Élections algériennes truquées, Alger-Bamako-Niamey-Ouagadougou même expertise
par Abdou Ag Adaf
Élections algériennes truquées, Alger-Bamako-Niamey-Ouagadougou même expertise
À la veille des élections présidentielles anticipées à Alger, prévues ce 7 septembre 2024, afin d’élire au suffrage universel direct le président de l’Algérie cet État créé ex-nihilo en deux temps par la France par le général Schneider en 1839 (nominativement), puis par le général de Gaulle en 1962 (statutairement et territorialement). il convient de donner la mesure, le tempo, pour les nuls, pour les attentistes, les doux rêveurs, les flagorneurs, les malicieux et autres opportunistes en service commandé.
- Trucage des élections en dictature militaire
Depuis sa prise du pouvoir du 21 septembre 1962, la junte militaire d’Alger a organisé diverses élections, présidentielles, législatives, municipales. Des élections sont aussi organisées au niveau des domaines agricoles “autogérés” et des ATE, assemblée des travailleurs d’entreprise, sous la surveillance des DSP, délégués à la sécurité et à la prévention, au temps béni des socialismes et des grandes révolutions nationales, agraires, industrielles, tiers-mondistes, non-alignées, et enfin mondiales.
Durant les périodes de paix sociale de façade, le régime militaire putschiste récidiviste se cache derrière des institutions de carton pâte et une hiérarchie des normes qui n’a de sens que pour quelque étudiant naïf espérant obtenir un diplôme de droit dans des facultés où les officiers ainsi que leurs épouses obtiennent leurs diplômes sans faire acte de présence et souvent sans même se présenter aux examens écrits ou oraux et totalement absents des travaux dirigés, travaux pratiques ou autres séminaires et sessions universitaires. Résultats depuis plus d’un demi siècle, monsieur le capitaine, madame la générale, monsieur le frère, le fils, la sœur, la nièce, la fille ou le beau-frère du colonel obtient sa licence, son master ou son doctorat les doigts dans le nez, sans plus d’effort. Si ce n’est d’aller chercher le diplôme au service administratif de l’établissement, pseudo sésame pour obtenir séance tenante un poste de secrétaire général, de préfet, de consul ou un strapontin dans une Ong ou organisation internationale etc, histoire de bien démarrer une vie active et prometteuse.
La dictature militaire de la régence d’Alger utilise diverses méthodes pour truquer les élections et se maintenir au pouvoir ad æternam. Depuis les très célèbres élections au 99,98 % de oui, sans vergogne, hors concours ou hors classe, des années 70 célébrant la gloire du triste personnage macabre Mohamed Boukharouba, alias Houari Boumedienne, putschiste de la première heure, voici les principaux modes de fraude électorale employés :
- Manipulation du corps électoral
Exclusion d’électeurs : La dictature militaire excluent souvent des listes électorales les électeurs susceptibles de s’opposer au régime. Cela peut se faire notamment par des procédures d’inscription complexes ou des délais courts pour s’inscrire.
Inscription frauduleuse : À l’inverse, elles peuvent inscrire de manière infondée des personnes favorables au régime. Ainsi, depuis de nombreuses décennies, le Sahara sert de réserve de voix. Des brigades mobiles de gendarmerie sont filmées devant deux ou trois campements de nomade en Ahaggar, aux Ajjers ou au Touat pour donner l’illusion d’une participation jusque dans les zones reculées ou enclavées. Cela n’est qu’une enfumade : l’ensemble des votes sahariens sont comptabilisés en oui favorables au régime. La plupart du temps, les gendarmes remettent aux pseudos électeurs des pseudos cartes d’électeurs sur lesquelles ils ajoutent un nom sur place et ces cartes sont toujours préremplies avec la mention : date et lieu de naissance inconnus. Cela se passe exactement de la même façon dans les villes sahariennes comme Tamanrasset, Janet, Timiaouine, Tin Zaouaten, Adrar, Beni Abbés, In Salah, Aoulef, etc… Les régions limitrophes des pays voisins ajoutent sur les listes des milliers d’électeurs nigériens, maliens, mauritaniens … souvent en échange de visas, de passport, de carte d’identité, de permis de conduire et autres facilités bureaucratiques et/ou commerciales.
Déplacement d’électeurs : Des électeurs peuvent être enregistrés dans plusieurs circonscriptions pour voter plusieurs fois en faveur du régime. Et, surtout, de manière systématique depuis 60 ans, les militaires, gendarmes, policiers, douaniers, tout ce qui porte un uniforme, vote une première fois dans sa caserne ou son cantonnement, en général 15 jours avant, puis vote plusieurs fois habillés en civil et en masse dans les bureaux de vote de l’ensemble du pays le jour j de l’élection. Il s’agit là de plusieurs millions de votes frauduleux. À ceux-là, s’ajoute le vote acquit des Personnels Civils Assimilés de la Défense nationale et des citoyens qui perçoivent chaque mois des émoluments sur un compte bancaire personnel pour rétribution de services rendus à la Drs sécurité militaire dans le cadre du maillage très resserré à tous les échelons de la société. Ces derniers sont évalués à 2 millions de personnes sur une population de 44 millions d’habitants.
- Contrôle du processus de vote
Intimidation et violence : L’armée omniprésente peut être utilisée pour intimider les électeurs ou empêcher certains groupes de se rendre aux urnes. Bourrage d’urnes : Des bulletins pré-remplis peuvent être placés dans les urnes ou celles-ci peuvent être remplacées surtout après la fermeture des bureaux de votes qui reçoivent la visite d’agents de la sécurité militaires en civil (DRS). Manipulation du décompte : Les résultats peuvent être modifiés lors du dépouillement ou de la centralisation des votes à volonté. Les esprits libres, indépendants ou simplement honnêtes, sont voués à la case prison, torture ou exil.
- Restriction de la compétition politique
Limitation des candidatures : le régime tantôt empêche les opposants qu’il n’a pas dûment sélectionnés de se présenter, tantôt impose une liste unique de candidats. Contrôle des médias : La couverture médiatique est souvent biaisée en faveur du pouvoir en place, qui surveille tous les sièges, rédactions et annexes des organes de presse, régule leurs revenus publicitaires et contrôle, en dernier ressort, la sortie de toute publication à 4 heure du matin, s’il le faut, au niveau des rotatives de l’imprimerie. Désinformation : Des campagnes de désinformation, des opérations de police et de justice, peuvent être menées pour discréditer l’opposition, si elle existe. Les autorités utilisent divers médias, presse écrite, radios, télévisions, médias en ligne. Ainsi, par exemple, la sécurité militaire, au niveau de Dély-Ibrahim et Ben Aknoun, sur les hauteurs d’Alger, possède des bureaux et personnels affectés à la contre-information, à la création de centaines de milliers de faux comptes sur les réseaux sociaux etc.
- Légitimation du processus
Faux observateurs : Des observateurs complaisants sont éventuellement invités pour donner une apparence de légitimité au scrutin. Résultats improbables : La dictature annonçait autrefois systématiquement des scores très élevés (99% par exemple) pour donner une impression de soutien massif. Mais au fil des décennies et de son emprise globale, elle aurait affiné ses résultats avec des chiffres plus modestes pour produire l’illusion d’une démocratisation du régime qui pratiquerait comme au paradis terrestre du “Dieu d’Alger” (le général des services de renseignements, Mohamed Médienne, condamné à 15 ans de prison mais en liberté). Une illusion qui va de paire avec l’enfumage d’une fausse liberté d’expression de la presse libre enfermée dans la caserne d’Hussein Dey, et avec un pseudo pluripartisme alors que les partis politiques ont le statut juridique d’association et que leurs dirigeants sont cooptés par le général en charge de la sécurité intérieure puis jetés, assassinés ou limogés, au mieux, lorsqu’ils se prennent au jeu de la parole sans entrave ni autocensure, et qu’ils franchissent une ligne rouge fixée par l’armée.
Des organisations non gouvernementales, 13 à la douzaine, ont appelé au boycott de l’élection présidentielle. Il convient de rappeler que lors du référendum constitutionnel de 2020, un boycott massif avait été observé avec seulement 23,7% de participation, un plus bas historique pour un scrutin majeur en Algérie. Mais selon certaines sources, dans la conjoncture du mouvement de contestation du Hirak et du Covid, la participation n’aurait pas dépassé les 5%. Le même AT (Abdelmajid T.) était conspué en décembre 2019 pour vote truqué ( https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/12/13/en-algerie-la-rue-conspue-l-election-d-abdelmadjid-tebboune-ex-fidele-de-bouteflika_6022816_3212.html ). Aucune chance pour qu’un quelconque boycott d’élection puisse aboutir, en dernier ressort, ce sera un coup de fil de la DRS (Direction du Renseignement et de la Sécurité), plus connue localement sous le nom de sécurité militaire, qui dictera les pourcentages à appliquer pour annoncer le résultat au niveau de chaque région puis au niveau national. Entre-temps, les médias aux ordres auront, par pitié, joué leur rôle de tromperie et d’endormissement du citoyen lambda.
En 2024, le régime d’Alger est en panne. Il reprend le même malgré tout car il n’a pas d’autre alternative sauf à ce que le nivellement se fasse par le bas. Or la régence d’Alger est déjà au plus bas, on ne peut pas faire mieux.
Ainsi, en utilisant différentes techniques, les dictatures militaires parviennent à organiser des élections qui leur permettent de conserver le pouvoir tout en donnant une apparence de légitimité démocratique à leur régime. Cependant, ces scrutins ne reflètent pas la volonté réelle des électeurs et ne peuvent être considérés comme libres et équitables.
Ces méthodes sont appliquées par les dictatures militaires qui manipulent les listes électorales avec, chacune, plus ou moins de brio. Ce sont toujours des techniques de fraude électorale similaires d’un pays à l’autre comme par exemple en AES, Mali, Niger, Burkina-Faso, et bien d’autres républiques bananières où l’on peut manipuler allègrement les institutions à son avantage, en toute impunité. À Alger, à Bamako, à Niamey ou à Ouagadougou, les jours se suivent et se ressemblent. Les officiers militaires contrôlent le processus électoral et sont, d’ailleurs, la plupart du temps nommés aux postes de préfets, commandants ou chef de cercle, et autres circonscriptions et divisions territoriales. Les exemples historiques de fraude électorale y sont légion. Les électeurs fantômes ou zombies sont influencés ou contraints de voter. Clientélisme, clanisme, partage de la rente pétrolière volée au Sahara, on appelle ça la corruption politique. La réalité dépasse la fiction.
En dernier ressort, vu que les dés sont pipés et que les élections ne mobilisent pas les foules, ce sera le général Mohamed Médienne, ou son alter égo, chef du renseignement et de la sécurité, qui prendra son téléphone et dictera les résultats à chaque haut-fonctionnaire local qui répercutera sur les résultats des bureaux de vote. En suite de quoi, dans la capitale ou ailleurs, des camions de la voirie municipale, lorsqu’elle existe, viendront chercher les urnes bourrées pour leur destination finale. Le (ou les) tour est joué.
« C’est ici que les Athéniens s’atteignirent, que les Satrapes s’attrapèrent, que les Perses se percèrent, que les Grecs se graissèrent et que les Parthes partirent, comme se plaisait à la déclamer mon vieil ami Tréçon, l’inventeur de la cédille. » (Frédéric Dard). C’est à Alger ou à Bamako que les nuls s’annulent, les nihilistes s’annihilent.
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#### الانتخابات الجزائرية مزورة، الجزائر-باماكو-نيامي-واغادوغو نفس الخبرة
عشية الانتخابات الرئاسية المبكرة في الجزائر العاصمة، المقرر إجراؤها في 7 سبتمبر 2024، لانتخاب رئيس الجزائر بالاقتراع العام المباشر، أنشأت هذه الدولة من العدم على مرحلتين على يد فرنسا الجنرال شنايدر عام 1839، ثم الجنرال ديغول في عام 1962. من المناسب إعطاء المقياس، والإيقاع، للأغبياء، والمنتظرين، والحالمين، والمتملقين، والمشاغبين، وغيرهم من الانتهازيين في مهمة القيادة.
تزوير الانتخابات في ظل الديكتاتورية العسكرية
منذ توليه السلطة في 21 سبتمبر 1962، نظم المجلس العسكري في الجزائر العاصمة العديد من الانتخابات الرئاسية والتشريعية والبلدية. كما يتم تنظيم الانتخابات على مستوى العقارات الزراعية “المدارة ذاتيًا” و ATEs، وجمعية عمال الشركات، تحت إشراف مقدمي الخدمة الاجتماعية، ومندوبي الأمن والوقاية، في الأوقات المباركة للاشتراكية والثورات الوطنية الكبرى، الزراعية والصناعية، العالم الثالث، وعدم الانحياز، وأخيراً العالمي.
خلال فترات السلام الاجتماعي السطحي، يختبئ النظام العسكري الانقلابي المتكرر خلف مؤسسات من الورق المقوى وتسلسل هرمي من المعايير التي لا معنى لها إلا لبعض الطلاب الساذجين الذين يأملون في الحصول على شهادة في الحقوق في الكليات التي يحصل فيها الضباط وزوجاتهم على شهاداتهم دون الحضور. وغالبًا دون الحضور حتى للامتحانات الكتابية أو الشفهية والتغيب تمامًا عن الدروس أو العمل العملي أو غيرها من الندوات والدورات الجامعية. نتائج لأكثر من نصف قرن، السيد النقيب أو السيدة العامة أو السيد الأخ أو الابن أو الأخت أو ابنة الأخ أو الابنة أو صهر العقيد يحصل على رخصته أو درجة الماجستير أو الدكتوراه بأصابعه في الأنف، دون بذل المزيد من الجهد. إذا لم تحصل على الدبلوم من القسم الإداري للمؤسسة، فالسمسم الزائف للحصول على الفور على منصب أمين عام أو محافظ أو قنصل أو مقعد قابل للطي في منظمة غير حكومية أو منظمة دولية وما إلى ذلك، قصة جيدة تبدأ حياة نشطة وواعدة .
تستخدم الدكتاتورية العسكرية في ولاية الجزائر أساليب مختلفة لتزوير الانتخابات والحفاظ على السلطة إلى الأبد. منذ الانتخابات المشهورة جدًا بنسبة 99.98% نعم، بلا خجل، خارج المنافسة أو خارج الطبقة، في السبعينات تحتفل بمجد الشخصية المروعة الحزينة محمد بوخروبة، الملقب بهواري بومدين، الانقلابي المبكر، إليكم الأساليب الرئيسية لموظفي تزوير الانتخابات :
التلاعب بالناخبين
استبعاد الناخبين: كثيراً ما تستبعد الديكتاتوريات العسكرية الناخبين الذين يحتمل أن يعارضوا النظام من القوائم الانتخابية. ويمكن القيام بذلك على وجه الخصوص من خلال إجراءات التسجيل المعقدة أو المواعيد النهائية القصيرة للتسجيل.
التسجيل الاحتيالي: على العكس من ذلك، يمكنهم تسجيل الأشخاص الموالين للنظام بطريقة لا أساس لها من الصحة. وهكذا، ظلت الصحراء لعدة عقود بمثابة احتياطي للأصوات. يتم تصوير ألوية الدرك المتنقلة أمام معسكرين أو ثلاثة معسكرات للبدو في الهقار أو أجرس أو توات لإعطاء وهم المشاركة حتى في المناطق النائية أو المعزولة. هذا مجرد ستار من الدخان: كل الأصوات الصحراوية تم احتسابها بنعم لصالح النظام. في معظم الأحيان، يقوم رجال الدرك بإعطاء الناخبين بطاقات ناخبين زائفة يضيفون عليها اسمًا على الفور، وتكون هذه البطاقات دائمًا مملوءة مسبقًا بالكلمات: تاريخ ومكان الميلاد غير معروفين. ويحدث هذا بنفس الطريقة تمامًا في المدن الصحراوية مثل تمنراست، وجانيت، وتيمياوين، وتين زواتن، وأدرار، وبني عباس، وعين صلاح، وأوليف، إلخ… وتضيف المناطق المتاخمة للدول المجاورة آلاف الأشخاص إلى القوائم النيجرية. الناخبون الماليون والموريتانيون..
حركة الناخبين: يمكن تسجيل الناخبين في عدة دوائر انتخابية للتصويت عدة مرات لصالح النظام. وفوق كل شيء، وبشكل منهجي لمدة 60 عامًا، فإن العسكريين والدرك والشرطة وموظفي الجمارك وكل من يرتدي الزي الرسمي، يصوتون لأول مرة في ثكناتهم أو معسكراتهم، بشكل عام قبل 15 يومًا، ثم يصوتون عدة مرات وهم يرتدون ملابس مدنية وبشكل جماعي في مراكز الاقتراع في جميع أنحاء البلاد في يوم الانتخابات. هذه عدة ملايين من الأصوات المزورة. ويضاف إلى هؤلاء الموظفون المدنيون المندمجون في الدفاع الوطني والمواطنون الذين يتلقون مكافآت كل شهر في حساب مصرفي شخصي مقابل أجر الخدمات المقدمة إلى أطباء الأمن العسكري في إطار الشبكة الضيقة للغاية لجميع مستويات المجتمع. ويقدر عدد هؤلاء بـ 2 مليون نسمة من أصل عدد السكان البالغ 44 مليون نسمة.
السيطرة على عملية التصويت
التخويف والعنف: يمكن استخدام الجيش المنتشر في كل مكان لترهيب الناخبين أو منع مجموعات معينة من الذهاب إلى صناديق الاقتراع. حشو صناديق الاقتراع: قد يتم وضع بطاقات الاقتراع المعبأة مسبقاً في صناديق الاقتراع أو يمكن استبدالها، خاصة بعد إغلاق مراكز الاقتراع التي يزورها رجال الأمن العسكري بملابس مدنية. التلاعب في عملية العد: يمكن تعديل النتائج أثناء عملية العد أو مركزية الأصوات حسب الرغبة. الأرواح الحرة، المستقلة أو الصادقة، محكوم عليها بالسجن أو التعذيب أو المنفى.
تقييد المنافسة السياسية
تحديد الترشيحات: يمنع النظام أحياناً المعارضين الذين لم يختارهم حسب الأصول من الترشح، وأحياناً يفرض قائمة واحدة من المرشحين. السيطرة على وسائل الإعلام: غالبًا ما تكون التغطية الإعلامية منحازة لصالح السلطة الحاكمة، التي تراقب جميع مقار وسائل الإعلام وفروعها، وتنظم جميع عائداتها الإعلانية، وتتحكم في نهاية المطاف في إصدار أي مطبوعة في الساعة الرابعة صباحًا في المطابع. التضليل: يمكن تنفيذ حملات التضليل وعمليات الشرطة والعدالة لتشويه سمعة المعارضة، إن وجدت. تستخدم السلطات وسائل الإعلام المختلفة، الصحافة المكتوبة والإذاعة والتلفزيون ووسائل الإعلام عبر الإنترنت. وهكذا، على سبيل المثال، فإن الأمن العسكري على مستوى الدلي إبراهيم وبن عكنون في مرتفعات الجزائر العاصمة، لديه مكاتب وأفراد مخصصون لمكافحة المعلومات، وإنشاء مئات الآلاف من الحسابات الزائفة على شبكات التواصل الاجتماعي وما إلى ذلك.
