Libérez Boualem Sansal

Libérez Boualem Sansal


par Chekib Abdessalam



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Libérez Boualem Sansal

Acte 1, 22 novembre au matin


La disparition


Que s’est-il passé à propos de l’écrivain ingénieur Boualem Sansal, franco-algérien ? Est-il vraiment naïf ? Est-il un doux rêveur ? Est-il vraiment inconscient ? Pensait-il être à l’abri de tout geste défavorable et contraire aux droits de l’homme de la part d’un régime qu’il connaît pourtant bien, puisqu’il a grandi en son sein ?


Est-il vraiment un doux rêveur au point de croire qu'il pouvait se rendre à Alger sans être alpagué, dès sa descente d'avion à l'aéroport d'Alger, par les services de sécurité de l'armée algérienne ? A-t-il était enfermé dans une geôle ? Se trouve-t-il dans un cachot à Ben Aknoun, dans le centre Antar, très célèbre centre de torture sur les hauteurs d'Alger, dirigé jusque, il y a quelques années, par le général Tartag, surnommé le général Chignole, puisque dans ce centre, il torture à la chignole lui-même et participe à bien d'autres tortures déjà éprouvées par les parachutistes pendant la guerre d'Algérie. Tortures qu'ils ont améliorées, je dirais même perfectionnées. Certains lieux de torture actuels sont les mêmes que ceux d'autrefois. Cela fut mainte fois dénoncé, documenté, par les organisations de défense des droits de l'homme, conférer Le livre noir de l'Algérie publié par Amnesty International (Éditions La Découverte).

Comment un intellectuel, comme Boualem Sansal, ingénieur de surcroît, économiste, écrivain, ayant voyagé, ayant ouvert les yeux sur le monde, connaissant son pays d’origine, comment a-t-il pu retourner dans ce pays encore plus verrouillé que la Corée du Nord, aussi mafieux qu’un pays comme le Venezuela, comme les pays narcotrafiquants d’Amérique centrale ou d’Amérique du Sud avec qui les hauts gradés de l’armée algérienne ont toujours organisé leurs connections.


Comment a-t-il pu faire preuve d’une telle naïveté, d’une telle candeur, une telle innocence, au point de croire qu’il pouvait se rendre à Alger, les mains dans les poches, en toute quiétude ?


Que reproche-t-on à Boualem Sansal ?


Les médias se sont emparés de sa disparition. Disons de son kidnapping, puisque les kidnappings à l’aéroport et aux postes de frontières sont une véritable tradition en Algérie. Depuis plus d’un demi-siècle, systématiquement, la police algérienne des frontières, la gendarmerie, l’armée et ses services de sécurité (DRS), tristement célèbres, sous le nom de sécurité militaire, ont toujours investi les postes frontières, que ce soit des postes frontières terrestres avec les voisins, ou que ce soit des frontières maritimes, le long du littoral dans les grands ports, comme Oran, Alger, Skikda, Annaba, ainsi que dans l’ensemble des aéroports du territoire. En effet, qu’il s’agisse des lignes aériennes internationales ou du réseau domestique, les listes de passagers de la totalité des aéronefs qui circulent en Algérie, depuis un demi-siècle, atterrissent, en amont et en aval, entre les mains des services de sécurité militaire. C’est une tradition bien rodée qui ne souffre d’aucune exception.


Comment Boualem Sansal a pu de la sorte se jeter dans la gueule du loup, un loup qu’il n’était pas sans connaître le mieux possible car il l’a lui-même dénoncé. Est-il aujourd’hui dans le centre de torture nommé Antar, ou dans la caserne de Dely Ibrahim, sièges de la sécurité militaire algérienne ? Est-il dans l’un des centres de torture de régions militaires, où se trouve-t-il ? Est-il à la rue Cavaignac, est-il dans une nouvelle villa Suziny made in Algeria ? Où est Boualem Sansal ?


Est-ce qu’on va nous le ressortir d’un chapeau, comme par magie, vivant ? Est-ce qu’il n’est plus vivant ou écorché ? Est-ce qu’il est objet de chantage ? Essayons de comprendre pourquoi il a été kidnappé à l’aéroport par la sécurité militaire algérienne omnipotente et impunie depuis plus de 50 ans.


Premièrement, parce qu’il est écrivain, donc forcément, il doit s’exprimer, s’exprimer par l’écriture, qui fait l’objet de publications, qui dit publications, dit public. Un régime totalitaire maffieux comme on en connaît beaucoup dans le monde contemporain, ne peut souffrir d’autres voix que la sienne. Or, tout écrivain sur la planète Terre est censé transmettre un message à son public à travers ses écrits. Son écriture, romanesque, de fiction, biographique, politique, scientifique ou autre, transmet ou véhicule, parfois même à l’insu de son auteur, un ou plusieurs messages, une vision.


Ce que le régime d’Alger ne peut absolument pas supporter depuis plus de 60 ans.


Avant l’indépendance déjà, pendant même la dite « guerre d’Algérie », les dirigeants Fln n’eurent de cesse de pratiquer la délation, la torture, la menace et l’assassinat politique. Ayant fait école, dés septembre 1962, débutera un agenda de putschs, de falsification, de lutte fratricide, d’invasions de la Kabylie, d’élimination des véritables Moujahidines et dirigeants politiques fondateurs, de répressions sanglantes du printemps berbère, de l’insurrection d’octobre 1988, l’instrumentalisation de l’islamisme et la fabrique à terrorisme, de la guerre civile et plus récemment du Hirak.


Ironie du sort, c’est à l’aéroport Houari Boumedienne (de son vrai nom Mohamed Boukharouba, colonel putschiste récidiviste) qu’il est victime d’un rapt au cœur de ce port barbaresque de pirates, repaire de pillards, où s’entassait, se négociait le butin et où le pirate reconstituait ses forces entre deux razzias marines à l’image de la grotte d’Ali Baba et des 40 voleurs.


Combien d’autres Boualem Sansal pourrissent en prison ou dans d’autres lieux après un jugement expéditif ou sans jugement, sans aucun droit ? Combien, disparus ou embastillés, de journalistes qui ont refusé la langue de bois, la voix de son maître, la voix de l’usurpateur, combien d’étudiants, d’enseignants, de paysans, de travailleurs, combien de femmes bafouées, d’avocats, de syndicalistes, de chômeurs, de hirakistes, de Kabyles, de jeunes Touaregs, d’immigrés, torturés, assassinés, violés, licenciés, intimidés, spoliés, terrorisés par un État totalitaire décadent, partout infiltré par ses sbires, militaires, policiers, agents de sécurité militaire et assimilés ?


L’Algérie, entité issue d’une colonisation plutôt violente, en a hérité les pires défauts sans en acquérir aucune des qualités post-modernes. Tout le monde n’est pas parfait. Ainsi, reproche-t-on à Boualem Sansal d’être écrivain, en soi, et d’être devenu français. Le régime algérien ne reconnaît pas la double nationalité. Champion de l’altérité et de l’ouverture au monde, il ne reconnaît aucune nationalité autre que la sienne. Depuis toujours, il exerce un chantage à la nationalité, sous diverses formes, dans les consulats, les services d’État civil, les mairies, les préfectures, l’administration centrale et territoriale. De part la précarité de leur statut personnel, les citoyens survivent au 21e siècle dans l’une des plus grandes prisons à ciel ouvert.


Une autre raison pour justifier l’arrestation annoncée par les médias occidentaux, notamment français, serait qu’il aurait abordé les questions d’intégrisme religieux qui ont perturbé ce pays pendant des décennies et qui seront gérées de la manière la plus dictatoriale qui soit, et la plus violente, de la part de l’État et de l’armée algérienne criminelle sur le modèle du terrorisme et terrorisme-contre-terrorisme. À titre d’exemple, citons seulement le terrible assassinat des moines de Tibérine, impuni à ce jour, commis par l’armée algérienne.


Dés le premier mandat Bouteflika, une loi algérienne, sous couvert de réconciliation, amnistie tous les belligérants et interdit aux Algériens toute tentative de débat, d’analyse, de discussion, de décryptage et de quelque revendication que ce soit relative à la dite décennie noire. Ainsi l’armée et les services de sécurité sont absous de leurs actes.


Mais par dessus tout, ce que le régime algérien ne peut supporter, c’est que M. Boualem Sansal a pris position lorsque la France a reconnu la souveraineté du royaume chérifien marocain sur le Sahara dit occidental qui a toujours été marocain depuis plus d’un millénaire. Boualem Sansal a publiquement exprimé sa satisfaction quant à ce revirement tant attendu de la France.


Ce qui aggrave encore plus le cas de Boualem Sansal, c’est qu’il a révélé publiquement, à juste titre, que l’ouest de l’Algérie était en fait historiquement, humainement et culturellement marocain. Ce que nous confirmons depuis au moins la création du royaume maghrébin marocain idrissite en 780 de notre ère.


Ce qui nous amène à comprendre que l’Algérie étant une création purement coloniale qui n’a jamais existé avant la colonisation si ce n’est, très partiellement, sous forme de petites principautés éphémères comme par exemple des micro-états-tampons ou des petites entités locales qui ont duré maximum chacun 10 ans, 20 ans parfois jusqu’à 50 années mais toujours à l’intérieur de l’ensemble global des grandes dynasties chérifiennes et maraboutiques qui ont érigé et embelli les grandes capitales impériales qui se situaient à Fès, à Marrakech, à Meknès, à Rabat, à Tlemcen, à Sijelmassa. Sans oublier les grandes villes de l’Andalousie des siècles de lumière. Ainsi, la république lumpen d’Alger devra bien s’en retourner à l’évidence, à la vérité avec un grand V, l’histoire avec un grand H.


Boualem Sansal n’a fait qu’aborder très succinctement une vérité historique, une vérité de la géographie humaine du Maghreb de toujours dont l’empire chérifien est le dépositaire. Nous reviendrons dans un prochain article sur cette question centrale de l’histoire du Maghreb et des tensions qui l’agite à la suite du démantèlement opéré pendant la colonisation et au moment des indépendances, suite, également, aux trahisons et au reniement des engagements d’Alger et du GPRA auprès de son principal voisin, le royaume chérifien. C’est sans doute pour cette raison que Ferhat Abbés, premier président du GPRA, refusant le parjure, demeuré fidèle à ses engagements auprès du roi Mohamed V, finira ses jours en résidence surveillée, enfermé, sous bonne garde, plusieurs décennies dans une villa des hauteurs d’Alger.


Espérons que Boualem Sansal soit toujours vivant, qu’il soit relâché au plus vite, qu’il soit libre de ses mouvements, libre de parler sans contrainte, qu’il recouvre pleinement ses droits en tant qu’être humain, ses droits humains, les droits de l’homme universels les plus élémentaires.


Un autre espoir, c’est que le régime d’Alger, dictatorial et putschiste, depuis plus de 60 ans, un jour sera, enfin, comptable de tous ses crimes, assassinats politiques, rapines, corruption, et exactions en tout genre. Qu’il soit comptable des différents événements catastrophiques qu’il a fait subir depuis 60 ans à l’ensemble du Maghreb.


Comme par exemple l’expulsion dans les années 60, de plus de 250 000 Marocains, d’une manière honteuse, inhumaine, comme du bétail embarqué dans des camions militaires, jusqu’à Oujda, route des deux mulets (Zouj-brel). Autres exemples, l’exode rural, la fuite des cerveaux, le chômage de la jeunesse, l’immigration de plus de dix millions d’Algériens à travers le monde, hémorragie qui continue de plus belle, la pollution atmosphérique par les gaz à effet de serre, un bilan carbone des plus désastreux pour la planète, la dissémination de substances toxiques, des stupéfiants et autres drogues chimiques de synthèse, la délation, la prévarication, l’indignité, etc. Paradoxalement, il est à noté qu’Alger exporte aussi vers la France sa mafia DZ, sa nomenclatura civile et militaire, ses hobereaux et sa bourgeoisie néo-comprador dans l’hexagone en toute sérénité.


Espérons que Boualem Sansal pourra sortir vivant de ce guépier, si l’on reprend les termes d’un avocat vétéran du collectif Fln historique, sortir vivant de « ce sac de scorpions qu’est l’Algérie ».


Acte 2, 22 novembre au soir


Aveu et justification de l’arrestation


Rebondissement : l’agence Algérie Presse Service (APS) confirme dans un communiqué laconique l’arrestation de Boualem Sansal dans un sas de l’aéroport d’Alger anti chambre des ténèbres sans en préciser les circonstances. Par contre, l’agence apporte des éléments d’information quant aux raisons qui auraient pu motiver une telle arrestation dont en premier lieu un flagrant délit de “délire révisionniste” puis d’atteinte à l’unité nationale et à l’intégrité territoriale.


Les proches de l’écrivain, son éditeur – les éditions Gallimard – les écrivains et ses amis parisiens, se mobilisent pour sa libération et déclarent qu’ils ne sont pas du tout surpris, habitués au méga Vaudeville qui se déroule à Alger depuis plus de 60 années. Sans surprise, ils qualifient les propos de l’APS de propos outranciers, de « propagande au service d’un pouvoir policier ». À la suite de l’indignation et du soutien du président français Emmanuel Macron, ils prennent la défense d’un écrivain de qualité, d’un artiste reconnu et d’un dissident. De facto, Boualem Sansal est l’otage d’un régime qui subit défaite après défaite, diplomatique et politique, au niveau régional et international, notamment, caractérisées par le réchauffement des relations franco-marocaines et par la reconnaissance de la souveraineté du royaume chérifien sur le Sahara, sans oublier l’échec de ses ingérences au Sahel.


Perspective de nombreux rebondissements


On est en droit de s’attendre à de nombreux rebondissements à l’image du grand guignol des résultats staliniens de la récente mascarade d’élection présidentielle, proclamés, chiffrés et révisés à trois reprises. Des rebondissements autant que de contradictions, d’opacité et d’incohérence dont le régime d’Alger s’est depuis toujours fait une de ses spécialités fort utiles à la bonne réussite des procédures bananières et de l’enfumade dont il est familier. La devise principale d’Alger pourrait se résumer ainsi : plus le mensonge est gros, mieux il passe. S’il ne passe pas, la répression frontale intervient sans ménagement. Après avoir accusé Boualem Sansal de collusion avec l’ennemi français et l’ennemi marocain, il ne reste plus qu’à l’accuser de collusion avec le troisième grand ennemi déclaré d’Alger devant l’éternel, à savoir, Israël. L’invective et l’insulte règnent en maître absolu au pays issu de l’Algérie française.


Par ailleurs, l’affaire Boualem Sansal aura, sans aucun doute, le mérite, d’une part, d’exacerber la zizanie entre les différents clans et gangs au pouvoir, et, d’autre part, de dévoiler, une fois de plus, au grand jour, l’incurie et l’incompétence des différents corps constitués.


À Alger, réduit vintage, ayant décidément toujours 50 ans ou un siècle de retard, il sera aisé à tout observateur avisé de prévoir l’avenir. Quoique, pour terminer sur une note positive, l’arrestation de l’écrivain Boualem Sansal en est un signe, observons que le régime dictatorial mafieux, rentier et corrompu, poussé dans ses retranchements, approche, désormais, à grands pas, de sa fin.


