعد ذلك القبض على هؤلاء ونقلهم إلى قوات الدرك واتهامهم في النهاية خطأً بالتواطؤ مع الجماعات المسلحة. وللإفراج عنهم، يتعين على عائلاتهم وأحبائهم دفع فدية تتراوح بين 5 و20 مليون فرنك أفريقي. ويتم تقاسم هذا المبلغ بين الضباط المعنيين ومخبريهم. وهذه الممارسات التعسفية، التي تستغل ضعف التجار، تهدد بدفع آخر المواطنين الذين ما زالوا مرتبطين بـ “الجمهورية” - الموز - إلى مغادرة المدينة بشكل دائم بحثاً عن الهدوء في الخارج. وبالتالي فإن هذا الوضع يساهم في نزوح السكان بينما يؤدي إلى تفاقم عدم الاستقرار الاجتماعي والاقتصادي في المنطقة.


وفي ليلة 21 إلى 22 ديسمبر 2024، تم القبض على ثلاثة تجار من جماعة الطوارق بنفس الهدف وبإجراءات مماثلة. وتشكل هذه الاعتقالات المستهدفة جزءًا من ممارسة راسخة تهدف إلى ابتزاز الأموال من خلال اتهامات باطلة. وتخلق هذه الممارسات شعوراً بالظلم ومناخاً من انعدام الأمن بين التجار في المنطقة، المتضررين أصلاً من هذه الانتهاكات المنهجية التقليدية.


لاحظ أن دولة باماكو الفاشلة لم تكن موجودة بشكل قانوني على الإطلاق. لقد تصرف المحافظون والمحافظون وقادة المناطق دائمًا بهذه الطريقة. في الواقع، لأكثر من نصف قرن، على سبيل المثال، قامت زوجاتهم بتحويل المساعدات الإنسانية الدولية من المنظمات غير الحكومية والأمم المتحدة، وعلى سبيل المثال، وكالة المعونة الأمريكية، لبيع التجزئة في متاجرهم بسعر المواد الغذائية المحولة الباهظة. دولة فاشلة، بدون عدالة وحقوق وأمن وتعليم وصحة، ولا حتى الحد الأدنى الأساسي: الغذاء ومياه الشرب، الجميع يدافع عن نفسه. السلطات موجودة فقط لارتكاب الآثام، والامتيازات، والترهيب، والاعتداء، وإساءة استخدام السلطة، والإفراط في السلطة والابتزاز، بشكل منهجي، معمم، تافه. يا له من مصير حزين للسكان، ويا ​​له من مصير كارثي للدول المنهارة أو التي لم تكن موجودة في الواقع لا في التاريخ ولا اليوم!


ويجب أن نتذكر أنه عندما وصلت القوات الاستعمارية من الرماة السودانيين في نهاية القرن التاسع عشر وبداية القرن العشرين، كانت باماكو مجرد قرية صغيرة يبلغ عدد سكانها 600 نسمة، بينما كانت تمبكتو، مدينة يزيد عدد سكانها عن 100 ألف نسمة، من القرن الخامس عشر إلى القرن العشرين. القرن العشرين، بما في ذلك 25000 طالب لجامعة سانكوري وحدها، وفي نفس الوقت غنية بالماضي متألقة، بديناميكية تجارية وفكرية قديمة العهد، تشع في عواصم الإمبراطورية الشريفة، وفاس، ومراكش، وكذلك في جميع أنحاء غرب إفريقيا وبين المامي، بنفس الطريقة التي تشع من عجائب الدنيا، من مدن مثل غرناطة، قرطبة، إشبيلية، سمرقند، بغداد، بخارى، طشقند، فاس، مكناس، دار السلام، شنكيتي، سجلماسة… هذه الثروة التاريخية الثمينة، التي لا تزال حية في قلوبنا، أفضل من العديد من سراب العالم المعاصر الزائل في أيدي الوصوليين وقطاع الطرق الخارجين عن القانون والجلادين والمجرمين من فاماس (الجيش المالي) في أوامر الانقلابيين الأبديين ورجال ميليشيا فاغنر.


تنقسم تمبكتو إلى قطاعات حول المساجد التاريخية الكبيرة مثل مساجد سانكوري ودجينجاريبر وسيدي يحيى. وهي تتمحور أيضًا حول مناطق بوكيات، وأباراجو، وهامبانجو، وكويراتاو، بالإضافة إلى المناطق القديمة التي تحتوي على مساكن تقليدية، بالإضافة إلى المناطق الأحدث ذات التحضر غير الرسمي أو الفوضوي. تتميز المناطق التاريخية بالشوارع الضيقة والمنازل التقليدية (الأرضية الخام). تاريخيًا، تميل المناطق المستقرة إلى أن تكون أكثر كثافة سكانية من مناطق البدو. في دائرة غوندام المجاورة، على سبيل المثال، شملت المناطق المستقرة غوندام وتونكا وبينتاغوونغو ودويكيري. عانت دائرة تمبكتو من تراجع خلال فترة الاستعمار وما بعد الاستعمار قبل أن تشهد أخيرًا زيادة حادة في عدد السكان خلال العقد 1999-2009. ومع ذلك، فإن هذه البيانات ليست حديثة. وربما تغير الوضع الديموغرافي منذ ذلك الحين، لا سيما بسبب الصراعات والتحركات السكانية في المنطقة.


مثل معظم مدن المنطقة، تتعرض تمبكتو للاكتظاظ، والظروف غير الصحية، وعدم الحصول على الخدمات الأساسية (مياه الشرب، والصرف الصحي، والكهرباء)، وغياب سندات الملكية للسكان، لظاهرة البناء الذاتي مع المواد المعاد تدويرها، في ظل غياب أي إطار قانوني رسمي. مما يساهم في هشاشة بعض الأحياء.


يتعرض سكان تمبكتو الحقيقيون للاضطهاد. وقد عانت من هجمات متكررة من محاولات خلخلة التوازنات الديمغرافية التي يعود تاريخها إلى آلاف السنين منذ الاستقلال الاستعماري. لماذا يحدث هذا القدر من التعذيب والظلم وسوء المعاملة والمعاناة التي تعانيها القبائل النبيلة والأسر والأطفال والأيتام والشيوخ والبدو والرعاة وسائقي الجمال والتجار وضحايا الجفاف والعجزة والمعوقين والنساء والفتيات الصغيرات، الأمهات، الجدات، القطعان، الأشجار، الحيوانات، المواقع التاريخية، نقاط المياه، المعسكرات؟ من جيل إلى جيل؟ لماذا هذه الكارثة على المستوى البيئي والبيئي؟ لماذا يعيش اليوم أكثر من 300 ألف لاجئ من المنطقة في حالة من عدم الاستقرار والفقر في مخيمات في الدول المجاورة نتيجة للانقسام الاستعماري، بما في ذلك على وجه الخصوص مخيم مبيرا الضخم الواقع غرب تمبكتو والعديد من المخيمات الأخرى على مشارف مدن مثل هذه؟ مثل تين زواتن أو تمنراست؟


شكيب عبد السلام sahara-sahel.info




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ⵟⴰⵎⴱⵓⴽⵜⵜⵓ, ⵅ ⵜⵎⴷⵉⵏⵜ-ⴰ, ⴰⵢⴷⴰ ⵉⵎⴰⴹⵍⴰⵏⴻⵏ .

ⴳ ⵜⵎⴷⵉⵏⵜ ⵏ ⵟⵉⵎⴱⵓⴽⵜⵓ ⵙⵉⵜⵉ, ⴰⵙⵃⵉⵙⵙⴼ ⵏ ⵜⵎⴷⵉⵏⵉⵏ ⵏ ⵎⵔⴰⵡ ⵏ ⵉⵙⴳⴳⵡⴰⵙⵏ ⵏ ⵓⴰⵍⴰⵜⴰ, ⵎⴰⵔⵔⴰⵛ, ⴼⴰⵢⵔⵉ ⴷ ⴰⵡⵓⴷⴰⴳⵓⵙⵜ, ⵟⵉⵎⴱⵓⴽⵜⵓ, ⵜⴰⵎⴰⵏⵖⵜ ⵏ ⵉⵎⴰⵙⵙⴰⵏⵏ ⴷ ⵜⵙⴷⴰⵡⵉⵜⵉⵏ ⵉⵎⵢⴰⵏⴰⵡⵏ ⴳ ⴽⵉⴳⴰⵏ ⵏ ⵜⵥⵍⴰⵢⵉⵏ ⵏ ⵡⴰⵏⵜⵉⴽⵉ ⴷ ⵜⵙⵓⵜⴰ ⵉⵣⵔⵉⵏ, ⵟⵉⵎⴱⵓⴽⵜⵓ, ⵜⴰⵎⴷⵉⵏⵜ ⴳ 333 Sainted veus, Timbuktu The ⵎⵉⵙⵜⵉⵔⵢⵓⵙ, ⵟⵓⵎⴱⵓⴽⵓⵜⵜⵓ ⵏ ⴳⵔⵢⵓⵙ ⴷ ⵎⵉⵙⵜⵉⵔ-ⵊⴰⵣ, ⵙⴳ ⵍⵍⵉⵖ ⵜⴹⵕ ⵅⴼ ⵉⴼⴰⵙⵙⵏ ⵉⴱⵔⵙⴳⴳⵡⴰⴷⵏ ⵏ ⴽⴰⵜⵉ ⴷ ⵜⵉⵏⵎⵍ ⵏ ⵉⵎⴰⵡⵙⴰⵙⵏ ⵏ ⴱⵕⵕⴰ ⵏ ⴱⵕⵕⴰ, ⴷⵉⴱⵉ ⴷ ⵉⴱⵍⴽⵉⵎⵏ ⴷ ⵉⴼⵉⵍⴰⵏ ⴽⵉⴳⴰⵏ ⵏ ⵜⵙⵓⵜⵉⵡⵉⵏ ⵏ ⴰⵣⴰⵡⴰⴷⵢⴰⵏ, ⵉ ⵢⴰⵜ ⵜⵙⵓⵜ ⴰⵔ ⴰⵙⵙⴰ, ⵜⴰⵎⴷⵉⵏⵜ ⵜⴰⵏⵎⵀⴰⵍⵜ ⵎⴽ ⵍⵍⵉ ⵜⵍⵍⴰ, ⴰⵔ ⵜⵙⵙⴼⵍⵉⴷ ⵜⴰⴷⵍⵙⴰ, ⵜⴰⵏⴼⵍⵉⵜ ⴷ ⵜⵖⴷⵎⵜ, ⵟⵉⵎⴱⵓⴽⵜⵓ ⵜⴳⴰ ⵢⴰⵏ ⵓⴼⵉⵜⵉ ⴰⵙⵖⴰⵏ ⵣⵓⵏⴷ ⴰⵣⴰⵡⴰⴷ ⴷ ⵓⵏⴳⵎⵉ ⵏ ⵜⵉⵔⴰⵏⵉ, ⵏ ⵓⵏⴳⴰⵙ ⴷ ⵓⴱⵔⵙⵉⵡⴷ ⵏ ⵉⵔⴳⴰⵣⵏ ⵓⵔ ⵉⵏⵏⵓⵎⵎⵍⵏ ⵏⵏⴰ ⵜ ⵉⵙⵙⴽⵔⵏ ⵙ ⵜⵏⴼⵓⵍⵜ ⵏ ⵓⵙⴷⴷⵓⵔⵔⵢ ⴷ ⵉⴱⴽⴽⴰⴹⵏ ⵏ ⵉⵎⵙⵎⵔⴰⵙⵏ ⵏⵏⵙ ⵙⴳ ⵜⵎⵏⴰⴹⵉⵏ ⵜⵉⴱⵕⵕⴰⵏⵉⵢⵉⵏ ⴳ ⵓⵙⵓⵜⴳ ⵜⵉⵎⵏⴰⴹⵉⵏ ⵏ ⵙⵙⴰⵃⵉⵍ, ⴰⵢ ⴷ-ⵢⴻⵙⵙⵓⵎⵔⴻⵏ ⴰⵙⴻⵎⵢⵓⴷⴷⴻⵙ ⴰⵇⴱⵓⵔ ⵏ ⵙⵙⵓⴷⴰⵏ ⵏ ⵓⵜⴰⵔⴰⵎ ⴰⵢ ⴷ-ⵢⴻⵍⵍⴰⵏ ⴰⵙⵙ-ⴰ, ⴽⵓⵡⵙⵜ ⵖⴻⴼ ⵍⴵⴰⵍ ⵏ ⵓⵙⴰⴹⵓⴼ ⵓⵔ ⵢⴻⵜⵜⵡⴰⵇⴱⴰⵍⴻⵏ ⴰⵔⴰ, ⵢⴻⵔⵏⵓ ⴷ ⴰⵢⴰ ⴰⵢ ⴷ-ⵢⴻⵙⵙⴽⴰⵏⴰⵢⴻⵏ, ⴷⴻⴳ ⵜⴳⴰⵔⴰ ⵏ ⵢⵉⵡⴰⵏⴰⴽⴻⵏ ⵉⵙⴻⵔⴷⴰⵙⴰⵏⴻⵏ ⴰⵢ ⵢⴻⵜⵜⵡⴰⵔⵓⵏ, ⴰⴽⴽⴻⵏ ⴰⴷ ⴷ-ⴰⴼⴻⵏ ⴱⴰⵏ -ⵜⴰⴼⵔⵉⴽⴰⵏⵉⵜ ⵢⴻⵔⵏⵓ ⵢⴻⴱⵖⴰ ⴰⴷ ⵏⴻⵜⵜⵡⴰⵍⵉ ⴰⵏⴻⵎⴳⴰⵍ-ⴰ.