إضفاء الشرعية على العملية
المراقبون الزائفون: ربما تتم دعوة المراقبين الراضين عن أنفسهم لإضفاء مظهر الشرعية على التصويت. نتائج غير محتملة: الدكتاتورية التي أعلنت ذات مرة بشكل منهجي عن نتائج عالية جدًا (99٪ على سبيل المثال) لإعطاء الانطباع بوجود دعم هائل. لكن على مر العقود ونفوذها العالمي، قامت بتحسين نتائجها بأرقام أكثر تواضعا لإنتاج وهم دمقرطة النظام الذي سيمارس كما هو الحال في الجنة الأرضية لـ “إله الجزائر” (عامة خدمات المعلومات). محمد مدين، المحكوم عليه بالسجن لمدة 15 سنة ولكن حراً)، وهو الوهم الذي يسير جنباً إلى جنب مع التغطية الدخانية لحرية التعبير الزائفة للصحافة الحرة المحتجزة في ثكنات حسين داي، ومع التعددية الزائفة. نظام حزبي بينما تتمتع الأحزاب بالوضع القانوني للجمعيات ويتم اختيار قادتها جميعًا من قبل الجنرال المسؤول عن الأمن الداخلي ثم يتم التخلص منهم أو اغتيالهم أو فصلهم في أحسن الأحوال عندما يمارسون لعبة الكلام دون عائق ولا رقابة ذاتية .
ودعت المنظمات غير الحكومية، بواقع 13 إلى 12، إلى مقاطعة الانتخابات الرئاسية. ويجب أن نتذكر أنه خلال الاستفتاء الدستوري لعام 2020، لوحظت مقاطعة واسعة النطاق بمشاركة 23.7٪ فقط، وهو أدنى مستوى تاريخي لانتخابات كبرى في الجزائر. لكن بحسب بعض المصادر، في سياق الحراك الاحتجاجي وكوفيد، لم تكن المشاركة لتتجاوز 5%. تم انتقاد نفس AT (عبد المجيد ت.) في ديسمبر 2019 بسبب تزوير التصويت (https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/12/13/en-algerie-la-rue-conspue-l-election -د-عبدالمجيد-تبون-الوفاء السابق-بوتفليقة_6022816_3212.html). لا توجد فرصة لنجاح أي مقاطعة للانتخابات، ففي النهاية سيكون الأمر عبارة عن مكالمة هاتفية من مديرية الاستخبارات والأمن، المعروفة باسم الأمن العسكري، والتي ستحدد النسب التي سيتم تطبيقها للإعلان عن الانتخابات. النتيجة على مستوى كل منطقة ثم على المستوى الوطني. وفي غضون ذلك، من حسن الحظ أن وسائل الإعلام قد لعبت، بموجب الأوامر، دورها في خداع المواطن العادي وجعله ينام.
في عام 2024، سيتم كسر نظام الجزائر. يأخذ نفس الشيء مرة أخرى رغم كل شيء لأنه ليس لديه بديل آخر سوى أن تتم التسوية من الأسفل. إن ولاية الجزائر العاصمة هي بالفعل في أدنى مستوياتها، ولا يمكننا أن نفعل ما هو أفضل من ذلك.
وهكذا، وباستخدام تقنيات مختلفة، تمكنت الديكتاتوريات العسكرية من تنظيم انتخابات تسمح لها بالاحتفاظ بالسلطة مع إعطاء مظهر الشرعية الديمقراطية لنظامها. ومع ذلك، فإن هذه الاقتراعات لا تعكس الإرادة الحقيقية للناخبين ولا يمكن اعتبارها حرة ونزيهة.
يتم تطبيق هذه الأساليب من قبل الديكتاتوريات العسكرية التي تتلاعب بالقوائم الانتخابية بدرجات متفاوتة من المهارة. وهذه هي دائماً أساليب مماثلة لتزوير الانتخابات من بلد إلى آخر، على سبيل المثال في جمهورية إثيوبيا ومالي والنيجر وبوركينا فاسو والعديد من جمهوريات الموز الأخرى حيث يمكن للمرء أن يتلاعب بالمؤسسات لصالحه، مع الإفلات التام من العقاب. في الجزائر العاصمة أو باماكو أو نيامي أو واغادوغو، تتوالى الأيام وتتشابه. يتحكم الضباط العسكريون في العملية الانتخابية ويتم تعيينهم في معظم الأوقات في مناصب المحافظين والقادة أو رؤساء الدوائر والدوائر الانتخابية والأقسام الإقليمية الأخرى. والأمثلة التاريخية لتزوير الانتخابات كثيرة. يتم التأثير على الناخبين الأشباح أو الزومبي أو إجبارهم على التصويت. الزبائنية والعشائرية وتقاسم عائدات النفط المسروقة من الصحراء، نحن نسمي ذلك الفساد السياسي. الواقع يفوق الخيال.
في نهاية المطاف، ونظراً لأن النرد محفوف بالمخاطر وأن الانتخابات لا تحشد الحشود، فإن الجنرال محمد مدين، أو شخصيته البديلة، رئيس المخابرات والأمن، هو الذي سيأخذ هاتفه ويملي عليه النتائج في كل مرة. المسؤول المحلي الذي سيراجع نتائج مراكز الاقتراع. وبعد ذلك، في العاصمة أو في أي مكان آخر، ستأتي شاحنات الطرق التابعة للبلدية، حيثما توفرت، لتأخذ صناديق الاقتراع المحشوة إلى وجهتها النهائية. يتم لعب الدور (الأدوار).
“هنا وصل الأثينيون، حيث تشابك المرزبان مع بعضهم البعض، واخترق الفرس، ودهن اليونانيون أنفسهم، وغادر البارثيون، كما كان صديقي القديم تريسون، المخترع، يحب أن يعلن عن السيديلا. » (فريديريك دارد). ففي الجزائر العاصمة أو باماكو، يلغي الدمى بعضهم بعضًا، ويبيد العدميون بعضهم بعضًا.
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ⴰⵍⴳⴻⵔⵉⴰⵏ ⴻⵍⴻⵛⵜⴻⵓⵏⵙ, ⵍⴷⵣⴰⵢⴻⵔ ⵜⴰⵎⴰⵏⴻⵖⵜ
ⴰⴱⴷⵙⵓ ⴰⴳ ⴰⴷⴰⴼ
ⴷⴻⴳ ⵡⴰⵙⵙ ⵏ 7 ⵛⵜⴻⵎⴱⴻⵕ 2024, ⵉ ⴷ-ⵢⴻⵜⵜⵡⴰⵀⴻⵢⵢⴰⵏ ⴷⴻⴳ 7 ⵛⵜⴻⵎⴱⴻⵕ 2024, ⴰⴽⴽⴻⵏ ⴰⴷ ⵢⴻⴼⵔⴻⵏ ⵙ ⵓⵙⵙⴻⵎⵖⴻⵔ ⵏ ⵓⵙⴻⵍⵡⴰⵢ ⵏ ⵍⴷⵣⴰⵢⴻⵔ, ⴰⵙⴻⵍⵡⴰⵢ ⵏ ⵍⴷⵣⴰⵢⴻⵔ-ⴰ ⵢⴻⵙⵙⴻⴱⴷⴻⴷ-ⴷ ⴰⵇⴱⵓⵔ ⴷⴻⴳ ⵙⵉⵏ ⵏ ⵢⵉⵃⵔⵉⵛⴻⵏ ⵙⵖⵓⵔ ⴼⵕⴰⵏⵙⴰ ⵙⵖⵓⵔ ⵓⵊⵉⵏⵉⵔⴰⵍ ⵛⵏⴰⵢⴷⴻⵔ ⴷⴻⴳ 1839, ⵙⴰⴽⴽⵉⵏ ⵙⵖⵓⵔ ⵊⵉⵏⵉⵔⴰⵍ ⴷⵉ ⴳⵓⵍⵍ ⴳ ⵓⵙⴳⴳⵡⴰⵙ ⵏ 1962. ⴰⵔ ⵉⵜⵜⵓⵙⵎⵔⴰⵙ ⴰⴷ ⴰⵙ ⵉⴼⴽ ⴰⵙⵖⵍ, ⴰⴽⵓⴷ, ⵉ ⵉⵎⵓⵏⵏ, ⵉ ⵉⵎⵙⴷⵢⴰⵜⵏ ⵏ ⵓⵕⵥⵥⵓⵎ, ⵉⵎⴰⵔⴰⵢⵏ ⵉⵣⴷⴷⵉⴳⵏ, ⵉⵎⵙⴽⴰⵔ, ⵉⵎⴰⵔⴰⵢⵏ, ⵉⵎⴽⵔⴰⵣⵏ ⴷ ⵡⵉⵢⵢⴰⴹ ⵉⵎⵥⵍⴰⴹ ⴳ ⵜⵡⵓⵔⵉ ⵏⵏⴰ ⵉⵜⵜⵓⵙⵓⴷⵙⵏ.
ⵜⵉⴼⵔⴰⵏⵉⵏ ⵅⴼ ⵜⴼⵔⵏⵉⵏ ⵜⵉⵙⵔⴷⴰⵙⵉⵏ
ⵙⴻⴳ ⵡⴰⵙⵎⵉ ⴰⵢ ⴷ-ⵜⴻⴹⴹⴻⴼ ⵜⴰⵏⴱⴰⴹⵜ ⵏ 21 ⵛⵜⴻⵎⴱⴻⵕ 1962, ⵜⴻⵙⵙⵓⴷⴷⴻⵙ ⵜⵊⵓⵏⵜⴰ ⵜⴰⵔⴻⴷⵙⴰⵏⵜ ⵏ ⵍⴷⵣⴰⵢⴻⵔ ⵜⵉⴼⵔⴰⵏⵉⵏ ⵢⴻⵎⴳⴻⵔⵔⴰⴷⴻⵏ, ⵜⴰⵙⴻⵍⵡⴰⵢⴰⵏⵜ, ⵜⴰⵙⵍⵡⴰⵢⵜ, ⵜⴰⵖⵉⵡⴰⵏⵜ. ⴰⵔ ⵜⵜⵓⵙⵓⴷⵙⵏⵜ ⴷⵉⵖ ⵉⵙⵜⴰⵢⵏ ⴳ ⵓⵙⵡⵉⵔ ⵏ ⵢⵉⴳⵔⴰⵏ ⵏ ⵜⴽⵔⵣⴰ “ⵉⵏⵎⴰⵙⵏ” ⴷ ATE, ⵙ ⵓⵙⵎⵓⵏ ⵏ ⵉⵅⴷⴷⴰⵎⵏ ⵏ ⵜⵎⵙⵙⵓⵔⵉⵏ, ⴷⴷⴰⵡ ⵜⵏⴱⴰⴹⵜ ⵏ DSPs, ⵉⵏⵎⵓⵇⵇⴰⵔⵏ ⵏ ⵜⵏⴼⵔⵓⵜ ⴷ ⵓⵃⵟⵟⵓ, ⴳ ⵓⵣⵎⵣ ⵍⵍⵉ ⴳ ⵓⵔ ⵜⵍⵍⵉ ⵜⵙⵏⴰⵎⵓⵏⵜ ⴷ ⵜⴳⵔⴰⵡⵍⴰ ⵜⴰⵏⴰⵎⵓⵔⵜ ⵜⴰⵎⵇⵇⵔⴰⵏⵜ, AGRIRES, INDOSTRIELS, INDUSTRIELS, INDUSTRIELS, INDUSTRIELS. ⵉⵎⴰⴹⴰⵍⵏ, ⵏⵓⵏ-ⴰⵍⵉⵏⴷ, ⴷ ⴳ ⵜⴳⵉⵔⴰ ⴰⵎⴰⴹⴰⵍ.
ⴳ ⵜⵉⵣⵉ ⵏ ⵜⵍⵡⵉⵜ ⵜⴰⵏⴰⵎⵓⵏⵜ ⵏ ⵜⵉⴷⵜ, ⴰⵔ ⵉⵜⵜⴼⴼⵖ ⵓⵏⴱⵔⴰⵣ ⴰⵙⵔⴷⴰⵙ ⴰⵏⵖⵎⴰⵙ ⴷⴼⴼⵉⵔ ⵏ ⵜⵎⵔⵙⴰⵍ ⵏ ⵓⴱⵔⵉⴷ ⴷ ⵢⴰⵏ ⵓⵣⴰⵔⵓ ⵏ ⵉⵏⴰⵡⴰⵢⵏ ⵏⵏⴰ ⵓⵔ ⵖⵓⵔⵙ ⵖⴰⵙ ⵢⴰⵏ ⵓⵏⴰⵎⴽ ⵉ ⴽⵔⴰ ⵏ ⵓⵏⵍⵎⴰⴷ ⴰⵏⴰⵎⵓⵔ ⵏⵏⴰ ⵉⵙⵙⴰⵔⴰⵎⵏ ⴰⴷ ⵢⴰⵎⵥ ⵢⴰⵏ ⵓⴷⵍⵉⵙ ⵏ ⵓⵣⵔⴼ ⴳ ⵜⵙⴷⴰⵡⵉⵜⵉⵏ ⵏⵏⴰ ⴳ ⵍⵍⴰⵏ ⵉⵎⵙⵡⵓⵔⵉⵜⵏ ⵏⵏⵙⵏ ⴰⵔ ⵜⵜⴰⵡⵉⵏ ⵉⴷⵉⴱⵍⵓⵎⴰⵙⵏ ⵏⵏⵙⵏ ⴱⵍⴰ ⴰⴷ ⵙⵡⵓⵔⵉⵏ ⴳ ⵜⵉⵍⵉⵜ ⴷ ⴽⵉⴳⴰⵏ ⵏ ⵜⵉⴽⴽⴰⵍ ⴱⵍⴰ ⴰⴷ ⵙⵙⵓⴼⵖⵏ ⵉⵅⴼⴰⵡⵏ ⵏⵏⵙⵏ ⵉ ⵉⴽⴰⵢⴰⴷⵏ ⵉⵜⵜⵓⵢⴰⵔⴰⵏ ⵏⵖ ⵙ ⵡⴰⵡⴰⵍ ⴷ ⵓⵔ ⵍⵍⵉⵏ ⴽⵓⵍⵍⵓ ⵙⴳ ⵜⵡⵓⵔⵉ ⵉⵜⵜⵓⵙⵏⵎⴰⵍⴰⵏ, ⵜⴰⵡⵓⵔⵉ ⵜⴰⵎⵙⴽⵉⵔⵜ ⵏⵖ ⵉⵙⴳⵔⴰⵡⵏ ⵢⴰⴹⵏⵉⵏ ⴷ ⵜⵡⵓⵔⵉⵡⵉⵏ ⵏ ⵜⵙⴷⴰⵡⵉⵜ. ⵜⵉⵢⴰⴼⵓⵜⵉⵏ ⵓⴳⴳⴰⵔ ⵏ ⵓⵣⴳⵏ ⵏ ⵜⴰⵙⵓⵜ, ⴰⴽⴰⴱⴰⵔ, ⵎⴰⴷⴰⵎ ⵊⵉⵏⵉⵔⴰⵍ, ⵎⴰⵙⵙ ⴱⵔⵓⴷⵔ, ⵎⵎⵉⵙ, ⴰⵙⵜⵔ, ⵏⵉⵛ, ⵉⵍⵍⵉⵙ ⵏ ⴽⵓⵍⵓⵏⵉⵍ ⵏⵖ ⴳⵎⴰ ⵏⵏⵙ ⵢⵓⵎⵥ ⵜⵓⵔⴰⴳⵜ ⵏⵏⵙ, ⴰⵙⵍⴽⵉⵏ ⵏⵏⵙ ⵏ ⵎⴰⵙⵜⵔ ⵏⵖ ⵉⴹⵓⴹⴰⵏ ⵏⵏⵙ ⵏ ⵜⴷⵓⴽⵜⵓⵔⵜ ⴳ ⵓⵏⵥⴰⵕ, ⴱⵍⴰ ⵓⴳⴳⴰⵔ ⵏ ⵡⵓⵙⵙⵉⵙⵏ. ⵎⴽ ⵓⵔ ⵉⴳⵉ ⴰⴷ ⵏⴷⴷⵓ ⴰⴷ ⵏⵔⵣⵓ ⵅⴼ ⵓⴷⵉⴱⵍⵓⵎⴰⵙⵉ ⵙⴳ ⵓⵙⵡⵓⵔⵉ ⴰⴷⴱⵍⴰⵏ ⵏ ⵓⵙⴱⴷⴷⵉ, ⴱⵙⵓⴷⵓⵓ ⵙⵉⵙⴰⴰⵎ ⴰⴼⴰⴷ ⴰⴷ ⵢⵉⵍⵉ ⵢⴰⵏ ⵓⵏⵙⴰ ⵏ ⵢⴰⵏ ⵡⴰⵏⵙⴰ ⵣⵓⵏⴷ ⴰⵎⴰⵔⵉ ⴰⵎⴰⵜⴰⵢ, ⴰⵙⴱⴷⴰⴷ, ⴰⵙⵜⵔⴰⵜⵉⵊⵉⵢ ⵏⵖ ⵢⴰⵏ ⵓⵙⵜⴰⴱⴱⵓⵏⵟⵉⵏ ⴳ ⵢⴰⵜ ⵜⵙⵏⵓⵔⴰⵢⵜ ⵜⴰⵏⴰⵎⵓⵔⵜ ⵏⵖ ⵢⴰⵜ ⵜⵎⴰⴷⴷⴰⵙⵜ ⵜⴰⴳⵔⴰⵖⵍⴰⵏⵜ ⴰⵜⴳ., ⴰⵎⵣⵔⵓⵢ ⵏ ⵓⴼⵔⴰ ⵉⵖⵓⴷⴰⵏ ⴷ ⴰⵔ ⵏⵙⵙⴼⵔⵓ ⵜⵓⴷⵔⵜ.