Chekib Abdessalam, écrivain, essayiste





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حر بوعلام صنصال

الفصل الأول، 22 نوفمبر صباحًا

الاختفاء

ماذا حدث للكاتب المهندس الفرنسي الجزائري بوعلام صنصال؟ هل هو ساذج حقا؟ هل هو حالم جميل؟ هل هو حقا فاقد الوعي؟ فهل كان يظن أنه سيحظى بالحماية من أي بادرة غير مواتية تتعارض مع حقوق الإنسان من جانب نظام يعرفه جيدا منذ نشأ فيه؟


هل هو حقاً حالم لدرجة أنه يعتقد أنه يستطيع الذهاب إلى الجزائر العاصمة دون التعرض للمضايقات بمجرد نزوله من الطائرة في مطار الجزائر العاصمة من قبل أجهزة الأمن التابعة للجيش الجزائري؟ هل كان محبوسًا في السجن؟ هل هو في زنزانة في بن عكنون، في مركز عنتر، وهو مركز تعذيب مشهور جدا في مرتفعات الجزائر العاصمة، ظل يديره حتى سنوات قليلة مضت، الجنرال طرطاق، الملقب بالجنرال شيجنول، حيث كان في هذا المركز يعذب نفسه بـ شيجنول وشارك في العديد من عمليات التعذيب الأخرى التي تعرض لها المظليون بالفعل خلال حرب الجزائر. التعذيب الذي قاموا بتحسينه، أود أن أقول حتى الكمال. بعض أماكن التعذيب اليوم هي نفس أماكن التعذيب في الماضي. وقد تم إدانة هذا الأمر وتوثيقه مرارا وتكرارا من قبل منظمات حقوق الإنسان، بما في ذلك الكتاب الأسود للجزائر الذي نشرته منظمة العفو الدولية (Éditions La Découverte).


كيف يمكن لمثقف مثل بوعلام صنصال، وهو مهندس واقتصادي وكاتب، بعد أن سافر وفتح عينيه على العالم، ويعرف بلده الأصلي، كيف يمكن أن يعود إلى هذا البلد الأكثر انغلاقا من كوريا الشمالية، كما يمكن أن يعود إلى بلده الأصلي. مثل المافيا كدولة مثل فنزويلا، مثل دول تهريب المخدرات في أمريكا الوسطى أو الجنوبية والتي نظمت معها دائمًا الرتب العليا في الجيش الجزائري علاقاتها.


كيف أمكنه أن يظهر مثل هذه السذاجة، وهذه الصراحة، وهذه البراءة، إلى درجة الاعتقاد بأنه يستطيع الذهاب إلى الجزائر العاصمة، ويداه في جيوبه، براحة البال الكاملة؟


في ماذا نلوم بوعلام صنصال؟


واغتنمت وسائل الإعلام خبر اختفائه. دعنا نقول عن اختطافه، لأن عمليات الاختطاف في المطار وفي المراكز الحدودية هي تقليد حقيقي في الجزائر. منذ أكثر من نصف قرن، وبشكل منهجي، استثمرت شرطة الحدود الجزائرية والدرك والجيش وأجهزته الأمنية، المعروفة باسم الأمن العسكري، دائمًا المراكز الحدودية، التي إما أن تكون مراكز حدودية مع الجيران، أو الحدود البحرية، على طول الساحل في الموانئ الكبرى مثل وهران والجزائر العاصمة وسكيكدة وعنابة، وكذلك في جميع مطارات الإقليم. وفي الواقع، سواء كانت شركات الطيران الدولية أو الشبكة المحلية، فإن قوائم الركاب لجميع الطائرات التي يتم تداولها في الجزائر منذ نصف قرن قد هبطت، في المنبع وفي المصب، في أيدي أجهزة الأمن العسكري. إنه تقليد راسخ لا يسمح بأي استثناءات.


كيف استطاع بوعلام صنصال أن يلقي بنفسه في وكر الذئب، الذئب الذي يعرفه جيدا لأنه هو نفسه استنكره. هل هو اليوم في مركز التعذيب المسمى عنتر، أم في ثكنة الدلي إبراهيم مقر الأمن العسكري الجزائري؟ هل هو في أحد مراكز التعذيب بالمناطق العسكرية أين هو؟ هل هو في شارع كافينياك، هل هو في فيلا سوزيني جديدة مصنوعة في الجزائر؟ أين تقع بوعلام صنصال؟


هل سنخرجه من القبعة حياً كما لو كان بالسحر؟ هل لم يعد على قيد الحياة أم أنه تم سلخ جلده؟ هل يتم ابتزازه؟ دعونا نحاول أن نفهم سبب اختطافه في المطار من قبل الأمن العسكري الجزائري، الذي ظل بلا عقاب لأكثر من 50 عامًا.


أولا، لأنه كاتب، لذلك حتما، يجب عليه أن يعبر عن نفسه، يعبر عن نفسه من خلال الكتابة، التي هي موضوع المنشورات، التي تقول المنشورات، تقول العامة. إن نظام المافيا الشمولي، مثل كثير من أنظمة المافيا التي نعرفها في العالم المعاصر، لا يمكنه أن يتسامح مع أصوات أخرى غير صوته. لكن من المفترض على كل كاتب على كوكب الأرض أن يوصل رسالة إلى جمهوره من خلال كتاباته. كتاباته، سواء كانت رومانسية أو روائية أو سيرة ذاتية أو سياسية أو علمية أو غيرها، تنقل أو تنقل، أحيانًا حتى دون علم المؤلف، رسالة أو أكثر، رؤية.


وهو ما لا يستطيع نظام الجزائر أن يتحمله مطلقا منذ أكثر من 60 عاما.


وحتى قبل الاستقلال، وحتى خلال ما يسمى بـ “الحرب الجزائرية”، واصل قادة جبهة التحرير الوطني ممارسة التنديد والتعذيب والتهديد والاغتيال السياسي. وبعد إنشاء مدرسة، اعتبارًا من سبتمبر 1962، بدأت أجندة الانقلابات والتزييف والصراع بين الأشقاء وغزو منطقة القبائل والقضاء على المجاهدين الحقيقيين والقادة السياسيين المؤسسين، والقمع الدموي لربيع البربر، وتمرد أكتوبر 1988، وبدأ الاستغلال الإسلاموية ومصنع الإرهاب، والحرب الأهلية، ومؤخرًا الحراك.


ومن المفارقات أنه كان ضحية عملية اختطاف في مطار هواري بومدين (اسمه الحقيقي محمد بوخروبة، عقيد انقلابي متكرر) في قلب هذا الميناء الهمجي للقراصنة، وكر للناهبين، حيث يتم تكديس الغنائم والتفاوض بشأنها. وحيث أعاد القرصان تشكيل قواته بين غارتين بحريتين مثل مغارة علي بابا والأربعين لصوص.


كم عدد بوعلام صنصال الآخرين الذين يتعفنون في السجن أو في أماكن أخرى بعد محاكمة سريعة أو بدون محاكمة، وبدون أي حقوق؟ كم من صحفي، مختفي أو مسجون، رفض اللغة الخشبية، صوت سيده، صوت الغاصب، كم من الطلاب والمعلمين والفلاحين والعمال، كم من النساء والمحامين والنقابيين والعاطلين عن العمل والحراكيين والقبائل ، شباب الطوارق، المهاجرين، تعذيب، قتل، اغتصاب، طرد، تخويف، سرقة، ترويع من قبل دولة شمولية منحلة، يخترقها في كل مكان أتباعها من جنود وشرطة ورجال أمن عسكري وأمثالهم؟


الجزائر، الكيان الناتج عن استعمار عنيف إلى حد ما، ورثت أسوأ عيوبها دون أن تكتسب أيًا من صفات ما بعد الحداثة. ليس الجميع مثاليين. وهكذا يتعرض بوعلام صنصال للانتقاد لكونه كاتبا في حد ذاته ولأنه أصبح فرنسيا. النظام الجزائري لا يعترف بالجنسية المزدوجة. إنه بطل الاختلاف والانفتاح على العالم، ولا يعترف بأي جنسية غير جنسيته. لقد مارس دائما ابتزاز الجنسية، بأشكال مختلفة، في القنصليات، ومصالح الأحوال المدنية، والمجالس البلدية، والعمليات، والإدارة المركزية والجهوية. بسبب هشاشة أحوالهم الشخصية، يعيش المواطنون في القرن الحادي والعشرين في أحد أكبر السجون المفتوحة.


سبب آخر لتبرير الاعتقال الذي أعلنته وسائل الإعلام الغربية، وخاصة الفرنسية، هو أنه كان سيتناول مسائل الأصولية الدينية التي أزعجت هذا البلد لعقود من الزمن والتي ستتم إدارتها بأكثر الطرق دكتاتورية، وأكثرها عنفًا. من جانب الدولة والجيش الجزائري المجرم على نموذج الإرهاب والإرهاب مكافحة الإرهاب. وكمثال على ذلك، دعونا نذكر فقط عملية الاغتيال الرهيبة التي تعرض لها رهبان طبرية، والتي لم يعاقب عليها حتى يومنا هذا، والتي ارتكبها الجيش الجزائري.

منذ الولاية الأولى لبوتفليقة، صدر قانون جزائري، تحت ستار المصالحة، يعفو عن جميع المتحاربين ويمنع الجزائريين من أي محاولة للنقاش والتحليل والمناقشة وفك الشفرات وتقديم أي مطالب مهما كانت فيما يتعلق بما يسمى بالعشرية السوداء. وبذلك يُبرأ الجيش والأجهزة الأمنية من أفعالهم.


لكن قبل كل شيء، ما لا يمكن للنظام الجزائري أن يدعمه هو أن السيد بوعلام صنصال اتخذ موقفا عندما اعترفت فرنسا بسيادة مملكة الشريف المغربية على ما يسمى بالصحراء الغربية، التي كانت دائما مغربية لأكثر من ألف عام. وأعرب بوعلام صنصال علناً عن رضاه عن هذا التحول الذي طال انتظاره من فرنسا.


وما يجعل حالة بوعلام صنصال أسوأ من ذلك هو أنه كشف علناً، وهو محق في ذلك، أن غرب الجزائر كان في الواقع مغربياً تاريخياً وإنسانياً وثقافياً. وهذا ما أكدناه منذ قيام المملكة المغربية الإدريسية على الأقل سنة 780م.


مما يقودنا إلى فهم أن الجزائر هي خلق استعماري بحت ولم يكن موجودا قبل الاستعمار باستثناء، جزئيا جدا، في شكل إمارات صغيرة سريعة الزوال مثل على سبيل المثال دويلات صغيرة عازلة أو كيانات محلية صغيرة استمرت كل منها لمدة أقصاها 10 سنوات، 20 سنة في بعض الأحيان تصل إلى 50 سنة ولكن دائما ضمن المجموعة الشاملة للسلالات الشريفة والمرابطية العظيمة التي أقامت وزخرفت العواصم الإمبراطورية الكبيرة التي كانت تقع في فاس، مراكش، مكناس، الرباط، تلمسان، سجلماسة. دون أن ننسى مدن الأندلس العظيمة ذات القرون المضيئة. وهكذا، سيتعين على جمهورية الجزائر الرثة أن تعود إلى الأدلة، إلى الحقيقة بحرف T الكبير، والتاريخ بحرف كبير H.


لقد تناول بوعلام صنصال بإيجاز شديد حقيقة تاريخية، وهي حقيقة الجغرافيا البشرية للمغرب العربي التي تعتبر الإمبراطورية الشريفة وصيتها. وسنعود في مقال قادم إلى هذه المسألة المحورية في تاريخ المغرب العربي والتوترات التي تعصف به بعد عمليات التفكيك التي تمت أثناء الاستعمار وفي زمن الاستقلال، وأيضا بعد الخيانات والنكران لالتزامات الجزائر وفرنسا. GPRA مع جارتها الرئيسية المملكة الشريفة. ولهذا السبب بلا شك، فإن فرحات عباس، أول رئيس للـ GPRA، الذي يرفض الحنث باليمين، ويظل مخلصًا لالتزاماته تجاه الملك محمد الخامس، سينهي أيامه تحت الإقامة الجبرية، محبوسًا، تحت الحراسة، لعدة عقود في فيلا من مرتفعات الجزائر العاصمة.


دعونا نأمل أن يكون بوعلام صنصال لا يزال على قيد الحياة، وأن يتم إطلاق سراحه في أسرع وقت ممكن، وأن يكون حرًا في الحركة، وحرًا في التحدث دون قيود، وأن يستعيد حقوقه بالكامل كإنسان، حقوقه الإنسانية، أبسط حقوقه. حقوق الإنسان العالمية.


الأمل الآخر هو أن نظام الجزائر، الدكتاتوري والانقلابي، لأكثر من 60 عاما، سوف يكون في يوم من الأيام مسؤولا عن جميع جرائمه، والاغتيالات السياسية، والنهب، والفساد، والانتهاكات بجميع أنواعها. فليتحمل المسؤولية عن مختلف الأحداث الكارثية التي أوقعها بالمغرب العربي بأكمله على مدى الأعوام الستين الماضية.


مثل على سبيل المثال طرد أكثر من 250 ألف مغربي في الستينيات، بطريقة مخزية وغير إنسانية، مثل الماشية المحملة في شاحنات عسكرية، حتى وجدة، طريق البغلين (زوج بريل). ومن الأمثلة الأخرى: الهجرة من الريف، وهجرة الأدمغة، والبطالة بين الشباب، وهجرة أكثر من عشرة ملايين جزائري في جميع أنحاء العالم، والنزيف الذي لا يزال مستمرا بلا هوادة، وتلوث الغلاف الجوي بسبب الغازات الدفيئة، والبصمة الكربونية الأكثر كارثية على الكوكب ونشر المواد السامة والمخدرات وغيرها من العقاقير الكيميائية الاصطناعية، والإدانة، والمراوغة، والإهانة، وما إلى ذلك. ومن المفارقة أنه تجدر الإشارة إلى أن الجزائر تصدر إلى فرنسا مافيا DZ، وتسمياتها المدنية والعسكرية، وملاكاتها وبرجوازيتها الكومبرادورية الجديدة في فرنسا بهدوء تام.


دعونا نأمل أن يتمكن بوعلام صنصال من الخروج حيا من هذا الفخ، إذا استخدمنا كلمات محام مخضرم من تجمع جبهة التحرير الوطني التاريخي، ليخرج حيا من “كيس العقارب هذا الذي هي الجزائر”.


الفصل 2، 22 نوفمبر مساءً


اعتراف وتبرير للاعتقال



تطور: أكدت وكالة الأنباء الجزائرية في بلاغ صحفي مقتضب اعتقال بوعلام صنصال في غرفة معادلة الضغط بمطار الجزائر العاصمة دون تحديد الظروف. ومن ناحية أخرى، تقدم الوكالة عناصر معلومات حول الأسباب التي يمكن أن تكون الدافع وراء هذا الاعتقال، بما في ذلك أولاً جريمة صارخة تتمثل في “الهذيان التحريفي” ثم الاعتداء على الوحدة الوطنية والسلامة الإقليمية.


ويحشد أقارب الكاتب وناشره – منشورات غاليمار – والكتاب وأصدقاؤه الباريسيون من أجل إطلاق سراحه ويعلنون أنهم ليسوا مندهشين على الإطلاق، لأنهم معتادون على مسرحية فودفيل الضخمة التي تقام في الجزائر العاصمة منذ أكثر من 60 عامًا. ومن غير المستغرب أن يصفوا تعليقات وكالة الأنباء الجزائرية بأنها “دعاية شائنة في خدمة سلطة الشرطة”. وبعد سخط ودعم الرئيس الفرنسي إيمانويل ماكرون، يدافعون عن كاتب جيد وفنان معروف ومنشق. وفي الواقع، فإن بوعلام صنصال هو رهينة نظام يعاني من الهزيمة تلو الهزيمة، دبلوماسيا وسياسيا، على المستوى الإقليمي والدولي، ويتميز بشكل خاص بدفء العلاقات الفرنسية المغربية والاعتراف بسيادة المغرب الشريف. المملكة على الصحراء، دون أن ننسى فشل تدخلها في منطقة الساحل.