ⵙ ⵜⵉⴷⴻⵜ, ⵟⵉⵎⴱⵓⴽⵜⵓ ⵜⴻⵜⵜⵓⵏⴻⴼⴽ-ⴰⵙ ⵉ ⵡⴰⴽⴽ ⴰⵏⴰⵡⴻⵏ ⵏ ⵓⴱⵔⵉⴷ. ⴰⵔ ⵉⵜⵜⵇⵇⵓⵏ ⴳ ⵓⵙⵎⵓⵔⵙ, ⴰⵙⵎⵓⵔⵙ, ⴽⵉⴳⴰⵏ ⵏ ⵜⵡⴰⵖⵉⵜⵉⵏ ⴷ ⵜⵎⵢⴰⵏⴰⵡⵉⵏ ⴳ ⵜⴰⵍⵡⵉⵜ ⵜⴰⵏⴰⵎⵓⵏⵜ, ⵏⵏⴰ ⵉⵖⵉⵏ ⴰⴷ ⵉⴷⴷⵓ ⴳ ⵎⴰⴷ ⵉⵥⵍⵉⵏ ⵙ ⵜⵎⵏⵖⵉⵡⵜ ⵏ ⵉⴳⵡⵔⵔⴰⵎⵏ, ⴰⵔ ⵙⵙⵔⵙⵏ ⵉⵙⵔⴷⴰⵙⵏ ⴷ ⵉⵎⵙⴽⵉⵔⵏ ⵏⵏⵙⵏ ⵉⴷⵖⵔⴰⵏⵏ ⴰⴱⴷⴰ ⴰⵏⵙⵉⵡⵏ, ⵜⵉⵡⵔⴻⵔⵔⴰⵢⵉⵏ ⵏⵖ ⵜⵉⵖⵉⵡⴰⵏⵉⵏ ⵏⵏⴰ ⴳ ⵜⵜⵢⴰⵡⴹⵏ, ⵙⵍⴰⵡⴰⵏ ⴰⴽⴽⵡ ⴳ ⵎⴰⴽⵉⵏⴰ ⴷ ⴰⵣⴰⵡⴰⴷ ⴰⵏⴷⴰ ⴷⴰ ⵜⵜⵓⵙⴽⴰⵔⵏⵜ ⵜⵎⵙⴽⴰⵔⵉⵏ ⵏ ⵎⴰⴼⵢⴰ ⵙ ⵜⴱⵔⵉⴷⵜ ⵏ ⵓⵏⴳⴰⵙ ⴰⴱⵕⵍⴰⵎⴰⵏⵉⵢ ⵏⵏⴰ ⴱⴰⵀⵔⴰ ⵉⵜⵜⵎⵓⵙⵙⵓⵏ ⵙⴳ ⵍⵍⵉⴳ ⴷ ⵉⴽⴽⴰ ⵓⵙⵉⵎⴰⵏ ⵏ ⴱⵙⵓⴷⵓ ⵏⵏⴰ ⵉⵙⴽⵔⵏ ⴰⵏⵙⵉⵡⵏ ⵏ ⴰⵣⴰⵡⴰⴷⵉ ⴳ ⵓⴼⵓⵙ ⵏ ⵜⴰⵔⴰⵉⵍⵓⵔⵉⵏ ⵜⵉⵙⵓⴷⴰⵏⵉⵢⵉⵏ ⵏ ⵜⵉⴷⵜ ⴰⵔ ⵜⵜⴳⴳⴰⵏⵜ ⵜⵔⴽⴼⵉⵏ ⵏ ⵓⵙⴷⴷⵓⵔⵔⵢ ⴳ ⵉⴼⴳⴰⵏⵏ ⴷ ⴳ ⵢⴰⵜ ⵜⵉⵣⵉ ⵢⴰⴹⵏ ⴳ ⵓⵏⵎⵓⵏ ⵏⵖ ⴳ ⵓⵏⴳⵔⴰⵡ ⴰⵏⴰⵎⵓⵔ ⵏⵖ ⴳ ⵓⵏⴳⵔⴰⵡ ⵏ ⴽⵓⵙⵜⵓⵎ.


ⴰⵙⴻⴳⴳⴰⵙ ⵢⴻⵣⵔⵉⵏ, ⴷⴻⴳ ⵟⵉⵎⴱⵓⴽⵜⵓ ⴼⵉⵍⵉ, ⵢⴻⵙⵙⴻⵔⵙ-ⴷ ⴽⵔⴰ ⵏ ⵓⴽⵓⵏⴳⵓⵍⵉ ⴽⵓⵍⵉⴱⴰⵍⵉ, ⴰⵢ ⵢⴻⵍⵍⴰⵏ, ⵙ ⵡⴰⵟⴰⵙ ⵏ ⵜⴻⵖⵍⴰⵎⵜ-ⵏⵏⴻⵙ ⴷ ⵢⵉⵎⴰⵙⴰⵢⴻⵏ ⵏⵉⴹⴻⵏ, ⵢⴻⵜⵜⵡⴰⵙⵙⴻⴱⵖⴻⵙ ⵙ ⵓⵙⵙⴻⴱⴷⴻⴷ ⵏ ⵢⵉⵎⵙⴻⵎⵀⴰⵍ ⵉⵄⵕⴰⴱⴻⵏ-ⵜⵧⵓⵔⴰⵔⵉⴳⵉⵏ. ⵖⴻⴼ ⵍⴻⵃⵙⴰⴱ ⵏ ⵢⵉⵔⵎⵓⴷⴻⵏ ⵢⴻⵎⴳⴻⵔⵔⴰⴷⴻⵏ ⵏ ⵓⵎⵢⴰⵍⴻⵍ, ⵎⵉ ⴰⵔⴰ ⴷ-ⵙⴱⴻⴷⴷⴻⵏ ⴰⵥⴻⴹⴹⴰ ⵏ ⵢⵉⵍⴻⵎⵥⵉⵢⴻⵏ ⵉⵙⴻⵔⴷⴰⵙⴰⵏⴻⵏ, ⴽⵓⵍⵓⵏⴻⵍ ⴽⵓⵍⵉⴱⴰⵍⵉ ⵢⴻⵙⵙⴻⴼⵔⴰⵢ-ⴷ ⵉⵎⵙⴻⵏⵣⴰ ⵉⵎⴻⵇⵔⴰⵏⴻⵏ ⴷ ⵜⵖⵉⵡⴰⵏⵉⵏ ⴰⵢ ⵣⴷⵖⴻⵏ. ⴰⵏⴻⴳⴳⴰⵔⵓ-ⴰ ⵢⴻⵜⵜⵡⴰⴱⵟⴻⵍ ⵙⴰⴽⴽⵉⵏ, ⵢⴻⵙⵙⴰⵡⴻⴹ ⵖⴻⵔ ⵓⴳⴻⵏⴷⴰⵔⵎⴻⵔⵉ ⵢⴻⵔⵏⵓ ⴷⴻⴳ ⵜⴳⴰⵔⴰ, ⵜⵜⵡⴰⵄⴻⵜⵜⴱⴻⵏ ⵙ ⵍⴻⵄⵇⴻⵍ ⵙ ⵍⴻⵄⵇⴻⴷ ⴷ ⵜⴻⴳⵔⴰⵡⵉⵏ ⵜⵉⵎⵙⴻⵍⵍⵃⵉⵏ. To obtain their release, their families and relatives must pay a ransom varying between 5 and 20 million CFA francs. ⴰⵔ ⵉⵜⵜⵓⵙⵎⵔⴰⵙ ⵡⴰⵜⵉⴳ ⴰⴷ ⴳⵔ ⵉⵎⵙⵡⵓⵔⵉⵜⵏ ⵍⵍⵉ ⴳ ⵍⵍⴰⵏ ⴷ ⵉⵎⵙⴼⴰⵡⵏ ⵏⵏⵙⵏ. ⵜⵉⵎⵙⴽⵉⵔⵉⵏ-ⴰ ⵜⵉⵎⵇⵔⴰⵏⵉⵏ, ⴰⵢ ⵢⵙⵙⵇⴷⴰⵛⵏ ⵜⴰⵏⵎⵜⵜⵉⵜ ⵏ ⵢⵉⵎⵙⵖⵏⴰⵡⵏ, ⵣⵎⵔⵏⵜ ⴰⴷ ⵙⵙⴱⵖⵙⵏⵜ ⵉⵖⵔⵉⵎⵏ ⵉⵏⴳⴳⵓⵔⴰ ⵎⴰⵣⴰⵍ-ⵉⵜⵜ ⵇⵇⵏ ⵖⵔ “ⵜⴰⵎⵔⵙⵍⵜ ⵜⴰⴳⴷⵓⴷⴰⵏⵜ” - ⴱⴰⵏⴽ - ⴰⴽⴽⵏ ⴰⴷ ǧǧⵏⵜ ⵜⴰⵖⵔⵎⵜ ⵉ ⵍⵣⴷⴰ ⴰⴷ ⵔⵣⵓⵏⵜ ⵖⴼ ⵜⵏⴼⵍⵉⵜ ⴷⴳ ⵡⵣⵖⴰⵔ. ⴰⵔ ⵜⵙⵎⵓⵏ ⵜⴳⵏⵉⵜ ⴰⴷ ⴳ ⵓⴼⵓⵖ ⵏ ⵉⵎⵣⴷⴰⵖ ⴳ ⵜⵉⵣⵉ ⵏⵏⴰ ⴳ ⵓⵔ ⵜⵙⵙⵓⴷⵙ ⵡⴰⵔ ⴰⵙⴱⴷⴰⴷ ⴰⵏⴰⵎⵓⵏ ⴷ ⵓⴷⵎⵙⴰⵏ ⵏ ⵜⵎⵏⴰⴹⵜ.