ⵜⴰⴷⵉⴽⵜⴰⵜⵓⵔⵉⵜ ⵜⴰⵙⵔⴷⴰⵙⵉⵜ ⵏ ⵓⵣⵔⴰⴽ ⵏ ⵍⵣⵣⴰⵢⵔ ⴷⴰ ⵉⵙⵙⵎⵔⴰⵙ ⵜⵉⵖⴰⵔⴰⵙⵉⵏ ⵢⵎⴳⵔⵔⴰⴷⵏ ⵃⵎⴰ ⴰⴷ ⵉⵙⴱⴷⴷ ⵜⵉⴼⵔⴰⵏⵉⵏ ⴷ ⵓⵃⵟⵟⵓ ⵏ ⵉⵅⴼ ⵏⵏⵙ ⴳ ⵓⵏⴱⴰⴹ ⵏ ⴰⴷ ⵉⵜⵔⵏⴰⵎ. ⵙⴻⴳ ⵡⴰⵙⵎⵉ ⴰⵢ ⴷ-ⵜⴻⵍⵍⴰ ⵜⴻⴼⵔⴰⵏⵉⵏ ⵜⵉⵎⴻⵇⵔⴰⵏⵉⵏ ⵎⵍⵉⵃ ⴷⴻⴳ 99,98 % ⵀⴻⵢⵢⴰ, ⵡⴰⵔ ⵎⴰ ⵢⴻⵍⵍⴰ-ⴷ ⵛⵛⴻⴽ, ⵓⵔ ⴷ-ⵢⴻⵜⵜⵉⵍⵉ ⴰⵔⴰ ⴷ ⴰⵎⵙⵉⵣⵡⴻⵔ ⵏⴻⵖ ⵙⴻⴳ ⵜⵏⴻⵖⵔⵉⵜ, ⵙⴻⴳ ⵢⵉⵙⴻⴳⴳⴰⵙⴻⵏ ⵏ 1970 ⴰⵢ ⵍⴰ ⵢⴻⵜⵜⴼⴻⴵⴵⵉⴵⴻⵏ ⴰⵙⵓⵏⴷⴻⴷ ⵏ ⵓⵡⵔⵉⴽ ⵏ ⵎⴰⴽⴰⴱⵔⴻ ⵍⴻⵅⴹⴻⵢⵢⴰⵜ ⵎⵓⵀⴰⵎⴻⴷ ⴱⵓⵓⴽⵀⴰⵔⵓⴱⴰ, ⵉⵍⵉⴰⵙ ⵀⵓⵓⴰⵔⵉ ⴱⵓⵓⵎⵉⴷⵉⵏ, ⵢⴻⵔⵏⵓ ⴷ ⴰⵢⴰ ⴰⵢ ⴷ-ⵢⴻⵙⵙⴽⴰⵏⴰⵢⴻⵏ ⴷⴰⴽⴽⴻⵏ ⵍⵍⴰⵏⵜ-ⴷ ⵜⵍⴻⵎⵎⵉⵥⵉⵏ ⵜⵉⴷⴻⵙⵍⴰⵏⵉⵏ ⵏ ⵓⴽⵛⵛⵓⵎ ⵏ ⵜⴼⵔⵏⵉⵏ ⵉⵜⵜⵓⵙⵎⵔⴰⵙⵏ:
ⴰⵙⵎⵢⴰⴷ ⵏ ⵜⴼⴳⴳⴰ ⵜⴰⴼⵔⴰⵏⵜ
ⴰⵙⴽⴽⵉⵔ ⵏ ⵉⵎⵙⵜⴰⵢⵏ: ⵜⴰⴷⵉⴽⵜⴰⵜⵓⵔⵉⵜ ⵜⴰⵙⵔⴷⴰⵙⵜ ⴷⴰ ⵜⵜⴽⴽⴰⵏ ⴽⵉⴳⴰⵏ ⵏ ⵡⵓⵎⵓⵖⵏ ⵉⴼⵔⴰⵏⵏ ⵏⵏⴰ ⵉⵖⵉⵏ ⴰⴷ ⵙⵙⴱⴷⴷⵏ ⴰⵏⴱⴰⴹ. ⵉⵖⵢ ⴰⴷ ⵢⵉⵍⵉ ⵓⵢⴰ ⵙ ⵓⵥⵍⴰⵢ ⵙ ⵜⵎⴳⴳⵉⵜⵉⵏ ⵏ ⵓⵣⵎⵎⴻⵎ ⵉⵔⵡⵉⵏ ⵏⵖ ⵜⵉⵣⵉ ⵉⴳⵣⵣⵓⵍⵏ ⵃⵎⴰ ⴰⴷ ⵏⵣⵎⵎⴻⵎ.
ⴰⵙⵖⵍ ⵏ ⵓⵣⵎⵎⴻⵎ ⵏ ⵓⴼⵔⴰⴳ : ⵙ ⵓⵎⴳⴰⵍ, ⵣⵎⵔⵏ ⴰⴷ ⵙⵙⵍⴽⵎⵏ ⵙ ⵜⵖⴹⴼⵜ ⵉⵡⴷⴰⵏ ⵍⵍⵉ ⵔⴰⴷ ⵢⴰⵊⵊ ⵉⵡⴷⴰⵏ ⴰⴷ ⵙⵙⴱⵖⵔⵏ ⴳ ⵓⵏⴳⵔⴰⵡ ⵏ ⵓⵏⴳⵔⴰⵡ. ⵙ ⵡⴰⵢⴰ, ⴰⵛⵃⴰⵍ ⵏ ⵜⵎⴻⵔⵡⵉⵏ ⵏ ⵢⵉⵙⴻⴳⴳⴰⵙⴻⵏ ⴰⵢⴰ, ⵙⴰⵀⴰⵔⴰ ⵜⴻⵍⵍⴰ ⴷ ⵜⴰⵖⵙⴻⵔⵜ ⵏ ⵜⴰⵖⴻⵛⵜ. ⴰⵔ ⵜⵜⵓⵙⵡⵍⴼⵏ ⵉⴼⵔⴰⵅⵏ ⵏ ⵎⵓⴱⵉⵍⵉ ⴳⴰⵏⴷⵔⵎⵉⵔ ⴷⴰⵜ ⵏ ⵙⵉⵏ ⵏⵖ ⴽⵕⴰⴹ ⵏ ⵉⵎⵏⴰⴷⵏ ⵉⵏⵎⵍⴰⵏⵏ ⴳ ⴰⵀⴰⴳⴳⴰⵔ, ⴰⵊⵉⵊⵔⵣ ⵏⵖ ⵜⵓⵜⴰ ⴰⴼⴰⴷ ⴰⴷ ⴼⴽⵏ ⴰⵙⵓⵖⵏ ⵏ ⵜⴷⵔⴰⵡⵜ ⴰⵡⴷ ⴳ ⵡⴰⵏⵙⵉⵡⵏ ⵉⴱⵄⴷⵏ ⵏⵖ ⴳ ⵉⴱⵔⴷⴰⵏ ⵓⵔ ⵉⵏⵏⴱⴹⵏ. ⴰⵢⴰ ⵓⵔ ⵉⴳⵉ ⵖⴰⵙ ⵢⴰⵏ ⵓⵏⵛⴽ: ⴽⵓⵍⵍⵓ ⵜⵉⴼⵔⵉⵙⵉⵏ ⵏ ⵙⵙⴰⵄⵓⴷⴰⵏ ⴰⵔ ⵜⵜⵓⵙⵎⵔⴰⵙⵏⵜ ⴳ ⵀⴰⵏ ⴰⵔ ⵜⵜⵓⵙⵎⵔⴰⵙⵏⵜ ⴳ ⵓⵏⵛⴽ ⵏ ⵓⵏⴳⵔⴰⵡ. ⴰⵎⴰⵜⴰ ⴳ ⵡⴰⴽⵓⴷ ⵏⵏⴰ ⴳ ⴷⴰ ⵜⵜⴰⴽⵉⵏ ⵊⵉⵏⴷⴰⵔⵎ ⵎⴰⵙ ⴷ ⵉⴼⵔⴰⵏⵏ ⵏ ⴱⵙⵓⴷⵢⵓ ⵉⴼⵔⴰⵏⵏ ⵉⴼⵔⴰⵏⵏ ⵏ ⴱⵙⵓⴷⵢⵓ ⵉⴼⵔⴰⵏ ⵏⵏⴰ ⵅⴼ ⴷⴰ ⵜⵜⵔⵏⵓⵏ ⵉⵙⵎ ⴳ ⵡⴰⵏⵙⴰ ⴷ ⵜⴽⴰⵕⴹⵉⵡⵉⵏ ⴰⴷ ⴰⵔ ⴱⴰⵀⵔⴰ ⵜⵜⵉⵍⵉⵏ ⵣⵡⴰⵔ ⵙ ⵓⴱⴷⵔ: ⴰⵙⴰⴽⵓⴷ ⴷ ⵡⴰⵏⵙⴰ ⵏ ⵜⵍⴰⵍⵉⵜ ⵓⵔ ⵉⵜⵜⵢⴰⵙⵙⵏⵏ. ⴰⵢⴰ ⴷⴰ ⵉⵜⵜⵉⵍⵉ ⵙ ⵢⴰⵜ ⵜⵖⴰⵔⴰⵙⵜ ⴱⴰⵀⵔⴰ ⴳ ⵜⵎⴷⵉⵏⵉⵏ ⵏ ⵙⵙⴰⵄⴰⵔⴰⵏ ⵣⵓⵏⴷ ⵜⴰⵏⴰⵔⴰⵙⵜ, ⵊⴰⵏⵉⵜ, ⵟⵉⵎⵢⴰⵓⵉⵏ, ⵜⵉⵏ ⵣⴰⴰⵡⵢⴰⵜⵉⵏ, ⴰⴷⴰⵔ, ⴱⵉⵏⵉ ⴰⴱⴱⵉⵙ, ⴳ ⵙⴰⵍⴰⵀ, ⴰⵡⵍⴼ, ⴰⵜⴳ … ⵜⵉⵎⵏⴰⴹⵉⵏ ⵜⵉⵊⵉⵔⴰⵏⵉⵏ ⵏ ⵜⵎⵉⵣⴰⵔ ⵜⵉⵊⵉⵔⴰⵏⵉⵏ ⴰⵔ ⵜⵔⵏⵏⵓ ⴳ ⵜⵍⴳⴰⵎⵉⵏ ⵏ ⵉⴼⴹⵏ ⵏ ⵉⴼⴹⵏ ⵏ ⵉⴼⴹⵏ ⵏ ⵉⴼⴹⵏ ⵏ ⵉⴼⴹ. ⵉⵔⵏⵏ ⵏ ⵜⵉⴼ ⵜⵉⴼⵉⵜⵉⵏ ⵏ ⵜⵔⵉⴱⵉⵔⵉⵢⴰⵜ, ⵜⵉⵎⵖⵔⴰⴱⵉⵜ …
ⴰⵙⵏⴼⵍ ⵏ ⵉⵎⵙⵜⴰⵢⵏ: ⵉⵖⵢ ⴰⴷ ⵏⵙⴽⵔ ⴰⵙⵖⵍ ⵏ ⵉⵎⵖⵏⴰⵙⵏ ⴳ ⴽⵉⴳⴰⵏ ⵏ ⵜⵙⴳⴳⵡⵉⵏ ⵃⵎⴰ ⴰⴷ ⴼⵔⵏⵏ ⴽⵉⴳⴰⵏ ⵏ ⵜⵉⴽⴽⴰⵍ ⵅⴼ ⵓⵏⴱⴰⴹ. ⴷ ⵏⵏⵉⴳ ⵡⴰⵢⴰ, ⴷ ⵓⴱⵔⵉⴷ ⴰⵏⵎⴻⵜⵜⵉ 60 ⵏ ⵢⵉⵙⴻⴳⴳⴰⵙⴻⵏ, ⵉⵙⴻⵔⴷⴰⵙⴻⵏ, ⵉⵏⴻⵔⵣⴰⴼⴻⵏ, ⵉⵎⵙⵓⵍⵜⴰ, ⵉⵎⵙⵓⵍⵜⴰ, ⵉⵎⵙⵓⵍⵜⴰ, ⴽⵓⵍⵍⴻⵛ ⴰⵢ ⵢⴻⵜⵜⵄⴻⴷⴷⴰⵢⴻⵏ ⵙ ⵜⴽⴻⵕⵕⵓⵙⵜ, ⵜⵉⴼⵔⴰⵜⵉⵏ ⵉ ⵜⵉⴽⴽⴻⵍⵜ ⵜⴰⵎⴻⵣⵡⴰⵔⵓⵜ ⴷⴻⴳ ⵢⵉⴱⴻⵔⴷⴰⵏ-ⵏⵏⴻⵙ ⵏⴻⵖ ⵙ ⵜⴽⴻⵕⵕⵓⵙⵉⵏ-ⵏⵏⴻⵙ, ⵙ ⵓⵎⴰⵜⴰ, 15 ⵏ ⵡⵓⵙⵙⴰⵏ ⵓⵇⴱⴻⵍ, ⵙⴰⴽⴽⵉⵏ ⴼⴻⵔⵏⴻⵏ-ⴷ ⴰⵛⵃⴰⵍ ⵏ ⵜⵉⴽⴽⴰⵍ ⴰⵢⴷⴻⴳ ⵜⵜⵉⵍⵉⵏ ⴰⵟⴰⵙ ⵏ ⵜⵉⴽⴽⴰⵍ ⵙ ⵢⵉⵖⴻⵔⵎⴰⵏ . ⵉⵍⴰⴷⵏ ⴷ ⴽⵉⴳⴰⵏ ⴳ ⵡⴰⵏⵙⵉⵡⵏ ⵏ ⵓⵙⵜⴰⵢ ⵏ ⵜⵎⴰⵣⵉⵔⵜ ⴽⵓⵍⵍⵓ ⴳ ⴹ -ⴷⴰⵢ ⵏ ⵜⵙⴼⵔⴰⵏⵜ. ⵡⵉ ⴷ ⵎⴻⵏⵏⴰⵡ ⵏ ⵢⵉⵎⴻⵍⵢⵓⵏⴻⵏ ⵏ ⵜⵓⵖⴰⵛⵉⴽⵜ. ⵉ ⵡⵉⴷ, ⵔⵏⴰⵏ-ⴷ ⴷⴰⴽⴽⴻⵏ ⵉⵅⴻⴷⴷⴰⵎⴻⵏ ⵉⵖⴻⵍⵏⴰⵡⴻⵏ ⴰⵢ ⴷ-ⵢⴻⵜⵜⵡⴰⵇⴻⴷⴷⵎⴻⵏ ⴷⴻⴳ ⵓⵎⵎⴻⵙⵜⴻⵏ ⴰⵖⴰⵔⵉⵎ ⴷ ⵢⵉⵖⴻⵔⵎⴰⵏⴻⵏ ⴰⵢ ⵢⴻⵜⵜⵃⵓⵍⴼⵓⵏ ⵢⴰⵍ ⴰⵢⵢⵓⵔ ⵖⴻⴼ ⵢⵉⵡⴻⵏ ⵏ ⵓⵎⵉⴹⴰⵏ ⵏ ⵜⴱⴰⵏⴽⵉⵡⵉⵏ ⵜⵉⵏⵎⴻⵜⵜⵉⵢⴻⵏ ⵉ ⵍⵎⴻⵏⴷ ⵏ ⵓⴽⴻⵛⵛⵓⵎ ⵏ ⵢⵉⵙⵏⴰⵔⴰⵜⴻⵏ ⴰⵢ ⴷ-ⵢⴻⵜⵜⵡⴰⵊⴻⵎⵄⴻⵏ ⵉ ⵜⵏⴻⴳⴳⴰ ⵜⴰⵖⴻⵍⵏⴰⵡⵜ ⵏ ⵜⵖⴻⵍⵍⵉⵙⵜ (ⵍⴰⵎⴰⵏ) ⵏ ⵜⴷⵓⴽⵍⵉ ⵜⴰⴼⵔⵉⵇⵉⵜ ⴷⴻⴳ ⵓⴽⴰⵜⴰⵔ ⵏ ⵢⵉⵡⴻⵜ ⵏ ⵜⴻⵙⵎⴻⴽⵜⴰ ⴰⵢ ⵢⴻⵙⵄⴰⵏ ⴰⵣⴰⵍ ⴰⵎⴻⵇⵔⴰⵏ ⴷⴻⴳ ⵡⴰⴽⴽ ⵉⵙⵡⵉⵔⴻⵏ ⵏ ⵜⵎⴻⵜⵜⵉ. ⵉⵎⴳⴳⵓⵔⴰ ⴰⴷ ⵉⵜⵜⵢⴰⵡⵙⴰ ⴳ 2 ⵏ ⵉⵎⵍⵢⵓⵏⵏ ⵏ ⵓⴼⴳⴰⵏ ⵙⴳ ⵢⴰⵏ ⵓⵣⴷⴰⵖ ⵉⵍⴽⵎⵏ 44 ⵏ ⵓⵎⵍⵢⵓⵏ ⵏ ⵓⴼⴳⴰⵏ.
ⴰⵙⵏⴱⴹ ⵏ ⵜⵎⵙⴽⵔⵜ ⵏ ⵓⵙⵜⴰⵢ
ⴰⵙⴱⴷⴷ ⴷ ⵜⴽⵔⵉⴹⵜ: ⵉⵖⵢ ⴰⴷ ⵉⵜⵜⵓⵙⵎⵔⵙ ⵓⵙⵔⴷⴰⵙ ⵏ ⵓⵏⴳⵔⴰⵡ ⴰⴼⴰⴷ ⴰⴷ ⵉⵙⴱⴷⴷ ⵉⴼⵔⴰⵏⵏ ⵏⵖ ⴰⴷ ⵏⵙⴱⴷⴷ ⴽⵔⴰ ⵏ ⵜⵔⵓⴱⴱⴰ ⴰⴷ ⵓⵔ ⴷⴷⵓⵏⵜ ⵖⵔ ⵜⴼⵔⴰⵏⵉⵏ. ⴰⵙⴻⴳⵎⵉ ⵏ ⴱⴻⵔⵉⵏⴳ: ⵉⵣⵡⴰⵍ ⵉ ⴷ-ⵢⴻⵜⵜⵡⴰⴼⴻⵔⵏⴻⵏ ⵣⵉⴽ ⵣⴻⵎⵔⴻⵏ ⴰⴷ ⵜⵜⵡⴰⵙⴻⵔⵙⴻⵏ ⴷⴻⴳ ⵜⵏⴻⴼⵙⵉⵜ ⵏ ⵜⴻⴼⵔⴰⵏⵉⵏ ⴰⵏⴷⴰ ⴰⵔⴰ ⵣⴻⵎⵔⴻⵏ ⴰⴷ ⵜⵜⵡⴰⴱⴻⴷⴷⵍⴻⵏ ⵍⴰⴷⵖⴰ ⴷⴻⴼⴼⵉⵔ ⵎⴰ ⵢⴻⵜⵜⵡⴰⵟⵟⴻⴼ ⵢⵉⵎⴻⵥⵍⴰ ⵏ ⵜⴻⴼⵔⴰⵏⵉⵏ ⴰⵢ ⵢⴻⵜⵜⴰⴽⴻⵏ ⵜⵉⵔⵣⵉ ⵏ ⵢⵉⵎⴻⵥⵍⴰ ⵏ ⵜⵖⴻⵍⵍⵉⵙⵜ ⵜⴰⵖⴻⵍⵏⴰⵡⵜ ⵜⴰⵖⴻⵍⵏⴰⵡⵜ (DRS). ⴰⵙⵖⵍ ⵏ ⵓⵙⵉⴹⵏ : ⵉⵖⵢ ⴰⴷ ⵉⵜⵜⵓⵙⵏⴼⵍ ⵉⴳⵎⴰⴹ ⴳ ⵓⵣⵎⵣ ⵏ ⵓⵙⵉⴹⵏ ⵏⵖⴷ ⴰⵙⵎⵙⴰⵙⴰ ⵏ ⵜⴼⵔⵏⵉⵏ ⴳ ⵓⵏⵛⴽ. ⴰⵔ ⵜⵜⵓⵙⴽⴰⵔⵏⵜ ⵜⵡⵏⴳⵉⵎⵉⵏ ⵜⵉⵍⴻⵍⵍⵉⵢⵉⵏ, ⵜⵉⵙⵉⵎⴰⵏⵉⵏ ⵏⵖ ⵙ ⵜⴼⵍⵙⵜ, ⴰⵔ ⵜⵜⵓⵙⴽⴰⵔⵏⵜ ⴳ ⵓⴽⵓⵔⵎⵓ, ⴰⵙⵃⵉⵙⵙⴼ ⵏⵖ ⴰⵙⵃⵉⵙⵙⴼ.