احتمال العديد من التقلبات والمنعطفات


يحق لنا أن نتوقع العديد من التقلبات والمنعطفات مثل الدمية الكبرى للنتائج الستالينية لمهزلة الانتخابات الرئاسية الأخيرة، والتي تم الإعلان عنها وتحديد كميتها وتنقيحها ثلاث مرات. التقلبات والمنعطفات وكذلك التناقضات والغموض وعدم الاتساق التي جعلها نظام الجزائر دائمًا أحد تخصصاته مفيدة جدًا لنجاح إجراءات الموز والدخان والمرايا التي اعتاد عليها. ويمكن تلخيص الشعار الرئيسي للجزائر على النحو التالي: كلما كبرت الكذبة، كلما مرت بشكل أفضل. إذا لم يمر، فإن القمع الجبهي يتدخل بشكل غير رسمي. وبعد اتهام بوعلام صنصال بالتواطؤ مع العدو الفرنسي والعدو المغربي، لم يبق إلا اتهامه بالتواطؤ مع العدو الكبير الثالث المعلن للجزائر قبل الأبد، وهو إسرائيل. السب والإهانة يسودان بلاد الجزائر الفرنسية.


علاوة على ذلك، فإن قضية بوعلام صنصال ستكون لها، دون أدنى شك، ميزة تفاقم الخلاف بين مختلف العشائر والعصابات الموجودة في السلطة، ومن ناحية أخرى، الكشف مرة أخرى في وضح النهار. والإهمال وعدم كفاءة الهيئات المختلفة.


في الجزائر العاصمة، حيث انخفض معدل إنتاج النبيذ، والذي لا يزال متأخرًا بخمسين عامًا أو قرنًا من الزمان، سيكون من السهل على أي مراقب مطلع التنبؤ بالمستقبل. على الرغم من ذلك، في الختام، دعونا نلاحظ أن نظام المافيا الدكتاتوري، الريعي والفاسد، يقترب الآن بسرعة من نهايته.


شكيب عبد السلام،




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ⴼⵔⵉ ⴱⵓⴰⵍⴻⵎ ⵙⴰⵏⵙⴰⵍ


ⴰⵙⵍⴳⵏ 1, 22 ⵏⵓⵡⴰⵏⴱⵉⵔ ⴳ ⵜⴼⴰⵡⵜ


ⴰⵙⵎⵓⵔⵙ


ⵎⴰ ⴰⵢ ⴷ-ⵢⴻⴹⵔⴰⵏ ⵉ ⵓⵎⴻⵏⵣⴰⴳ ⵏ ⵓⵎⴰⵔⵓ ⴱⵧⵓⴰⵍⴻⵎ ⵙⴰⵏⵙⴰⵍ, ⴼⵔⴰⵏⴽⵓ-ⴰⵍⴳⴻⵔⵉⴰⵏ ? ⵉⵙ ⵜⴳⴰ ⵢⴰⵜ ⵜⵖⴰⵡⵙⴰ ⵉⵖⵓⴷⴰⵏ ⵙ ⵜⵉⴷⵜ? ⵉⵙ ⵉⴳⴰ ⵢⴰⵏ ⵓⵏⴰⵔⵓⵣ ⴰⵣⴷⴷⵉⴳ? ⵉⵙ ⵓⵔ ⵉⴳⵉ ⵓⵏⵍⵍⵉ ⵙ ⵜⵉⴷⵜ ? ⵉⵙ ⴷⴰ ⵉⵜⵜⵉⵖⵉⵍ ⵉⵙ ⵉⴳⴰ ⴰⵏⴼⵍⵓⵙ ⵙⴳ ⴽⵔⴰ ⵏ ⵓⵏⴳⴰⵙ ⵓⵔ ⵉⵃⵍⵉⵏ ⴷ ⵎⴳⴰⵍ ⵏ ⵉⵣⵔⴼⴰⵏ ⵏ ⵓⴼⴳⴰⵏ ⵙⴳ ⵖⵓⵔ ⵢⴰⵏ ⵓⵏⴳⵔⴰⵡ ⵏⵏⴰ ⵉⵙⵙⵏ ⵎⵍⵉⵃ, ⴰⵛⴽⵓ ⵢⵓⵍⵉ ⴳ ⵓⴳⵏⵙⵓ ⵏⵏⵙ?


ⵎⴰ ⵢⴻⵍⵍⴰ ⴷ ⴰⵎⵙⴻⴳⵔⴰⵡ ⴰⵏⴻⴼⵔⴰⵔⴻⵏ ⴰⵔⵎⵉ ⴷ ⴰⵙⵎⵉ ⴰⵢ ⵢⴻⵍⵍⴰ ⵢⴻⵜⵜⵃⵓⵍⴼⵓ ⴷⴰⴽⴽⴻⵏ ⵢⴻⵣⵎⴻⵔ ⴰⴷ ⵢⴻⴷⴷⵓ ⵖⴻⵔ ⵍⴷⵣⴰⵢⴻⵔ ⵜⴰⵎⴰⵏⴻⵖⵜ ⵡⴰⵔ ⵎⴰ ⵢⴻⵍⵍⴰ ⵓⵔ ⵢⴻⵙⵄⵉ ⴰⵔⴰ ⴰⵣⵔⴻⴼ, ⴰⴽⴽⴻⵏ ⴽⴰⵏ ⴰⵔⴰ ⵢⴻⴼⴼⴻⵖ ⵙⴻⴳ ⵓⵙⴰⴼⴰⴳ ⴷⴻⴳ ⵓⵏⴰⴼⴰⴳ ⵏ ⵍⴷⵣⴰⵢⴻⵔ ⵜⴰⵎⴰⵏⴻⵖⵜ, ⵙ ⵢⵉⵎⴻⵥⵍⴰ ⵏ ⵜⵖⴻⵍⵍⵉⵙⵜ ⵏ ⵢⵉⵖⴰⵍⵍⴻⵏ ⵏ ⵢⵉⴳⴻⵏ ⴰⴷⵣⴰⵢⵔⵉ? ⵉⵙ ⵉⴱⴷⴷⴰ ⴳ ⵢⴰⵏ ⵓⴽⵓⵔⵎⵓ ? ⵉⵙ ⵜⴳⴰ ⴳ ⵢⴰⵜ ⵜⵊⵕⵕⵓⵎⵜ ⴳ ⴱⵏ ⴰⴽⵏⵓⵏ, ⴳ ⵡⴰⵎⵎⴰⵙ ⵏ ⴰⵏⵜⴰⵔ, ⵢⴰⵏ ⵡⴰⵎⵎⴰⵙ ⵏ ⵜⵏⴽⵔⴰ ⵉⵜⵜⵡⴰⵙⵙⴰⵏ ⴱⴰⵀⵔⴰ ⴳ ⵉⵣⴷⴰⵔ ⵏ ⵍⴷⵣⴰⵢⵔ, ⵏⵏⴰ ⴰⵙ ⵉⵜⵜⴰⵡⵉⵏ ⴰⵔ, ⴽⵔⴰ ⵏ ⵉⵙⴳⴳⵡⴰⵙⵏ ⴰⵢⴰ, ⵙ ⵜⵊⵉⵏⵉⵜ ⵏⵏⵙ ⵜⴰⵔⵜⴰⴳ, ⵉⵙⵎ ⵏⵏⵙ ⴰⵊⵉⵏⵉⵔⴰⵍ ⵜⴰⵔⵜⴰⴳ , ⵙⴳ ⵍⵍⵉⵖ ⴳ ⵡⴰⵎⵎⴰⵙ ⴰⴷ, ⴰⵙⴽⵔ ⵏ ⵓⵏⴳⴰⵙ ⴳ . ⵛⵀⴻⵏⴻ ⵙ ⵜⵉⵎⵎⴰⴷ-ⵏⵏⴻⵙ ⵢⴻⵔⵏⵓ ⵢⴻⵜⵜⴻⴽⴽⴰ ⴷⴻⴳ ⵡⴰⵟⴰⵙ ⵏ ⵢⵉⵃⴻⵣⵣⵉⴱⴻⵏ ⵏⵉⴹⴻⵏ ⴰⵢ ⵢⴻⵃⵡⵉⵕ ⵢⴰⴳⵉ ⵢⵉⵕⴰⴱⴱⴰⵏⵉⵢⴻⵏ ⴷⴻⴳ ⵢⵉⵎⴻⵏⵖⵉ ⴰⴷⵣⴰⵢⵔⵉ. ⵉⵖⴻⵔⵙⵉⵡⴻⵏ ⴰⵢ ⵙⵙⴻⵍⵀⴰⵏ, ⴰⴷ ⵇⵇⴰⵔⴻⵖ ⵓⵍⴰ ⴷ ⵏⴻⵜⵜⴰⵜ. ⴽⵔⴰ ⵏ ⵡⴰⵏⵙⵉⵡⵏ ⵏ ⵓⵙⴳⵓⴼⵙⵓ ⴳⴰⵏ ⵣⵓⵏⴷ ⵡⵉⵍⵍⵉ ⵏ ⵓⵙⴳⴳⵡⴰⵙ ⵡⵉⵙⵙ ⵙⵉⵏ. ⴰⵢⴰ ⵢⴻⵜⵜⴱⴰⵏ-ⴷ ⴰⵛⵃⴰⵍ ⴷ ⵜⵉⴽⴽⴻⵍⵜ, ⵢⴻⵔⵏⵓ ⴷ ⴰⵢⴰ ⴰⵢ ⴷ-ⵢⴻⵜⵜⵡⴰⴽⴻⵍⵙⴻⵏ, ⵢⴻⵔⵏⵓ ⴷ ⵡⵉⵏ ⴰⵢ ⴷ-ⵢⴻⵜⵜⵡⴰⴽⴻⵍⵙⴻⵏ, ⵢⴻⵔⵏⵓ ⴷ ⵡⵉⵏ ⴰⵢ ⴷ-ⵢⴻⵜⵜⵡⴰⴽⴻⵍⵙⴻⵏ, ⵢⴻⵔⵏⵓ ⴷ ⴰⵢⴰ ⴰⵢ ⴷ-ⵢⴻⵙⵙⴽⴰⵏⴰⵢⴻⵏ ⴰⴷⵍⵉⵙ ⴰⴱⴻⵔⴽⴰⵏ ⵏ ⵍⴷⵣⴰⵢⴻⵔ ⴰⵢ ⴷ-ⵜⴻⵙⵙⵓⴼⴼⴻⵖ ⴰⵎⵏⴻⵙⵜⵉ ⵉⵏⵜⴻⵔⵏⴰⵜⵉⵓⵏⴰⵍ (ⵉⵏⴻ ⵍⴰ ⴷⴻⴽⵓⴼⴻⵔⵜⴻ).


ⵎⴰⵎⴽ ⵉⴳⴰ ⵢⴰⵏ ⵓⵏⴳⵎⴰⵎ, ⵣⵓⵏⴷ ⴱⵓⵡⴰⵍⵉⵎ ⵙⴰⵏⵙⴰⵍ, ⴰⵏⵣⴳⵓⵎ, ⴰⵎⵙⵏⴰⵍⴰ, ⴰⵎⴰⵙⵙⴰⵏ, ⴰⵎⴰⵔⴰ, ⵍⵍⵉⴳ ⵉⵎⵎⵓⴷⴷⴰ, ⵉⵔⵥⵎ ⵜⵉⵟⵟⴰⵡⵉⵏ ⵏⵏⵙ ⴳ ⵓⵎⴰⴹⴰⵍ, ⵉⵙⵙⵏ ⵜⴰⵎⴰⵣⵉⵔⵜ ⵏⵏⵙ ⴳ ⵓⵥⵓⵕ, ⵎⴰⵎⴽ ⵍⵍⵉ ⴷ ⵢⴰⵖⵓⵍ ⵙ ⵜⵎⴰⵣⵉⵔⵜ ⴰⴷ ⵉⵜⵜⵢⴰⴳⵍⵏ ⵓⴳⴳⴰⵔ ⵏ ⴽⵓⵔⵢⴰ ⵏ ⵓⴳⴰⴼⴰ, ⵎⴽⵉⵏⵏⴰ ⵉⴳⴰ ⵎⴰⴼⵢⴰ ⵣⵓⵏⴷ ⵜⴰⵎⵓⵔⵜ ⴰⵎⵎ ⴼⵉⵏⵣⵡⵉⵍⴰ, ⵣⵓⵏⴷ ⵜⵉⵎⵉⵣⴰⵔ ⵉⵏⴰⵕⵓⵟⵉⵢⵏ ⵏ ⴰⵎⵔⵉⴽⴰ ⵜⴰⵏⴰⵎⵎⴰⵙⵜ ⵏⵖ ⵜⴰⵎⵔⵉⴽⵜ ⵏ ⵉⴼⴼⵓⵙ ⵏⵏⴰ ⵙⵙⵓⴷⵙⵏ ⵉⵏⴰⵎⵎⴰⵙⵏ ⵢⴰⵜⵜⵓⵢⵏ ⵏ ⵜⵔⴷⵙⴰ ⵜⴰⴷⵣⴰⵢⵔⵉⵜ ⵜⵉⵣⴷⴰⵢⵉⵏ ⵏⵏⵙⵏ.


ⵎⴰⵎⴽ ⵉⵣⵎⵔ ⴰⴷ ⵉⵙⵎⵔⵙ ⵢⴰⵏ ⵓⵏⵛⴽ ⴰⵎ ⵡⴰ, ⴰⵏⵏⴳⵣⵓ ⴰⵎⵎ ⵡⴰ, ⵓⵔ ⵉⴳⵉ ⵡⵉⵏ ⵓⵏⵛⵜ, ⴰⵔ ⵜⵉⴳⵉⵔⴰ ⵏ ⵡⴰⵏⵏⴰ ⵎⴰⵙ ⵉⵖⵢ ⴰⴷ ⵉⴷⴷⵓ ⵙ ⵍⴷⵣⴰⵢⵔ, ⵉⴼⴰⵙⵙⵏ ⴳ ⵉⴱⵔⴷⴰⵏ, ⴳ ⵜⴰⵍⵡⵉⵜ?


ⵎⴰ ⴰⵢ ⴷ ⵏⴻⵏⵏⴻⵚ ⴱⵧⵓⴰⵍⴻⵎ ⵙⴰⵏⵙⴰⵍ ?