ⴷⴻⴳ ⵢⵉⴹ ⵏ 21 ⵖⴻⵔ 22 ⴷⵓⵊⴻⵎⴱⴻⵕ 2024, ⴽⵔⴰⴹ ⵏ ⵢⵉⵎⵙⴻⵏⵣⴰ ⵙⴻⴳ ⵜⵎⴻⵜⵜⵉ ⵏ ⵜⵡⴰⴳⴰⵔⵉⵏⴳ ⵜⵜⵡⴰⴹⴹⴼⴻⵏ ⴷⴻⴳ ⵢⵉⵡⴻⵏ ⵏ ⵢⵉⵙⵡⵉ ⵢⴻⵔⵏⵓ ⵖⴻⴼ ⵍⴻⵃⵙⴰⴱ ⵏ ⵢⵉⵔⵎⵓⴷⴻⵏ ⴰⵎ ⵡⵉ. ⵜⵉⴱⵔⵉⴷⵉⵏ-ⴰ ⴰⵢ ⴷ-ⵢⴻⵜⵜⵡⴰⵃⴻⵜⵜⵎⴻⵏ ⴷ ⴰⵃⵔⵉⵛ ⵙⴻⴳ ⵢⵉⵡⴻⵜ ⵏ ⵜⵎⴻⵙⴽⴻⵔⵜ ⴰⵢ ⴷ-ⵢⴻⵜⵜⵡⴰⴱⴻⴷⵔⴻⵏ ⵙ ⵡⴰⵟⴰⵙ ⵢⴻⵔⵏⵓ ⴷ ⵜⵉⵏ ⴰⵢ ⵢⴻⵙⵄⴰⵏ ⵉⵙⵡⵉ ⵏ ⵓⵙⵙⴻⵇⴷⴻⵛ ⵏ ⵢⵉⴷⵔⵉⵎⴻⵏ ⵙ ⵡⴰⵟⴰⵙ ⵏ ⵢⵉⵖⴻⴱⵍⴰⵏ ⵉⵎⴻⵇⵔⴰⵏⴻⵏ. ⴰⵔ ⵜⵜⵓⵙⴽⴰⵔⵏⵜ ⵜⵎⵙⴽⴰⵔⵉⵏ ⴰⴷ ⵢⴰⵏ ⵓⵙⵢⴰⴼⴰ ⵏ ⵓⵏⴳⴰⵙ ⴷ ⵢⴰⵏ ⵓⵏⵣⵡⵉ ⵏ ⵡⴰⵔ ⵜⴰⵣⵎⵔⵜ ⴳⵔ ⵉⵎⵙⴱⴱⴰⴱⵏ ⴳ ⵜⵎⵏⴰⴹⵜ, ⴰⵔ ⵜⵜⵓⵙⴽⴰⵔⵏⵜ ⵢⴰⴷⵍⵍⵉ ⵙ ⵜⴱⵔⵉⴷⵜ ⵏ ⵓⵏⴳⴰⵙ ⴰⴷ ⴰⵣⴰⵢⴽⵓ.


ⵥⵕ ⵎⴰⵙ ⴷ ⴰⴷⴷⴰⴷ ⴰⵏⴼⵔⴰⴽ ⵏ ⴱⴰⵎⴰⴽⵓ ⵓⵔ ⵢⴰⴷ ⵉⵍⵍⵉ ⵢⴰⵏ ⵓⵢⴼⴼⴰⵙ. ⵉⵏⴻⴱⴱⴰⴹⴻⵏ, ⵉⴱⵔⵉⴷⴻⵏ ⴷ ⵢⵉⵎⴰⵙⴰⵢⴻⵏ, ⵜⵜⴳⴻⵏ ⴷⵉⵎⴰ ⴰⵢⴰ. ⵙ ⵜⵉⴷⴻⵜ, ⵓⴳⴰⵔ ⵏ ⵓⵣⴳⴻⵏ ⵏ ⵍⵇⴻⵔⵏ, ⴷ ⴰⵎⴻⴷⵢⴰ, ⵜⵉⵎⵖⴰⵔⵉⵏ-ⵏⵙⴻⵏ ⵜⵜⴳⴻⵏⵜ-ⴷ ⵜⴰⵍⵍⴰⵍⵜ ⵜⴰⵏⵎⴻⵜⵜⵉⵜ ⵜⴰⴳⵔⴰⵖⵍⴰⵏⵜ ⵙⴻⴳ ⵜⴷⵓⴽⵍⵉ ⵜⵓⵕⵓⴼⵉⵜ, ⵢⵉⵖⵍⴰⵏⴻⵏ ⵢⴻⴷⴷⵓⴽⴽⵍⴻⵏ ⵢⴻⵔⵏⵓ, ⵙ ⵓⵎⴻⴷⵢⴰ, ⵎⴰⵔⵉⴽⴰⵏ-ⴰⵉⴷ, ⴰⴽⴽⴻⵏ ⴰⴷ ⵙⵙⴻⵏⵣⴻⵏⵜ ⴰⵣⴻⵏⵣⵉ ⴷⴻⴳ ⵜⵏⴻⴳⴳⵉⵡⵉⵏ-ⵏⵙⴻⵏ ⵙ ⵡⴰⵜⵉⴳⴻⵏ ⴰⵢ ⴷ-ⵢⴻⵜⵜⵡⴰⵅⴻⴷⵎⴻⵏ ⵙ ⵡⴰⵜⵉⴳⴻⵏ ⵏ ⵡⵓⵞⵞⵉ ⵓⵔ ⵢⴻⵜⵜⵡⴰⵙⵙⴻⵇⴷⴰⵛⴻⵏ ⴰⵔⴰ. ⴰⵡⴰⵏⴽ ⵏ ⵓⴼⵔⴰⴳ, ⴱⵍⴰ ⵜⴰⵖⴷⵎⵜ, ⵓⵔ ⵍⵍⵉⵏ ⵉⵣⵔⴼⴰⵏ, ⵜⴰⵖⵍⵍⵉⵙⵜ, ⴰⵙⴳⵎⵉ, ⵓⵔ ⵜⵍⵍⵉ ⵜⴷⵓⵙⵉ, ⵓⵔ ⴰⵡⴷ ⵢⴰⵏ ⵓⵙⵡⵉⵔ ⴰⵏⴰⵎⵎⴰⵙ ⴰⵏⴰⵎⵓⵏ: ⴰⵙⵎⵓⵜⵜⴳ ⴷ ⵡⴰⵎⴰⵏ ⵏ ⵜⵉⵙⵙⵉ, ⴽⵓ ⵢⴰⵏ ⴰⵔ ⵜ ⵉⵙⴽⴰⵔ ⵙ ⵉⵅⴼⴰⵡⵏ ⵏⵏⵙⵏ. ⵓⵔ ⵍⵍⵉⵏ ⴰⵔⴰ ⵢⵉⴷⵓⴱⴰ ⴽⴰⵏ ⴰⴽⴽⴻⵏ ⴰⴷ ⴳⴻⵏ ⴰⵙⵓⵏⴷⴻⴷ ⵏ ⵢⵉⵔⴻⵎⵎⴰⵖⴻⵏ, ⵉⴱⴻⵔⴽⴰⵏⴻⵏ, ⴰⵙⴻⵎⵔⴻⵙ, ⴰⵙⵄⴻⴷⴷⵉ, ⴰⵙⵄⴻⴷⴷⵉ ⵏ ⵓⵏⴱⴰⴹ, ⵜⵉⵢⴰⴹ ⵏ ⵓⴷⴰⴱⵓ ⴷ ⵓⴽⴻⵛⵛⵓⵎ, ⴰⵏⴰⴳⵔⴰⵡ, ⴰⵙⴻⵎⵎⴰⵃ, ⴰⵙⴻⵎⵎⴰⵃ, ⴰⵙⴻⵎⵎⴰⵃ, ⴰⵙⵄⴻⴷⴷⵉ. ⵎⴰ ⴰⵢ ⴷ ⵉⴳⴰⵏ ⵢⴰⵏ ⵓⴼⴰⵜ ⵉⵛⵇⵇⴰⵏ ⵉ ⵉⵎⵣⴷⴰⵖⵏ, ⵎⴰⴷ ⵉⴳⴰⵏ ⴰⵙⵃⵉⵙⵙⴼ ⴰⵏⴼⵍⵓⵙ ⵉ ⵉⵡⴰⵏⴽⵏ ⵉⵏⵣⵍⵏ ⵏⵖ ⵓⵔ ⵍⵍⵉⵏ ⴽⵔⴰ ⵏ ⵜⵉⵣⵉ ⴳ ⵓⵎⵣⵔⵓⵢ ⵓⵔ ⴰⵙⵙⴰ!


ⵉⵍⴰⵇ ⴰⴷ ⵏⵙⵎⴽⵜⵉ ⵎⴰⵙ ⴷ ⵍⵍⵉⴳ ⴳⴰⵏ ⵉⵙⵔⴷⴰⵙⵏ ⵉⵙⴷⵓⵔⵔⵉⵏ ⵏ ⵉⵎⵃⴹⴰⵕⵏ ⵉⵙⵓⴷⴰⵏⵉⵉⵢⵏ ⴳ ⵜⴳⵉⵔⴰ ⵏ ⵜⴰⵙⵓⵜⵉⵏ ⵜⵉⵙⵙ 19 ⴷ ⵜⵉⵣⵡⵓⵔⴰ, ⴱⴰⵎⴰⴽⵓ ⵜⴳⴰ ⵖⴰⵙ ⵢⴰⵏ ⵡⴰⵙⵓⵏ ⴰⵎⵥⵥⵢⴰⵏ ⵙⴳ 600 ⵏ ⵓⵎⵣⴷⴰⵖ ⴳ ⵜⵉⵣⵉ ⵏⵏⴰ ⴳ ⵍⵍⴰⵏ ⵟⵉⵎⴱⵓⴽⵜⵓ , ⵢⴰⵜ ⵜⵖⵔⵎⵜ ⵏ ⵡⵓⴳⴳⴰⵔ ⵏ 100,000 ⵏ ⵓⵎⵣⴷⴰⵖ , ⵙⴳ 15 ⴰⵔ 20 ⵜⴰⵙⵓⵜ, ⴳ ⵍⵍⴰⵏ 25,000 ⵏ ⵓⵏⵍⵎⴰⴷ ⵉ ⵜⵙⴷⴰⵡⵉⵜ ⵏ ⵙⵙⴰⵏⴽⵓⵔⵢ ⵉⵡⴰⴹⵓ ⵏⵏⵙ, ⴳ ⵜⵉⵣⵉ ⵏⵏⴰⵖ ⴳ ⵢⴰⵜ ⵜⵉⵣⵉ ⵉⵣⵔⵉⵏ ⴳ ⵢⴰⵏ ⵓⵣⵎⵣ ⵉⵣⴷⵉⵏ, ⵏ ⵢⴰⵏ ⵓⵏⵏⴱⴹ ⴰⵏⵙⴱⴰⴱ ⵏ ⵉⴼⴹⵉⵡⵏ ⵏ ⵉⴼⴹⵉⵡⵏ ⵏ ⵉⴼⴹⵉⵡⵏ ⵏ ⵉⴼⴹⵉⵡⵏ ⵏ ⵓⵙⴳⴳⵡⴰⵙ ⴷ ⵓⵏⴳⵎⵉⵔⵙ ⵏⵏⴰ ⵉⵜⵜⵓⵙⴽⴰⵏ ⵙ ⵜⵎⴰⵏⵖⵉⵏ ⵏ ⵜⵎⴱⵕⴰⵟⵓⵕⵜ ⵜⵛⵉⵔⴼⵉⵢⵜ, ⵏ ⴼⵉⵙ, ⴷⵉ ⵎⵕⵕⴰⴽⵛ, ⵓⵍⴰ ⴳ ⴽⵓⵍⵍⵓ ⴰⴼⵔⵉⵇⵢⴰ ⵏ ⵓⴳⴰⴼⴰ ⴷ ⴳ ⴰⵍⵎⵎⴰⵎⵉ, ⵙ ⵜⵖⴰⵔⴰⵙⵜ ⵏⵏⴰ ⴳ ⵍⵍⴰⵏⵜ ⵜⵡⵓⵔⵉⵡⵉⵏ ⵏ ⵓⵎⴰⴹⴰⵍ, ⵜⵉⵎⴷⵉⵏⵉⵏ, ⵣⵓⵏⴷ ⴳⵔⵉⵏⴰⴷⴰ, ⴽⵓⵔⴷⵓⴱⴰ, ⵙⴰⵎⴰⵔⴽⴰⵏⴷⴰ, ⴱⵖⴷⴰⴷ, ⴱⵓⵓⴽⵀⴰⵔⴰ , ⵟⴰⵛⵏⵜ, ⴼⴰⵙ , ⵎⵉⴽⵏⵙ, ⴷⴰⵔⵓ ⵙⴰⵍⴰⵎ, ⵛⵉⴳⵜⵜⵉ, ⵙⵉⵊⵍⵎⴰⵙⴰ … ⴰⵢⴰ ⴰⴳⵍⴰ ⴰⵎⵣⵔⵓⵢⴰⵏ ⵉⵣⴷⴷⵉⴳⵏ ⵉⴷⴷⵔⵏ ⴰⴱⴷⴰ ⴳ ⵡⵓⵍⴰⵡⵏ ⵏⵏⵖ, ⵉⵖⵓⴷⴰ ⵓⴳⴳⴰⵔ ⵏ ⴽⵉⴳⴰⵏ ⵏ ⵉⵏⵣⴳⵓⵎⵏ ⵉⴼⴳⴰⵏⵏ ⵏ ⵓⵎⴰⴹⴰⵍ ⴰⵜⵔⴰⵔ ⴳ ⵉⴼⴰⵙⵙⵏ ⵏ ⵉⴱⵔⴷⴰⵏ, ⵉⴱⵔⴷⴰⵏ ⴱⵍⴰ ⴰⵙⵖⴰⵏ ⵏⵖ ⴰⵙⵍⴳⵏ, ⵉⵏⴱⴳⵉⵡⵏ ⴷ ⵉⴱⴽⴽⴰⴹⵏ ⵏ ⵉⵊⵔⵉⵎⵏ (ⵜⴰⵡⵙⵉⵜ ⵜⴰⵎⴰⵍⵉⵜ) ⴷⴷⴰⵡ ⵉⵏⴰⴹⵏ ⵏ ⵉⵎⵙⴱⴷⴷⵉ ⵏ ⵜⵎⴰⵙⵉⵜ ⴷ ⵡⴰⴳⵏⵔ . ⵎⵉⵍⵉⵜⵢⴰⵎⴰⵏ.