ⴰⵙⵃⵓⵍⴼⵓ ⵏ ⵓⵎⵃⵉⵣⵡⴰⵔ ⴰⵙⵔⵜⴰⵏ
ⴰⵙⴻⵇⴷⴻⵛ ⵏ ⵢⵉⵙⵓⵜⵔⴻⵏ: ⴰⵏⴰⴱⴰⴹ ⵢⴻⵜⵜⵃⴻⵜⵜⴻⵎ ⵜⵉⴽⴽⵡⴰⵍ ⵉ ⵢⵉⵎⴻⵏⵖⵉ ⴷⴰⴽⴽⴻⵏ ⵓⵔ ⵢⴻⵜⵜⵡⴰⴼⵔⴻⵏ ⴰⵔⴰ ⵎⵍⵉⵃ ⵙⴻⴳ ⵓⵇⴻⴷⴷⴻⵎ ⵏ ⵢⵉⵎⴰⵏ-ⵏⵙⴻⵏ, ⴽⵔⴰ ⵏ ⵜⵉⴽⴽⴰⵍ ⴷⴰ ⵢⴻⵜⵜⴰⴽⴼ-ⴷ ⴰⵍⴳⴰⵎ ⵢⵉⵡⴻⵏ ⵏ ⵡⵓⵎⵓⵖ ⵏ ⵢⵉⵎⴰⵣⵡⴰⵔⴻⵏ. ⴰⵏⴱⴰⴹ ⵏ ⵓⵙⵏⵖⵎⵙ: ⴰⵙⵖⵍ ⵏ ⵓⵙⵏⵖⵎⵙ ⴰⵔ ⴱⴰⵀⵔⴰ ⵉⵜⵜⵓⵙⵎⵔⴰⵙ ⴳ ⵓⴼⵓⵙ ⵏ ⵜⵣⵎⵔⵜ ⴳ ⵓⴷⵖⴰⵔ ⵏⵏⵙ, ⵏⵏⴰ ⵉⵜⵜⴹⴼⵓⵕⵏ ⴰⴽⴽⵡ ⵉⵙⵖⵍⵏ ⴷ ⵉⵣⵓⵛⵛⴰⵍ ⵏ ⵜⵣⵎⵔⵜ ⵏ ⵜⵖⵎⵙⴰ, ⴰⵔ ⵉⵙⵙⵓⴷⵓ ⴰⴽⴽⵡ ⵜⵉⵏⵥⵕⵉⵏ ⵏⵏⵙⵏ ⵏ ⵓⵙⵓⵙⵙⵏ ⴷ ⵓⵏⴱⴰⴹ ⵏⵏⵙⵏ, ⴳ ⵓⵏⵔⴰⵔ ⴰⵎⴳⴳⴰⵔⵓ, ⴰⵙⵓⴼⵖ ⵏ ⴽⵔⴰ ⵏ ⵜⵥⵕⵉⴳⵜ 4 ⵜⵉⴼⴰⵡⵜ ⴳ . ⴰⵙⵉⴳⴳⵣ ⵏ ⵜⵔⵏⵏⴰⵡⵜ. ⵉⵖⵢ ⴰⴷ ⵜⵜⵓⵙⴽⵔⵏⵜ ⵜⵡⵓⵔⵉⵡⵉⵏ ⵏ ⵓⵙⵏⵓⵃⵢⵓ, ⵉⵖⵢ ⴰⴷ ⵜⵜⵓⵙⴽⵔⵏⵜ ⵜⵡⵓⵔⵉⵡⵉⵏ ⵏ ⵡⴰⵔⵔⴰⵜⵏ ⴷ ⵉⵎⵙⵜⵓⵍⵏ ⵏ ⵜⵣⵔⴼⵜ ⴰⴼⴰⴷ ⴰⴷ ⵙⵙⴱⴷⴷⵏⵜ ⵜⴰⵎⵏⵣⴰⵖⵜ, ⵎⴽ ⵍⵍⵉ ⵜⵍⵍⴰ. ⵙⵙⵇⴷⴰⵛⵏ ⵢⵉⴷⵓⴱⴰ ⵢⵎⴳⵔⵔⴰⴷⵏ ⵢⵎⴳⵔⵔⴰⴷⵏ, ⵜⴰⵖⴰⵎⵙⴰ, ⵜⴰⵖⵎⵙⴰ, ⵉⵜⵉⵍⵉⴼⵏⵢⵓⵏⴻⵏ, ⵜⵜⴰⵡⵉⵍⴰⵜ ⵏ ⵢⵉⵙⴰⵍⴰⵏ ⴷⴳ ⵡⴰⵏⵜⴻⵔⵏⴻⵜ. ⵙ ⵡⴰⵢⴰ, ⵙ ⵓⵎⴻⴷⵢⴰ, ⵜⴰⵖⴻⵍⵍⵉⵙⵜ ⵜⴰⵙⴻⵔⴷⴰⵙⵉⵜ ⴷⴻⴳ ⵓⵙⵡⵉⵔ ⵏ ⴷⴻⴳⵉⵍⵉ-ⵉⴱⵔⴰⵀⵉⵎ ⴷ ⴱⴻⵏ ⴰⴽⵏⵓⵓⵏ, ⴷⴻⴳ ⵢⵉⵣⴻⵏⵇⴰⵏ ⵏ ⵍⴷⵣⴰⵢⴻⵔ ⵜⴰⵎⴰⵏⴻⵖⵜ, ⵜⴻⵙⵄⴰ ⵜⵉⴷⴷⵓⴽⵍⵉⵡⵉⵏ ⴷ ⵢⵉⵅⴻⴷⴷⴰⵎⴻⵏ ⴰⵢ ⴷ-ⵢⴻⵜⵜⵡⴰⴼⴻⵔⵏⴻⵏ ⴰⴽⴽⴻⵏ ⴰⴷ ⵇⴰⴱⵍⴻⵏ ⵉⵙⴰⵍⵍⴻⵏ, ⵖⴻⵔ ⵓⵙⵏⵓⵍⴼⵓ ⵏ ⵜⵎⴻⵔⵡⵉⵏ ⵏ ⵢⵉⴼⴹⴰⵏ ⵏ ⵢⵉⵙⴻⴼⴽⴰ ⵏ ⵢⵉⵣⵡⴰⵍ ⵏ ⵍⴻⴽⴷⴻⴱ ⴷⴻⴳ ⵢⵉⵥⴻⴹⵡⴰⵏ ⵉⵏⵎⴻⵜⵜⵉⵢⴻⵏ ⴰⵜⴳ.
ⴰⵙⵓⵖⵏ ⵏ ⵜⵎⵙⴽⵉⵔⵜ
ⵉⵖⵢ ⵉⵙ ⵜⵜⵓⵙⵎⵎⴰⵏ ⵉⵏⴹⴰⴼⵏ ⵏ ⵜⵉⴷⵜ: ⵉⵖⵢ ⵉⵙ ⴷⴰ ⵜⵜⵓⵙⵏⵓⴱⴳⵏ ⵉⵎⵙⴽⵉⵔⵏ ⵉⵣⴷⵉⵏ ⵃⵎⴰ ⴰⴷ ⴼⴽⵏ ⵢⴰⵏ ⵓⴼⵓⵖ ⵏ ⵜⵣⵔⴼⵜ ⵙ ⵜⴼⵔⵏⵉⵏ. ⵜⵉⵢⴰⴼⵓⵜⵉⵏ ⵉⵖⵓⴷⴰⵏ: ⵜⴰⴷⵉⴽⵜⴰⵜⵓⵔⵉⵜ ⵏⵏⴰ ⵎⵉ ⵜⵜⵓⵙⴽⴰⵔ ⵢⴰⵜ ⵜⵉⵣⵉ ⵙ ⵜⴱⵔⵉⴷⵜ ⵜⴰⵏⴳⵔⴰⵡⵜ ⴽⵉⴳⴰⵏ ⵏ ⵜⵏⵇⵇⴰⴹ ⵢⴰⵜⵜⵓⵢⵏ ⴱⴰⵀⵔⴰ (99% ⵙ ⵓⵎⴷⵢⴰ) ⴰⴼⴰⴷ ⴰⴷ ⵜⴼⴽ ⵢⴰⵜ ⵜⵡⵏⴳⵉⵎⵜ ⵅⴼ ⵜⵡⵉⵣⵉ ⵜⴰⵅⴰⵜⴰⵔⵜ. ⵎⴰⵛⴰ ⴳ ⵎⵔⴰⵡ ⵏ ⵉⵙⴳⴳⵡⴰⵙⵏ ⴷ ⵓⵏⴳⴰⵙ ⵏⵏⵙ ⴰⵎⴰⴹⵍⴰⵏ, ⵜⵙⵙⵏⵇⵙ ⵜⵉⵢⴰⴼⵓⵜⵉⵏ ⵏⵏⵙ ⵙ ⵉⵡⵔⵉⴽⵏ ⵉⵏⵎⵖⵓⵔⵏ ⵓⴳⴳⴰⵔ ⴰⴼⴰⴷ ⴰⴷ ⵜⴼⴰⵔⵙ ⵢⴰⵜ ⵜⵡⵓⵔⵉ ⵏ ⵜⴷⵉⵎⵓⵇⵔⴰⵜⵉⵜ ⵏ ⵓⵏⴳⵔⴰⵡ ⵏⵏⴰ ⵔⴰⴷ ⵉⵙⵡⵓⴷⴷⵓ ⵣⵓⵏⴷ ⴳ ⵓⵏⴳⴰⵙ ⵏ ⵡⴰⴽⴰⵍ ⵏ “ⴰⵔⴻⴱⴱⵉ ⵏ ⵍⴷⵣⴰⵢⵔ” (ⴰⵊⵉⵏⵉⵔⴰⵍ ⵏ ⵜⵡⵓⵔⵉⵡⵉⵏ ⵏ ⵜⵡⵓⵔⵉⵡⵉⵏ, ⵎⵉⴷⵢⴰⵏ, ⵉⵜⵜⵓⵃⴽⵎ ⵙ 15 ⵏ ⵓⵙⴳⴳⵡⴰⵙ ⴳ ⵍⵃⴱⵙ ⵎⴰⵛⴰ ⵙ ⵜⵍⴻⵍⵍⵉ), ⵢⴰⵏ ⵓⵏⴳⴰⵍ ⵍⵍⵉ ⵉⵜⴷⴷⵓⵏ ⴰⴼⵓⵙ ⴳ ⵓⴼⵓⵙ ⵙ ⵓⵙⴽⵔ ⵏ ⵜⵍⴻⵍⵍⵉ ⵏ ⵓⵣⵔⴰⴽ ⵏ ⵓⵡⵏⵏⵉ ⵏ ⵜⵖⵎⵙⴰ ⵜⵉⵍⴻⵍⵍⵉⵜ ⵜⵉⵍⴻⵍⵍⵉⵜ ⴳ ⵉⴱⵔⴷⴰⵏ ⵏ ⵍⵃⵓⵙⵉⵏ ⴷⴰⵢ, ⴷ ⵙ ⵢⴰⵏ ⵓⴱⵍⵓⵔⵉ ⵏ ⴱⵙⵓⴷⵓ ⴳ ⵜⵉⵣⵉ ⵏⵏⴰ ⴳ ⵍⵍⴰⵏ ⵉⵎⵃⴹⴰⵕⵏ ⵖⵓⵔⵙⵏ ⴰⵙⵓⵔⵙ ⴰⵣⵔⴼⴰⵏ ⵏ ⵜⵎⵙⵎⵓⵏⵜ ⴷ ⵉⵎⵙⵙⵓⴳⵓⵔⵏ ⵏⵏⵙⵏ ⴽⵓⵍⵍⵓ ⵜⵜⵎⵙⴰⵙⴰⵏ ⵙ ⵊⵉⵏⵉⵔⴰⵍ ⵙ ⵜⵏⴱⴰⴹⵜ ⵏ ⵜⵏⴼⵔⵓⵜ ⵜⴰⴳⵏⵙⴰⵏⵜ ⴰⵔ ⵜⵜⵏⵖⴰⵏ ⵏⵖ ⵜⵜⵏⵖⴰⵏ ⵏⵖ ⵜⵜⵅⵎⵎⵏ ⴳ ⵡⴰⴷⴷⴰⴷ ⵏⵏⵙ ⵍⵍⵉⵖ ⵔⴰⴷ ⵟⵟⴼⵏ ⵉⵏⴰⵡ ⴱⵍⴰ ⴰⵙⴽⵙⵡ ⵏⵖ ⴰⵙⵉⵏⵙⵓⵔ.
ⵓⵔ ⵉⴳⵉⵏ ⵜⵉⵏⴱⴰⴹⵉⵏ ⵓⵔ ⵉⴳⵉⵏ ⵜⵉⵏ ⵜⵏⴱⴰⴹⵜ, 13 ⴰⵔ 13, ⵖⵜⵜⵉⵏ ⵉ ⵢⴰⵏ ⵓⵏⴳⴰⵙ ⵏ ⵜⴼⵔⵏⵉⵏ ⵜⵉⵙⵍⵡⴰⵢⴰⵏⵉⵏ ‘. ⵉⵍⴰⵇ ⴰⴷ ⵏⵙⵎⴽⵜⵉ ⴷⴰⴽⴽⵏ ⴷⴳ ⵜⵙⴼⵔⴰⵏⵜ ⵜⴰⵎⵏⴹⴰⵡⴰⵏⵜ ⵏ 2020, ⵢⵜⵜⵡⴰⵥⵔⴰ ⵢⵉⵡⵏ ⵏ ⵡⵃⴱⴰⵙ ⴰⵎⵇⵔⴰⵏ ⵙ 23,7% ⴽⴰⵏ ⵏ ⵜⴷⵔⴰⵡⵜ, ⴷ ⴰⵎⵣⵔⵓⵢ ⵏ ⵓⵎⵣⵔⵓⵢ ⵉ ⵢⵉⵡⵜ ⵏ ⵜⴼⵔⴰⵏⵜ ⵜⴰⵎⵇⵔⴰⵏⵜ ⴷⴳ ⵍⴷⵣⴰⵢⵔ. ⵎⴰⵛⴰ ⵖⴻⴼ ⵍⴻⵃⵙⴰⴱ ⵏ ⴽⵔⴰ ⵏ ⵢⵉⵖⴱⵓⵍⴰ, ⴷⴻⴳ ⵓⵏⵎⵉⵔⴻⴳ ⵏ ⵓⵎⵓⵙⵙⵓ ⵏ ⵓⵎⵓⵙⵙⵓ ⵏ ⵀⵉⵔⴰⴽ ⴷ ⴽⵓⴱⵉⴷ, ⴰⵜⵜⴻⴽⴽⵉ ⵓⵔ ⵢⴻⵣⴳⴻⵔ ⴰⵔⴰ 5%. ⴰⵔ ⵉⵜⵜⵓⵙⴽⴰⵔ ⵢⴰⵏ AT (Abdelmajid T.) ⴳ ⴷⵓⵊⴰⵏⴱⵉⵔ 2019 ⵉ ⵓⵙⵜⴰⵢ ⵏ ⵜⴼⵔⵏⵉⵏ (https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/12/13/en-lgerie-la-lue-rue-conspue-l- ⴰⵙⵜⴰⵢ -ⴷ-ⴰⴱⴷⵍⵎⴰⴷⵊⵉⴷ-ⵜⵉⴱⴱⵓⵏ-Ex-Fidele-dede-de-boutflike-de-boutflike-6022816_3212.html). ⵓⵍⴰⵛ ⵜⴰⴳⵏⵉⵜ ⵉ ⴽⵔⴰ ⵏ ⵓⵃⴱⴰⵙ ⵏ ⵜⴻⴼⵔⴰⵏⵉⵏ ⴰⴽⴽⴻⵏ ⴰⴷ ⴷ-ⵜⴻⵔⴱⴻⵃ, ⵉⵎⵉ ⴰⵙⵓⵏⴷⴻⴷ ⴰⵏⴻⴳⴳⴰⵔⵓ ⴰⴷ ⵢⵉⵍⵉ ⴷ ⵜⵉⵖⵔⵉ ⵙ ⵜⵉⵍⵉⴼⵓⵏ ⵙⴻⴳ ⵜⴷⵓⴽⵍⵉ ⵜⴰⴼⵔⵉⵇⵉⵜ (ⵜⴰⵇⴰⵄⵓⴷⵉⵜ ⵏ ⵜⵖⴻⵍⵍⵉⵙⵜ ⴷ ⵜⵖⴻⵍⵍⵉⵙⵜ), ⵢⴻⵜⵜⵡⴰⵙⵙⵏⴻⵏ ⵙ ⵢⵉⵙⴻⵎ ⵏ ⵜⵖⴻⵍⵍⵉⵙⵜ ⵜⴰⵔⴻⴷⵙⴰⵏⵜ, ⴷ ⴰⵢⴻⵏ ⴰⵔⴰ ⵢⴻⴵⴵⴻⵏ ⴰⵙⵡⵉⵔ-ⴰ ⴰⴷ ⴷ-ⵢⴻⵙⵙⴻⴼⴽ ⴰⵙⵡⵉⵔ-ⴰ ⴷⴻⴳ ⵢⴰⵍ ⵜⴰⵎⵏⴰⴹⵜ ⴷ 2019. ⵙⴰⴽⴽⵉⵏ, ⴷⴻⴳ ⵓⵙⵡⵉⵔ ⴰⵖⴻⵍⵏⴰⵡ. ⵙⴻⴳ ⵢⵉⴷⵉⵙ ⵏⵉⴹⴻⵏ, ⵜⵜⴰⵡⵉⵍⴰⵜ ⵏ ⵢⵉⵙⴰⵍⴰⵏ ⵙ ⴷⴷⴰⵡ ⵍⴻⵡⵚⴰⵢⴰ ⴰⴷ ⴷ-ⵓⵔⴰⵔⴻⵏ ⴷⴷⵓⵕ-ⵏⵙⴻⵏ ⵏ ⵓⵃⴱⴰⵙ ⴷ ⵓⵖⴻⵍⵍⵓⵢ ⵙⴻⴳ ⵓⵖⴻⵔⵎⴰⵏ ⴰⵍⴻⵎⵎⴰⵙ.
ⴳ ⵓⵙⴳⴳⵡⴰⵙ ⵏ 2024, ⵜⴱⴹⴰ ⵜⵏⴼⵔⵓⵜ ⵏ ⵍⴷⵣⴰⵢⵔ. ⴰⵔ ⵉⵜⵜⴰⵎⵥ ⵢⴰⵏ ⵣⵓⵏⴷ ⴽⵓ ⴰⵙⴽⴽⵉⵏ ⴰⵛⴽⵓ ⵓⵔ ⵖⵓⵔⵙ ⴰⵡⴷ ⵢⴰⵏ ⵓⵏⴳⴰⵍ ⵢⴰⴹⵏ ⴱⵍⴰ ⴰⵙⵖⵍ ⴰⴷ ⴰⵔ ⵉⵜⵜⵓⵙⴽⴰⵔ ⵙⴳ ⴷⴷⴰⵡ. ⵜⴰⵙⴰⵔⵓⵜ ⵏ ⵍⴷⵣⴰⵢⴻⵔ ⵜⴻⵍⵍⴰ ⵢⴰⴳⵉ ⴷⴻⴳ ⴷⴷⴰⵡ, ⵓⵔ ⵏⴻⵣⵎⵉⵔ ⴰⵔⴰ ⴰⴷ ⵏⴻⴳ ⴰⵢⴻⵏ ⵢⴻⵍⵀⴰⵏ.