ⵉⵏⵖⵎⴰⵙⵏ ⵟⵟⴼⵏ ⵙⴳ ⵓⵏⴳⴰⵙ ⵏⵏⵙ. ⴰⴷ ⴷ-ⵏⵉⵏⵉ ⵖⴼ ⵓⵅⵅⴰⵎ-ⵏⵏⵙ, ⵉⵎⵉ ⴰⵢ ⵢⵅⵚⵔ ⴷⴳ ⵓⵏⴰⴼⴰⴳ ⴷ ⵢⵉⴳⴹⴰⴹ ⵏ ⵜⵍⵉⵙⴰ ⴷ ⴰⵏⵙⴰ ⵏ ⵜⵉⴷⵜ ⴷⴳ ⵍⴷⵣⴰⵢⵔ. ⵓⴳⴰⵔ ⵏ ⵓⵣⴳⴻⵏ ⵏ ⵍⵇⴻⵔⵏ, ⵙ ⵜⵜⴰⵡⵉⵍ ⴰⵏⵎⴻⵜⵜⵉ, ⵜⴰⵎⵙⵓⵍⵜⴰ ⵜⴰⴷⵣⴰⵢⵔⵉⵜ ⵏ ⵜⵍⵉⵙⴰ ⵜⵉⴷⵣⴰⵢⵔⵉⵢⵉⵏ, ⵊⴻⵏⴷⴰⵔⵎⴻⵔⵉ, ⵉⴳⴻⵏ ⵏ ⵜⵔⴻⴷⵙⴰ ⴷ ⵢⵉⵎⴻⵥⵍⴰ-ⵏⵏⴻⵙ ⵏ ⵜⵖⴻⵍⵍⵉⵙⵜ (ⴷⵔⵓⵙⵉ), ⵎⴻⵛⵀⵓⵕⴻⵏ, ⵙ ⵍⴻⵅⵚⴰⵔⴰ, ⵙ ⵢⵉⵙⴻⵎ ⵏ ⵜⵖⴻⵍⵍⵉⵙⵜ ⵜⴰⵙⴻⵔⴷⴰⵙⵉⵜ, ⵙⵙⴻⴼⵜⵉⵏ ⴷⵉⵎⴰ ⴷⴻⴳ ⵢⵉⵎⵓⴽⴰⵏ ⵏ ⵜⵍⵉⵙⴰ ⵏ ⵜⵍⵉⵙⴰ, ⴷⴰⴽⴽⴻⵏ ⵜⴻⵜⵜⵉⵍⵉ-ⴷ ⵖⴻⴼ ⵢⵉⵎⵓⴽⴰⵏ ⵏ ⵜⵍⵉⵙⴰ ⵏ ⵡⴰⴽⴰⵍ, ⵢⴻⵔⵏⵓ ⴷ ⴰⵢⴰ ⴰⵢ ⵢⴻⴵⴵⴰⵏ ⴰⴷ ⴷ-ⵜⵉⵍⵉ ⵜⵍⵉⵙⴰ ⵏ ⵜⵍⵉⵙⴰ. ⵙ ⵡⴰⴷⴷⴰⴳⵏ, ⵏⵖ ⵉⵙ ⵜⴳⴰ ⵜⵉⵍⵉⵜ ⵏ ⵢⵉⵍⵍ ⵏ ⵢⵉⵍⵍ ⴳ ⵉⴼⵜⴰⵙⵏ ⵉⵅⴰⵜⴰⵔⵏ, ⵣⵓⵏⴷ ⵓⵔⴰⵏ, ⴷⵣⴰⵢⵔ, ⵙⴽⵉⴽⴷⴰ, ⴰⵏⴰⴱⴰ, ⵓⵍⴰ ⴳ ⵎⴰⵕⵕⴰ ⵉⵙⴰⴳⵏ ⴳ ⵡⴰⴽⴰⵍ. ⵙ ⵜⵉⴷⴻⵜ, ⵎⴰ ⵢⴻⵍⵍⴰ ⴷ ⵜⵉⴽⴻⴱⴱⴰⵏⵉⵢⵉⵏ ⵜⵉⴳⵔⴰⵖⵍⴰⵏⵉⵏ ⵏⴻⵖ ⵏ ⵓⵥⴻⴹⴹⴰ ⴰⵖⴻⵍⵏⴰⵡ, ⵍⴻⴵⵏⴻⵜ ⵏ ⵢⵉⵎⵙⵉⴽⵍⴻⵏ ⵏ ⵡⴰⴽⴽ ⵉⵙⴰⴼⴰⴳⴻⵏ ⴰⵢ ⴷ-ⵢⴻⵣⴳⴰⵏ ⴷⴻⴳ ⵍⴷⵣⴰⵢⴻⵔ, ⵉ ⵍⵎⴻⵏⴷ ⵏ ⵓⵣⴳⴻⵏ ⵙⴻⴳ ⵍⵇⴻⵔⵏ, ⵔⵥⴰⵏ, ⴰⵏⴻⵖⵎⴰⵙ ⴷ ⵓⵏⴻⵔⵏⵉ, ⴷⴻⴳ ⵢⵉⴼⴰⵙⵙⴻⵏ ⵏ ⵢⵉⵎⴻⵥⵍⴰ ⵏ ⵜⵖⴻⵍⵍⵉⵙⵜ ⵜⴰⵙⴻⵔⴷⴰⵙⴰⵏⵜ. ⴷ ⵜⴰⵎⵢⵓⵔⵜ ⵓⵔ ⵉⴱⴷⴷⵍⵏ ⴰⵔⴰ ⵎⵍⵉⵃ ⵓⵔ ⵜⵜ-ⵉⴷ-ⵉⵚⴰⵃⵏ ⴰⵔⴰ ⴽⵔⴰ ⵏ ⵜⵏⵇⵉⴹⵉⵏ.


ⵎⴰⵎⴽ ⵉⵣⵎⵔ ⴱⵓⵡⴰⵍⴰⵎ ⵙⴰⵏⵙⴰⵍ ⴰⴷ ⵉⵙⴽⵔ ⵉⵅⴼ ⵏⵏⵙ ⴳ ⵉⵎⵉ ⵏ ⵡⵓⵛⵛⵓ, ⵢⴰⵏ ⵓⵖⵎⵉⵙ ⵎⴰⵙ ⵓⵔ ⵉⴳⵉ ⴱⵍⴰ ⴰⴷ ⵉⵙⵙⵏ ⵎⵍⵉⵃ ⴰⵛⴽⵓ ⵏⵜⵜⴰ ⵙ ⵉⵅⴼ ⵏⵏⵙ ⴰⵔ ⵜ ⵉⵜⵜⴰⵏⵏⴰⵢ ⵙ ⵉⵅⴼ ⵏⵏⵙ. ⵎⴰ ⴷ ⴰⵙⵙ-ⴰ ⴷⴻⴳ ⵡⴰⵎⵎⴰⵙ ⵏ ⵓⵄⴻⵜⵜⴻⴱ ⵉⵙⴻⵎⵎⴰ-ⴷ ⴰⵏⵜⴰⵔ, ⵏⴻⵖ ⴷⴻⴳ ⴹⴻⴼⵍⵉ ⵉⴱⵔⴰⵀⵉⵎ, ⵉⵙⵖⴰⵔⴻⵏ ⴰⵙⴻⵔⴷⴰⵙⴰⵏ ⴰⴷⵣⴰⵢⵔⵉ? ⵉⵙ ⵜⴳⴰ ⴳ ⵢⴰⵏ ⵙⴳ ⵡⴰⵎⵎⴰⵙⵏ ⵏ ⵜⵓⵜⵜⵔⴰⵢⵉⵏ ⵏ ⵜⵎⵏⴰⴹⵉⵏ ⵜⵉⵙⵔⴷⴰⵙⵉⵏ, ⵎⴰⵏⵉ ⴳ ⵉⵍⵍⴰ ? ⵉⵙ ⵉⵍⵍⴰ ⴳ ⴽⴰⴼⴰⵏⴰⴽ ⵙⵜⵔⵉⵜ, ⵉⵙ ⵜⴳⴰ ⴳ ⵢⴰⵜ ⵜⴼⵉⵍⵉⵜ ⵜⴰⵎⴰⵢⵏⵓⵜ ⵏ ⵙⵓⵣⵉⵏⵉ ⴳ ⴷⵣⴰⵢⵔ? ⴰⵏⴷⴰ ⵉⵍⵍⴰ ⴱⵓⵡⴰⵍⵉⵎ ⵙⴰⵏⵙⴰⵍ ?


ⵉⵙ ⵔⴰⴷ ⵜⵜ ⵏⵙⵙⵓⴼⵖ ⵙ ⵢⴰⵜ ⵜⴽⵔⴽⴰⵙ ⵍⵍⵉ ⵔⴰⴷ ⵢⴰⵊⵊ ⴰⴷ ⵜ ⵏⵙⵙⵓⴼⵖ ⵙⴳ ⵉⵛⵜ ⵏ ⵜⵍⴰⴼⵔⴰⵜ. ⵎⴰ ⵡⴰⵔ ⵉⴵⵉ ⵡⴰⵔ ⵉⴷⴷⴰⵔ ⵏⵉⵖ ⵄⴰⴷ? ⵉⵙ ⵉⴳⴰ ⴱⵍⴰⴽⵎⴰⵉⵍ? ⴰⴷ ⵏⵄⴻⵔⴹ ⴰⴷ ⵏⴻⵙⵙⴻⵏ ⵎⴰⵖⴻⴼ ⴰⵢ ⵢⴻⵜⵜⵡⴰⵅⴹⴻⴼ ⴷⴻⴳ ⵓⵏⴰⴼⴰⴳ ⵙ ⵜⵖⴻⵍⵍⵉⵙⵜ ⵜⴰⵙⴻⵔⴷⴰⵙⵉⵜ ⵜⴰⴷⵣⴰⵢⵔⵉⵜ ⵓⵔ ⵢⴻⵜⵜⵡⴰⵇⴱⴰⵍⴻⵏ, ⵢⴻⵔⵏⵓ ⵢⴻⵍⵍⴰ ⵢⴻⵜⵜⴻⴷⴷⵓ ⵙ ⵡⴰⵟⴰⵙ ⵏ 50 ⵏ ⵢⵉⵙⴻⴳⴳⴰⵙⴻⵏ ⴰⵢⴰ.


ⵜⴰⵎⴻⵣⵡⴰⵔⵓⵜ, ⴰⵛⴽⵓ ⴷ ⴰⵎⴰⵔⴰ, ⴷⵖⴰ ⵖⴻⴼ ⵡⴰⵢⴰ, ⵢⴻⵙⵙⴻⴼⴽ ⴰⴷ ⴷ-ⵢⴻⵙⵙⴽⴻⵏ ⵉⵎⴰⵏ-ⵏⵏⴻⵙ, ⴰⴷ ⴷ-ⵢⴻⵙⵙⴽⴻⵏ ⵉⵎⴰⵏ-ⵏⵏⴻⵙ ⵙ ⵜⵉⵔⵔⴰ, ⴷ ⵡⵉⵏ ⴰⵢ ⴷ ⴰⵙⴻⵏⵜⴻⵍ ⵏ ⵜⵥⵔⵉⴳⵉⵏ, ⴷ ⴰⵢⴰ ⴰⵢ ⴷ-ⵢⴻⵙⵙⴽⴰⵏⴰⵢⴻⵏ ⵜⵉⵥⵔⵉⴳⵉⵏ, ⵖⴻⴼ ⵡⴰⴽⴽⴻⵏ ⴰⵢ ⴷ-ⵢⴻⵏⵏⴰ ⵓⴳⴷⵓⴷ. ⵢⴰⵏ ⵓⵏⴳⵔⴰⵡ ⴰⵏⴰⵎⵓⵔ ⴰⵏⴰⵎⵓⵔ ⵣⵓⵏⴷ ⵍⵍⵉⵖ ⵏⵙⵙⵏ ⴽⵉⴳⴰⵏ ⴳ ⵓⵎⴰⴹⴰⵍ ⴰⵎⴰⵢⵏⵓ, ⵉⵖⵢ ⴰⴷ ⵉⴳ ⵢⴰⵏ ⵓⵏⴳⵔⴰⵡ ⵏ ⵜⴳⵓⵔⵉⵡⵉⵏ ⵢⴰⴹⵏⵉⵏ ⵓⴳⴳⴰⵔ ⵏ ⵡⵉⵏ ⵏⵏⵙ. ⵎⴰⵛⴰ ⴽⵔⴰ ⵏ ⵓⵎⴰⵔⵓ ⴳ ⵓⵎⴰⴹⴰⵍ ⵏ ⵡⴰⴽⴰⵍ ⵉⵅⵚⵚⴰ ⴰⴷ ⵉⵣⵔⵉ ⵢⴰⵜ ⵜⴱⵔⴰⵜ ⵉ ⵓⴳⴷⵓⴷ ⵏⵏⵙ ⵙ ⵜⵉⵔⵔⴰ ⵏⵏⵙ. ⵜⵉⵔⵔⴰ ⵏⵏⵙ, ⵜⴰⵔⵓⵎⴰⵏⵉⵜ, ⵜⴰⵏⴰⵥⵓⵕⵜ, ⵜⴰⴱⵢⵓⴳⵔⴰⴼⵉⵜ, ⵜⴰⵙⵔⵜⴰⵏⵜ, ⵜⴰⵎⴰⵙⵙⴰⵏⵜ ⵏⵖ ⵜⵢⵢⵉⵢⵜ ⵜⴰⵢⵎⴰⵜ ⵏⵖ ⵜⵢⴰⵙⴰⵢⵉⵏ ⵏⵖ ⴷ ⵜⵉⵎⵀⵕⵓⵔⵉⵏ, ⴽⵔⴰ ⵏ ⵜⵉⴽⴽⴰⵍ ⵎⵏⵜ ⴱⵍⴰ ⵜⵓⵙⵙⵏⴰ ⵏ ⵓⵎⴰⵔⴰⵢ ⵏⵏⵙ, ⵢⴰⵏ ⵏⵖ ⵓⴳⴳⴰⵔ ⵏ ⵜⴱⵔⴰⵜⵉⵏ, ⵢⴰⵜ ⵏ ⵜⵥⵉⵕⵜ.


ⴰⵢⴻⵏ ⵓⵔ ⵢⴻⵣⵎⵉⵔ ⴰⵔⴰ ⴰⴷ ⵢⵉⵍⵉ ⵓⵏⴰⴳⵔⴰⵡ ⵏ ⵍⴷⵣⴰⵢⴻⵔ ⵓⵔ ⵢⴻⵣⵎⵉⵔ ⴰⵔⴰ ⴰⴷ ⵢⴻⴳ ⴰⵣⴰⵍ ⵏ 60 ⵏ ⵢⵉⵙⴻⴳⴳⴰⵙⴻⵏ ⴰⵢⴰ.


ⵓⵇⴱⴻⵍ ⴰⵣⴰⵔⵓⴳ-ⴰ, ⵓⵍⴰ ⴷⴻⴳ ⵜⴰⵍⵍⵉⵜ-ⵏⵏⵉ ⴰⵢ ⴷ-ⵢⴻⵜⵜⵡⴰⴱⴻⴷⵔⴻⵏ ⴷⴻⴳ-ⵙ « ⵉⵎⴻⵏⵖⵉ ⵏ ⵓⵣⵣⴰⵢⵔⵉ », ⵉⵎⴹⴻⴱⴱⵔⴻⵏ ⵏ ⴼⵍⵏ ⵓⵔ ⵃⴻⴱⵙⴻⵏ ⴰⵔⴰ ⴰⵙⵃⵓⵍⴼⵓ, ⴰⵙⴻⵀⵔⴻⵙ, ⴰⵙⵃⵉⵙⵙⴻⴼ ⴷ ⵓⵙⴻⵀⵔⴻⵙ ⴰⵙⴻⵔⵜⴰⵏ. ⵎⵉ ⴷ-ⵢⴻⵇⵇⴻⵍ ⵖⴻⵔ ⵓⵖⴻⵔⴱⴰⵣ, ⵙⴻⴳ ⵛⵜⴻⵎⴱⴻⵕ ⵏ 1962, ⴰⴷ ⵢⴻⴱⴷⵓ ⴰⵖⴰⵡⴰⵙ ⵏ ⵢⵉⵙⴻⴼⵍⴰⵡⴻⵏ, ⴰⵙⴼⴻⵍ, ⴰⵎⴻⵏⵏⵓⵖ ⵏ ⵢⵉⴼⵔⴰⵅ, ⴰⵙⵄⴻⴷⴷⵉ ⵏ ⴽⴰⴱⵉⵍⵉⴰ, ⴰⵙⴻⴽⴽⴻⵔ ⵏ ⵢⵉⵎⵓⵊⴰⵀⵉⴷⵉⵏ ⵏ ⵜⵉⴷⴻⵜ ⴷ ⵓⵙⵙⴻⴱⴷⴻⴷ ⵏ ⵢⵉⵎⴹⴻⴱⴱⵔⴻⵏ ⵉⵙⴻⵔⵜⴰⵏⴻⵏ, ⴰⵙⵄⴻⴷⴷⵉ ⵏ ⵢⵉⴷⴰⵎⴻⵏ ⵏ ⵜⴼⵙⵓⵜ ⵏ ⴱⴻⴱⴻⵔ, ⴰⵙⵄⴻⴷⴷⵉ ⵏ ⵢⵉⵙⵍⴰⵎⴰⵏ. ⴷ ⴰⵙⵓⴳⴰⵔ ⴳ ⵜⵔⵎⵎⵉⵖⵜ, ⵉⵎⵏⵖⵉ ⴰⵏⴰⵎⵓⵔ ⴷ ⵙⴳ ⵎⴰⵢⴷ ⵉⵣⵔⵉⵏ ⴳ ⵀⵉⵔⴰⴽ.