ⵜⴱⴹⴰ ⵜⵉⵎⴳⴳⵍⵉⵏ ⵅⴼ ⵉⴳⵔ ⵏ ⵉⴳⵔⴰⵏ ⵅⴼ ⵜⵎⵣⴳⵉⴷⵉⵡⵉⵏ ⵏ ⵓⵎⵣⵔⵓⵢ ⴰⵎⵇⵕⴰⵏ ⵣⵓⵏⴷ ⵜⵉⴷ ⵏ ⵙⴰⵏⴽⵓⵔⵓⵔ, ⴷⵊⵉⵏⵉⵏⴳⴰⵔⵉⴱⵉⵔ, ⵙⵉⴷⵉ ⵢⴰⵃⵢⴰ. ⴰⵔ ⵉⵜⵜⵓⵖⵓⵍ ⴰⵡⴷ ⵅⴼ ⵜⵡⵉⵍⴰⵢⴰⵜⵉⵏ ⵏ ⴱⵓⴽⵢⴰⵜ, ⴰⴱⴰⵕⴰⵊⵓ, ⵀⴰⴱⴰⵏⴳⵓ, ⴽⵓⵉⵔⴰⵜⴰⵓ, ⴷ ⵓⵍⴰ ⴳ ⵡⴰⵏⵙⵉⵡⵏ ⵉⵇⴱⵓⵔⵏ ⵍⵍⵉ ⵖ ⵉⵍⵍⴰ ⵢⴰⵏ ⵓⵣⴷⵓⵖ ⴰⵣⴰⵢⴽⵓ, ⵓⵍⴰ ⴳ ⵡⴰⵏⵙⵉⵡⵏ ⵉⵜⵔⴰⵔⵏ ⵓⴳⴳⴰⵔ ⵖⵎⴽⵍⵍⵉ ⵙ ⵜⵏⵏⴰ ⵜⵖⵔⵎⵜ ⵓⵔ ⵉⴳⵉⵏ ⵜⴰⵏⵖⵎⴰⵙⵜ ⵓⵔ ⵉⴳⵉⵏ ⵜⴰⵏⵎⵓⵔⵜ. ⵜⵉⵖⵉⵡⴰⵏⵉⵏ ⵉⵀⵔⵔⴰⵏ ⵟⵟⵓⵏⵏ ⵉⵜⵜⵔⴰⵔⵏ ⵏ ⵜⵇⴱⵓⵔⵜ ⴷ ⵜⴰⴷⴷⴰⵔⵜ ⵜⵓⵀⵎⵎⴰⵜⵉⵏ ⵏ ⴱⴰⵏⴽⵓ ( ⴰⴽⴰⵍ ⵏ ⵓⵕⴰⵥⴰⵕ). ⴳ ⵓⵎⵣⵔⵓⵢ, ⴷⴰ ⵜⵜⵉⵍⵉⵏⵜ ⵜⵙⴳⴳⵡⵉⵏ ⵏ ⵜⵡⵏⵖⴰ ⴰⵔ ⵜⵜⵓⵙⴽⴰⵔⵏⵜ ⵓⴳⴳⴰⵔ ⵏ ⵜⵙⴳⴳⵡⵉⵏ ⵜⵉⵏⴰⵎⵓⵏⵉⵏ. ⴳ ⵜⵡⵔⴻⵔⵔⴰⵢⵜ ⵜⴰⵏⵎⵜⵜⵉⵜ ⵏ ⴳⵓⵏⴷⴰⵎ, ⵙ ⵓⵎⴷⵢⴰ, ⴳⴰⵏⵜ ⵜⵡⵉⵍⴰⵢⴰⵜⵉⵏ ⵜⵉⵣⴳⵣⴰⵡⵉⵏ ⴳⵓⵏⵓⵏⴷⴰⵎ, ⵟⵓⵏⴽⴰ, ⴱⵉⵏⵜⴰⴳⵓⵏⴳⵓ ⴷ ⴷⵓⵢⴽⵉⵉⵔ. ⵜⵟⵟⴰⴼ ⵜⵡⵔⴻⵔⵔⴰⵢⵜ ⵏ ⵟⵉⵎⴱⵓⴽⵜ ⵢⴰⵏ ⵓⵏⵇⴰⵙ ⴳ ⵜⵉⵣⵉ ⵏ ⵓⵙⴷⴷⵓⵔⵔⵢ ⴷ ⴷⴼⴼⵉⵔ ⵏ ⵓⵙⴷⴷⵓⵔⵔⵢ ⴰⴼⴰⴷ ⴰⴷ ⵜⴰⴼ ⴳ ⵜⴳⵉⵔⴰ ⵢⴰⵏ ⵓⵏⵏⵔⵏⵉ ⵉⴷⵓⵙⵏ ⴳ ⵉⵎⵣⴷⴰⵖ ⴳ ⵎⵔⴰⵡ ⵏ ⵓⵙⴳⴳⵡⴰⵙ ⵏ 1999-2009. ⴷ ⴰⵛⵓ ⴽⴰⵏ, ⵉⵙⴻⴼⴽⴰ-ⴰ ⵓⵔ ⴷ-ⵢⴻⵜⵜⵉⵍⵉ ⴰⵔⴰ ⵙⴻⴳ ⵎⴻⵍⵎⵉ ⴽⴰⵏ. ⵉⵖⵢ ⵉⵙ ⵜⴱⵓⵖⵍⴰ ⵜⴳⵏⵉⵜ ⵜⴰⴷⵉⵎⵓⵇⵔⴰⵜⵉⵜ ⵙⴳ ⵜⵉⵣⵉ ⵏⵏⴰⵖ, ⵙⵍⴰⵡⴰⵏ ⴰⴽⴽⵡ ⵙ ⵜⵎⵏⵜⵉⵍⵜ ⵏ ⵉⵎⵏⵖⵉⵢⵏ ⴷ ⵉⵎⵏⵣⴰⵖⵏ ⵏ ⵉⵎⵣⴷⴰⵖ ⴳ ⵜⵎⵏⴰⴹⵜ.


ⴰⵎ ⵡⴰⵟⵟⴰⵙ ⵏ ⵜⵎⴷⵉⵏⵉⵏ ⴳ ⵓⵏⴳⵔⴰⵡ ⴰⵏⴰⵎⵎⴰⵙ, ⵟⵉⵎⴱⵓⴽⵜⵓ ⴰⵔ ⵉⵜⵜⵓⵙⴽⴰⵔ ⵙ ⵓⵙⵎⵔⵙ ⵏ ⵉⵏⴳⵎⴰⵎⵏ ⵏ ⵜⵡⵓⵔⵉ, ⵓⵔ ⵉⴳⵉⵏ ⵜⵉⵏ ⵜⴷⵓⵙⵉ, ⴰⵙⵎⵓⵔⵙ ⵏ ⵓⴽⵛⵛⵓⵎ ⵖⵔ ⵜⵡⵓⵔⵉⵡⵉⵏ ⵜⵉⴷⵙⵍⴰⵏⵉⵏ (ⴰⵎⴰⵏ ⵏ ⵓⵣⵓⵣⵣⵔ, ⴰⵙⵓⵏ ⵏ ⵡⴰⵎⴰⵏ, ⴰⵙⵎⵓⵔ, ⴰⵙⵉⴷⴷ), ⴰⵙⵎⵓⵔⵙ ⵏ ⵜⵏⴱⴰⴹⵜ ⵉ ⵉⵎⵣⴷⴰⵖⵏ , ⵖⵔ ⵜⵓⵎⴰⵏⵜ ⵏ ⵓⵚⴽⵓ ⵏ ⵉⵅⴼ ⵙ ⵜⵏⴳⵉⵡⵉⵏ ⵏ ⵓⵙⵓⵊⵊⵉ, ⴰⵔ ⵓⵔ ⵜⵍⵍⵉ ⴽⵔⴰ ⵏ ⵓⵏⴳⵔⴰⵡ ⴰⵣⵔⴼⴰⵏ ⵓⵏⵚⵉⴱ. ⴰⵢⴻⵏ ⴰⵢ ⵢⴻⵜⵜⴻⴽⴽⴰⵢⴻⵏ ⴷⴻⴳ ⵡⴻⵄⵔⴰⴹ ⵏ ⴽⵔⴰ ⵏ ⵜⵡⵉⵍⴰⵢⵉⵏ.