ⵙ ⵡⴰⵢⴰ, ⵙ ⵓⵙⵙⴻⵇⴷⴻⵛ ⵏ ⵜⴻⵜⵡⵉⵍⴰⵜ ⵢⴻⵎⴳⴻⵔⵔⴰⴷⴻⵏ, ⵜⵉⵕⵎⵉⵙⵉⵏ ⵜⵉⵙⴻⵔⴷⴰⵙⵉⵢⵉⵏ ⵙⵙⴰⵡⴹⴻⵏⵜ ⴰⴷ ⵙⵙⵓⴷⴷⵙⴻⵏⵜ ⵜⵉⴼⵔⴰⵏⵉⵏ ⴰⵢ ⵜⵜ-ⵢⴻⵜⵜⴰⴵⴵⴰⵏ ⴰⴷ ⵃⴻⵔⵣⴻⵏⵜ ⵜⴰⵏⴱⴰⴹⵜ ⴷⴻⴳ ⵡⴰⴽⵓⴷ ⴰⵢⴷⴻⴳ ⵜⴻⵜⵜⴰⴽⴼ-ⴷ ⴰⵙⴻⴼⵔⵓ ⵏ ⵜⴷⵉⵎⵓⵇⵔⴰⵜⵉⵜ ⵉ ⵓⵏⴰⴳⵔⴰⵡ-ⵏⵙⴻⵏⵜ. ⴷ ⴰⵛⵓ ⴽⴰⵏ, ⵜⵉⴼⵔⴰⵏⵉⵏ-ⴰ ⵓⵔ ⴷ-ⵙⵙⴽⴰⵏⴰⵢⴻⵏⵜ ⴰⵔⴰ ⴰⵣⵔⴻⴼ ⵏ ⵜⵉⴷⴻⵜ ⵏ ⵢⵉⴼⴻⵔⵔⴰⵏⴻⵏ ⵢⴻⵔⵏⵓ ⵓⵔ ⵣⵎⵉⵔⴻⵏⵜ ⴰⵔⴰ ⴰⴷ ⵜⵜⵡⴰⵃⴻⵙⴱⴻⵏⵜ ⴷ ⵜⵉⵍⴻⵍⵍⵉⵢⵉⵏ ⵢⴻⵔⵏⵓ ⴷ ⵜⵉⴷ ⵏ ⵜⵍⴻⵍⵍⵉ.
ⵜⵉⵖⴰⵔⴰⵙⵉⵏ ⴰⴷ ⵜⵜⵓⵙⵎⵔⴰⵙⵏⵜ ⵙ ⵜⴷⵉⴽⵜⴰⵜⵓⵔⵉⵢⵉⵏ ⵜⵉⵙⵔⴷⴰⵙⵉⵏ ⵏⵏⴰ ⵉⵜⵜⴰⵡⵉⵏ ⵙ ⵜⵍⴳⴰⵎⵉⵏ ⵜⵉⴼⵔⴰⵏⵉⵏ ⵙ ⴽⵓ ⵢⴰⵏ ⴷⵉⴳⵙⵏ ⴰⵔ ⴱⴰⵀⵔⴰ ⵉⵜⵜⵓⵙⵎⵔⴰⵙ. ⵡⵉ ⴷ ⵜⵉⵜⵉⵇⵏⵉⵜⵉⵏ ⵏ ⵓⴽⵔⵡⴰⵙ ⵏ ⵜⴼⵔⵏⵉⵏ ⵉⵎⵢⴰⵖⵏ ⵙⴳ ⵢⴰⵜ ⵜⵎⴰⵣⵉⵔⵜ ⵖⵔ ⵜⴰⵢⴹ ⵣⵓⵏⴷ ⵙ ⵓⵎⴷⵢⴰ ⴳ AES, ⵎⴰⵍⵉ, ⵏⵉⵊⵉⵔ, ⴱⵓⵔⴽⵉⵏⴰ-ⴼⴰⵚⵓ, ⴷ ⴽⵉⴳⴰⵏ ⵏ ⵜⴳⴷⵓⴷⴰⵏⵉⵏ ⵏⵏⵉⴹⵏ ⵏ ⵉⴱⴰⵏⴰⵏ ⵏⵏⴰ ⴳ ⵣⵎⵔⵏⵜ ⵜⵎⵔⵙⴰⵍ ⴰⴷ ⴳⵏⵜ ⵜⵉⵏⵏⵓⵣⵖⴰ ⵙ ⵓⴼⵓⵍⴽⵉ , ⵙ ⵜⵔⴽⴼⵜ. ⴷⴻⴳ ⵍⴷⵣⴰⵢⴻⵔ ⵜⴰⵎⴰⵏⴻⵖⵜ, ⴱⴰⵎⴰⴽⵓ, ⵏⵉⴰⵎⴻⵢ ⵏⴻⵖ ⵧⵓⴰⴳⴰⴷⵓⴳⵓ, ⵓⵙⵙⴰⵏ-ⴰ ⴹⴻⴼⵔⴻⵏ-ⵜ-ⵉⴷ ⵢⴻⵔⵏⵓ ⵜⵜⴱⴰⵏⴻⵏ-ⴷ ⵎⵍⵉⵃ. ⴰⵔ ⵜⵜⵏⴱⴰⴹⵏ ⵉⵙⵔⴷⴰⵙⵏ ⵉⵙⵔⴷⴰⵙⵏ ⵅⴼ ⵜⵎⵙⴽⵔⵜ ⵜⴰⴼⵔⴰⵏⵜ ⴰⵔ ⵜⵜⵓⵙⵜⴰⵢⵏ ⵙ ⵓⵎⴰⵜⴰ ⴳ ⵉⴱⵔⵓⵜⵓⴽⵓⵍⵏ, ⵉⵎⴹⴱⴱⵔⵏ ⵏⵖ ⵉⵏⵙⵙⵉⵅⴼⵏ ⵏ ⵜⵡⵔⴻⵔⵔⴰⵢⵜ, ⴷ ⵜⵙⴳⴳⵉⵡⵉⵏ ⵢⴰⴹⵏⵉⵏ ⴷ ⵜⴼⵓⵍⵉⵏ ⵜⵉⵙⴳⴰⵡⴰⵏⵉⵏ. ⵉⵎⴷⵢⴰⵜⵏ ⵉⵎⵣⵔⵓⵢⴰⵏⵏ ⵏ ⵓⵙⴳⵓⴼⵙⵓ ⵏ ⵜⴼⵔⵏⵉⵏ ⴳⴰⵏ ⵉⵣⵔⴼⴰⵏ. ⵉⵎⵙⵜⴰⵢⵏ ⵏ ⵉⵣⵓⵎⴱⵏ ⵏⵖ ⵉⵣⵓⵎⴱⵉⵢⵏ ⴷⴰ ⵜⵜⴹⵓⵚⵏ ⵏⵖ ⴷⴰ ⵜⵜⵃⵢⵢⴰⵍⵏ ⴰⴷ ⴼⵔⵏⵏ. ⴽⵍⵉⵏⵜⵉⵍⵉⵣⵎ, ⴰⴽⵍⴰⵏⵉⵙⵎ, ⵉⴱⴹⴰ ⵅⴼ ⵜⴽⵔⵣⴰ ⵏ ⵓⴱⵉⵜⵕⵓⵍ ⵉⵜⵜⵓⴽⵔⵏ ⵙⴳ ⵙⴰⵀⴰⵔⴰ, ⴰⵔ ⴰⵙ ⵏⵜⵜⵉⵏⵉ ⴰⵙⴳⵓⴼⵙⵓ ⴰⵙⵔⵜⴰⵏ. ⵜⵉⴷⴻⵜ ⵜⴻⵜⵜⴻⴷⴷⵓ ⵏⵏⵉⴳ ⵏ ⵓⵏⴳⴰⵍ.
ⵎⵉ ⴷ-ⵜⴻⵜⵜⵡⴰⵙⵙⴻⴱⴷⴻⴷ ⵜⴻⵖⴷⴻⵎⵜ, ⵉⵎⵉ ⴰⵢ ⵜⵜⵡⴰⴱⵟⵍⴻⵏⵜ ⵜⴼⵔⴰⵏⵉⵏ ⵢⴻⵔⵏⵓ ⵜⵉⴼⵔⴰⵏⵉⵏ-ⴰ ⵓⵔ ⵜⵜⵙⴻⵎⵔⴰⵙⴻⵏⵜ ⴰⵔⴰ ⵎⴻⴷⴷⴻⵏ, ⴰⴷ ⵢⵉⵍⵉ ⴷ ⴰⵊⵉⵏⵉⵕⴰⵍ ⵎⵓⵀⴰⵎⴻⴷ ⵎⴻⴷⵉⵏ, ⵏⴻⵖ ⴰⴱⴻⴷⴷⴻⵍ-ⵏⵏⴻⵙ ⵏ ⵓⵏⴻⵔⵎⵉⵙ, ⴰⵏⴻⵎⵀⴰⵍ ⵏ ⵜⵖⴻⵍⵍⵉⵙⵜ ⴷ ⵜⵖⴻⵍⵍⵉⵙⵜ, ⴰⵔⴰ ⵢⴻⵟⵟⴼⴻⵏ ⴰⵙⴻⵍⴽⵉⵎ-ⵏⵏⴻⵙ ⵢⴻⵔⵏⵓ ⴰⴷ ⵢⴻⵙⵙⴻⴼⵔⴻⴽ ⴰⴳⵎⵓⴹ-ⵏⵏⴻⵙ ⴷⴻⴳ ⵢⴰⵍ ⴰⵏⵙⴰ . ⴰⵎⴰⵡⴰⵍ ⵓⵏⵏⵉⴳ ⴰⵔⴰ ⴷ-ⵢⴻⵙⴽⴻⵛⵎⴻⵏ ⵖⴻⴼ ⵢⵉⴳⵎⴰⴹ ⵏ ⵢⵉⵎⵓⴽⴰⵏ ⵏ ⵜⴻⴼⵔⴰⵏⵉⵏ. ⵙ ⵡⴰⵢⴰ, ⴷⴻⴳ ⵜⵎⴰⵏⴻⵖⵜ ⵏⴻⵖ ⴷⴻⴳ ⵡⴰⵏⴷⴰ ⵏⵉⴹⴻⵏ, ⵉⴽⴰⵎⵢⵓⵏⴻⵏ ⵏ ⵢⵉⴱⵔⵉⴷⴻⵏ ⵏ ⵜⵖⵉⵡⴰⵏⵉⵏ, ⵎⵉ ⴰⵔⴰ ⵢⵉⵍⵉ, ⴰⴷ ⴷ-ⵢⴰⵡⴻⴹ ⴰⴷ ⵔⵣⵓⵏ ⵖⴻⴼ ⵜⴻⵖⵙⴻⵔⵜ-ⴰ ⵉ ⵍⵎⴻⵏⴷ ⵏ ⵓⵏⵔⴰⵔ-ⵏⵙⴻⵏ ⴰⵏⴻⴳⴳⴰⵔⵓ. ⵜⵅⴰⵎⵜ (ⵙ) ⵜⵜⵢⴰⵥⴰ.
« ⵢⴻⵍⵍⴰ-ⴷ ⵡⴰⵢⴰ ⴷⵉⵏ ⴰⵢⴷⴻⴳ ⴰⵢ ⵜⵜⴻⵎⵙⴻⴼⵀⴰⵎⴻⵏ ⴰⵜⵀⵉⵏⵉⵢⴻⵏ, ⴷ ⴰⴽⴽⴻⵏ ⵙⵙⴻⵔⵙⴻⵏ-ⵜ-ⵉⴷ, ⴷ ⴰⴽⴽⴻⵏ ⵉⴼⴻⵔⵟⵉⵢⴻⵏ ⵙⵙⵓⴼⴼⵖⴻⵏ-ⴷ ⵉⵎⴰⵏ-ⵏⵙⴻⵏ, ⴷⴰⴽⴽⴻⵏ ⵉⵢⵓⵏⴰⵏⵉⵢⴻⵏ ⵜⵜⴻⵎⵍⵉⵍⵉⵏ-ⴷ ⵢⴻⵔⵏⵓ ⵜⵜⴻⵎⵍⵉⵍⵉⵏ-ⴷ ⵢⵉⴳⵔⵉⴽⵉⵢⴻⵏ, ⵎⵉ ⴷ-ⵢⴻⴼⴼⴻⵖ ⵓⵎⴻⴷⴷⴰⴽⴻⵍ-ⵉⵏⵓ ⴰⵇⴱⵓⵔ ⵜⵔⵉçⵓⵏ, ⴰⵙⴻⵍⵡⴰⵢ-ⴰ, ⵢⴻⵍⵍⴰ ⵢⴻⵃⵡⴰⵊ ⴰⴷ ⵜ-ⵢⴻⵙⵙⴻⵇⵏⴻⵄ, ⴷ ⴰⵎⴻⵏⵟⴰⴳ ⵏ ⵙⵉⴷⵉⵍ. »(ⴼⵔⵉⴷⵉⵔⵉⴽ ⴷⴰⴷ). ⴹⴳ ⵍⴷⵣⴰⵢⵔ ⵟⴰⵎⴰⵏⵖⵜ ⵏⵖ ⴱⴰⵎⴰⴽⵓ ⴰⵢ ⵜⵜ-ⵉⴷ-ⵜⴱⵟⴰⵍⵏ, ⵢⵔⵏⵓ ⵜⵜⴱⴷⴷⵉⵍⵏ-ⵜⵏⵜ ⵜⵏⵇⵉⴹⵉⵏ.
Peul
ƊEMNGAL NGAL, Algiers-Bamako-Niamey-Ouagadou hay dara
Adaf Adaf en
Ñalnde ñalnde 7 lewru nduu, wooteeji gardagol leydi ndii, ɗi nganndu-ɗaa ko ñalnde 7 suwee 2024, ngam suɓaade e nder dumunna juutɗo hooreejo leydi ndii, hono hooreejo leydi Alseri ndii e nder daawal ɗiɗmal ngal, e nder daawal ɗiɗi ngal Farayse waɗi e hitaande 1839, caggal ɗuum By Seneraal de Gaulle e hitaande 1962. Ina moƴƴi rokkude feere ndee, tempo, wonande dummbirɗe, ngam daɗndoore, koyɗol belngol, loppitiiɓe, bonɓe, bonɓe e woɗɓe e golle yamiroore.
Woote ko feewti e wooteeji diktatoor konu
Gila laamu heɓti laamu ñalnde 21 suwee 1962, fedde konu Algiers yuɓɓinii woote ceertuɗe, hooreejo leydi, ko laamu, komisipaal. Woote ina yuɓɓinee kadi e tolno “heewɓe e hoore mum” e ATE, mooɓondiral gollotooɓe e nder gollorɗe, e nder ƴeewndo DSPs, kisal e delegaaji ngam haɓaade, e sahaa barkinaaɗo e sosiyaalisma e rewolisonuuji ngenndiiji mawɗi, AGRIRES, INDUSTRIELS, tataɓo Worɓe, ɓe ngonaa Alliwn, e joofnirde Aduna.
E nder yontaaji jam renndo facade, laamu militeer en militeer en recidivist ina suuɗii caggal duɗe paste e njuɓɓudi njuɓɓudi ndi ina waɗi faayiida tan wonande won e almuudo naïf ina ɗaminii heɓde dipolomaaji sariya e nder faculté ɗo ofiseeji mum en kam e rewɓe mum en keɓata dipolomaaji mum en tawa ɓe mbaɗaani e nder woodgol e heewde tawa hay dara alaa ko hollirta koye mum en e ekkolaaji binndaaɗi walla haalooɓe e waasde jogaade golle toɗɗaaɗe, golle kuuɓtodinɗe walla seminaaji goɗɗi e jonɗe jaŋde toownde. Njeñtudi ko ina ɓura feccere e teeminannde, Kapiteen, Madam Seneraal, ɓiɗɗo gorko, Ɓiɗɗo, Sister, ɓiyleydi, ɓiylɗo Kolonel walla miñi mum debbo heɓi yamiroore mum, dipolom mum master walla koppi mum doktoraa e nder hunuko, tawa ko ɓuri heewde e doole. So tawii yahdaani e ɗaɓɓude dipolomaaji e sarwiis njuɓɓudi sosiyetee oo, pseudo sesam ngam heɓde jonnde wonnde darnde ko wayi no sekreter, prefect, konsul walla strapontin e nder ONG walla fedde winndereyankoore ekn, daartol moƴƴol Start ina gollira e… nguurndam laaɓɗam.
Diktatoor militeer regency Algiers huutortoo ko laabi ceertuɗi ngam rigde woote ɗee e jogaade hoore mum e ad æternam. Nde tawnoo woote lolluɗe no feewi e nder 99,98 % eey, ko aldaa e nimsa, e nder kawgel walla e nder suudu janngirdu, gila e kitaale 70 mawninde teddungal jikku Macabre mettuɗo Mohamed Boukharouba, alias Houari Boumedienne, alias Houari Boumedienne, ultra e waktu gadano oo, ɗoo ko mbaadiiji mawɗi ko fenaande huutorteende:
Manipulaasiyoŋ ɓanndu woote
Ittugol wootooɓe : diktatooruuji militeer en ina keewi ittude doggol wooteeji baawɗi luulndaade laamu nguu. Ɗum ina waawi waɗeede haa teeŋti e laabi binnditagol caɗtuɗi walla lajal juutngal ngam winnditaade.
Binnditagol ngol : Ko goonga, eɓe mbaawi winnditaade yimɓe moƴƴuɓe e ñaamde. Nii woni, e nder duuɓi capanɗe keewɗi, Sahara ina waɗi daande. Mobile brigades ina filmaa e yeeso mum e nokkuuji ɗiɗi walla tati e nder wuro Ahaggar, Ajjers walla Touat ngam rokkude illusion tawtoreede hay e nokkuuji toowɗi walla nokkuuji ɗowdi. Ɗum ko simme tan : denndaangal woote Sahara ina limtee eey eey eey e ñaamde. Ko ɓuri heewde e sahaaji sanndarmiiji ɗii ina ndokka kaayitaaji wootooɓe pseudo wootooɓe kaayitaaji ɗi ɓe ɓeydata innde e lowre ndee kadi ɗeen kaayitaaji ko sahaa kala ina keewi e siftinde: Ñalngu e nokku jibinannde nde anndaaka. Ɗum ina waɗa no feewi e nder gure Sahara hono Tamanrasset, Janet, Timiaouine, Tin Zaouaten, Adrar, Beni Abbés, to Salah, Aoulef, ekn … diiwaanuuji keedɗinooɗi e leyɗe keedi, ɓeydani e doggol ujunnaaje ujunnaaje ujunnaaje neɗɗo ujunere Najeriya, Mali, woɗbe Moritani …
Displacement wootooɓe : Wootooɓe ina mbaawi winndeede e nder diiwanuuji keewɗi ngam suɓaade laabi keewɗi ngam wallitde laamu nguu. E ko ɓuri ɗum fof, e laawol njuɓɓudi fotde duuɓi 60, soldateeɓe, sanndarmeeji, polis, aadaaji, kala ko ina jogii uniforme, woote ko adii fof e nder barracks makko walla cantonment makko, ko ɓuri heewde ko balɗe 15 ko adii ɗuum, caggal ɗuum woote laabi keewɗi ɓoorniiɓe siwil en kolce Jam en masse nder nokkuuji woteeji leydi ndii fof e D -Ndnollal joootorgal. Ɗee ko miliyoŋaaji keewɗi woote fenaande. E nder ɗeen, ina ɓeydee heen gollotooɓe siwil en assimilé de defense ngenndiijo e ɓiɓɓe leydi ɓe nganndu-ɗaa ina njiytoo heen lewru kala e dow konte banke keeriiɗe ngam yoɓde sarwisaaji baɗaaɗi to DRS Kisal Militeer e nder denndaangal tolnooji tiiɗɗi no feewi e denndaangal toɓɓe Society. Ko sakkitii koo ina qiimee e miliyoŋaaji 2 neɗɗo e nder yimɓe 44 miliyoŋ hoɗɓe.