ⵙ ⵜⵉⴷⴻⵜ, ⵢⴻⵍⵍⴰ-ⴷ ⴷⴻⴳ ⵓⵏⴰⴼⴰⴳ ⵏ ⵀⵓⵓⴰⵔⵉ ⴱⵓⵓⵎⵉⴷⴻⵏⵏⴻ (ⵉⵙⴻⵎ-ⵏⵏⴻⵙ ⵏ ⵜⵉⴷⴻⵜ ⵎⵓⵀⴰⵎⴻⴷ ⴱⵧⵓⴽⵀⴰⵔⵓⴱⴰ, ⴷ ⴰⴽⵓⵏⴳⵔⵉⵙ ⴰⵏⴻⵙⵎⵉⴳⴰⵍ) ⴷⴰⴽⴽⴻⵏ ⴷ ⵏⴻⵜⵜⴰ ⴰⵢ ⴷ ⴰⵏⴻⵖⵎⴰⵙ ⵏ ⵢⵉⵡⴻⵜ ⵏ ⵜⴽⴻⵕⵕⵓⵙⵜ ⴷⴻⴳ ⵡⵓⵍ ⵏ ⵓⴼⴼⵉⵔ-ⴰ ⴰⴱⴻⵔⴽⴰⵏ ⵏ ⵢⵉⴱⴻⵔⴷⴰⵏ, ⵍⴰⵉⵔ ⵏ ⵢⵉⴱⴻⵔⴷⴰⵏ, ⴰⵏⴷⴰ ⴰⵢ ⵢⴻⵍⵍⴰ ⵙ ’ⵓⵜⴻⴷ, ⵢⴻⵙⵙⵓⵎⴻⵔ-ⴷ ⴰⵙⵓⵏⴷⴻⴷ ⵢⴻⵍⵍⴰ ⵢⴻⵜⵜⴻⵎⵛⴰⵡⴰⵕ ⵢⴻⵔⵏⵓ ⴰⵏⴷⴰ ⴰⵢ ⵄⴰⵡⴷⴻⵏ ⵢⵉⵔⴻⵎⵎⴰⵖⴻⵏ ⵉⵖⴰⵍⵍⴻⵏ-ⵏⵏⴻⵙ ⴳⴰⵔ ⵙⵉⵏ ⵏ ⵢⵉⴼⴻⵔⴳⴰⵏ ⵏ ⵢⵉⵍⴻⵍ ⴰⵎ ⵍⴻⵅⵍⴰⵚ ⵏ ⵄⵍⵉ ⴱⴰⴱⴰ ⴷ 40 ⵏ ⵢⵉⴼⵓⴽⵏⴻⵏ.


ⵎⵛⵜⴰ ⵏ ⵉⴷ ⴱⵄⴰⵍⵉⵎ ⵙⴰⵏⵙⴰⵍ ⵢⴰⴹⵏ ⴳ ⵓⴽⵓⵔⵎⵓ ⵏⵖ ⴳ ⵡⴰⵏⵙⵉⵡⵏ ⵢⴰⴹⵏⵉⵏ ⴷⴼⴼⵉⵔ ⵏ ⵢⴰⵏ ⵓⵏⵇⵇⵉⵙ ⵓⵔ ⵉⴳⵉⵏ ⴰⵏⵣⴳⵓⵎ ⵏⵖ ⴱⵍⴰ ⴽⵔⴰ ⵏ ⵓⵏⴱⴰⴹ, ⴱⵍⴰ ⴽⵔⴰ ⵏ ⵉⵣⵔⴼⴰⵏ ? ⵎⵛⵜⴰ, ⵓⵔ ⵍⵍⵉⵏ ⵏⵖ ⵓⵔ ⵍⵍⵉⵏ, ⵏ ⵉⵏⵖⵎⴰⵙⵏ ⵓⵔ ⵢⵓⴳⵉⵏ ⵉⵍⵙ ⵏ ⵓⴽⵛⵛⵓⴹ, ⵜⴰⴳⵓⵔⵉ ⵏ ⴱⴰⴱ ⵏⵏⵙ, ⵜⴰⴳⵓⵔⵉ ⵏ ⴱⴰⴱ ⵏ ⵡⴰⴷⴷⵓⵔ, ⵎⵛⵜⴰ ⵏ ⵉⵏⵍⵎⴰⴷⵏ, ⵉⵙⵍⵎⴰⴷⵏ, ⵉⵎⵙⵡⵓⵔⵉⵜⵏ, ⵉⵎⵙⵡⵓⵔⵉⵜⵏ, ⵎⵛⵜⴰ ⵏ ⵜⵎⵖⴰⵔⵉⵏ, ⵉⵏⵎⵓⵇⵇⴰⵔⵏ, ⵉⵎⵙⵎⵓⵏⵏ ⵏ ⵜⵙⴱⴱⴰⴱⵜ, ⵓⵔ ⵙⵙⵡⵓⵔⵉⵏ, ⵜⵉⵀⵔⴰⴹ , ⴽⴰⴱⵉⵍⵉⵙ, ⵉⵍⴻⵎⵥⵉⵢⴻⵏ ⵉⵍⴻⵎⵥⵉⵢⴻⵏ, ⵉⵎⵉⵏⵉⴳⴻⵏ, ⵉⵎⵉⵏⵉⴳⴻⵏ, ⵜⵜⵏⴰⵖⴻⵏ, ⵜⵜⵏⴰⵖⴻⵏ, ⵉⵏⴻⵖⵎⴰⵙⴻⵏ, ⵉⵄⴻⵡⵡⵉⵇⴻⵏ, ⵉ ⴷ-ⵢⴻⵜⵜⵡⴰⴽⴽⵙⴻⵏ, ⵜⵜⵡⴰⵄⴻⵜⵜⴱⴻⵏ, ⵜⵜⵡⴰⴱⵟⵍⴻⵏ, ⵜⵜⵡⴰⵃⴻⴱⵙⴻⵏ ⵙ ⵡⴰⵟⴰⵙ ⵙ ⵢⵉⵡⴻⵏ ⵏ ⵓⵡⴰⵏⴰⴽ ⴰⵍⵓⴳⴰⵏ, ⴷⴻⴳ ⵢⴰⵍ ⴰⵎⴽⴰⵏ ⴰⵢⴷⴻⴳ ⵜⵜⴻⴽⴽⴰⵏ ⵢⵉⵎⴻⵥⵍⴰ-ⵏⵏⴻⵙ, ⵉⵙⴻⵔⴷⴰⵙⴻⵏ, ⵉⵎⵙⵓⵍⵜⴰ ⵏ ⵜⴻⵎⵙⵓⵍⵜⴰ, ⵉⵎⵙⴻⴼⵜⵉⵢⴻⵏ ⵏ ⵜⵖⴻⵍⵍⵉⵙⵜ ⵉⵙⴻⵔⴷⴰⵙⴰⵏⴻⵏ ⴷ ⵡⵉⴷ ⵢⴻⵜⵜⴻⵎⵛⴰⴱⵉⵏ?


ⵍⴷⵣⴰⵢⴻⵔ, ⴷ ⵜⴰⴳⵔⴰⵡⵜ ⴰⵢ ⴷ-ⵢⴻⵍⵍⴰⵏ ⵙⴻⴳ ⵢⵉⵡⴻⵜ ⵏ ⵜⴻⵎⵙⴷⵓⵔⵔⵉⵜ ⴰⵢⴷⴻⴳ ⵢⴻⵍⵍⴰ ⵛⵛⴻⴽ ⴷ ⴰⵎⴻⵇⵔⴰⵏ, ⵜⴻⴹⴹⴻⴼ-ⴷ ⵓⴳⵓⵔⴻⵏ ⵉⵎⴻⵇⵔⴰⵏⴻⵏ ⴰⴽⴽ ⵡⴰⵔ ⵎⴰ ⵜⴻⵜⵜⵓⵏⴻⴼⴽ-ⴰⵙ-ⴷ ⴽⵔⴰ ⵙⴻⴳ ⵜⵍⴻⵎⵎⵉⵥⵉⵏ ⵏ ⴹⴻⴼⴼⵉⵔ-ⵙ. ⵓⵔ ⴽⵓⵍⵍⵓ ⴽⵓⵍⵍⵓ ⵉⴼⵓⵍⴽⵉ. ⵙ ⵡⴰⵢⴰ, ⵏⴻⵜⵜⵄⴰⵡⴰⵏ-ⴷ ⴱⵧⵓⴰⵍⴻⵎ ⵙⴰⵏⵙⴰⵍ ⵉⵎⵉ ⴰⵢ ⵜⴻⵍⵍⴰ ⴷ ⵜⴰⵎⴰⵔⵓⵜ, ⴷⴻⴳ ⵢⵉⵎⴰⵏ-ⵏⵏⴻⵙ, ⵢⴻⵔⵏⵓ ⴰⴷ ⵏⵓⵖⴰⵍ ⴷ ⵜⴰⴼⵕⴰⵏⵙⵉⵙⵜ. ⴰⴳⵍⴷⵓⵏ ⴰⴷⵣⴰⵢⵔⵉ ⵓⵔ ⵢⴻⵙⵜⴻⵄⵕⴼⴻⵏ ⴰⵔⴰ ⵖⴻⴼ ⵜⵖⴻⵍⵍⵉⵙⵜ ⵙ ⵙⵏⴰⵜ. ⴰⵙⴱⴷⴰⴷ ⵏ ⵡⵉⵢⵢⴰⴹ ⴷ ⵓⵕⵥⵥⵓⵎ ⵉ ⵓⵎⴰⴹⴰⵍ, ⵓⵔ ⵉⵙⵙⵉⵏ ⵜⴰⴳⵍⴷⵉⵜ ⴱⵍⴰ ⵏⵏⵙ ​​ⴱⵍⴰ ⵜⵉⵏ ⵏⵏⵙ. ⴰⵔ ⴱⴰⵀⵔⴰ ⵉⵜⵜⵉⵍⵉ ⴰⵔ ⵉⵜⵜⵓⵖⵓⵍ ⴰⵔ ⵉⵜⵜⵓⵖⵓⵍ ⵖⵔ ⵜⵏⴰⵎⵓⵔⵜ, ⵙ ⵡⴰⵏⴰⵡⵏ ⵢⵎⵢⴰⵏⴰⵡⵏ, ⴳ ⵜⵙⴳⵉⵡⵉⵏ, ⵜⵉⵡⵓⵔⵉⵡⵉⵏ ⵏ ⵡⴰⴷⴷⴰⴷ ⴰⵏⴰⵎⵓⵔ, ⵜⵉⵖⵔⵎⵉⵡⵉⵏ ⵏ ⵜⵎⴷⵉⵏⵜ, ⵜⵉⵣⵡⵓⵔⴰ, ⴰⵙⵎⴽⵍ ⴰⵏⴰⵎⵎⴰⵙ ⴷ ⵓⵏⴰⵎⵓⵔ. ⵙ ⵜⵎⵏⵜⵉⵍⵜ ⵏ ⵓⵏⵏⴳⵣⵓ ⵏ ⵡⴰⴷⴷⴰⴷ ⵏⵏⵙⵏ ⴰⵏⵉⵎⴰⵏ, ⴷⴷⵔⵏ ⵉⵏⵎⵓⵔⴰ ⴳ ⵜⵙⵓⵜⴰ ⵜⵉⵙ 21 ⴳ ⵢⴰⵏ ⵙⴳ ⵉⵏⴽⵔⴰⴼⵏ ⵉⵅⴰⵜⴰⵔⵏ ⵏ ⵓⵕⵥⵥⵓⵎ.


ⴰⵏⴻⵍⵍⵉ ⵏⵉⴹⴻⵏ ⵉ ⵍⵎⴻⵏⴷ ⵏ ⵓⵙⵙⴻⴼⵔⴻⴽ ⵏ ⵓⵄⵔⴰⴹ ⴰⵢ ⴷ-ⵜⴻⵙⵙⵓⵎⴻⵔ ⵜⵖⴻⵎⵙⴰ ⵏ ⵓⵜⴰⵔⴰⵎ, ⵍⴰⴷⵖⴰ ⵉⴼⵕⴰⵏⵙⵉⵙⴻⵏ, ⴰⴷ ⴷ-ⵢⵉⵍⵉ ⴷⴰⴽⴽⴻⵏ ⴰⴷ ⵢⴻⵇⴱⴻⵍ ⵉⵙⵇⵙⵉⵢⴻⵏ ⵏ ⵜⵙⴻⵍⵡⵉⵜ ⵜⴰⵙⴳⴷⴰⵏⵜ ⴰⵢ ⵢⴻⵙⵙⴻⵅⵍⴰⵄⴻⵏ ⵜⴰⵎⵓⵔⵜ-ⴰ ⵎⵔⴰⵡ ⵏ ⵢⵉⵙⴻⴳⴳⴰⵙⴻⵏ ⴰⵢⴰ ⵢⴻⵔⵏⵓ ⴷ ⴰⵢⴰ ⴰⵔⴰ ⴷ-ⵢⴻⵍⵀⵓⵏ ⵙ ⵡⴰⵟⴰⵙ ⵙ ⵓⴱⵔⵉⴷ ⴰⵍⵇⴰⵢⴰⵏ, ⴷ ⵡⵉⵏ ⴰⵢⴷⴻⴳ ⴰⵔⴰ ⴷ-ⵢⵉⵍⵉ ⵡⴰⵟⴰⵙ ⵏ 2016. ⴰⵔⴽⴰⴹ, ⵙⴳ ⵢⵉⴷⵉⵙ ⵏ ⵓⵡⴰⵏⴰⴽ ⴰⵖⵍⵏⴰⵡ ⴰⴷⵣⴰⵢⵔⵉ ⴷ ⵢⵉⴼⵔⴷⵉⵙⵏ ⵖⴼ ⵓⵎⴷⵢⴰ ⵏ ⵜⵔⵎⵖⴰ ⴷ ⵔⵔⴱⵔⴰⴱ-ⵜⴰⵎⵏⴰⴹⴰⵏⵜ. ⴰⵎⴷⵢⴰ, ⴰⴷ ⴰⵖ-ⴷ-ⵏⴻⵙⵙⴻⴽⵏ ⴽⴰⵏ ⴰⵏⵟⴰⴳ-ⴰ ⴰⵍⵇⴰⵢⴰⵏ ⵏ ⵢⵉⵡⴰⵏⴰⴽⵉⵢⴻⵏ ⵏ ⵜⵉⴱⵉⵔⵉⵏ, ⵓⵔ ⵢⴻⵅⵚⴻⵔ ⴰⵔⴰ ⴰⵔ ⴰⵙⵙ-ⴰ, ⴰⵢ ⴷ-ⵜⴳⴰ ⵜⵔⴻⴷⵙⴰ ⵜⴰⴷⵣⴰⵢⵔⵉⵜ.