ⴰⵔ ⵜⵜⵓⵙⵎⵔⴰⵙⵏ ⵉⵎⵣⴷⴰⵖ ⵉⵏⵚⵍⵉⵢⵏ ⵏ ⵜⵉⵎⴱⵓⴽⵜⵓ. ⴰⵔ ⵜⵙⴽⴰⵔ ⴰⵙⵓⵜⴳ ⵉⵜⵜⵓⵢⴰⵍⵙⵏ ⵏ ⵜⵉⵔⵎⵉⵜⵉⵏ ⵏ ⵓⵙⵏⴼⵍ ⵏ ⵉⵎⵏⴰⴷⵏ ⵉⴷⵉⵎⵓⴳⵔⴰⴼⵉⵢⵏ ⵏ ⵉⴼⴹ ⵏ ⵓⵙⴳⴳⵡⴰⵙ ⵙⴳ ⵜⵉⵣⵉ ⵏ ⵓⵣⴰⵔⵓⴳ ⵏ ⵓⵙⴷⴷⵓⵔⵔⵢ. ⵎⴰⵖⴻⴼ ⴰⵢ ⵜⵜ-ⵉⴷ-ⵙⵄⴻⴷⴷⵉⵏ ⴰⵟⴰⵙ ⵏ ⵢⵉⵔⴻⵎⵎⴰⵖⴻⵏ, ⵡⴰⵔ ⵍⴻⵄⴹⵉⵍ, ⵓⵔ ⵢⴻⵜⵜⵉⵍⵉⵏ ⴰⵔⴰ, ⵜⵜⴻⵡⵜⴻⵏ, ⵜⵜⵄⴻⴷⴷⴰⵢⴻⵏ ⵙ ⵜⵇⴱⵉⵍⵉⵏ ⵜⵉⵎⴻⵥⵢⴰⵏⵉⵏ, ⵜⵉⵡⴰⵛⵓⵍⵉⵏ, ⵉⴳⴻⵔⴷⴰⵏ, ⴰⵔⵔⴰⵡ, ⵉⴳⴻⵔⴷⴰⵏ, ⵉⵎⴷⴰⵏⴻⵏ ⵉⵎⴻⵇⵔⴰⵏⴻⵏ, ⵉⵎⵥⵢⴰⵏⴻⵏ, ⵉⵎⵙⴻⵍⵍⴻⵃⴻⵏ, ⵉⵎⵙⴻⵏⵣⴰ, ⵉⵎⴻⵏⵖⵉⵢⴻⵏ, ⵉⵎⴻⵏⵖⵉⵢⴻⵏ ⵏ ⵜⵇⴻⵛⵡⵉⴹⵉⵏ, ⵜⵉⵇⵛⵉⵛⵉⵏ, ⵜⵉⵇⵛⵉⵛⵉⵏ, ⵜⵉⵇⵛⵉⵛⵉⵏ ⵜⵉⵎⴻⵥⵢⴰⵏⵉⵏ , ⵜⵉⵎⵎⴰ, ⵜⵉⵡⵜⵎⵉⵏ, ⵜⵉⵡⵜⵎⵉⵏ, ⵉⵙⴽⵡⵍⴰⵏ, ⵉⵎⵓⴷⴰⵔ, ⵉⴷⵖⴰⵔⵏ ​​ⵉⵎⵣⵔⵓⵢⴰⵏⵏ, ⵜⵉⵏⵇⵇⵉⴹⵉⵏ ⵏ ⵡⴰⵎⴰⵏ, ⵉⵎⴽⵔⴰⵣⵏ? ⵅⴼ ⵜⵙⵓⵜⵉⵡⵉⵏ ⵏ ⵜⵙⵓⵜⵉⵡⵉⵏ? ⵎⴰⵖⴻⴼ ⴷ ⵜⴰⵡⴰⵖⵉⵜ ⵜⴰⴽⴻⵍⵙⴰⴽⵜ ⴷ ⵜⵡⴻⵏⵏⴰⴹⵜ ? ⵎⴰⵖⴻⴼ, ⴰⵙⵙ-ⴰ, ⵓⴳⴰⵔ ⵏ 300.000 ⵏ ⵢⵉⵣⵔⴰⵣⴰⵖⴻⵏ ⵙⴻⴳ ⵜⴻⵎⵏⴰⴹⵜ-ⴰ ⴰⵢ ⵢⴻⵜⵜⵉⴷⵉⵔⴻⵏ ⵉⵎⵉⵔ-ⴰ ⴷⴻⴳ ⵡⴻⵄⵔⴰⴹ ⴷ ⵓⵣⵔⴰⵄ ⵏ ⵢⵉⵎⵓⴽⴰⵏ ⵏ ⵓⵄⵓⵎⵎⵓ ⴷⴻⴳ ⵢⵉⵡⴰⵏⴰⴽⴻⵏ ⵢⴻⴷⴷⵓⴽⴽⵍⴻⵏ ⵙⴻⴳ ⵜⴰⴳⴳⴰⵢⵜ ⵜⴰⵙⴻⵔⴷⴰⵙⵉⵜ, ⴳⴰⵔ-ⴰⵙⴻⵏⵜ, ⵍⴰⴷⵖⴰ ⴰⵏⵥⵓⵍ ⴰⵎⴻⵇⵔⴰⵏ ⵏ ⵎ’ⴱⴻⵔⵔⴰ ⴷⴻⴳ ⵓⴳⴰⴼⴰ ⵏ ⵜⵉⵎⴱⵓⴽⵜⵓ ⴷ ⵡⴰⵟⴰⵙ ⵏ ⵡⵉⵢⴰⴹ ⴷⴻⴳ ⵢⵉⵎⴻⵏⵖⵉ . ⵏ ⵜⵎⴷⵉⵏⵉⵏ ⴰⵎⵎ ⵜⵉⵏ ⵣⴰⵡⵓⵢⴰⵜⵏ ⵏⵖ ⵜⴰⵎⴰⵏⵔⴰⵙⵜ?


ⵛⵉⴽⵉⴱ ⴰⴱⴷⵙⴰⵍⴰⵎ, ⵙⴰⵀⴰⵔⴰ-ⵙⴰⵀⵍ.ⵉⵏⴼⵓ




Peul



Timbuktu, wuro marti, ko ndonu aduna


E nder wuro Tibuktu wuro ngo, e heiri gure ujunnaaje ujunnaaje Oualata, Marrakech, Fairy e Audaghost, Tibuktu, laamorgo annduɓe e duɗe jaaɓi haaɗtirde keewɗe, ɗe nganndu-ɗaa ko ɗe juuɗe keewɗe, e nder teeminannde ɓennunde ndee, Tibuktu, wuro ngoo e 333 Sainted moƴƴere, Tibuktu The Sirlu, Tomboctou of Griots e sirlu-Jazz, gila o yani e juuɗe dirtuɗe Kati e Duɗal Ofiseeji Offices, Diby e Aternatifs e Pillards keewɗi e Azawadinaaɓe, fotde teeminannde, wuro teddungo so ina woodi, ina jalba pinal, banndiraagal e nuunɗal, Timbuktu ina waɗa ko wayi no Azawad e jokkere enɗam, e nder majjere e nder majjere worɓe ɓe ngalaa ƴoƴre, ɓe nanngi ɗum e dow junngo koloñaal e bonanndeeji ballitooji mum ummoraade e diiwanuuji janani e nder tropical Zoneeji Sahelian, gonnooɗo jaqde koloñaal Sudaan hirnaange mo, hannde, Quest ngam legitimacy mo waawaa, e nder mbayliigu dowlaaji konu keewzi, ngam yiytude Pan -Africanism e yidde en goongɗinde ko luutndii ɗum.


Ndeke, Timbuktu ina yettinee e kala fannu njillu. Jokkondirde e majjugol, ŋakkeende, bonnugol keewngol e ceertungol e jam renndo, baawɗo yahde haa e warngooji bonɗi, militeer en e sehilaaɓe mum en nokkuuji ɗii, ina mbaɗa sahaa kala diiwanuuji, e nder dingiral walla e nder municipaalitee, ɗo ɗe mbaawi wonde, haa teeŋti noon e Macina e Azawad ɗo golle mafia ɗee ɓeydotoo e ŋakkeende timmunde nde meeɗaa waɗde gila e jeytaare pseudo ƴettunde diiwanuuji Azawadinaaɓe e juuɗe tirailleurs Sudaan tigi-rigi ina mbaɗa bonanndeeji koloñaal e nder Godillots e caggal ɗuum e uniforme walla e uniforme walla e nder uniforme walla e nder uniforme walla e nder jokkere enɗam walla e nder jokkere enɗam.


Hitaande yawtunde ndee, to wuro Tibuktu, ina joginoo won e Colonel Coulibaly, mo, e ballal ekipaaji mum e ofiseeji goɗɗi, ina alɗi e hulɓinde yeeyooɓe aarabeeɓe-Tourareg. E wiyde seedanteeje ceertuɗe, nde ɓe mbaɗi lowre sukaaɓe jooɗiiɓe, Kolonel Coulibaly ina anndita yeeyooɓe mawɓe e hoɗdiiɓe ɓe ɓe ngoni ɓee. Ndeen noon nanngeede, addani sanndarmorie, haa jooni ina tuuma ko boni e pelle daraniiɗe jojjanɗe aadee. Ngam heɓde yaltugol mum en, ɓesnguuji mum en e banndiraaɓe mum en ina poti yoɓde njoɓdi ceertundi hakkunde 5 e 20 miliyoŋ faraŋ CFA. Ngalɗoo kawral ko hakkunde ofiseeji gonɗi heen ɗii e humpitiiɓe mum en. Ɗee golle bonɗe, kuutortooɗe vulnerability yeeyooɓe, ina gasa tawa ko ustude ɓiɓɓe leydi gadiiɗi ɗii, haa jooni ina jokkondiri e “Republique” - banaana - ngam woppude wuro ngoo haa abada ngam ɗaɓɓude deeƴre caggal leydi. Ngolɗoo ngonka noon ina wallita e exodus yimɓe tawa ina teeŋtina ŋakkeende renndo e faggudu diiwaan oo.


E nder jamma 21 desaambar haa 22, 2024, yeeyooɓe tato ummoriiɓe e renndo Touareg nanngaama e faandaare wootere e fawaade e peeje nannduɗe heen. Ɗeeɗoo nanngugol target ina jeyaa e golle well -stoblished ɗe njiɗ-ɗaa huutoraade ngam ustude kaalis rewrude e tuumeede fenaande. Ɗee golle ina mbaɗa miijo tooñannge e kilimatiseer ŋakkeende kisal e nder njulaagu e nder diiwaan hee, jarribooje ɗeen bonanndeeji aadaaji.


Tesko-ɗen wonde ngonka Bamako delicate meeɗaa woodde hakke. Governors, prefecs e mawɓe, ina mbaɗa ɗum gila e sahaa kala. Ndeke, ko ina ɓura feccere teeminannde, e nder yeru, rewɓe mum en ina njaltina ballal neɗɗankaagal hakkunde leyɗeele ummoraade e ONG, ONU e, e yeru, Amerik-Aid, ngam yeeyde yeeyooɓe e nder duɗe mum en e cogguuli nguuraaji ceertuɗi. Dowla mbonka, so wonaa nuunɗal, alaa sariya, kisal, jaŋde, alaa cellal, hay ko famɗi fof : ñaamde e ndiyam njareteeɗam, gooto fof ina waɗa ɗum e koye mum. Laamu ngu ina woodi tan ngam waɗde bonɓe, yahooɓe, hulɓinaade, ňawu, tooñanngeeji laamu, ɓurtugol doole e racketer, njuɓɓudi, general, trivial. Ko baasal mettungal wonande yimɓe, hol ko woni darnde bonnde wonande dowlaaji belɗi walla ɗi meeɗaa woodde tigi rigi hay e nder daartol, wonaa hannde!

Ina foti siftoreede wonde nde konu koloñaal en leydi Sudaannaaɓe mbari e darorɗe teeminannde 19ɓiire e fuɗɗoode teeminanɗe ngari, Bamako ko wuro tokooso 600 hoɗɓe e sahaa nde Tibuktu, wuro ko ina ɓura 100 000 hoɗɓe , tuggi 15ɓo haa 20 teeminannde, ina heen 25 000 almuudo wonande Duɗal Jaaɓi-haaɗtirde Sankoré tan, e oon sahaa gooto, ina heewi e yontaaji ɓennuɗi, e nder njuɓɓudi njulaagu e nder njulaagu hakkille, e nder laamorde laamu Chérifian, e Fes, de Marrakech, kam e nder ɗuum fof Afrik hirnaange e nder Almam, hono no wayi e kaawisaaji aduna, gure nii, ko wayi no Grenada, Kordoba, Séville, Séville, Bagdad, Bagdad, Boukhara , Tashken, Meknes, Daruu Salam, Chengeletti, Sijelmassa … Ɗum jawdi daartol teddundi ina wuuri sahaa kala e nder ɓerɗe men, ɓuri heewde e caɗeele aduna hannde ɗee e juuɗe upstarts, jom en hakkillaaji en tawa ko e dow nuunɗal walla sariya, torlanooɓe e bonnooɓe Famas (limto Mali) e les yamiroore 2000 e Wagner militeer en.


Timbuktu ina feccii e sekteeruuji ko faati e jumaaji mawɗi daartol ko wayi no “Skoré, Djingareyber, Sidi Yahhia. Ina rewna kadi e diiwanuuji Boukyat, Abarajou, Hamabangou, Koiratao, kam e nokkuuji ɓurɗi ɓooyde e nokkuuji aadaaji, kam e nokkuuji ɓurɗi ɓooyde e fawaade e urbanisaasiyoŋ mo alaa ko woni e mum walla anarkism. Diiwanuuji daartol ɗii ina njiytee e laabi juutɗi e galleeji gaadanteeji e nder Banco (leydi ndii). E nder daartol, diiwanuuji jooɗɗi ina keewi ɓurde heewde yimɓe e diiwanuuji nomaadik. E nder cirkel Goundam, yeru, diiwanuuji jooɗorɗe ɗii mbaɗi ko Goundam, Tonka, Bintagoou e Douékiré. Taariindi Timbuktu ina ŋakki e nder sahaa koloñaal e caggal koloñaal ngam haa jooni ɓeydagol tiiɗngol e nder yimɓe e nder duuɓi sappo 1999-2009. Kono, ɗeeɗoo dokke ngonaa ko ɓooyaani. Ngonka demokaraasi ina waawi feeñde gila ndeen, haa teeŋti noon e luural e ŋakkeende keewal yimɓe e nder diiwaan hee.