Konngol golle woote
Kulol e bonannde : konu nguu ina waawi huutoreede ngam hulɓinde wootooɓe walla haɗde won e pelle yahde woote. Urns Berring : bulletinuuji keewɗi ko adii ina mbaawi waɗeede e nder kaayitaaji woote ɗo ɗiin mbaawi lomtineede haa teeŋti noon caggal uddugol birooji woote keɓtinirɗi njillu nguu e nder kisal konu siwil (DRS). Manipulaasiyoŋ limoore : Njeñtudi ndii ina waawi wayleede e nder limto walla senngo woote e yiɗde. Hakkillaaji fenaande, jeytaare walla nuunɗuɓe tan, ko kasoo, torla walla hut egguɓe.
Resndo kawgel politik
Keeri kuutorɗe : Laamu nguu ina haɗi sahaa e sahaa fof luulndiiɓe ɓee wonde ndu suɓaaki no feewi hollirde koye mum en, sahaa e sahaa fof ina waɗa doggol kanndidaaji gooti. Hakkille hakkundeejo : jokkere enɗam ina heewi ƴaañde ngam wallitde doole e nder nokku, ko ɗum ƴeewtotoo denndaangal jooɗorɗe e annexes juɓɓule jaayndeeji, ina reena denndaangal ngalu mum en e jokkondire mum en, e nder nokku cakkitiiɗo oo, yaltinde kala bayyinaango subaka 4 e nder binndol ronndo. Diisnondiral : kampaañuuji diisnondiral, golle polis e ñaawoore ina mbaawi waɗeede ngam ustude luulndo ngoo, so ina woodi. Laamu nguu huutortoo ko jaayɗe ceertuɗe, binndaaɗe, rajooji, teleeji, jaayɗe internet. Nii woni, e yeru kisal konu e tolno Dély-Ibrahim e Ben Aknoun, e dow tooweeki Algiers, ina jogii birooji e gollotooɓe toɗɗaaɓe e humpitooji gonɗi e mbaydi, haa e sosde teemedde ujunnaaje konte fenaande e nder laylayti renndo ekn.
Legitimation golle ɗee
Yiylotooɓe fenaande : ƴeewooɓe moƴƴuɓe ina gasa tawa noddaama ngam rokkude ñaawoore laawɗunde e woote. Njeñtudi moƴƴiri : diktatoor mo meeɗii anndude e nder njuɓɓudi (99%) ngam rokkude miijo ballal mawngal. Kono e nder duuɓi capanɗe e jokkere enɗam mum winndere ndee, nde laaɓtini njeñtudi mayre e yimɓe ɓurɓe famɗude ngam feewnude illusion democratization laamu nguu, tawa ina waɗa no feewi e nder leydi « Alla Algiers » (Geɗal Sarwisaaji Hakkille, Mohamed meddien, ñaawaaɗo duuɓi 15 kasoo kono e ndimaagu), illusion jahduɗo e mum e ɓuuɓri ndimaagu fenaande, ko wayi no fenaande, e nder barakuuji Husein Dey, e A pluriparisme pseudo, tawi lanndaaji ɗii jogaade ngonka sariya fedde e ardiiɓe mum en fof ina coktiraa e seneraal kalfinaaɗo kisal ndernderiwal caggal ɗuum werlaama, warde walla ɓuuɓde so ɓe ƴettii konngol tawa ɓe ƴettii konngol tawa ɓe kaɗaani, ɓe ngonaa e hoore maɓɓe.
Juɓɓule ɗe ngonaa laamuyankooje, 13 e nder sappo e ɗiɗo, noddi boykot woote gardagol leydi ndii. Ina foti siftineede wonde e nder referaandoom doosgal 2020, boykot mawɗo yiytaa ko e 23,7% tan e tawtoreede, daartol ɓurngol famɗude wonande woote mawɗe e nder Alseri. Kono e wiyde won e nokkuuji, e nder jokkondire dillere Hirak e Covid, tawtoreede fotaani ɓurde 5%. Ko noon kadi AT (Abdelmajid T.) ina 6eydoo 6amtaade e lewru desaambar 2019 sabu woote rigged (https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/12/13/13/13/13/13/13/13/13/13/13/13/13/13/13/13/13/13/13/13/13/13/13/13/13/13/13/13/13/13/13/13/13/13/13/13/13/13/13/1019 -D-D-Abdelmadjid-Tebbuoune-Bouteflika_6022816_3212.html). Alaa fof fartaŋŋe ngam kala boykott woote ngam heɓde, sibu nokku cakkitiiɗo oo maa won noddaango telefoŋ ummoraade e DRS (Departemaa kisal e kisal), ɓurɗo anndeede e wonde Kisal Military, mo maa dicte teemedere ngam Apply ngam anndude njeñtudi ndii e kala diiwaan e ndeen to tolno ngenndi. E nder ɗuum, jaayɗe gonɗe e yamiroore ɗee maa njogo darnde mum en e fenaande e ɗaanaade e nder leydi ndi.
E hitaande 2024, ñaamdu Algiers fuɗɗii. O ƴettat noon hay gooto hay so tawii o alaa feere woɗnde so wonaa tawa leveling waɗata ko les. Regency Algiers ina woni e les, en mbaawaa waɗde ko ɓuri ɗum.
Nii woni, huutoraade karallaagal ceertungal, diktatooruuji militeer en mbaawi yuɓɓinde wooteeji baawɗi rokkude ɗum en mbaawka jogaade doole tawa ina rokka laamu mum en laawol laawɗungol demokaraasi e laamu mum en. Kono ɗeen woote peeñninaani yiɗde goonga e wootooɓe, tee mbaawataa hiiseede ko mbelnaari e nuunɗal.
Ɗeeɗoo laabi kuutortee ko e diktatooruuji militeeruuji baɗɗi doggol wooteeji ɗii e kala ko ɓuri heewde walla ko ɓuri ɗum. Ɗee ko sahaa kala ina nanndi e karallaagal fenaande woote ummoraade e leydi ngootiri fayde e yeru e nder AES, Mali, Niger, Burkina-Faso, e republique banaana goɗɗe keewɗe ɗo juɓɓule mbaawi wonde e weltaare , e ŋakkeende. To leydi Algilaaji, Bamako, Niamey ko Ouagadougou, ñalɗi ɗi ɗowi, nanndi. Ofiseeji konu ina njogii golle woote ɗee, ko ɓuri heewde ko toɗɗagol, komanndaaji walla mawɗo taarik, e diiwanuuji goɗɗi e nokkuuji terɗe. Yeruuji daartol fenaande woote ko legion. Wootooɓe walla zombie en ina njogii doole walla ina ndokkee woote. Clientelisma, plalanism, renndinde renndo petroŋ wujjaama e Sahara, eɗen mbiya ɗum ko fenaande politik. Goonga ina yaaji e fijirde.
Ko wayi no feere sakkitiinde, nde tawnoo diɗɗal ngal ina pippa, woote ɗee ɓoornaaki jamaanu nguu, maa ɗum won Seneraal Mohamed meddin, walla alter ego makko, mawɗo hakkille e kisal, mo ƴettata telefoŋ mum e dicttude njeñtudi ndii e kala Local golloowo toowɗo mo miijotoo e njeñtudi nokkuuji wooteeji ɗii. Ko ɗum waɗi, e nder laamorgo leydi ndii walla e nokkuuji goɗɗi, kammuuji laabi kominaaji ɗii, so ina woodi, maa ngar e yiylaade ballal ngal yarlitii ngam yahde ɗo ɓe njogori yahde. Tower (s) ina fijiree.
“Ko ɗoo Atennaaɓe ndartini, wonde satrap en ndartinii, wonde Perse en ndartinii koye mum en, wonde Gerek en ina mawni, tee Pamerninaaɓe njalti, no sehil am ɓooyɗo oo Tréçon nii, sosɗo oo, yiɗi bayyinde ɗum, Cedille. »(Dard Dédécric). Ko e Aljiila walla Bamako, dum duppetee ko nihilist en halketee.
Info Sahara Sahel
anglais
Algerian elections rigged, Algiers-Bamako-Niamey-Ouagadougou same expertise
Abdou Ag Adaf
On the eve of the early presidential elections in Algiers, scheduled for September 7, 2024, in order to elect by direct universal suffrage the President of Algeria, this state created ex nihilo in two stages by France by General Schneider in 1839, then by General de Gaulle in 1962. it is appropriate to give the measure, the tempo, for the dummies, for the wait-and-see, the sweet dreamers, the sycophants, the mischievous and other opportunists on command duty.
Rigging of elections in military dictatorship
Since taking power on September 21, 1962, the military junta of Algiers has organized various presidential, legislative and municipal elections. Elections are also organized at the level of “self-managed” agricultural estates and ATEs, assembly of company workers, under the supervision of DSPs, delegates for security and prevention, in the blessed times of socialism and great national revolutions, agrarian, industrial, third world, non-aligned, and finally global.
During periods of superficial social peace, the repeat coup military regime hides behind cardboard institutions and a hierarchy of norms which only makes sense to some naive student hoping to obtain a law degree in faculties where officers as well as their wives obtain their diplomas without showing attendance and often without even appearing for written or oral exams and completely absent from tutorials, practical work or other seminars and university sessions. Results for more than half a century, Mr. Captain, Madam General, Mr. Brother, Son, Sister, Niece, Daughter or Brother-in-law of the Colonel obtains his license, his master’s degree or his doctorate with his fingers in the nose, without any more effort. If not to get the diploma from the administrative department of the establishment, pseudo sesame to immediately obtain a position of secretary general, prefect, consul or a folding seat in an NGO or international organization etc., a good story start an active and promising life.
The military dictatorship of the Algiers regency uses various methods to rig elections and maintain power ad æternam. Since the very famous elections with 99.98% yes, shamelessly, out of competition or out of class, of the 70s celebrating the glory of the sad macabre character Mohamed Boukharouba, alias Houari Boumedienne, early putschist, here are the main modes of electoral fraud employees:
Manipulation of the electorate
Exclusion of voters: Military dictatorships often exclude voters likely to oppose the regime from the electoral rolls. This can be done in particular through complex registration procedures or short deadlines for registering.
Fraudulent registration: Conversely, they can register people favorable to the regime in an unfounded manner. Thus, for many decades, the Sahara has served as a reserve of votes. Mobile gendarmerie brigades are filmed in front of two or three nomad camps in Ahaggar, Ajjers or Touat to give the illusion of participation even in remote or isolated areas. This is just a smokescreen: all the Saharan votes are counted as yes in favor of the regime. Most of the time the gendarmes give pseudo voters pseudo voter cards on which they add a name on the spot and these cards are always pre-filled with the words: date and place of birth unknown. This happens in exactly the same way in Saharan towns like Tamanrasset, Janet, Timiaouine, Tin Zaouaten, Adrar, Beni Abbés, In Salah, Aoulef, etc… The bordering regions of neighboring countries add thousands of people to the lists. Nigerien, Malian, Mauritanian voters…
Voter movement: Voters can be registered in several constituencies to vote several times in favor of the regime. And above all, and systematically for 60 years, the military, gendarmes, police, customs officers, everyone who wears a uniform, votes for the first time in their barracks or cantonment, generally 15 days before, then votes several times dressed in civilian clothes. and en masse in polling stations across the country on election day. These are several million fraudulent votes. To these are added the Assimilated Civilian Personnel of the National Defense and the citizens who receive emoluments each month in a personal bank account for remuneration of services rendered to the Drs military security within the framework of the very tight network to all the levels of society. The latter are estimated at 2 million people out of a population of 44 million inhabitants.
Control of the voting process
Intimidation and violence: The omnipresent military can be used to intimidate voters or prevent certain groups from going to the polls. Ballot box stuffing: Pre-filled ballots may be placed in ballot boxes or they may be replaced, especially after the closing of polling stations which are visited by plainclothes military security agents (DRS). Manipulation of the count: The results can be modified during the counting or centralization of votes at will. Free spirits, independent or simply honest, are doomed to prison, torture or exile.
Restriction of political competition
Limitation of candidates: The regime sometimes prevents opponents it has not duly selected from running, sometimes imposes a single list of candidates. Media control: Media coverage is often biased in favor of the ruling power, which monitors all headquarters and branches of media outlets, regulates all their advertising revenues and ultimately controls the release of any publication at 4 a.m. morning at the printing presses. Disinformation: Disinformation campaigns, police and justice operations can be carried out to discredit the opposition, if it exists. The authorities use various media, written press, radio, television, online media. Thus, for example, military security at the level of Dély-Ibrahim and Ben Aknoun, on the heights of Algiers, has offices and personnel assigned to counter-information, to the creation of hundreds of thousands of false accounts on social networks etc.
Legitimization of the process
False observers: Complacent observers are possibly invited to give the appearance of legitimacy to the vote. Improbable results: The dictatorship which once systematically announced very high scores (99% for example) to give the impression of massive support. But over the decades and its global influence, it has refined its results with more modest figures to produce the illusion of a democratization of the regime which would practice as in the earthly paradise of the “God of Algiers” (the general of the services information, Mohamed Médienne, sentenced to 15 years in prison but free), an illusion which goes hand in hand with the smoke-screening of a false freedom of expression of the free press locked in the barracks of Hussein Dey, and with a pseudo multi-party system while the parties have the legal status of association and their leaders are all co-opted by the general in charge of internal security then thrown away, assassinated or dismissed at best when they take to the game of speech without hindrance nor self-censorship.
Non-governmental organizations, 13 to the dozen, have called for a boycott of the presidential election. It should be remembered that during the 2020 constitutional referendum, a massive boycott was observed with only 23.7% participation, a historic low for a major election in Algeria. But according to certain sources, in the context of the Hirak and Covid protest movement, participation would not have exceeded 5%. The same AT (Abdelmajid T.) was criticized in December 2019 for rigged voting (https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/12/13/en-algerie-la-rue-conspue-l-election -d-abdelmadjid-tebboune-ex-fidele-de-bouteflika_6022816_3212.html). no chance for any election boycott to succeed, in the last resort it will be a phone call from the DRS (Directorate of Intelligence and Security), better known under the name of military security, which will dictate the percentages to be apply to announce the result at the level of each region then at the national level. In the meantime, the media under orders will have, mercifully, played their role of deceiving and putting the average citizen to sleep.
In 2024, the Algiers regime is broken. He takes the same thing again despite everything because he has no other alternative except that the leveling is done from the bottom. The regency of Algiers is already at its lowest point, we cannot do better.
Thus, by using different techniques, military dictatorships manage to organize elections which allow them to retain power while giving an appearance of democratic legitimacy to their regime. However, these ballots do not reflect the real will of voters and cannot be considered free and fair.
These methods are applied by military dictatorships which manipulate the electoral lists with varying degrees of skill. These are always similar techniques of electoral fraud from one country to another, for example in AES, Mali, Niger, Burkina Faso, and many other banana republics where one can happily manipulate the institutions to one’s advantage. , with complete impunity. In Algiers, Bamako, Niamey or Ouagadougou, the days follow one another and are similar. Military officers control the electoral process and are most of the time appointed to the positions of prefects, commanders or circle heads, and other constituencies and territorial divisions. Historical examples of electoral fraud are legion. Ghost or zombie voters are influenced or coerced into voting. Clientelism, clanism, sharing of oil revenue stolen from the Sahara, we call that political corruption. Reality surpasses fiction.
Ultimately, given that the dice are loaded and that the elections do not mobilize the crowds, it will be General Mohamed Médienne, or his alter ego, head of intelligence and security, who will take his phone and dictate the results each time. high-ranking local official who will reflect on the results of the polling stations. Following which, in the capital or elsewhere, municipal road trucks, where available, will come and collect the stuffed ballot boxes for their final destination. The turn(s) is played.
“It is here that the Athenians reached, that the Satraps caught each other, that the Persians broke through, that the Greeks greased themselves and that the Parthians left, as my old friend Tréçon, the inventor, liked to declaim of the cedilla. » (Frédéric Dard). It is in Algiers or Bamako that the dummies cancel each other out, the nihilists annihilate each other.
espagnol
Elecciones argelinas amañadas, Argel-Bamako-Niamey-Uagadugú, la misma experiencia
Abdou Ag Adaf
En vísperas de las elecciones presidenciales anticipadas en Argel, previstas para el 7 de septiembre de 2024, para elegir por sufragio universal directo al Presidente de Argelia, este Estado creado ex nihilo en dos etapas por Francia por el general Schneider en 1839, luego por el general de Gaulle en 1962. Es apropiado dar la medida, el tempo, para los tontos, para los que esperan y ven, los dulces soñadores, los aduladores, los traviesos y otros oportunistas en funciones de mando.
Amaño de elecciones en dictadura militar
Desde que tomó el poder el 21 de septiembre de 1962, la junta militar de Argel ha organizado varias elecciones presidenciales, legislativas y municipales. También se organizan elecciones a nivel de haciendas agrícolas “autogestionadas” y ATE, asambleas de trabajadores de empresa, bajo la supervisión de DSP, delegados de seguridad y prevención, en los tiempos benditos del socialismo y las grandes revoluciones nacionales, agrarias, industriales, tercer mundo, no alineado y finalmente global.
Durante los períodos de paz social superficial, el régimen militar golpista se esconde detrás de instituciones de cartón y una jerarquía de normas que sólo tiene sentido para algún estudiante ingenuo que espera obtener un título en derecho en facultades donde los oficiales y sus esposas obtienen sus diplomas sin mostrar asistencia. y muchas veces sin siquiera presentarse a exámenes escritos u orales y completamente ausentes de tutorías, trabajos prácticos u otros seminarios y sesiones universitarias. Resultados de más de medio siglo, Sr. Capitán, Señora General, Sr. Hermano, Hijo, Hermana, Sobrina, Hija o Cuñado del Coronel obtiene su licencia, su maestría o su doctorado con los dedos en el nariz, sin más esfuerzo. Si no para obtener el diploma del departamento administrativo del establecimiento, pseudo sésamo para obtener inmediatamente un puesto de secretario general, prefecto, cónsul o un asiento plegable en una ONG u organización internacional, etc., una buena historia comienza una vida activa y prometedora. .
La dictadura militar de la regencia de Argel utiliza diversos métodos para manipular las elecciones y mantener el poder ad æternam. Desde las famosas elecciones de los años 70 con un 99,98% sí, descaradamente, fuera de competencia o fuera de clase, que celebraban la gloria del triste y macabro personaje Mohamed Boukharouba, alias Houari Boumedienne, primer golpista, he aquí los principales modos de fraude electoral empleados :
Manipulación del electorado
Exclusión de votantes: las dictaduras militares a menudo excluyen de los padrones electorales a los votantes que probablemente se opongan al régimen. Esto puede lograrse, en particular, mediante procedimientos de registro complejos o plazos de registro cortos.