ⵙⴳ ⵓⵏⴱⴰⴹ ⴰⵎⵣⵡⴰⵔⵓ ⵏ ⴱⵓⵜⴼⵍⵉⴽⴰ, ⵢⴰⵏ ⵓⵙⵍⴳⵏ ⴰⴷⵣⴰⵢⵔⵉ, ⴷⴷⴰⵡ ⵜⵏⴱⴰⴹⵜ ⵏ ⵓⵎⵙⴰⵙⴰ, ⴰⵔ ⵉⵜⵜⵃⵢⵢⴰⵍ ⴽⵓⵍⵍⵓ ⵉⵎⵙⵍⴰⵢ ⴷ ⵉⴳⴷⴰⵍ ⵉⴷⵣⴰⵢⵔⵉⵢⵏ ⵙ ⴽⵔⴰ ⵏ ⵓⵔⵣⵣⵓ ⴳ ⵓⵎⵔⴰⵔⴰ ⵏ ⵡⴰⵡⴰⵍ, ⴰⵙⴼⵙⵉ, ⴰⵙⴳⴷⵍ, ⴰⵙⵎⵔⴽⵙ ⴷ ⴽⵔⴰ ⵏ ⵓⵙⵓⵜⵔ ⵏⵏⴰ ⵉⵥⵍⵉⵏ ⵙ ⵎⵔⴰⵡ ⵏ ⵉⵙⴳⴳⵡⴰⵙⵏ ⵉⴱⵔⴽⴰⵏⵏ ⵏⵏⴰ ⵎⵉ ⵜⵜⵉⵏⵉⵏ ⴰⵙ ⵎⵔⴰⵡ ⵏ ⵉⵙⴳⴳⵡⴰⵙⵏ ⵉⴱⵔⴽⴰⵏⵏ . ⵙ ⵡⴰⵢⴰ, ⵉⵖⴰⵍⵍⴻⵏ ⵏ ⵢⵉⴳⴻⵏ ⴷ ⵢⵉⵎⴻⵥⵍⴰ ⵏ ⵜⵖⴻⵍⵍⵉⵙⵜ ⵜⵜⵡⴰⴼⴻⵔⵏⴻⵏ ⵖⴻⴼ ⵜⵉⴳⴰⵡⵉⵏ-ⵏⵙⴻⵏ.


ⵎⴰⵛⴰ ⵏⵏⵉⴳ ⵡⴰⵢⴰ, ⴰⵢⴻⵏ ⵓⵔ ⵢⴻⵣⵎⵉⵔ ⴰⵔⴰ ⴷⵉⵏ ⴰⴷⵣⴰⵢⵔⵉ ⵓⵔ ⵢⴻⵣⵎⵉⵔ ⴰⵔⴰ ⴰⴷ ⵢⴻⵙⵙⴻⵡⵡⵉ ⴱⴻⵍⵍⵉ ⵎⴰⵙⵙ ⴱⵧⵓⴰⵍⴻⵎ ⵙⴰⵏⵙⴰⵍ, ⵢⴻⵟⵟⴻⴼ ⴰⵎⴽⴰⵏ ⴰⵢⴷⴻⴳ ⴼⵔⴰⵏⵙⴰ ⴰⴷ ⵜⴻⵙⵙⴻⵄⵊⴻⵍ ⵜⴰⵏⴰⵢⴰ ⵏ ⵜⴳⴻⵍⴷⴰ ⵜⴰⵙⴰⵄⵓⴷⵉⵜ ⵜⴰⵎⵖⵔⵉⴱⵉⵜ ⵖⴻⴼ ⵡⴰⵢⴰ - ⵢⴻⵜⵜⵡⴰⵙⵙⵏⴻⵏ ⵙ ⵢⵉⵙⴻⵎ ⵏ ⵙⵙⵀⴰⵔⴰ ⵏ ⵓⵜⴰⵔⴰⵎ ⴰⵢ ⵢⴻⵍⵍⴰⵏ ⴷⵉⵎⴰ ⴷ ⴰⵎⴻⵔⴷⴰⵙ ⵙ ⵡⴰⵟⴰⵙ ⵏ ⵡⴰⵢⴻⵏ ⵢⴻⵍⵍⴰⵏ ⴷ ⴰⵎⴻⵖⵔⵓⴱ. ⴱⵓⵡⴰⵍⵉⴻⵎ ⵙⴰⵏⵙⴰⵍ ⵢⴻⵙⵙⴽⴰⵏⴰⵢ-ⴷ ⵙ ⵡⴰⵟⴰⵙ ⴰⵙⴼⴻⵍ-ⵏⵏⴻⵙ ⴷⴻⴳ ⵓⵏⵔⴰⵔ-ⴰ ⴰⵖⴻⵣⴼⴰⵏ ⵉ -ⴰ ⴰⵢ ⴷ-ⵢⴻⵜⵜⵡⴰⵡⴻⵀⵀⴰⵏ ⵉ ⴼⵕⴰⵏⵙⴰ.


ⴰⵢⴻⵏ ⵓⵔ ⵢⴻⵍⵀⵉⵏ ⴰⵔⴰ ⵓⴳⴰⵔ ⵏ ⵡⴰⵢⴻⵏ ⵢⴻⵍⵍⴰⵏ ⴷⴻⴳ ⴱⵧⵓⴰⵍⵉⴻⵎ ⵙⴰⵏⵙⴰⵍ ⴷ ⴰⴽⴽⴻⵏ ⵢⴻⴽⵛⴻⴼ-ⴷ, ⵙ ⵡⴰⵟⴰⵙ, ⴷⴰⴽⴽⴻⵏ ⵢⴻⴽⵛⴻⴼ-ⴷ ⵙ ⵡⴰⵟⴰⵙ, ⵙ ⵜⵉⴷⴻⵜ, ⴷⴰⴽⴽⴻⵏ ⵢⴻⵍⵍⴰ ⴷⴻⴳ ⵜⵉⴷⴻⵜ, ⴷⴻⴳ ⵜⵉⴷⴻⵜ, ⴷⴰⴽⴽⴻⵏ ⵢⴻⵍⵍⴰ ⴷⴻⴳ ⵓⵎⴻⵣⵔⵓⵢ, ⴷⴻⴳ ⵓⵎⴷⴰⵏ ⴷ ⵓⵎⵖⴰⵔ ⵏ ⵢⵉⴷⵍⴻⵙ. ⴰⵢⵏⵏⴰ ⵏⵙⵙⵏ ⵎⴰⵙ ⴷ ⵙⴳ ⵎⴰⵢⴷ ⵓⵔ ⵉⴳⵉ ⴰⵙⵏⵓⵍⴼⵓ ⵏ ⵓⴷⵔⵉⵙⵉⵜ ⵏ ⵜⴳⵍⴷⵉⵜ ⵜⴰⵎⵖⵔⴰⴱⵉⵜ ⴳ 780 ⵏ ⵜⵍⴰⵍⵉⵜ ⵏ ⵍⵎⴰⵙⵉⵃ.


ⴰⵢⴰ ⴷⴰ ⴰⵖ ⵉⵜⵜⴰⵡⵉ ⴰⴷ ⵏⵔⵎⵙ ⵎⴰⵙ ⴷ ⵍⵣⵣⴰⵢⵔ ⵜⴳⴰ ⵢⴰⵏ ⵓⵙⵏⵓⵍⴼⵓ ⴰⵙⴷⵓⵔⵔⵉ ⵉⵣⴷⴷⵉⴳⵏ ⵏⵏⴰ ⵓⵔ ⵢⴰⴷ ⵉⵍⵍⵉⵏ ⴷⴰⵜ ⵏ ⵓⵙⴷⵓⵔⵔⵉ ⵎⴽ ⵓⵔ ⵉⴳⵉ, ⵙ ⵢⴰⵜ ⵜⴼⵓⵍⵜ, ⵙ ⵜⵍⵖⴰ ⵏ ⵜⵏⵎⴰⵍⴰⵢⵉⵏ ⵏ ⵜⴼⴽⴽⴰ ⵜⴰⵎⵥⵥⵢⴰⵏⵜ ⴰⵎⵎ ⵓⵎⴷⵢⴰ ⵎⵉⴽⵔⵓ-ⵙⵜⵓⵎⴱⵙ ⵏⵖ ⵜⵉⵎⵔⵙⴰⵍ ⵜⵉⴷⵖⵔⴰⵏⵉⵏ ⵜⵉⵎⵥⵢⴰⵏⵉⵏ ⵏⵏⴰ ⵉⵜⵜⴹⴼⵓⵕⵏ ⴽⵓ ⵢⴰⵏ ⴳ 10 ⵏ ⵓⵙⴳⴳⵡⴰⵙ, 20 ⵏ ⵓⵙⴳⴳⵡⴰⵙ ⴰⵔ 50 ⵏ ⵓⵙⴳⴳⵡⴰⵙ ⵎⴰⵛⴰ ⵉⵙⵓⵍ ⴷⴰⵅⵍ ⴳ ⵓⵎⴰⵜⴰ ⵏ ⵜⵓⵏⵏⵓⵏⵜ ⵏ ⵛⵉⵔⵉⴼⵢⴰⵏ ⴷ ⵜⵎⴰⵔⴰⵜⵉⵜ ⵜⴰⵎⵇⵇⵔⴰⵏⵜ ⵍⵍⵉ ⵉⴼⴼⵖⵏ ⴷ ⴰⵔ ⵜⵜⵓⵙⵎⵔⴰⵙⵏ ⴳ ⵜⵎⴰⵏⵖⵉⵏ ⵜⵉⵎⴱⵕⴰⵟⵓⵕⵉⵏ ⵜⵉⵎⵇⵇⵔⴰⵏⵉⵏ ⵍⵍⵉ ⵉⵍⵍⴰⵏ ⴳ ⴼⵉⵣ , ⴳ ⵎⵕⵕⴰⴽⵛ, ⵎⵉⴽⵏⵙ, ⵔⴰⴱⴰⵜ, ⵜⵍⵎⵛⵉⵏ, ⵙⵉⵊⵉⵍⵎⴰⵙⴰ. ⴱⵍⴰ ⴰⴷ ⵜⵜⵓⵜⵓⵏⵜ ⵜⵖⵔⵎⵉⵡⵉⵏ ⵜⵉⵎⵇⵇⵔⴰⵏⵉⵏ ⵏ ⵍⴰⵏⴷⴰⵍⵓⵙ, ⴰⵔ ⵜⵜⵓⵜⵜⵓⵔⵏⵜ ⵅⴼ ⵜⵙⵓⵜⵉⵡⵉⵏ ⵏ ⵜⴰⴼⴰⵡⵜ. ⵙ ⵡⴰⵢⴰ, ⵜⴰⴳⴷⵓⴷⴰ ⵏ ⵍⴷⵣⴰⵢⴻⵔ ⵜⴰⵎⴰⵏⴻⵖⵜ ⴰⴷ ⵜⴻⵙⵄⵓ ⵍⴷⵣⴰⵢⴻⵔ ⵜⴰⵎⴰⵏⴻⵖⵜ, ⵙ ⵜⵉⴷⴻⵜ ⵙ ⵢⵉⵡⴻⵏ ⵏ ⵠ ⵎⴻⵖⵖⵔⴻⵏ, ⴰⵎⴻⵣⵔⵓⵢ ⵙ ⵢⵉⵡⴻⵏ ⵏ ⵀ.


ⵓⵔ ⵜⵇⵔⵔⴱ ⵖⴰⵙ ⵙⴰⵏⵙⴰⵍ ⵖⴰⵙ ⵙ ⵢⴰⵜ ⵜⵖⴰⵔⴰⵙⵜ ⵉⴼⵓⵍⴽⵉⵏ ⵙ ⵜⵉⴷⵜ ⵙ ⵜⵉⴷⵜ, ⴷ ⵜⵉⴷⵜ ⵏ ⵜⵊⵓⵖⵔⴰⴼⵉⵜ ⵜⴰⵏⴼⴳⴰⵏⵜ ⵏ ⵍⵎⵖⵔⵉⴱ ⵏ ⵍⵎⵖⵔⵉⴱ ⵏ ⵍⵎⵖⵔⵉⴱ ⵏ ⴽⵓ ⵜⵉⴽⴽⵍⵜ ⵏⵏⴰ ⴳ ⵉⴳⴰ ⵜⴳⵍⴷⵉⵜ ⵏ ⵛⵉⵔⵉⴼⵢⴰ ⴰⵙⵎⵓⵔⵙ. ⴰⴷ ⵏⵓⵖⴰⵍ ⴳ ⵢⴰⵏ ⵓⵎⴰⴳⵔⴰⴷ ⵏ ⵉⵎⴰⵍ ⵅⴼ ⵓⵙⵇⵙⵉ ⴰⴷ ⴰⵏⴰⵎⵎⴰⵙ ⵏ ⵓⵎⵣⵔⵓⵢ ⵏ ⵍⵎⵖⵔⵉⴱ ⴷ ⵜⵣⴷⴰⵢⵉⵏ ⵏⵏⴰ ⵜ ⵉⵜⵜⴰⵡⵉⵏ ⴰⴷ ⴰⵙ ⵉⴳ ⴰⵙⴼⵙⵔ ⵏ ⵓⵏⴳⴰⵙ ⴳ ⵓⵣⵎⵣ ⵏ ⵓⵙⴷⵓⵔⵔⵉ ⴷ ⴳ ⵜⵉⵣⵉ ⵏ ⵓⵣⴰⵔⵓⴳ, ⵉⴽⵎⵎⵍ, ⴰⵡⴷ, ⴰⴷ ⵉⴱⵖⴰⵙ ⴷ ⵓⵏⴳⴰⵙ ⵏ ⵉⵡⵜⵜⴰⵙⵏ ⵏ . ‘ⵍⴷⵣⴰⵢⵔ ⴷ ⴳⴱⵔⵔⴰ ⵙ ⵓⵎⵙⴰⵡⴰⵍ ⵏⵏⵙ ⴰⴳⵊⴷⴰⵏ, ⵜⴰⴳⵍⴷⵉⵜ ⵜⴰⵛⵉⵔⵔⵉⴼⵉⵜ. ⵓⵔ ⵉⴳⵉ ⵛⵛⴽ ⵎⴰⵙ ⴷ ⴼⵉⵔⵀⴰⵜ ⴰⴱⴱⵉⵙ, ⴰⵙⵍⵡⴰⵢ ⴰⵎⵣⵡⴰⵔⵓ ⵏ ⵓⵏⵙⵙⵉⵅⴼ ⵏ ⵜⵏⴱⴰⴹⵜ, ⴰⵔ ⵉⵜⵜⴰⵣⵣⴰⵍ, ⴰⴷ ⵉⵇⵇⵉⵎ ⴷ ⴰⵏⴼⵍⵓⵙ ⵏ ⵜⵡⵓⵔⵉⵡⵉⵏ ⵏⵏⵙ ⵉ ⵓⴳⵍⵍⵉⴷ ⵎⵓⵃⵎⵎⴰⴷ ⴼ, ⵔⴰⴷ ⵉⴼⵓⴽⴽⵓ ⵓⵙⵙⴰⵏ ⵏⵏⵙ ⴳ ⴷⴷⴰⵡ ⵏ ⵓⵏⴳⴰⵙ ⵏ ⵜⴰⴷⴷⴰⵔⵜ, ⵉⴱⴷⴷⴰ, ⴷⴷⴰⵡ ⵜⵏⴱⴰⴹⵜ ⵉⵖⵓⴷⴰⵏ, ⴽⵉⴳⴰⵏ ⵏ ⵉⵙⴳⴳⵡⴰⵙⵏ ⴳ ⵢⴰⵏ ⵓⵣⵎⵣ ⵏ ⵜⴼⵉⵍⵍⴰ ⵏ ⵍⴷⵣⴰⵢⵔ.