Hono no ko ɓuri heewde e gure e nder diiwaan hee, Timbuktu ina waawi heewde, ŋakkeende cellal, ŋakkeende heɓde sarwisaaji baɗɗiiɗi (ndiyam njara, e kuuraa), ŋakkeende jeyi wonande hoɗɓe , e fenoore hoore mum e geɗe cellal, ŋakkeende kala sariya laawɗuɗo. Ko ɗum addanta won e diiwanuuji caɗeele.


Yimɓe Tibuktu goongaaji ɗii ina torlee. Nde woni ko e njilluuji keewɗi ngam ruppitde balanceeji demokaraasi ujunere gila e jeytaare koloñaal. Hol ko waɗi torlaaji keewɗi, tooñanngeeji, ñawanɗe, caɗeele, muñɗe leƴƴi tedduɗi, galleeji, sukaaɓe, sukaaɓe mawɓe, mawɓe, aynaaɓe, gaynaako en, kaɓirɗe, njulaagu, njulaagu, mborosaaji, mborosaaji, caɗeele, ŋakkeende, rewɓe, rewɓe, sukaaɓe rewɓe , moms, neene, jawdi, leɗɗe, daabaaji, nokkuuji daartol, nokkuuji ndiyam, camps? E nder yontaaji e yontaaji? Hol ko waɗi musiiba ekolosii e nokku oo ? Ko waɗi, hannde, ko ina ɓura 300 000 mooliiɓe ummoriiɓe diiwaan oo ina nguuri jooni e caɗeele e ŋakkeende kaɓirɗe e nder diiwanuuji keeriiɗi ummoraade e diɗɗal koloñaal, haa teeŋti noon e kampaañ mawɗo M’berra to bannge hirnaange Tibuktu e woɗɓe heewɓe e saraaji ɗii e gure ko wayi no Tin Zaouaten walla Tamanrasset?


Chekib absalam, Sahara-sahel.info

Info Sahara Sahel






anglais



Timbuktu, martyr city, world heritage


In Timbuktu, a centuries-old city, heir to the thousand-year-old cities of Oualata, Marrakech, Fez and the distant Aoudaghost, Timbuktu, capital of scientists and prestigious multi-disciplinary universities of antiquity and the last century, Timbuktu, the city of 333 virtuous saints, Timbuktu the mysterious, Timbuktu of the griots and Mystery-Jazz, since it fell to the hands dirty from the auxiliaries of Kati and the school of overseas officers, of Diby and others, assassins and plunderers of many generations of Azawadians, for a century to this day, a noble city if ever there was one, radiating with culture, fraternity and justice, Timbuktu suffers the same sad fate as Azawad and the yoke of tyranny, ignorance and baseness of unscrupulous men who seized it thanks to the colonial arm and the exactions of its auxiliaries coming from foreign countries in the tropical Sahel zone, the consenting former colonized people of Western Sudan who, today, in search of an impossible legitimacy, pretend, around the corner repeated military coups, to discover pan-Africanism and would have us believe the opposite.


Indeed, Timbuktu is subject to trafficking of all kinds. Indulging in extortion, depredations, multiple and various attacks on social peace, which can go as far as villainous murder, the military and their local auxiliaries have always placed a controlled division on the regions, circles or communes where they are assigned, particularly in Macina and in Azawad where mafia practices are exacerbated by the absolute impunity which has always raged since the pseudo-independences which took the Azawadian regions hostage in the hands of the Real Sudanese riflemen carrying out colonial atrocities in boots and later in uniform or suit and tie.


For a year, in Timbuktu city, a certain Colonel Coulibaly has been active, who, with the complicity of his team and other officers, enriched himself by intimidating Arab-Tuareg traders. According to various corroborating testimonies, having set up a network of sedentary young people, Colonel Coulibaly identifies the major traders and the neighborhoods where they live. The latter are then arrested, taken to the gendarmerie and finally wrongly accused of complicity with armed groups. To obtain their release, their families and loved ones must pay a ransom varying between 5 and 20 million CFA francs. This sum is shared between the officers involved and their informants. These abusive practices, which exploit the vulnerability of traders, risk pushing the last citizens still attached to the “Republic” - banana - to permanently abandon the city to seek tranquility abroad. This situation thus contributes to the exodus of populations while accentuating the social and economic instability of the region.


On the night of December 21 to 22, 2024, three traders from the Tuareg community were arrested with the same objective and using similar procedures. These targeted arrests are part of a well-established practice aimed at extorting money through false accusations. These practices create a feeling of injustice and a climate of insecurity among traders in the region, already affected by these traditional systematic abuses.


Note that the failed state of Bamako has never legally existed. Governors, prefects and district leaders have always acted in this way. Indeed, for more than half a century, for example, their wives have diverted international humanitarian aid from NGOs, the UN and, for example, US-Aid, to sell retail in their shops at the price strong diverted foodstuffs. Failing state, without justice, rights, security, education, health, not even the basic minimum: food and drinking water, everyone fends for themselves. The authorities are only there to commit misdeeds, privileges, intimidation, assault, abuse of authority, excess of power and racketeering, systematic, generalized, trivialized. What a sad fate for the populations, what a disastrous fate for states which are failing or which have never really existed either in history or today!


It should be remembered that when the colonial troops of Sudanese riflemen arrived at the end of the 19th and beginning of the 20th centuries, Bamako was only a tiny village of 600 inhabitants while Timbuktu, a city of more than 100,000 inhabitants , from the 15th to the 20th century, including 25,000 students for the university of Sankoré alone, at the same time rich in a past resplendent, of an age-old commercial and intellectual dynamism radiated to the capitals of the Cherifian Empire, of Fes, of Marrakech, as well as throughout West Africa and among the Almamys, in the same way that radiated from the wonders of the world, from cities, such as Granada, Cordoba, Seville, Samarkand, Baghdad, Bukhara, Tashkent, Fes, Meknes, Darou Salam, Chingetti, Sijelmassa… This precious historical wealth, still alive in our hearts, is better than many of the ephemeral mirages of the contemporary world in the hands of careerists, lawless brigands, torturers and criminals of the Famas (Malian Army) in the orders of eternal putschists and Wagner’s militiamen.


Timbuktu is divided into sectors around large historic mosques such as those of Sankoré, Djingareyber and Sidi Yahia. It is also structured around the districts of Boukyat, Abarajou, Hamabangou, Koiratao, as well as older areas with traditional housing, as well as more recent areas with informal or anarchic urbanization. The historic districts are characterized by narrow streets and traditional banco (raw earth) houses. Historically, sedentary districts tend to be more densely populated than nomadic districts. In the neighboring circle of Goundam, for example, the sedentary districts included Goundam, Tonka, Bintagoungou and Douékiré. The circle of Timbuktu suffered a decline during the colonial and post-colonial period before finally experiencing a sharp increase in population during the decade 1999-2009. However, these data are not recent. The demographic situation may have changed since then, notably due to conflicts and population movements in the region.


Like most cities in the sub-region, Timbuktu is subject to overcrowding, unsanitary conditions, lack of access to basic services (drinking water, sanitation, electricity), and the absence of property titles for residents. , to the phenomenon of self-construction with recycled materials, to the absence of any formal legal framework. Which contributes to the precariousness of certain neighborhoods.


The authentic population of Timbuktu is persecuted. It has suffered repeated attacks from attempts to disrupt demographic balances dating back thousands of years since colonial independence. Why inflict so much torture, injustice, mistreatment, suffering, endured by noble tribes, families, children, orphans, old people, nomads, shepherds, camel drivers, traders, victims of droughts, the infirm, the disabled, women, young girls, mothers, grandmothers, herds, trees, animals, historic sites, water points, camps? From generation to generation? Why such a disaster at the ecological and environmental level? Why, today, more than 300,000 refugees from the region now live in precariousness and poverty in camps in neighboring states resulting from colonial division, including in particular the immense M’Berra camp to the west of Timbuktu and many others on the outskirts of towns such as Tin Zaouaten or Tamanrasset?


Chekib Abdessalam, sahara-sahel.info


sahara sahel info




espagnol





Tombuctú, ciudad mártir, patrimonio de la humanidad

En Tombuctú, ciudad centenaria, heredera de las ciudades milenarias de Oualata, Marrakech, Fez y la lejana Aoudaghost, Tombuctú, capital de científicos y prestigiosas universidades multidisciplinares de la antigüedad y del siglo pasado, Tombuctú, la ciudad de los 333 santos virtuosos, Tombuctú la misteriosa, Tombuctú de los griots y Misterio-Jazz, desde que cayó en manos sucio de los auxiliares de Kati y de la escuela de oficiales de ultramar, de Diby y otros, asesinos y saqueadores de muchas generaciones de azawadianos, desde hace un siglo hasta el día de hoy, una ciudad noble si alguna vez las hubo, irradiando cultura, fraternidad y justicia. , Tombuctú sufre la misma triste suerte que Azawad y el yugo de la tiranía, la ignorancia y la bajeza de hombres sin escrúpulos que se apoderó de ella gracias al brazo colonial y a las exacciones de sus auxiliares procedentes de países extranjeros de la zona tropical del Sahel, los antiguos colonizados del Sudán occidental que hoy, en busca de una legitimidad imposible, fingen, a la vuelta de la esquina, repetidos golpes militares. , para descubrir el panafricanismo y nos haría creer lo contrario.


De hecho, Tombuctú es objeto de todo tipo de tráfico. Entregándose a extorsiones, depredaciones, múltiples y variados ataques a la paz social, que pueden llegar hasta asesinatos infames, los militares y sus auxiliares locales siempre han colocado una división controlada en las regiones, círculos o comunas donde están asignados, particularmente en Macina. y en Azawad, donde las prácticas mafiosas se ven exacerbadas por la impunidad absoluta que siempre ha reinado desde las seudoindependencias que tomaron como rehenes a las regiones de Azawad en manos de los Auténticos fusileros sudaneses llevando a cabo atrocidades coloniales con botas y luego con uniforme o traje y corbata.


Desde hace un año, en la ciudad de Tombuctú actúa un tal coronel Coulibaly que, con la complicidad de su equipo y de otros oficiales, se enriqueció intimidando a los comerciantes árabe-tuareg. Según varios testimonios que lo corroboran, tras haber creado una red de jóvenes sedentarios, el coronel Coulibaly identifica a los principales comerciantes y los barrios donde viven. Estos últimos son luego detenidos, llevados a la gendarmería y finalmente acusados ​​injustamente de complicidad con grupos armados. Para obtener su liberación, sus familiares y seres queridos deben pagar un rescate que oscila entre 5 y 20 millones de francos CFA. Esta suma se comparte entre los agentes implicados y sus informantes. Estas prácticas abusivas, que explotan la vulnerabilidad de los comerciantes, corren el riesgo de empujar a los últimos ciudadanos aún unidos a la “República” -bananera- a abandonar permanentemente la ciudad para buscar tranquilidad en el extranjero. Esta situación contribuye así al éxodo de poblaciones y al mismo tiempo acentúa la inestabilidad social y económica de la región.


La noche del 21 al 22 de diciembre de 2024, tres comerciantes de la comunidad tuareg fueron detenidos con el mismo objetivo y utilizando procedimientos similares. Estos arrestos selectivos son parte de una práctica bien establecida cuyo objetivo es extorsionar mediante acusaciones falsas. Estas prácticas crean un sentimiento de injusticia y un clima de inseguridad entre los comerciantes de la región, ya afectados por estos tradicionales abusos sistemáticos.


Tenga en cuenta que el estado fallido de Bamako nunca existió legalmente. Los gobernadores, prefectos y dirigentes de distrito siempre han actuado de esta manera. De hecho, durante más de medio siglo, por ejemplo, sus esposas han desviado la ayuda humanitaria internacional de las ONG, de la ONU y, por ejemplo, de US-Aid, para vender al por menor en sus tiendas a precios fuertes los alimentos desviados. Estado fallido, sin justicia, derechos, seguridad, educación, salud, ni siquiera el mínimo básico: comida y agua potable, cada quien se vale por sí mismo. Las autoridades sólo están para cometer fechorías, privilegios, intimidaciones, agresiones, abusos de autoridad, excesos de poder y extorsiones, sistemáticas, generalizadas, banalizadas. ¡Qué triste destino para las poblaciones, qué destino desastroso para los Estados que están fracasando o que nunca han existido realmente ni en la historia ni en la actualidad!