Registro fraudulento: Por el contrario, pueden registrar a personas favorables al régimen de forma infundada. Así, durante muchas décadas, el Sahara ha servido de reserva de votos. Se filman brigadas móviles de gendarmería frente a dos o tres campamentos nómadas en Ahaggar, Ajjers o Touat para dar la ilusión de participación incluso en zonas remotas o aisladas. Esto es sólo una cortina de humo: todos los votos saharauis se cuentan como un sí al régimen. La mayoría de las veces, los gendarmes entregan a los pseudo electores tarjetas de electores en las que añaden un nombre en el acto y estas tarjetas siempre vienen precargadas con las palabras: fecha y lugar de nacimiento desconocidos. Esto ocurre exactamente de la misma manera en ciudades saharauis como Tamanrasset, Janet, Timiaouine, Tin Zaouaten, Adrar, Beni Abbés, In Salah, Aoulef, etc… Las regiones fronterizas de los países vecinos añaden miles de personas a las listas, nigerinas. Electores malienses y mauritanos…
Movimiento de votantes: los votantes pueden registrarse en varios distritos electorales para votar varias veces a favor del régimen. Y sobre todo, y sistemáticamente desde hace 60 años, los militares, los gendarmes, la policía, los funcionarios de aduanas, todos los que llevan uniforme, votan por primera vez en su cuartel o en su acantonamiento, generalmente 15 días antes, y luego votan varias veces vestidos de civil. y en masa en los colegios electorales de todo el país el día de las elecciones. Son varios millones de votos fraudulentos. A ellos se suman el Personal Civil Asimilado de la Defensa Nacional y los ciudadanos que reciben emolumentos cada mes en una cuenta bancaria personal en concepto de remuneración de los servicios prestados a los Drs. de seguridad militar en el marco de una red muy estrecha con todos los niveles de la sociedad. Estos últimos se estiman en 2 millones de personas sobre una población de 44 millones de habitantes.
Control del proceso de votación
Intimidación y violencia: El ejército omnipresente puede utilizarse para intimidar a los votantes o impedir que ciertos grupos acudan a las urnas. Relleno de las urnas: Las papeletas precargadas se pueden colocar en las urnas o se pueden reemplazar, especialmente después del cierre de los colegios electorales visitados por agentes de seguridad militar (DRS) vestidos de civil. Manipulación del escrutinio: Los resultados pueden modificarse durante el escrutinio o centralización de votos a voluntad. Los espíritus libres, independientes o simplemente honestos, están condenados a la cárcel, la tortura o el exilio.
Restricción de la competencia política
Limitación de las candidaturas: el régimen a veces impide que se presenten opositores que no ha seleccionado debidamente, y a veces impone una lista única de candidatos. Control de los medios: la cobertura de los medios a menudo está sesgada a favor del poder gobernante, que monitorea todas las sedes y sucursales de los medios de comunicación, regula todos sus ingresos por publicidad y, en última instancia, controla el lanzamiento de cualquier publicación a las 4 a.m. de la mañana en las imprentas. Desinformación: Se pueden realizar campañas de desinformación, operativos policiales y judiciales para desacreditar a la oposición, si existe. Las autoridades utilizan diversos medios de comunicación, prensa escrita, radio, televisión, medios online. Así, por ejemplo, la seguridad militar a nivel de Dély-Ibrahim y Ben Aknoun, en las alturas de Argel, cuenta con oficinas y personal asignados a la contrainformación, a la creación de cientos de miles de cuentas falsas en las redes sociales, etc.
Legitimación del proceso
Falsos observadores: Posiblemente se invite a observadores complacientes para dar la apariencia de legitimidad a la votación. Resultados improbables: La dictadura que alguna vez anunció sistemáticamente puntuaciones muy altas (99% por ejemplo) para dar la impresión de un apoyo masivo. Pero a lo largo de las décadas y de su influencia global, ha afinado sus resultados con cifras más modestas para producir la ilusión de una democratización del régimen que se ejercería como en el paraíso terrenal del “Dios de Argel” (el general de los servicios de información). , Mohamed Médienne, condenado a 15 años de prisión pero en libertad), una ilusión que va de la mano de la cortina de humo de una falsa libertad de expresión de la prensa libre encerrada en el cuartel de Hussein Dey, y de una pseudomultitud sistema de partidos mientras los partidos tienen el estatus legal de asociación y sus líderes son todos cooptados por el general encargado de la seguridad interna y luego desechados, asesinados o, en el mejor de los casos, despedidos cuando se lanzan al juego de la palabra sin obstáculos ni autocensura. .
Trece organizaciones no gubernamentales (entre una docena) han llamado a boicotear las elecciones presidenciales. Cabe recordar que durante el referéndum constitucional de 2020 se observó un boicot masivo con solo el 23,7% de participación, un mínimo histórico para unas elecciones importantes en Argelia. Pero según algunas fuentes, en el contexto del movimiento de protesta Hirak y Covid, la participación no habría superado el 5%. El mismo AT (Abdelmajid T.) fue criticado en diciembre de 2019 por votación amañada (https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/12/13/en-algerie-la-rue-conspue-l-election -d-abdelmadjid-tebboune-ex-fidele-de-bouteflika_6022816_3212.html). ningún boicot electoral tiene posibilidades de éxito, en última instancia será una llamada telefónica de la DRS (Dirección de Inteligencia y Seguridad), más conocida con el nombre de seguridad militar, que dictará los porcentajes que se aplicarán para anunciar las elecciones. resultado a nivel de cada región y luego a nivel nacional. Mientras tanto, los medios de comunicación, bajo sus órdenes, habrán cumplido, afortunadamente, su papel de engañar y adormecer al ciudadano medio.
En 2024, el régimen de Argel está roto. Vuelve a hacer lo mismo a pesar de todo porque no le queda otra alternativa que que la nivelación se haga desde abajo. La regencia de Argel ya está en su punto más bajo, no podemos hacerlo mejor.
Así, utilizando diferentes técnicas, las dictaduras militares logran organizar elecciones que les permiten retener el poder y al mismo tiempo dan una apariencia de legitimidad democrática a su régimen. Sin embargo, estas papeletas no reflejan la voluntad real de los votantes y no pueden considerarse libres y justas.
Estos métodos son aplicados por dictaduras militares que manipulan las listas electorales con distintos grados de habilidad. Se trata siempre de técnicas de fraude electoral similares de un país a otro, por ejemplo en AES, Mali, Níger, Burkina Faso y muchas otras repúblicas bananeras donde se puede manipular felizmente las instituciones en beneficio propio, con total impunidad. En Argel, Bamako, Niamey o Uagadugú, los días se suceden y son similares. Los oficiales militares controlan el proceso electoral y la mayoría de las veces son nombrados para los cargos de prefectos, comandantes o jefes de círculo, y otros distritos electorales y divisiones territoriales. Los ejemplos históricos de fraude electoral son legión. Los votantes fantasmas o zombis son influenciados o obligados a votar. Clientelismo, clanismo, reparto de los ingresos petroleros robados del Sahara, a eso lo llamamos corrupción política. La realidad supera la ficción.
En última instancia, dado que los dados están cargados y las elecciones no movilizan a las multitudes, será el general Mohamed Médienne, o su alter ego, jefe de inteligencia y seguridad, quien tomará su teléfono y dictará los resultados cada vez. alto funcionario local que reflexionará sobre los resultados de las mesas electorales. A continuación, en la capital o en otros lugares, los camiones municipales, si están disponibles, vendrán a recoger las urnas repletas para su destino final. Se juega el turno.
“Es aquí donde llegaron los atenienses, donde los sátrapas se atraparon, donde los persas se abrieron paso, donde los griegos se engrasaron y donde los partos se marcharon, como le gustaba declamar a mi viejo amigo Tréçon, el inventor de la cedilla. » (Frédéric Dard). Es en Argel o en Bamako donde los tontos se anulan, los nihilistas se aniquilan.
haussa
An tafka magudi a zaben Aljeriya, Algiers-Bamako-Niamey-Ouagadougou gwaninta
Abdou Ag Adaf
A jajibirin zaben shugaban kasa na farko a Algiers, wanda aka shirya gudanarwa a ranar 7 ga Satumba, 2024, domin zaben shugaban kasar Aljeriya ta hanyar zaben shugaban kasa kai tsaye, wannan kasa ta kirkiro tsohon nihilo a matakai biyu ta Faransa ta Janar Schneider a 1839, sannan Janar Janar. de Gaulle a cikin 1962. ya dace a ba da ma’auni, ɗan lokaci, ga dummies, ga jira-da-gani, mafarkai masu dadi, da sycophants, masu ɓarna da sauran masu cin nasara a kan aikin umarni.
Rikicin zabe a mulkin kama-karya na soja
Tun lokacin da ya karbi mulki a ranar 21 ga Satumba, 1962, gwamnatin mulkin soja ta Algiers ta shirya zabukan shugaban kasa da na ‘yan majalisa da na kananan hukumomi daban-daban. Har ila yau, an shirya zaɓe a matakin “gudanar da kan” gonakin gonaki da ATEs, taron ma’aikatan kamfanin, a ƙarƙashin kulawar DSPs, wakilai don tsaro da rigakafi, a cikin lokutan albarkar zamantakewa da kuma babban juyin juya hali na kasa, agrarian, masana’antu. duniya ta uku, marasa daidaituwa, kuma a ƙarshe na duniya.
A cikin lokutan zaman lafiya na zahiri, tsarin mulkin soja na maimaita juyin mulki yana fakewa da cibiyoyin kwali da tsarin ka’idoji wanda kawai ke da ma’ana ga wasu dalibai masu butulci da ke fatan samun digiri na doka a jami’o’i inda jami’ai da matansu ke samun shaidar difloma ba tare da nuna halarta ba. kuma sau da yawa ba tare da ko fitowa don rubutawa ko jarrabawar baki ba kuma gaba daya ba a halartar koyawa, aiki ko wasu taron karawa juna sani da zaman jami’a. Sakamako sama da rabin karni, Malam Captain, Madam Janar, Malam Dan uwa, Dan, Yar’uwa, Yar’uwa, ‘Yata ko Surukin Kanar ya sami lasisin sa, digiri na biyu ko digiri na uku tare da yatsunsa a cikin hanci, ba tare da wani ƙoƙari ba. Idan ba don samun difloma daga sashen gudanarwa na kafa ba, sesame sesame nan da nan don samun matsayi na babban sakatare, prefect, consul ko kujera mai nadawa a cikin wata kungiya mai zaman kanta ko kungiyar kasa da kasa da dai sauransu, labari mai kyau ya fara rayuwa mai aiki da alƙawarin. .
Sojojin mulkin kama-karya na Algiers na amfani da hanyoyi daban-daban wajen murde zabe da kuma ci gaba da rike madafun iko. Tun da sanannen zaɓen da 99.98% a, rashin kunya, daga gasa ko daga cikin aji, na 70s bikin ɗaukakar macabre hali Mohamed Boukharouba, wanda aka fi sani da Houari Boumedienne, farkon putschist, a nan ne manyan halaye na zaɓen ma’aikatan zamba. :
Yin magudin zabe
Keɓe masu jefa ƙuri’a: Mulkin kama-karya na soja yakan ware masu jefa ƙuri’a masu yuwuwar adawa da tsarin mulki daga cikin jerin sunayen zaɓe. Ana iya yin hakan ta musamman ta hanyar rikitattun hanyoyin yin rajista ko gajeriyar lokacin yin rajista.
Rijista na yaudara: Akasin haka, suna iya yin rajistar mutanen da suka dace da tsarin mulki ta hanyar da ba ta da tushe. Don haka, tsawon shekaru da dama, Sahara ta kasance wurin ajiyar kuri’u. Ana yin fim ɗin gendarmerie brigades na wayar hannu a gaban sansanonin makiyaya biyu ko uku a Ahaggar, Ajjers ko Touat don ba da tunanin shiga ko da a wurare masu nisa ko keɓe. Wannan kawai hayaki ne: ana kirga duk kuri’un Saharan a matsayin e don goyon bayan gwamnati. Yawancin lokaci jandarmomi suna ba masu jefa ƙuri’a na ƙarya katunan zaɓe waɗanda suke ƙara suna a kan wurin kuma waɗannan katunan koyaushe ana cika su da kalmomin: kwanan wata da wurin haihuwa ba a san su ba. Wannan dai na faruwa ne a garuruwan Sahara kamar su Tamanrasset, Janet, Timiaouine, Tin Zaouaten, Adrar, Beni Abbés, A Salah, Aoulef, da dai sauransu… Yankunan da ke makwabtaka da kasashen da ke makwabtaka da Nijar sun kara dubban mutane a jerin sunayen. ‘Yan Mali da Mauritaniya…
Tafiyar masu kada kuri’a: Ana iya yiwa masu kada kuri’a rijista a mazabu da dama don kada kuri’a da dama don goyon bayan gwamnati. Kuma sama da haka, kuma bisa tsari na tsawon shekaru 60, sojoji, Jandarma, ‘yan sanda, jami’an kwastam, duk wanda ya sa rigar rigar, ya fara kada kuri’a a bariki ko karamar hukumarsa, a kwana 15 da suka wuce, sannan a yi zabe sau da yawa sanye da kayan farar hula. .da kuma jama’a a rumfunan zabe a fadin kasar a ranar zabe. Waɗannan kuri’u miliyan da dama ne na zamba. A cikin waɗannan ana ƙara Ma’aikatan Farar Hula na Tsaron ƙasa da ƴan ƙasa da ke karɓar kuɗi kowane wata a cikin asusun ajiyar kuɗi na sirri don biyan kuɗin ayyukan da aka yiwa jami’an tsaron soja na Drs a cikin tsarin hanyar sadarwa mai tsauri ga dukkan matakan al’umma. An kiyasta na ƙarshe a mutane miliyan 2 daga cikin yawan jama’a miliyan 44.
Sarrafa tsarin kada kuri’a
Tsoro da tashin hankali: Ana iya amfani da sojojin da ke ko’ina don tsoratar da masu jefa kuri’a ko hana wasu kungiyoyi zuwa rumfunan zabe. Casa Akwatin Zaɓe: Za a iya sanya ƙuri’un da aka riga aka cika a cikin akwatunan zaɓe ko kuma a canza su, musamman bayan rufe rumfunan zaɓe da jami’an tsaron farin kaya (DRS) ke ziyarta. Yin amfani da ƙidayar ƙidayar: Za a iya canza sakamakon yayin ƙidayar ƙuri’un da aka so. Ruhohi masu ‘yanci, masu zaman kansu ko masu gaskiya kawai, an yanke su ne zuwa kurkuku, azabtarwa ko gudun hijira.
Ƙuntata gasar siyasa
Iyakance ƴan takara: A wasu lokuta gwamnatin kan hana abokan hamayyar da ba ta zaɓa ba, wani lokaci kuma ta sanya jerin sunayen ‘yan takara ɗaya. Sarrafa kafofin watsa labarai: Sau da yawa kafafen watsa labarai suna nuna son kai ne ga masu mulki, waɗanda ke sa ido kan duk hedkwata da rassa na kafofin watsa labarai, suna daidaita duk kudaden shiga na tallan su kuma a ƙarshe suna sarrafa fitar da duk wani ɗab’i da ƙarfe 4 na safe a wuraren buga littattafai. Rarrabawa: Za a iya gudanar da yaƙin neman zaɓe, ‘yan sanda da ayyukan adalci don bata sunan ‘yan adawa, idan akwai. Hukumomi suna amfani da kafofin watsa labaru daban-daban, rubutattun jaridu, rediyo, talabijin, kafofin watsa labarai na kan layi. Don haka, alal misali, tsaro na soja a matakin Dely-Ibrahim da Ben Aknoun, a kan tsaunukan Algiers, yana da ofisoshi da ma’aikata da aka ba da izini don hana bayanai, don ƙirƙirar daruruwan dubban asusun karya a shafukan sada zumunta da sauransu.
Halatta aikin
Masu sa ido na karya: Ana iya gayyatar masu sa ido marasa gamsuwa don su ba da halaccin zaben. Sakamakon da ba zai yuwu ba: Mulkin kama-karya wanda sau ɗaya ya sanar da ƙima sosai (99% misali) don ba da ra’ayi na babban tallafi. Amma a cikin shekarun da suka gabata da tasirinsa na duniya, ya sake inganta sakamakonsa tare da mafi girman adadi don haifar da ruɗi na tsarin mulkin demokraɗiyya wanda zai yi aiki kamar a cikin aljanna ta duniya na “Allah na Algiers” (babban bayanin sabis. , Mohamed Médienne, wanda aka yanke masa hukuncin daurin shekaru 15 a gidan yari amma ba shi da kyauta), wani rugujewa ne da ke tafiya kafada da kafada tare da nuna hayaki na ‘yancin fadin albarkacin baki na karya da aka kulle a cikin bariki na Hussein Dey, tare da wani bogi da yawa. tsarin jam’iyya yayin da jam’iyyu ke da matsayin kungiya kuma shugabanninsu duk wani babban jami’in tsaron cikin gida ne ya zaba su, sai a jefar da su, a kashe su ko a kore su da kyau idan sun shiga wasan ba tare da tsangwama ba, ko kuma nuna son kai. .
Kungiyoyi masu zaman kansu, 13 zuwa goma sha biyu, sun yi kira da a kauracewa zaben shugaban kasa. Ya kamata a tuna cewa a yayin zaben raba gardama na kundin tsarin mulkin kasar na shekarar 2020, an gudanar da gagarumin kauracewa zaben tare da halartar kashi 23.7% kawai, wanda ba shi da tarihi ga babban zabe a Aljeriya. Amma bisa ga wasu majiyoyi, a cikin mahallin Hirak da zanga-zangar zanga-zangar Covid, shiga ba zai wuce 5% ba. An soki AT guda (Abdelmajid T.) a cikin Disamba 2019 saboda magudin zabe (https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/12/13/en-algerie-la-rue-conspue-l-election) -d-abdelmadjid-tebboune-ex-fidele-de-bouteflika_6022816_3212.html). babu wata dama da duk wani zaben kauracewa zaben ya yi nasara, a mataki na karshe zai zama kiran waya daga DRS (Directorate of Intelligence and Security), wanda aka fi sani da sunan tsaron soji, wanda shi ne zai nuna adadin kashi da za a yi amfani da shi wajen sanar da zaben. sakamako a matakin kowane yanki sannan a matakin kasa. A halin yanzu, kafofin watsa labarai da aka ba da umarni, cikin jinƙai, za su taka rawarsu na yaudara da sa talakawan ƙasa barci.
A cikin 2024, tsarin mulkin Algiers ya karye. Haka ya sake dauka duk da komai domin ba shi da wani zabi sai dai daga kasa ake yi. Mulkin Algiers ya riga ya kasance mafi ƙanƙanta, ba za mu iya yin mafi kyau ba.
Don haka, ta hanyar amfani da dabaru daban-daban, gwamnatocin kama-karya na soja suna gudanar da shirya zabuka wanda ke ba su damar ci gaba da rike madafun iko tare da bai wa gwamnatinsu halaccin dimokradiyya. Duk da haka, waɗannan kuri’un ba su nuna ainihin ra’ayin masu jefa ƙuri’a ba kuma ba za a iya ɗaukar su cikin ‘yanci da adalci ba.