ⴰⵔ ⵏⵙⵙⵉⵔⵉⵎ ⴰⴷ ⵢⵉⵍⵉ ⴰⴱⴷⴰ ⵉⴷⴷⴰⵔⵏ ⴽⵓ ⵜⵉⴽⴽⵍⵜ, ⵎⴰⵙ ⵔⴰⴷ ⴰⵙ ⵉⴼⴼⵖ ⵙ ⵢⴰⵜ ⵜⵖⴰⵔⴰⵙⵜ ⵉⵣⴷⴷⵉⴳⵏ, ⵎⴰⵙ ⵉⴳⴰ ⵉⵍⴻⵍⵍⵉ ⴰⴷ ⵉⵎⵓⵙⵙⵓ, ⵉⵍⵍⴻⵍ ⴰⴷ ⵉⵙⴰⵡⵍ ⴱⵍⴰ ⴰⵙⴽⵙⵡ, ⵎⴰⵙ ⴷⴰ ⵉⵜⵜⴹⴼⵓⵕ ⴽⵓⵍⵍⵓ ⵉⵣⵔⴼⴰⵏ ⵏⵏⵙ ⵣⵓⵏⴷ ⵢⴰⵏ ⵓⴼⴳⴰⵏ, ⵉⵣⵔⴼⴰⵏ ⵏⵏⵙ ⵏ ⵓⴼⴳⴰⵏ, ⴰⴳⴷⵓⴷⴰⵏ ⴰⵎⴰⴹⵍⴰⵏ ⴰⴳⵊⴷⴰⵏ ⵉⵣⵔⴼⴰⵏ.


ⴰⵙⵉⵔⵎ ⵢⴰⴹⵏ ⴷ ⵎⴰⵙ ⴷ ⴰⵏⴳⵔⴰⵡ ⵏ ⵍⴷⵣⴰⵢⵔ, ⴷ ⵓⴷⵉⴽⵜⴰⵜⵓⵔⴰⵍ ⴷ ⵓⵏⵎⵀⴰⵍ, ⵓⴳⴳⴰⵔ ⵏ 60 ⵏ ⵓⵙⴳⴳⵡⴰⵙ, ⵔⴰⴷ ⵉⴳ ⵢⴰⵏ ⵡⴰⵙⵙ, ⴳ ⵜⴳⵉⵔⴰ, ⴰⵙⵉⴹⵏ ⵏ ⴽⵓⵍⵍⵓ ⵜⵉⵏⵏⵖⵉ ⵏⵏⵙ, ⵜⵉⵎⵏⵖⵉⵡⵉⵏ ⵏⵏⵙ ⵜⵉⵙⵔⵜⴰⵏⵉⵏ, ⴰⵙⴳⵓⴼⵙⵓ, ⴰⵙⴳⵓⴼⵙⵓ, ⴷ ⴽⵓ ⴰⵏⴰⵡ ⵏ ⵓⵏⴳⴰⵙ. ⵎⴰ ⵢⴻⵍⵍⴰ ⴷ ⴰⵢⴻⵏ ⴰⵢ ⵢⴻⵙⵄⴰⵏ ⴰⵣⴰⵍ ⵉ ⵜⴻⴷⵢⴰⵏⵉⵏ ⵜⵉⵎⴻⵇⵔⴰⵏⵉⵏ ⵢⴻⵎⴳⴻⵔⵔⴰⴷⴻⵏ ⴰⵢ ⴷ-ⵢⴻⵍⵍⴰⵏ 60 ⵏ ⵢⵉⵙⴻⴳⴳⴰⵙⴻⵏ ⴷⴻⴳ ⵡⴰⴽⴽ ⵜⵉⵎⵏⴰⴹⵉⵏ ⵏ ⵎⴰⵖⵔⵉⴱ.


ⵙ ⵓⵎⴷⵢⴰ, ⴰⵙⴼⵙⵔ ⴳ ⵉⵙⴳⴳⵡⴰⵙⵏ ⵏ 1960, ⵏ ⵡⵓⴳⴳⴰⵔ ⵏ 250,000 ⵏ ⵉⵎⵔⵔⵓⴽⵉⵢⵏ, ⵙ ⵢⴰⵜ ⵜⵖⴰⵔⴰⵙⵜ ⵓⵔ ⵉⵃⵍⵉⵏ, ⵓⵔ ⵉⴳⵉⵏ ⴰⵏⴼⵔⴰⴳ, ⵣⵓⵏⴷ ⴰⴼⵔⴳⴰⵏ ⴳ ⵓⵙⴳⴷ ⴳ ⵉⴽⴰⵎⵢⵓⵏⵏ ⵉⵙⵔⴷⴰⵙⵏ, ⴰⵔ ⵓⵊⴷⴰ, ⴰⴱⵔⵉⴷ ⵏ ⵙⵉⵏ ⵉⵎⵖⵔⴰⴱⵉⵢⵏ (ⵣⵓⵓⵊ-ⴱⵔⵉⵍ). ⵉⵎⴷⵢⴰⵜⵏ ⵢⴰⴹⵏ, ⴰⴼⵔⴰⴳ ⵏ ⵡⴰⴼⵔⵉⵡⵏ, ⴰⴼⵔⴰⴳ ⵏ ⵓⵏⵍⵍⵉ, ⵡⴰⵔ ⴰⵙⵡⵓⵔⵉ ⵏ ⵉⵄⵔⵔⵉⵎⵏ, ⵉⵎⵣⵡⴰⴳⵏ ⵏ ⵡⵓⴳⴳⴰⵔ ⵏ ⵎⵔⴰⵡ ⵏ ⵉⴷⵣⴰⵢⵔⵉⵢⵏ ⴳ ⵓⵎⴰⴹⴰⵍ, ⴰⵔ ⵉⵜⵜⴽⵎⵎⵉⵍ ⵓⵏⵖⴰⵍ ⵏⵏⴰ ⵉⵜⵜⴽⵎⵎⵉⵍⵏ ⴰⵙⵎⵔⴽⵙ ⵉⵖⵓⴷⴰⵏ ⵓⴳⴳⴰⵔ, ⴰⵔ ⵉⵜⵜⴽⵎⵎⵉⵍ ⵙ ⵓⴳⴰⵣ ⵏ ⵓⵣⵡⵓ, ⵢⴰⵏ ⵓⵙⵜⴰⵍ ⵏ ⵓⴽⴰⵕⴱⵓⵏ ⵏⵏⴰ ⴱⴰⵀⵔⴰ ⵉⵜⵜⵓⵙⵎⵔⴰⵙⵏ ⴳ ⵓⵜⵔⵉ, ⴰⵙⵎⵓⵔⵙ ⵏ 2016. ⵉⵎⵜⵜⵉⵜⵏ ⵉⴽⵛⵛⵓⵎⵏ, ⴰⵏⴰⵔⴽⵓⵜⵉⴽ ⴷ ⵉⵙⴰⴼⴰⵔⵏ ⵢⴰⴹⵏ ⵉⴽⵉⵎⵢⴰⵡⵉⵢⵏ ⵉⵙⵏⵉⵍⵙⵏ, ⴰⵙⵎⵔⴽⵙ, ⴰⵙⵏⴼⵍ ⵏ ⴷⴰⵜ ⵏ ⵓⵙⵏⴼⵍ, ⴰⵙⵎⵓⵔⵙ, ⴰⵜⴳ. ⵙ ⵡⴰⵢⴰ, ⵜⵜⵡⴰⵍⵉⵏ ⴷⴰⴽⴽⴻⵏ ⵍⴷⵣⴰⵢⴻⵔ ⵜⴰⵎⴰⵏⴻⵖⵜ ⵍⴰ ⵜⴻⵜⵜⴰⴵⴵⴰ ⴷⴰⵖ ⴰⴷ ⵜⴻⵙⵙⴻⵇⴷⴻⵛ ⴷⴰⵖⴻⵏ ⵖⴻⵔ ⴼⵕⴰⵏⵙⴰ ⴷⵣ, ⴰⵏⴻⵎⵢⴰⴳ-ⵏⵏⴻⵙ ⴰⵖⴻⵍⵏⴰⵡ ⴷ ⵓⵏⵎⴻⵜⵜⵉ-ⵏⵏⴻⵙ ⴰⵙⴻⵔⴷⴰⵙⴰⵏ, ⴰⵀⵓⴱⴻⵔⵢⵓ-ⵙ ⴷ ⵡⵉⵏ-ⵏⵏⴻⵙ ⴰⵎⴰⵢⵏⵓ ⵏ ⵜⴽⴻⴱⴱⴰⵏⵉⵜ ⵜⴰⵎⴰⵢⵏⵓⵜ ⴷⴻⴳ ⴼⵕⴰⵏⵙⴰ ⴷⴻⴳ ⵡⴰⴽⴽ ⵜⵉⵎⵏⴰⴹⵉⵏ ⵏ ⵜⵍⴻⵍⵍⵉ.


ⴰⵙⵉⵔⵎ ⵏ ⴱⵓⵡⴰⵍⵉⵎ ⵙⴰⵏⵙⴰⵍ ⵔⴰⴷ ⵉⵣⴹⴰⵕ ⴰⴷ ⵉⴼⴼⵖ ⵙⴳ ⵓⴳⵓⴱⵉⵢⴰ ⴰⴷ, ⵎⴽ ⵍⵍⵉ ⵔⴰⴷ ⵏⵙⴽⵔ ⵜⵉⴼⴰⴷⵉⵡⵉⵏ ⵏ ⵢⴰⵏ ⵓⴱⵓⴳⴰⵟⵓ ⴰⵇⴱⵓⵔ ⵙⴳ ⵓⴳⵔⴰⵡ ⵏ FLN ⴰⵎⵣⵔⵓⵢⴰⵏ, ⴰⵔ ⴷ ⵉⴼⴼⵖ ⵙⴳ “ⵜⴰⴽⴱⴱⴰⵍⵜ ⴰⴷ ⵏ ⵜⴽⵔⴽⴰⵙ ⵎⴰⵙ ⴷ ⵍⴷⵣⴰⵢⵔ”.


ⴰⵙⵍⴳⵏ 2, 22 ⵏⵓⵡⴰⵏⴱⵉⵔ ⵜⴰⵎⴷⴷⵉⵜ


ⴰⵙⵄⴷⴷⵉ ⴷ ⵓⵙⵏⵥⵢ ⵏ ⵜⵓⵇⵇⵏⴰ


ⴰⵔⵔⴰⵣ: ⵜⴰⵙⵏⵓⵔⴰⵢⵜ ⵏ ⵍⴷⵣⴰⵢⵔ ⴱⵕⵉⵙⵙ (ⴰⵒⵙ) ⵜⵡⴽⴽⴷ-ⴷ ⴷⴳ ⵢⵉⵡⵏ ⵏ ⵓⵍⵖⵓ ⵏ ⵜⵖⴰⵎⵙⴰ ⵍⴰⴽⴽⵓⵏⵉⴽ ⴰⵢ ⵜⵓⴹⴹⴼⴰ ⵏ ⴱⵄⴰⵍⵉⵎⵙ ⵙⴰⵏⵙⴰⵍ ⴷⴳ ⵢⵉⵡⵏ ⵏ ⵓⵏⴰⴼⴰⴳ ⵏ ⵍⴷⵣⴰⵢⵔ ⵎⴳⴰⵍ ⵛⵛⴱⵔ ⵏ ⵟⵟⵔⴰⴷ ⵡⴰⵔ ⵎⴰ ⵜⵙⵙⴼⵔⴰⵢ-ⴷ ⵜⴳⵏⵉⵜ-ⵏⵏⵙ. ⴳ ⵜⵙⴳⴰ ⵢⴰⴹⵏ, ⴰⵔ ⵜⴼⴽⴰ ⵜⵙⵏⵓⵔⴰⵢⵜ ⵉⵏⵖⵎⵉⵙⵏ ⵅⴼ ⵉⵙⵔⴰⴳⵏ ⵏⵏⴰ ⵉⵖⵉⵏ ⴰⴷ ⵉⵙⴱⵖⵙ ⵢⴰⵏ ⵓⵏⴳⴰⵙ ⴰⵎⵎ ⵡⴰ ⵏⵏⴰ ⴳ ⵉⵍⵍⴰ ⴳ ⵓⵎⵣⵡⴰⵔⵓ ⵢⴰⵏ ⵓⵏⴳⴰⵙ ⵉⴼⵓⵍⴽⵉⵏ ⵏ “ⴰⵎⵙⵍⴰⵢ ⵏ ⵓⵏⵏⴱⴹ” ⴷ ⴼⴼⵉⵔ ⴰⵙ ⵏ ⵜⵎⵓⵏⵜ ⵜⴰⵏⴰⵎⵓⵔⵜ ⴷ ⵜⴷⴳⴰⵔⵜ ⵜⴰⵏⴰⵎⵓⵔⵜ.


ⵉⵎⵙⴰⵖⵏ ⵏ ⵓⵎⴰⵔⵓ, ⴰⵎⵙⵙⵓⴼⵖ ⵏⵏⵙ - ⴳⴰⵍⵢⴰⵕⴷ ⵜⵥⵕⵉⴳⵜ - ⵉⵎⴰⵔⴰⵜⵏ ⴷ ⵉⵎⴷⴷⵓⴽⴽⴰⵍ ⵏⵏⵙ ⵉⴱⵔⵉⵟⴰⵏⵉⵢⵏ, ⴰⵔ ⵙⵙⵎⵓⵙⵙⵓⵏ ⵙ ⵓⵙⴼⵙⵔ ⵏⵏⵙ ⴰⵔ ⵜⵜⵉⵏⵉⵏ ⵎⴰⵙ ⵓⵔ ⴷⴰ ⵜⵜⵓⵙⴼⵍⵙⵏ ⴽⵓⵍⵍⵓ, ⴰⵔ ⵜⵜⵉⵏⵉⵏ ⵎⴰⵙ ⴷ ⵎⵉⴳⴰ ⴼⵓⵓⴷⴼⵉⵍ ⵏⵏⴰ ⵉⵜⵜⵉⵍⵉⵏ ⴳ ⵍⴷⵣⴰⵢⵔ ⵓⴳⴳⴰⵔ ⵏ 60 ⵏ ⵓⵙⴳⴳⵡⴰⵙ. ⵓⵔ ⴷⴰ ⵜⵜⵉⵏⵉⵏ ⵎⴰⵙ ⴷⴰ ⵙⵏⵓⵎⵎⵓⵍⵏ ⵉⵡⴰⵍⵉⵡⵏ ⵏ APS ⵏ ⵡⴰⵡⴰⵍⵏ ⵉⴱⵔⵙⴳⴳⵡⴰⴷⵏ, “ⴱⵔⵓⴱⴰⴳⴰⵏⴷⴰ ⴳ ⵜⵡⵓⵔⵉ ⵏ ⵜⵏⴱⴰⴹⵜ ⵏ ⵍⴱⵓⵍⵉⵙ”. ⴷⴻⴼⴼⵉⵔ ⵏ ⵍⴻⵃⵣⴻⵏ ⴷ ⵓⵄⴰⵡⴻⵏ ⵏ ⵓⵙⴻⵍⵡⴰⵢ ⴰⴼⵕⴻⵏⵙⵉⵙ, ⴻⵎⵎⴰⵏⵓⴻⵍ ⵎⴰⴽⵔⵓⵏ, ⵜⵜⴻⵎⵍⵉⵍⵉⵏ-ⴷ ⵖⴻⴼ ⵢⵉⵡⴻⵏ ⵏ ⵓⵎⴰⵔⵓ ⴷ ⴰⵢⴻⵏ ⵢⴻⵙⵄⴰⵏ ⴰⵣⴰⵍ, ⴷ ⴰⵏⴰⵥⵓⵔ ⵢⴻⵜⵜⵡⴰⵙⵙⵏⴻⵏ ⵢⴻⵔⵏⵓ ⴷ ⴰⵎⴰⵔⵓ ⴰⵎⴰⵜⵓ. ⴷⵉ ⵜⵉⴷⴻⵜⵜ, ⴱⵄⵄⵏⴰⴻⵎ ⵙⴰⵏⵙⴰⵍ ⴷ ⴰⵎⴻⵏⵟⴰⴳ ⵏ ⵢⵉⵡⴻⵏ ⵏ ⵓⴷⴰⴱⵓ ⴰⵢ ⵍⴰ ⵢⴻⵜⵜⴻⴷⴷⵓⵏ ⴷⴻⴼⴼⵉⵔ ⵎⴰ ⵔⴻⴱⵃ-ⴷ, ⴰⴷⵉⵒⵍⵓⵎⴰⵜⵉ ⴷ ⵜⵙⴻⵔⵜⵉⵜ, ⴷⴻⴳ ⵓⵙⵡⵉⵔ ⴰⵏⵎⵏⴰⴹⴰⵏ ⴷ ⵓⴳⵔⴰⵖⵍⴰⵏ, ⵙ ⵓⵎⴰⵜⴰ, ⴰⵢ ⴷ-ⵢⴻⵜⵜⵡⴰⴼⴻⵔⵏⴻⵏ ⵙ ⵡⴰⵟⴰⵙ ⵏ ⵡⴰⵙⵙⴰⵖⴻⵏ ⵏ ⵡⴰⵙⵙⴰⵖⴻⵏ ⵉⴼⵕⴰⵏⵙⵉⵙⴻⵏ ⴷ ⴼⵔⴰⵏⵙⴰ-ⵎⵓⵕⵓⴽⴽⵉ ⵢⴻⵔⵏⵓ ⵙ ⵓⵙⵇⴻⵔⴷⴻⵛ ⵏ ⵜⵏⴰⵢⴰ ⵏ ⵛⵔⵉⴼⴰⵏ . ⵜⴰⴳⵍⴷⵉⵜ ⵅⴼ ⵙⴰⵀⴰⵔⴰ, ⴱⵍⴰ ⴰⴷ ⵜⵜ ⵉⵜⵜⵓ ⵓⵔ ⴰⵙ ⵜⵜ ⵏⵏ ⵉⴽⴽⵉⵏ ⴳ ⵙⵙⴰⵃⵉⵍ.