Cabe recordar que cuando las tropas coloniales de fusileros sudaneses llegaron a finales del siglo XIX y principios del XX, Bamako era sólo una minúscula aldea de 600 habitantes mientras que Tombuctú, ciudad de más de 100.000 habitantes, del siglo XV al siglo XX, de los cuales 25.000 estudiantes sólo en la Universidad de Sankoré, al mismo tiempo rico en un pasado resplandeciente, de un dinamismo comercial e intelectual secular irradiado a las capitales del Imperio Cherifiano, de Fez, de Marrakech, así como a toda África Occidental y entre los Almamys, del mismo modo que irradiaba de las maravillas del mundo, de ciudades como Granada, Córdoba, Sevilla, Samarcanda, Bagdad, Bukhara, Tashkent, Fez, Meknes, Darou Salam, Chingetti, Sijelmassa… Esta preciosa riqueza histórica, aún viva en nuestros corazones, es mejor que muchos de los efímeros espejismos del mundo contemporáneo en manos de arribistas, bandidos sin ley, torturadores y criminales del Famas (ejército maliense) en el órdenes de eternos golpistas y milicianos de Wagner.


Tombuctú se divide en sectores alrededor de grandes mezquitas históricas como las de Sankoré, Djingareyber y Sidi Yahia. También se estructura en torno a los distritos de Boukyat, Abarajou, Hamabangou, Koiratao, así como a zonas más antiguas con viviendas tradicionales, así como a zonas más recientes con urbanización informal o anárquica. Los barrios históricos se caracterizan por calles estrechas y casas tradicionales de banco (tierra cruda). Históricamente, los distritos sedentarios tienden a estar más densamente poblados que los distritos nómadas. En el círculo vecino de Gundam, por ejemplo, los distritos sedentarios incluían Gundam, Tonka, Bintagoungou y Douékiré. El círculo de Tombuctú sufrió un declive durante el período colonial y poscolonial antes de experimentar finalmente un fuerte aumento de población durante la década 1999-2009. Sin embargo, estos datos no son recientes. Es posible que la situación demográfica haya cambiado desde entonces, especialmente debido a los conflictos y movimientos de población en la región.


Como la mayoría de las ciudades de la subregión, Tombuctú está sujeta al hacinamiento, a condiciones insalubres, a la falta de acceso a los servicios básicos (agua potable, saneamiento, electricidad) y a la ausencia de títulos de propiedad para los residentes, además del fenómeno de la autoconstrucción. con materiales reciclados, ante la ausencia de un marco legal formal. Lo que contribuye a la precariedad de ciertos barrios.


La auténtica población de Tombuctú es perseguida. Ha sufrido repetidos ataques de intentos de alterar los equilibrios demográficos que se remontan a miles de años atrás, desde la independencia colonial. ¿Por qué infligir tanta tortura, injusticia, malos tratos, sufrimientos que soportan las tribus nobles, las familias, los niños, los huérfanos, los ancianos, los nómadas, los pastores, los camelleros, los comerciantes, las víctimas de las sequías, los enfermos, los discapacitados, las mujeres, las jóvenes, madres, abuelas, rebaños, árboles, animales, sitios históricos, puntos de agua, campamentos? ¿De generación en generación? ¿Por qué tal desastre a nivel ecológico y ambiental? ¿Por qué hoy más de 300.000 refugiados de la región viven en la precariedad y la pobreza en campamentos en Estados vecinos como resultado de la división colonial, incluido en particular el inmenso campamento de M’Berra al oeste de Tombuctú y muchos otros en las afueras de ciudades como ¿Como Tin Zaouaten o Tamanrasset?


Chekib Abdessalam, sahara-sahel.info




haussa



Timbuktu, birnin shahada, al’adun duniya


A cikin Timbuktu, birni mai shekaru ƙarni, magaji ga biranen shekaru dubu na Oualata, Marrakech, Fez da Aoudaghost mai nisa, Timbuktu, babban birnin masana kimiyya da manyan jami’o’in ladabtarwa da yawa na tsufa da ƙarni na ƙarshe, Timbuktu, birnin na 333 tsarkaka tsarkaka, Timbuktu mai ban mamaki, Timbuktu na griots da Mystery-Jazz, tun lokacin da ya fadi a hannu. kazanta daga mataimakan Kati da makarantar hafsoshi na kasashen waje, na Diby da sauran su, masu kisan gilla da wawashe al’ummar Azawadiya, tsawon karni har wala yau, birni mai daraja idan aka samu, mai haskaka al’adu, ‘yan uwantaka da adalci. , Timbuktu yana fama da bala’in bakin ciki irin na Azawad da karkiyar zalunci, jahilci da kaskancen mazajen da ba su da kishi. sun kwace shi ne sakamakon hannun ‘yan mulkin mallaka da kuma fatattakar wasu mataimakansa da ke fitowa daga kasashen waje a yankin Sahel masu zafi, wadanda suka amince da tsohuwar al’ummar Sudan ta Yamma, wadanda a yau, domin neman halascin da ba zai taba yiwuwa ba, suka yi riya, a kusa da kusurwa na ci gaba da juyin mulkin soja. , don gano Pan-Africanism kuma zai sa mu yarda da akasin haka.


Lallai, Timbuktu tana fuskantar fataucin kowane iri. Ci gaba da cin zarafi, ɓarna, hare-hare iri-iri da yawa kan zaman lafiya na zamantakewa, wanda zai iya kaiwa ga kisan gilla, sojoji da masu taimaka musu na gida koyaushe suna sanya rarrabuwa mai sarrafawa a yankuna, da’ira ko kwamitocin inda aka ba su, musamman a Macina. da kuma a Azawad inda ayyukan mafia ke ta’azzara saboda rashin hukunta su wanda ko da yaushe ke tashe tun bayan samun ‘yancin kai wanda ya yi garkuwa da yankunan Azawadiya a hannun ‘yan tawayen. ‘Yan bindigar Sudan ta hakika suna aikata ta’asar ‘yan mulkin mallaka sanye da takalmi daga baya kuma sanye da riga ko kwat da kunnen doki.


Tsawon shekara guda, a birnin Timbuktu, wani Kanar Coulibaly yana aiki, wanda tare da hadin gwiwar tawagarsa da sauran jami’ansa, ya wadata kansa ta hanyar tsoratar da ‘yan kasuwa Larabawa-Tuareg. A cewar shaidu daban-daban na tabbatarwa, bayan kafa hanyar sadarwar samari masu zaman kansu, Kanar Coulibaly ya gano manyan ‘yan kasuwa da kuma yankunan da suke zaune. Daga nan sai a kamo na baya-bayan nan, a kai su ga jami’an tsaron Jandarma sannan a karshe a zarge su da laifin hada baki da kungiyoyi masu dauke da makamai. Don a sake su, danginsu da waɗanda suke ƙauna dole ne su biya fansa tsakanin 5 zuwa 20 miliyan CFA francs. Ana raba wannan adadin tsakanin jami’an da abin ya shafa da masu ba da labari. Wadannan munanan ayyuka, wadanda ke cin gajiyar raunin ‘yan kasuwa, suna yin kasadar tura ‘yan kasa na karshe da ke da alaka da “Jamhuriyar” - ayaba - su yi watsi da birni na dindindin don neman zaman lafiya a kasashen waje. Don haka wannan yanayin yana ba da gudummawa ga ƙaurawar al’umma tare da nuna rashin zaman lafiya da tattalin arziƙin yankin.


A daren ranar 21 zuwa 22 ga watan Disamba, 2024, an kama wasu ‘yan kasuwa uku daga al’ummar Abzinawa da manufa daya da kuma amfani da irin wannan tsari. Wadannan kamen da aka yi niyya wani bangare ne na tsarin da aka kafa da nufin karbar kudi ta hanyar zarge-zargen karya. Wadannan dabi’un suna haifar da rashin adalci da yanayin rashin tsaro a tsakanin ‘yan kasuwa a yankin, wadanda suka riga sun shafe wannan cin zarafi na gargajiya.


Ku lura cewa jihar Bamako ta gaza ba ta taba wanzuwa a bisa doka ba. Hakimai da hakimai da shuwagabannin gundumomi sun kasance suna yin haka. Hakika, fiye da rabin karni, alal misali, matansu sun karkatar da tallafin jin kai na duniya daga kungiyoyi masu zaman kansu, Majalisar Dinkin Duniya da, alal misali, US-Aid, don sayar da dillalai a cikin shagunansu akan farashi mai karfi da aka karkatar da kayan abinci. Kasa kasa, ba tare da adalci ba, hakki, tsaro, ilimi, lafiya, har ma da mafi karancin abinci: abinci da ruwan sha, kowa ya dogara da kansa. Hukumomin suna nan ne kawai don yin ɓarna, gata, tsoratarwa, cin zarafi, cin zarafi, wuce gona da iri da cin zarafi, tsari, gama-gari, ɓatanci. Wannan abin bakin ciki ne ga al’umma, wannan mummunan makoma ne ga jahohin da suke kasawa ko wadanda ba su taba wanzuwa a tarihi ko a yau ba!


Ya kamata a tuna cewa lokacin da sojojin mulkin mallaka na ‘yan bindigar Sudan suka isa a ƙarshen karni na 19 zuwa farkon karni na 20, Bamako wani ƙauye ne kawai mai mazauna 600 yayin da Timbuktu, birni mai fiye da 100,000 mazauna, daga 15th zuwa 15th. karni na 20, ciki har da dalibai 25,000 na jami’ar Sankoré kadai, a lokaci guda mai arziki a baya. m, na wani zamani da ya daɗe na kasuwanci da ƙwaƙƙwaran tunani wanda ya haskaka zuwa manyan biranen daular Cherifian, na Fes, na Marrakech, da kuma a cikin yammacin Afirka da kuma cikin Almamys, kamar yadda ya haskaka daga abubuwan al’ajabi na duniya. daga garuruwa, irin su Granada, Cordoba, Seville, Samarkand, Baghdad, Bukhara, Tashkent, Fes, Meknes, Darou Salam, Chingetti, Sijelmassa. umarnin madawwamiyar putschists da mayakan Wagner.


An raba Timbuktu zuwa sassa a kusa da manyan masallatai masu tarihi kamar na Sankoré, Djingareyber da Sidi Yahia. Haka kuma an tsara ta a kewayen gundumomin Boukyat, Abarajou, Hamabangou, Koiratao, da kuma tsofaffin wuraren da ke da gidaje na gargajiya, da kuma yankunan baya-bayan nan da ke da ƙauyuka na yau da kullun ko na zamani. Gundumomin tarihi suna da kunkuntar tituna da gidajen banco na gargajiya (raw earth). A tarihi, gundumomi masu zaman kansu suna da yawan jama’a fiye da gundumomin makiyaya. A cikin da’irar Goundam, alal misali, gundumomi masu zaman kansu sun haɗa da Goundam, Tonka, Bintagoungou da Douékiré. Da’irar Timbuktu ta fuskanci koma baya a lokacin mulkin mallaka da bayan mulkin mallaka kafin daga bisani a samu karuwar yawan jama’a a cikin shekaru goma na 1999-2009. Koyaya, waɗannan bayanan ba kwanan nan ba ne. Yanayin alƙaluma na iya canzawa tun lokacin, musamman saboda tashe-tashen hankula da ƙungiyoyin jama’a a yankin.


Kamar yawancin biranen yankin, Timbuktu yana fuskantar cunkoson jama’a, yanayin rashin tsabta, rashin samun damar yin amfani da kayan aiki na yau da kullun (shan ruwan sha, tsaftar muhalli, wutar lantarki), da rashin lakabin dukiya ga mazauna, ga sabon abu na ginin kai tare da kayan da aka sake fa’ida, zuwa rashin kowane tsarin doka na yau da kullun. Wanda ke haifar da rashin tsaro na wasu unguwanni.