Ana amfani da waɗannan hanyoyin ta hanyar mulkin kama-karya na soja waɗanda ke sarrafa jerin zaɓe tare da ƙwarewa daban-daban. Wadannan dabaru ne na yau da kullun na magudin zabe daga wata kasa zuwa waccan, misali a cikin AES, Mali, Niger, Burkina Faso, da sauran jamhuriyar ayaba da dama inda cikin farin ciki mutum zai iya yin amfani da cibiyoyi don cin moriyarsu. A Algiers, Bamako, Niamey ko Ouagadougou, ranaku suna bin juna kuma suna kama da juna. Jami’an soji ne ke tafiyar da harkokin zabe kuma galibi ana nada su a mukaman shugabanni, kwamandoji ko shugabannin da’ira, da sauran mazabu da sassan yankuna. Misalai na tarihi na magudin zabe sune legion. Masu jefa ƙuri’a na fatalwa ko aljan suna tasiri ko tilasta su cikin jefa ƙuri’a. Abokan ciniki, kabilanci, raba kudaden shigar man fetur da aka sace daga Sahara, muna kiran wannan cin hanci da rashawa na siyasa. Gaskiya ta zarce almara.
Daga karshe dai, ganin cewa an yi lodin dice kuma zaben bai hada jama’a ba, zai kasance Janar Mohamed Médienne, ko kuma shugaban hukumar leken asiri da tsaro, wanda zai dauki wayarsa ya bayyana sakamakon zabe a kowane lokaci. babban jami’in yankin wanda zai yi tunani a kan sakamakon rumfunan zabe. Bayan haka, a babban birnin kasar ko kuma a wani wuri, manyan motocin dakon kaya na kananan hukumomi, inda ake da su, za su zo su karbi akwatunan zabe da aka cika domin inda za su yi karshe. Ana kunna juyi (s)
“A nan ne mutanen Athens suka isa, Sarakuna suka kama juna, Farisawa suka shiga tsakani, Helenawa suka yi wa kansu man shafawa kuma Parthiyawa suka tafi, kamar yadda tsohon abokina Tréçon, mai ƙirƙira, ke son bayyana cedilla. » (Frédéric Dard). A Algiers ko Bamako ne ’yan boko suka soke junansu, ‘yan nihiliyya suna halaka juna.
sahra sahel info
Bambara
Alzeri kalataw, Alger-Bamako-niamey-Ouagadougou Hali dɔnniya
Abdou ag adaf .
Jamanakuntigi ka kalataw makɔnɔnenw ɲɛsigi la Alze, minnu bolodara ka kɛ sɛtanburukalo tile 7 san 2024, walasa ka sugandili kɛ ni diɲɛ bɛɛ ka kalata tilennen ye Alzeri jamanakuntigi ye nin jamana in da ni Nihilo ye cogo fila la Franse fɛ jenerali Schneider fɛ san 1839, o kɔfɛ jenerali fɛ de Gaulle san 1962. A ka ɲi ka sumanikɛlan, tempo, for dummies, for the waitists, sweet dreamers, fladornours, the malicious and other opportunist in command service di.
Sugandili minnu bɛ kɛ sɔrɔdasiya fangatigiw kan .
Kabini san 1962 sɛtanburukalo tile 21, Alzeri sɔrɔdasijɛkulu ye kalata suguya caman labɛn, jamanakuntigi, sariyasunba, minisiriso. Kalafiliw fana b labɛn sɛnɛyɔrɔw “yɛrɛ -managed” hakɛ la ani ka dumuni kɛ, ka ɲɛsin tɔnba baarakɛlaw ka lajɛ ma, DSPw ka kɔlɔsili kɔnɔ, lakana ni banakunbɛn cidenw, sosiyalisimu waati dugawulen ani jamana ka yɛrɛmahɔrɔnyaba, Agrires, Industriels, sabanan diɲɛw, minnu tɛ ɲɔgɔn kan, ani laban na diɲɛ.
Fasaw ka hɛrɛ waatiw la, Recidiviste Skewer sɔrɔdasi fanga bɛ dogo paste institutions kɔfɛ ani standards hierarchy min bɛ kɛ dɔrɔn kalanden nafama dɔw ye minnu jigi dalen bɛ sariya diplomu sɔrɔli kan facultés kɔnɔ yɔrɔ min na ofisidenw ka fara u musow kan k’a sɔrɔ u ma u ka diplomu sɔrɔ acting Ni o bɛ yen ani tuma caman na, k’a sɔrɔ u yɛrɛ ma u yɛrɛ jira ɛkizamɛn sɛbɛnnenw walima da la, wa u tɛ sɔrɔ pewu baara ɲɛminɛlen na, baara kɛcogo ɲuman na walima kalanjɛ ni inivɛrisite kalanw na. A ka ca ni san kɛmɛ tilancɛ ye, kapitɛni, madamu jenerali, Mr balimakɛ, denkɛ, balimamuso, balimamuso denmuso, kolonɛli denmuso walima a balimakɛ y’a ka lase sɔrɔ, a ka master diplomu walima a ka dɔgɔtɔrɔmuso bolokɔninw nugu la, K’a sɔrɔ i ma cɛsiri wɛrɛ kɛ. Ni a tɛ taa diplomu ɲini ka bɔ sigida baara la, pseudo sesame ka lajɛ dɔ sɔrɔ a jɔyɔrɔ la i n’a fɔ sekeretɛri zenerali, prefect, consul walima strapontin a ONG walima diɲɛ tɔnba dɔ la wdfl, tariku min bɛ daminɛ koɲuman ani Ɲɛnamaya layidu talen.
Sɔrɔdasi ka fanga min bɛ Alzew ka mara kɔnɔ, o bɛ baara kɛ ni fɛɛrɛ suguya caman ye walasa ka kalataw rig ani k’a yɛrɛ mara fanga la ad Æternam. Kabini kalata tɔgɔba minnu kɛra 99,98 % ɔwɔ, maloya tɛ minnu na, ka bɔ ɲɔgɔndan na walima ka bɔ kalanso kɔnɔ, ka bɔ san 70nanw na ka nɔɔrɔ seli kɛ mɔgɔ dusukasilen makarilen na Mohamed Boukharouba, alias houari bomedienne, putschist ka bɔ lɛrɛ fɔlɔ la, nin ye modes kunbabaw ye ka kalata nanbara kɛ min bɛ kɛ:
Manipulation de la corps de chose .
wotekɛlaw bɔli kɛnɛ kan : Sɔrɔdasi ka fanga bɛ wotekɛlaw tɔgɔw bɔ kɛnɛ kan tuma caman na, wotekɛlaw bɛ se ka fanga kɛlɛ. O bɛ se ka kɛ kɛrɛnkɛrɛnnenya la ni sɛbɛnni kɛcogo gɛlɛnw ye walima ni waati kunkurunninw ye walasa ka i tɔgɔ sɛbɛn.
nanbarako sɛbɛnni: a kɔfɛ, u bɛ se ka mɔgɔw tɔgɔ sɛbɛn koɲuman dumuni na. O cogo la, san tan caman kɔnɔ, Sahara kɛra kan marayɔrɔ ye. Mobili gendarmerie mobili bɛ filimu kɛ Nomad ka sigiyɔrɔ fila walima saba ɲɛfɛ Ahaggar, Ajjers walima Touat walasa ka namara kɛ ka ɲɛsin mɔgɔ sendon ma hali yɔrɔjanw walima dugukolo kan yɔrɔw la. Nin ye sigarɛtimin dɔrɔn de ye: Sahara ka wotew bɛɛ bɛ jate ɔwɔ ye ka ɲɛ dumuni na. A ka c’a la, zandaramuw bɛ Pseudo wotekɛlaw ka karti di u ma u bɛ tɔgɔ dɔ fara min kan yɔrɔ la ani o kartiw bɛ kɔn tuma bɛɛ ka kɔn ka fɔ ko: Don ni yɔrɔ min ma dɔn fɔlɔ. O bɛ ka kɛ cogo kelen na tigitigi Sahara dugubaw kɔnɔ i n’a fɔ Tamanrasset, Janet, Timiaouine, Tini Zaouaten, Adrar, Beni Abbés, Salah, Aooulef, etc … a kɛrɛfɛ jamanaw ka maraw bɛ dɔ fara mɔgɔ ba caman ka lisi kan ba caman kɔnɔ ka ba caman Nizeriyakaw, Malian, Mauritani jamana wotekɛlaw …
wotekɛlaw bɔli u ka yɔrɔw la : wotekɛlaw bɛ se ka sɛbɛn kalatabolo caman na walasa ka wote siɲɛ caman ka kɛɲɛ ni fanga ye. Wa sanko o bɛɛ la, ani cogo labɛnnen na san 60 kɔnɔ, sɔrɔdasiw, zandaramuw, polisiw, dutɛriw, fɛn o fɛn bɛ taa ni fini ye, o bɛ wote siɲɛ fɔlɔ a ka bara kɔnɔ walima a ka kanton na, a ka c’a la tile 15 ka kɔn o Finiw ni masa en jamana bɛɛ ka wotekɛyɔrɔw la D -day ka kalata la. Olu ye wote miliyɔn caman ye minnu bɛ kɛ nanbara ye. Olu la, u bɛ fara jamana lafasali ni jamanadenw ka siwili baarakɛlaw kan minnu bɛ emolumentw jate kalo o kalo, u yɛrɛ ka banki jatebɔsɛbɛn kan, baara minnu bɛ kɛ DRS sɔrɔdasi lakanani na, o ye mesɛri sirilenba dɔ ye jamana bɛɛ kɔnɔ. O laban ninnu bɛ jate mɔgɔ miliyɔn 2 ye jamanaden miliyɔn 44 la.
wote kɛcogo ɲɛnabɔli .
Lafiya ni fariyakow: Kɛlɛbolo min bɛ yɔrɔ bɛɛ, o bɛ se ka kɛ ka wotekɛlaw lasiran walima ka kulu dɔw bali ka taa wotew la. URNS Berring: Bulletin minnu falen don ka kɔn, olu bɛ se ka bila wotekɛyɔrɔw la, olu bɛ se ka bila yɔrɔ minnu na kɛrɛnkɛrɛnnenya la, wotekɛyɔrɔw dadonni kɔfɛ minnu bɛ taa bɔ siwili sɔrɔdasi lakanabagaw (DRS) la. Jatebɔcogo manipule (manipulasiyɔn): O jaabiw bɛ se ka ladilan wotew jatebɔ walima u cɛmancɛ la u sago la. Hakili hɔrɔnyalenw, yɛrɛmahɔrɔnya walima tiɲɛtigiw dɔrɔn, olu bɛ halaki kasobon, tɔɔrɔ walima jɔnya la.
Politiki ɲɔgɔndan dantigɛli .
Dantigɛliw dantigɛli : fanga bɛ kɛlɛɲɔgɔnw bali tuma dɔw la ko a ma sugandi ka ɲɛ ka u yɛrɛ jira, tuma dɔw la, a bɛ mɔgɔ minnu ka kandidaw lisɛli kelen bila. Kunnafoni-cimaaw kɔlɔsili : kunnafonidilaw ka ɲɛfɔli ka teli ka kɛ fanga ye min bɛ fanga la, min bɛ kunnafonidilaw ka sigidaw n’u ka farankanw bɛɛ kɔlɔsi, k’u ka piblisite sɔrɔw n’u kɔlɔsili bɛɛ labɛn, fɛɛrɛ laban na, gafe o sɛbɛn bɔli 4 sɔgɔma Rotary sɛbɛnni. kunnafoni tiɲɛni : kunnafoniko kanpaɲiw, polisiw ani kiritigɛlaw ka baara bɛ se ka kɛ walasa ka kɛlɛcɛw tɔgɔ tiɲɛ, n’a bɛ yen. Faamaw bɛ baara kɛ ni kunnafonidilan suguya caman ye, sɛbɛnnikɛlanw, arajow, telewisɔnw, ɛntɛrinɛti kan. O cogo la, misali la, sɔrɔdasi lakanani dely-Ibrahim ni Ben Aknoun, Alger ka sanfɛyɔrɔw kan, birow ni baarakɛlaw bɛ yen minnu bilalen bɛ kunnafoni kɛlɛli la, ka ɲɛsin jatebɔsɛbɛn nkalonma ba kɛmɛ caman dabɔli ma ɛntɛrinɛti kan wdfl.
Sariyasunba ka baara kɛcogo .
Kɔlɔsilikɛla nkalontigɛlaw: A bɛ se ka kɛ ko kɔlɔsilikɛlaw bɛ wele ka na u ka sariyatigiya jira ka kɛɲɛ ni kalata ye. Jateminɛw minnu tɛ se ka kɛ: Dictatorship min tun bɛ jatebɔw jira cogo labɛnnen na siɲɛ kelen kosɛbɛ (99% misali la) walasa ka hakilina di dɛmɛba kan. Nka san tan caman kɔnɔ ani a ka diɲɛ kɔnɔ, a y’a ka jaabiw nɔgɔya ni jateden fitininw ye walasa ka fanga ka demokarasi namara dɔ bɔ min bɛna kɛ i n’a fɔ « Alzew ka Ala » ka dugukolo kan alijinɛ kɔnɔ (Services Intelligence general, Mohamed Medien, min ye san 15 kɛ kaso la nka hɔrɔnya la), o ye namara ye min bɛ taa ɲɔgɔn fɛ ni hɔrɔnya nkalontigɛla hɔrɔnyalen ka hɔrɔnya kunnafonidilaw ka hɔrɔnya nkalonma ye Huseyin Dey ka barakɛyɔrɔ la, ani ni Pluripartisme pseudo ye k’a sɔrɔ partiw bɛ A ka sariya siratigɛ la jɛkulu n’u ɲɛmɔgɔw bɛɛ ye co -opté ye jenerali fɛ min bɛ lakana kɔnɔna na o kɔfɛ ka fili, ka faga walima ka groove kɛ a ka fisa n’u ye kuma ta k’a sɔrɔ u ma bali, walima yɛrɛ-sɔgɔli.
Jɛkulu minnu tɛ gɔfɛrɛnaman ka tɔnw ye, 13 ye tan ni fila ye, olu ye wele bila ka boykot kɛ jamanakuntigi ka kalata la . A ka kan ka hakili jigin ko san 2020 sariyasunba ka lajɛba senfɛ, boykot belebele dɔ kɔlɔsira ni 23,7% dɔrɔn ye, tariku min ka dɔgɔ ni woteba dɔ ye Alzeri jamana kɔnɔ .. Nka ka kɛɲɛ ni kunnafoni dɔw ye, Hirak ni Covid ka wuli-ka-bɔ jɛkulu ka jɛɲɔgɔnya kɔnɔ, u sendonni tun tɛna tɛmɛ 5% kan. O kelen in na (Abdelmajid T.) ye laɲini kɛ san 2019 desanburukalo la walasa ka wote rigged (https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/12/13/en-Algerie-La-Rue-Conspue-lection -d-Abdelmadjid-tebboune-ex-Fidele-de-Bouteflika_6022816_3212.html). Kalata boykot si ma se ka se sɔrɔ, i n’a fɔ fɛɛrɛ laban bɛna kɛ telefɔni weleli ye ka bɔ DRS fɛ (hakili ni lakana baarada), n’a bɛ fɔ a ma kosɛbɛ ko sɔrɔdasi lakanani, o bɛna kɛmɛsarada la, min bɛna kɛ sababu ye ka jaabi di walasa ka jaabi di mara kelen-kelen bɛɛ la ani o kɔfɛ jamana taabolow la. O waati kelen na, kunnafonidilaw minnu bɛ yamaruya kɔnɔ, olu bɛna u jɔyɔrɔ fa nanbara la ani ka sunɔgɔ jamanaden hakɛ cayalenba fɛ.
San 2024, Alger dumuniw farala ɲɔgɔn kan. A bɛ o kelen in Ta hali ni fɛn bɛɛ Kɛra a la bari a tɛ ‘fɛn wɛrɛ Sɔrɔ fo n’a Bɔra o nivoya la ka Bɔ duguma. Alger ka regency bɛ duguma kaban, an tɛ se ka baara kɛ ka ɲɛ.
O cogo la, ka baara kɛ ni fɛɛrɛ wɛrɛw ye, sɔrɔdasiw ka fangatigiw bɛ se ka kalataw labɛn minnu b’a to u bɛ fanga mara ka sɔrɔ ka demokarasi sariyatigiya jira u ka fanga la. Nka, o wotew tɛ wotekɛlaw sago lakika jira, wa u tɛ se ka jate hɔrɔnya ni tilennenya ye.
O fɛɛrɛw bɛ waleya sɔrɔdasiya fangatigiw fɛ minnu bɛ kalata lisiw sɛgɛsɛgɛ ni u kelen-kelen bɛɛ ye ka caya walima ka dɔgɔ. Olu ye kalata nanbara fɛɛrɛw ye minnu bɛ bɔ ɲɔgɔn na tuma bɛɛ ka bɔ jamana dɔ la ka taa jamana wɛrɛ la i n’a fɔ misali la AES, Mali, Nizɛri, Burukina-Faso, ani bananku jamana caman wɛrɛw la, yɔrɔ minnu na, sigidaw bɛ se ka kɛ nisɔndiyako ye , ni jalakibaliya ye. Alger, Bamako, Niamey walima Ouagadougou la, donw bɛ tugu ɲɔgɔn kɔ ani u bɛ i n’a fɔ. Sɔrɔdasi ɲɛmɔgɔw bɛ kalata taabolo kɔlɔsi, wa u fanba bɛ kɛ Prefets, Commandants walima Chief of Circle, ani Distrik wɛrɛw ni marabolow tilatilali ye. Tariku misali minnu bɛ kalata nanbarako la, olu ye Legion ye. jinɛw ka wotekɛlaw walima zombiw bɛ nɔ bila walima u bɛ wajibiya ka wote. Clientellism, clanisme, petroli jate min sonyalen don Sahara la, an b’a wele ko politiki nɔgɔlenya. Tiɲɛ bɛ tɛmɛ nsiirinw kan.
I n’a fɔ fɛɛrɛ laban, k’a masɔrɔ dice bɛ pipe la ani ko kalataw tɛ jama lajɛ, a bɛna kɛ jenerali Mohamed Medien ye, walima a ka alter ego, kunnafonidilaw ɲɛmɔgɔ ani lakana, min bɛna a ka telefɔni ta ani ka jaabiw di ni sigida kelen-kelen bɛɛ ye sigida la Baara caman minnu bɛna miiri wotekɛyɔrɔw jaabiw la. O de kosɔn, faaba kɔnɔ walima yɔrɔ wɛrɛw la, minisiriso siraw ka kamiyɔnw, n’a bɛ yen, olu bɛna na ka wotesɛbɛn ɲini u ka yɔrɔ laban kama. Tower (S) bɛ tulon kɛ.
“Yan de la, Atɛnikaw ye o kɛlɛ, Satraps ye u sɔgɔ, ko Pɛrɛsiw y’u yɛrɛ sama, ko Gɛrɛkiw bɛ bonya ani ko Partianw bɔra yen, i n’a fɔ n terikɛ kɔrɔ Tréçon, n’o ye fɛn dilabaga ye, a diyara a ye k’a fɔ ko fɛn dilabaga Cedille. »(Frédéric dard). Alger walima Bamako de la, mannequinw bɛ ban, nihilistw bɛ halaki.
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