Ana tsananta wa mutanen Timbuktu na gaskiya. Ta sha fama da hare-hare akai-akai daga yunƙurin tarwatsa ma’auni na alƙaluma tun dubban shekaru tun bayan samun ‘yancin kai na mulkin mallaka. Me ya sa ake yawan azabtarwa, zalunci, zalunci, wahala, jure wa kabilanci, iyalai, yara, marayu, tsofaffi, makiyaya, makiyaya, direbobin rakumi, ’yan kasuwa, wadanda fari ya shafa, marasa karfi, nakasassu, mata, ‘yan mata. uwaye, kakanni, shanu, bishiyoyi, dabbobi, wuraren tarihi, wuraren ruwa, sansani? Daga tsara zuwa tsara? Me yasa irin wannan bala’i a matakin muhalli da muhalli? Me ya sa, a yau, fiye da ‘yan gudun hijirar 300,000 daga yankin a yanzu suna rayuwa cikin damuwa da talauci a sansanonin jihohin da ke makwabtaka da su sakamakon rarrabuwar kawuna, ciki har da katafaren sansanin M’Berra da ke yammacin Timbuktu da sauran da dama a bayan garuruwa irin wadannan. kamar Tin Zaouaten ko Tamanrasset?


Chekib Abdessalam, sahara-sahel.info



sahra sahel info




Bambara



Timbuktu, dugu martyred, diɲɛ ciyɛn


Timbuktu dugu kɔnɔ dugu tɛ, oualata, Marrakech, Fairy ani Aoodanghost yɔrɔjan, Timbuktu, ka faaba ani san kɛmɛ laban kalansobaw ka faaba, Timbuktu, dugu min bɛ 333 Saint Virtuous, Timbuktu the Gundo, Tombouctou ka Griots ani Mystery-Jazz, kabini a binna kati bolo nɔgɔlenw na ani Ofisiriw ka lakɔli la kɔgɔjida la, diby ani fɛɛrɛ wɛrɛw ani pillards caman Azawadians, san kɛmɛ kelen fo ka na se bi Ladamuni, balimaya ani tilennenya, Timbuktu bɛ kɛ ni Azawad ni Juguya jugu ye, dɔnbaliya ni cɛ hakilitigi minnu y’a minɛ koloniyali bolo la ani a dɛmɛbagaw ka tɔɔrɔw sababu la, minnu bɛ bɔ jamana wɛrɛw la Sahelian zones, fɔlɔ min sɔnna koloni ma Sudan tilebin fɛ min, bi, ɲinini kɛli sariyako la min tɛ se ka kɛ, a bɛ kɛ i n’a fɔ, sɔrɔdasi-jamana segin-seginw daminɛ na, ka pan -afiriki sɔrɔ ani an b’a fɛ an ka da a kɔfɛ.


Tiɲɛ na, Timbuktu bɛ lase sira suguya bɛɛ ma. Ka jɛɲɔgɔnya don ni wari ɲinini ye, ka tiɲɛni caman kɛ, ka tiɲɛni caman kɛ sigida hɛrɛ la, minnu bɛ se ka taa fo mɔgɔfaga jugu, sɔrɔdasiw n’u ka sigida dɛmɛbagaw ye maraw, sɛrɛkiliw walima minisiriso minnu bɛ u tɔɔrɔ, olu bila tuma bɛɛ, kɛrɛnkɛrɛnnenya la Macina ni Azawad kɔnɔ yɔrɔ min na mafia walew bɛ juguya ni jalakibaliya dafalen ye min tun bɛ ka caya kabini yɛrɛmahɔrɔnya pseudo min ye Azawadi maraw ta Sudan Tirailleur lakikaw bolo minnu bɛ koloniyali juguya kɛ Godillots kɔnɔ ani kɔfɛ fini na walima fini walima finidoncogo la.


San tɛmɛnnen in na, Timbuktu Ville kɔnɔ, kolonɛli Coulibaly dɔ dimina, min, n’a ka kulu ni sɔrɔdasi wɛrɛw ka jɛɲɔgɔnya ye, o bɛ nafa sɔrɔ Arabu-Turareg jagokɛlaw lasiran. Ka kɛɲɛ ni seereya suguya caman ye minnu bɛ bɛn ɲɔgɔn ma, a kɛlen kɔ ka kamalennin sigilenw ka rezow sigi sen kan, Kolonɛli Coulibaly bɛ jagokɛlabaw ni u sigilen sigida minnu sigi, olu jira. O kɔfɛtaw bɛ minɛ o kɔfɛ, ka kɛ sababu ye ka zandarama kɛ, ka laban ka jalaki jugu la ko u ye ɲɔgɔn dɛmɛ ni marifatigiw ye. Walasa k’u bɔli sɔrɔ, u ka denbayaw n’u somɔgɔw ka kan ka kunmabɔsara sara min bɛ danfara don CFA wari miliyɔn 5 ni 20 cɛ. O wari in bɛ tila sɔrɔdasi minnu sen bɛ o la ani u ka kunnafonidilaw cɛ. Nin wale jugu ninnu, minnu bɛ jagokɛlaw ka dɛsɛ nafa, a ka c’a la, olu bɛna jamanaden labanw gɛlɛya minnu nɔrɔlen bɛ hali bi “Republique” - bananku - ka dugu bila kudayi ka lafiya ɲini jamana kɔkan. O cogo la, o ko in bɛ kɛ sababu ye ka jamanadenw bɔli kɛ ka sɔrɔ ka dɔ fara mara in ka sigida ni sɔrɔko basigibaliya kan.


Desanburukalo tile 21 ka se 22 san 2024 ma, jagokɛla saba minnu bɔra Touareg jɛkulu la, olu minɛna o laɲini kelen na ani ka kɛɲɛ ni o kɛcogo kelenw ye. Nin mɔgɔ minɛni laɲinitaw ye wale dɔ ye min sigilen don koɲuman, n’a kun ye ka wari bɔ a la ni jalaki fililenw ye. Nin wale ninnu bɛ tilenbaliya dusukunnata ni lakanabaliya waati dɔ lawuli jagokɛlaw cɛ o mara kɔnɔ, minnu kɔrɔbɔra kaban nin laadalako jugu ninnu fɛ.


A kɔlɔsi ko Bamako ka cogoya nɔgɔlen ma deli ka kɛ jo ye. Gofɛrɛnamanw, prefew ni kuntigiw, ye o kɛ tuma bɛɛ. Tiɲɛ na, a ka ca ni san kɛmɛ tilancɛ ye, misali la, u musow ye diɲɛ hadamadenya dɛmɛni dɛmɛ ka bɔ ONGw la, ONU ani, misali la, Ameriki-dɛmɛ, ka feereli feere u ka butikiw kɔnɔ sɔngɔ barikamaw la, dumunifɛn minnu bɛ bɔ sira wɛrɛ kan. Dɛsɛ jamana, ni tilennenya tɛ, sariya tɛ, lakana, kalan, kɛnɛya tɛ, hali a dɔgɔyalenba la: dumuni ni ji min, bɛɛ b’a kɛ. Faamaw bɛ yen dɔrɔn ka juguya, tɛmɛbagaw, bagabagali, binkanni, fanga tiɲɛni, fanga tɛmɛnen ani racketeering, systematic, generalized, firvialized. Jamanadenw ka siniɲɛsigi dusukasilen don kosɛbɛ, jamana dumanw ka siniɲɛsigi walima minnu ma deli ka kɛ tiɲɛ na tariku kɔnɔ, wa bi tɛ yen!

A ka kan ka to an hakili la ko ni Sudan jamanadenw ka kɛlɛbolow tun bɛ san kɛmɛ 19nan ni san kɛmɛ fɔlɔw laban na, Bamako tun ye dugu misɛnnin dɔrɔn ye duguden 600 tun bɛ yen k’a sɔrɔ Timbuktu, dugu min kɔnɔ mɔgɔ 100.000 ni kɔ , k’a ta san 15 la ka na se tile 20nan ma san kɛmɛda, kalanden 25.000 bɛ Sankoré Iniwɛrisite dɔrɔn na, o waati kelen na, a nafolo ka bon waati tɛmɛnen na, jago ni hakilimaya fanga bonya la, min tun bɛ taa Chérifian Mansamara faaba la, FES, de Marakech, ani a bɛɛ lajɛlen na Afiriki tilebinyanfan ani Almami, o cogo kelen na, diɲɛ kabakow, dugubaw, i n’a fɔ Grenada, Cordoba, Séville, Samarcande, Bagdad, Boukhara , Tashkent, Fes, Meknes, Darou Salam, Chingetti, Sijelmassa Tariku nafolo nafama ɲɛnama an dusukunw na tuma bɛɛ, o ka fisa ni bi diɲɛ waatilama caman ye minnu bɛ daminɛw bolo, minnu tɛ dannaya walima sariya sɔrɔ, tɔɔrɔbagaw ni kojugukɛlaw (Maliya kɛlɛbolo) ka yamaruyaw kɔnɔ minnu bɛ bɔ banbaliw la ani wagner. Militiamen.


Timbuktu tilalen don seko ni dɔnko siratigɛ la tariku misiribaw lamini na i n’a fɔ Sankoré, Djingareyber, Sidi Yahia. A bɛ lamini fana Boukyat, Abarajou, Hambangou, Koiratao maraw la, ani yɔrɔ kɔrɔw ni laadala sigiyɔrɔw, ani kɔsa in na yɔrɔ minnu bɛ kɛ ka kɛɲɛ ni dugukoloko ye min tɛ kɛ cogo la walima min tɛ labɛn. Tariku marabolow bɛ dɔn ni sira surunw ye ani laadala sow Banco (dugukolo kan). Tariku kɔnɔ, marabolo sigilenw ka teli ka kɛ mɔgɔw ye minnu ka ca ka tɛmɛ marabolow kan. Misali la, Goundam sigida lamini na, marabolo sigilenw tun bɛ Goundam, Tonka, Bintagoungou ani Douékiré. Timbuktu sɛrɛkili ye dɔgɔya sɔrɔ koloniyali ni koloniyali kɔfɛ waati la walasa ka laban ka dɔ fara jamanadenw hakɛ kan kosɛbɛ san 1999-2009 san tan kɔnɔ. Nka, nin kunnafoniw ma kɛ kɔsa in na. Jamanadenw hakɛko bɛ se ka kɛ kabini, kɛrɛnkɛrɛnnenya la, k’a sababu kɛ kɛlɛw ni jamanadenw ka bɔli ye o mara kɔnɔ.

I n’a fɔ dugu fanba bɛ mara kɔnɔ cogo min na, Timbuktu bɛ kɛ mɔgɔ caya kojugu ye, kɛnɛyako tɛ min na, baara jɔnjɔnw sɔrɔbaliya (ji minni, saniya, kuran), tigiya dɛsɛ bɛ dugudenw bolo , ka se yɛrɛdɔn ko ma ni segin-ka-bɔ-minɛnw ye,. Sariyasen si tɛ yen min bɛ kɛ ka kɛɲɛ ni sariya ye. min bɛ dɛmɛ don marabolo dɔw ka gɛlɛya la.

Timbuktu jamanaden lakikaw bɛ tɔɔrɔ. A bɛ ka binkanniw kɛ siɲɛ caman, k’a sababu kɛ a ɲininiw ye ka san ba kelen jamanadenw hakɛ balansi tiɲɛ kabini jamanatigiya yɛrɛmahɔrɔnya. Mun na tɔɔrɔ, tilenbaliya, bana, tɔɔrɔ, tɔɔrɔ, muɲu kabila bonyalenw fɛ, denbayaw, denmisɛnw, denmisɛnninw, yatɔw, mɔgɔkɔrɔbaw, mɔgɔ wɛrɛw, sagagɛnnaw, kamelikɛlaw, jagokɛlaw, jatigɛwalekɛlaw, dɛsɛbagatɔw, musow, sungurunninw, npogotigininw, , mamaw, mamadenw, sagaw, jiriw, baganw, tariku yɔrɔw, jidagayɔrɔw, kampow? ka bɔnsɔnw ka bɔnsɔnw na? Mun na o balawu sugu bɛ kɛ sigida ni sigida lamini na? Mun na, bi, mɔgɔ 300 000 ni kɔ bɛ ka bɔ o mara la, olu bɛ balo la sisan, jamana minnu bɛ dankan na, olu ka sigiyɔrɔw la, ani u ka gɛlɛya kɔnɔ, kɛrɛnkɛrɛnnenya la, M’berra ka sigiyɔrɔba min bɛ Timbuktu tilebin fɛ ani mɔgɔ caman wɛrɛw ka duguw i n’a fɔ Tin Zaouaten walima Tamanrasset?

Chekib Abdessalam, Sahara-Sahel.info




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