ⴰⵙⵖⵍ ⵏ ⴽⵉⴳⴰⵏ ⵏ ⵜⵡⵍⴰⴼⵉⵏ ⴷ ⵜⵔⵙⴰⵍ


ⵏⴻⵙⵄⴰ ⴰⵣⵔⴻⴼ ⴰⴷ ⵏⵔⴰⵊⵓ ⴰⵟⴰⵙ ⵏ ⵢⵉⵥⵓⵔⴰⵏ ⴷ ⵢⵉⵏⴻⵔⵣⴰⴼⴻⵏ ⴰⵎ ⴳⵔⴰⵏⴷ ⴳⵓⵉⵏⵓⵍ ⵏ ⵢⵉⴳⵎⴰⴹ ⵏ ⵙⵜⴰⵍⵉⵏⵉⵙⵜ ⵏ ⵜⵔⴻⵎⵎⵉⵖⵜ ⵜⴰⵙⴻⵍⵡⴰⵢⴰⵏⵜ ⴰⵢ ⴷ-ⵢⴻⵍⵍⴰⵏ ⵙⴻⴳ ⵎⴻⵍⵎⵉ ⴽⴰⵏ, ⵖⴻⴼ ⵡⴰⴽⴽⴻⵏ ⴰⵢ ⴷ-ⵜⴻⵏⵏⴰ, ⵢⴻⵔⵏⵓ ⴰⵢⴰ ⵢⴻⵙⵙⴻⵡⵀⴰⵎ-ⵉⵜⴻⵏ ⵢⴻⵔⵏⵓ ⴰⴷ ⵜⵜⵡⴰⵙⵇⴻⴷⵛⴻⵏ ⴽⵔⴰⴹⵜ ⵏ ⵜⵉⴽⴽⴰⵍ. ⴰⵔ ⵉⵜⵜⴹⴼⵓⵕ ⴽⵉⴳⴰⵏ ⵣⵓⵏⴷ ⴰⵙⵎⵣⴰⵣⴰⵍ, ⵡⴰⵔ ⴰⵙⵢⴰⴼⴰ ⴷ ⵡⴰⵔ ⴰⵎⵙⴰⵙⴰ ⵏⵏⴰ ⴳ ⵉⴳⴰ ⵓⵏⴳⵔⴰⵡ ⵏ ⵍⵣⵣⴰⵢⵔ ⴰⴱⴷⴰ ⵢⴰⵏ ⵙⴳ ⵉⵎⵥⵍⴰⵢⵏ ⵏⵏⵙ ⵉⵖⵓⴷⴰⵏ ⴱⴰⵀⵔⴰ ⵉ ⵓⵎⵓⵔⵙ ⵏ ⵍⴱⴰⵏⴰⵏ ⴷ ⵓⴽⵛⵛⵓⵎ ⵏ ⵜⵎⵙⴽⴰⵔⵉⵏ ⵏⵏⴰ ⵙ ⵜⵜ ⵙⵙⵏⵏ. ⵉⵖⵢ ⴰⴷ ⵏⵙⴽⵔ ⴰⵙⴳⵣⵍ ⴰⴷⵙⵍⴰⵏ ⵏ ⵍⴷⵣⴰⵢⵔ ⵙ ⵜⵖⴰⵔⴰⵙⵜ ⴰⴷ: ⴽⵓ ⵢⴰⵏ ⴷⵉⴳⵙⵏ ⴰⵔ ⵉⵜⵜⴰⵣⵣⴰⵍ ⴽⵔⴰ ⵏ ⵜⴽⵔⴽⴰⵙ, ⵜⴳⴰ ⵢⴰⵜ ⵜⵖⴰⵡⵙⴰ ⵉⵖⵓⴷⴰⵏ. ⵎⴽ ⵓⵔ ⵉⵣⵔⵉ, ⴷⴰ ⵉⵜⵜⵉⵍⵉ ⵓⵙⵎⵔⵙ ⵏ ⵓⴼⵔⴰⴳ ⴱⵍⴰ ⴰⵙⵎⴽⵍ. ⴷⴻⴼⴼⵉⵔ ⵎⴰ ⵢⴻⵜⵜⵡⴰⵜⵜⵀⴻⵎ ⴱⵧⵓⴰⵍⴻⵎ ⵙⴰⵏⵙⴰⵍ ⵙ ⵍⴻⵅⵍⴰⵚ ⴷ ⵓⵄⴷⴰⵡ ⴰⴼⵕⴰⵏⵙⵉⵙ ⴷ ⵓⵄⴷⴰⵡ ⴰⵎⴻⵕⵕⵓⴽⵉ, ⴰⵢⴻⵏ ⴰⵢ ⴷ-ⵢⴻⵇⵇⵉⵎⴻⵏ ⴷ ⴰⵢⴻⵏ ⴰⵢ ⵜ-ⵢⴻⴵⴵⴰⵏ ⴰⴷ ⵜ-ⵢⴻⵙⵙⴻⵇⴷⴻⵛ ⵖⴻⴼ ⵓⵎⵛⵉⵡⴻⵕ ⴷ ⵓⵄⴷⴰⵡ ⵡⵉⵙ ⴽⵔⴰⴹ ⴰⵢ ⴷ-ⵢⴻⵙⵙⵓⵎⵔⴻⵏ ⴰⵣⵣⴰⵢⵔⵉ ⵏ ⵍⴷⵣⴰⵢⴻⵔ ⵜⴰⵎⴰⵏⴻⵖⵜ ⵇⴱⴻⵍ ⵎⴰ ⵢⴻⵍⵍⴰ-ⴷ ⵙⵉⴷⵉ, ⴷⵖⴰ ⴷ ⴰⵢⴰ, ⵉⵙⵕⴰⵢⵉⵍ. ⴰⵙⴱⴷⴰⴷ ⴷ ⵓⵏⵏⴱⴹ ⵏ ⵜⵏⴼⵔⵓⵜ ⵜⴰⵏⵎⴰⴹⴰⵍⵜ ⴳ ⵍⵎⵖⵔⵉⴱ ⵙⴳ ⵜⴼⵔⴰⵏⵙⵉⵙⵜ, ⴷⵣⴰⵢⵔ.


ⵏⵏⵉⴳ ⵡⴰⵢⴰ, ⵜⴰⵎⵙⴰⵍⵜ ⵏ ⴱⵧⵓⴰⵍⵉⴻⵎ ⵙⴰⵏⵙⴰⵍ ⴰⴷ ⵜⴻⵙⵄⵓ, ⵡⴰⵔ ⵛⵛⴻⴽ, ⴰⴷ ⵜⴻⵙⵄⵓ ⴰⵣⴰⵍ, ⵙⴻⴳ ⵢⵉⴷⵉⵙ ⵏⵉⴹⴻⵏ, ⴰⴽⴽⴻⵏ ⴰⴷ ⵜⴻⵙⵙⴻⵇⴷⴻⵛ ⵣⵉⵣⴰⵏⵢⴰ ⴳⴰⵔ ⵢⵉⴽⴻⵔⵙⵉⵢⴻⵏ ⴷ ⵜⴻⴳⵔⴰⵡⵉⵏ ⵢⴻⵎⴳⴻⵔⵔⴰⴷⴻⵏ ⴷⴻⴳ ⵓⴷⴰⴱⵓ, ⵢⴻⵔⵏⵓ, ⵙⴻⴳ ⵢⵉⴷⵉⵙ ⵏⵉⴹⴻⵏ, ⴰⴷ ⴷ-ⵜⴱⴰⵏ, ⵜⵉⴽⴽⴻⵍⵜ ⵏⵏⵉⴹⴻⵏ , ⴷⴻⴳ ⵜⴰⴼⵓⴽⵜ ⵜⴰⵎⴻⵇⵔⴰⵏⵜ, ⴰⵙⴻⵇⴷⴻⵛ ⵏ ⵡⴰⵙⵙ-ⴰ . ⴷ ⵡⴰⵔ ⴰⵙⵉⴷⴼ ⵏ ⵜⴼⴳⴳⵉⵡⵉⵏ ⵉⵎⵣⴰⵔⴰⵢⵏ ⵏⵏⴰ ⵎⵉ ⵜⵜⵓⵙⵎⵎⴰⵏⵜ ⵜⴼⴳⴳⵉⵡⵉⵏ ⵉⵎⵣⴰⵔⴰⵢⵏ.


ⴷⴻⴳ ⵍⴷⵣⴰⵢⴻⵔ ⵜⴰⵎⴰⵏⴻⵖⵜ, ⵢⴻⵏⵇⴻⵙ ⵙ ⵡⴰⵟⴰⵙ, ⵉⵎⵉ ⴰⵢ ⵢⴻⵙⵄⴰ 50 ⵏ ⵢⵉⵙⴻⴳⴳⴰⵙⴻⵏ ⵏⴻⵖ ⵙ ⵍⵇⴻⵕⵕⴰ, ⴰⴷ ⵢⵉⵍⵉ ⵡⴰⵢⴰ ⴷ ⴰⵢⴻⵏ ⵉⵙⴻⵀⵍⴻⵏ ⵉ ⴽⵔⴰ ⵏ ⵓⵎⵙⴻⵇⴷⴰⵛ ⴰⴽⴽⴻⵏ ⴰⴷ ⴷ-ⵢⴻⵙⵙⴻⴼⵀⴻⵎ ⵉⵎⴰⵍ. ⵎⵇⵇⴰⵔ, ⴰⴼⴰⴷ ⴰⴷ ⵏⴼⵓⴽⴽⵓ ⵙ ⵢⴰⵜ ⵜⵏⵇⵇⵉⴹⵜ ⵉⴼⵓⵍⴽⵉⵏ, ⴰⴷ ⵏⵥⵕ ⵎⴰⵙ ⴷ ⵎⴰⴼⵢⴰ, ⴰⴽⵔⵔⴰⵢ ⴷ ⵓⵏⴳⵔⴰⵡ ⴰⴷⵉⴽⵜⴰⵜⵓⵔⵉⵢ ⴰⵔ ⵉⵜⵜⵇⵔⵔⴰⴱ ⵖⵉⵍⴰⴷ, ⵙ ⵜⴳⵉⵔⴰ ⵏⵏⵙ.


ⵛⵉⴽⵉⴱ ⴰⴱⴷⴻⵙⵍⴰⵎ,


Peul



Salam alikoum, tafiyanke, hello Ɗoo daande Sahara-sahel.info.ntifo.ntifo

Sansal Boualem Free


Kuulal 1, 22 noowammbar subaka


Majjugol ngol


Hol ko kewi e binndoowo biyeteeɗo Boualem Sansal, hono Franco-Alserinaajo ? Mbele ko goonga naive? Mbele ko o koyɗol mbelngol? Mbele ko goonga ina anndaa? Mbele o sikki ko o kisal e kala fannu mo moƴƴaani, o luurdi e hakkeeji aadee to bannge laamu ngu o anndi no feewi, nde tawnoo o mawnii e nder maggal ?


Mbele ko goonga ko o koyɗol belngol haa o goongɗini wonde omo waawi yahde Algiers tawa o wonaa alpague, nde o jippii e laana ndiwoowa to laana ndiwoowa Algiers, e sarwisaaji kisal konu Alseri ? Mbele o coktii e nder kasoo? Mbele ko e nder dungeon to Ben Aknoun, to Antar Center, nokku torla lolluɗo no feewi e dow tooweeki Algiers, ardinoo haa, duuɓi seeɗa ko adii jooni, ko Seneraal Tartag, mawɗo biyeteeɗo Chigignol, gila e ooɗoo hakkunde, o torliima e Chiignol e hoore mum, tawtoraama torlaaji keewɗi goɗɗi ɗi paratroopereeji ɗii njiyri gila e wolde Alseri. Torlaaji ɗi ɓe ɓamti, mi wi’an hay timminki. Won e nokkuuji torla jooni ɗii ko gootum e jamaanu hanki. Ɗum noon, ko pelle daraniiɗe jojjanɗe aadee, ɗe njuɓɓudi jojjanɗe aadee winndi, ina rokka deftere ɓaleere Alseri nde Amnesty International (Ésiyyinaango La Découverte yaltini).


No hakkille nii, hono Bouaulem Sansal, injenieer e nder ɗuum, ganndo faggudu, binndoowo, nde o yahri, nde tawnoo o udditi gite makko e winndere ndee, omo anndi leydi makko iwdi mum, hol no o artiri e ndii leydi ndi ɓuri Koree worgo, hono no mafia ko leydi hono Venezuela, ko wayi no leyɗe narkotik Amerik hakkundeejo walla Amerik worgo mo birooji toowɗi konu Alseri ɗii yuɓɓini jokkondiral mum en sahaa kala.


Hol no o waawirta hollirde hono ndee naip, hono noon, hono noon, ko wayi no ŋakkuɗo, haa o waawi goongɗinde wonde omo waawi yahde Algiers, juuɗe e nder poosuuji, e jam ?


Holi ko min mbiyata Bouallyem Sansal ?


Jaayɗe ɗee nanngi majjugol makko. Mbiyen ko fayti e jokkere enɗam makko, nde tawnoo kidnapping e aeroport e postooji keeri ko aada goonga e Alseri. Ko ɓuri feccere e teeminannde, e nder njuɓɓudi, polis keeriiɗe Alseri, sanndarmorie, konu e sarwisaaji kisal mum (DRS), ko ɓuri teeŋtude, e innde kisal konu, ina jokki e waɗde golle keeriije, ko ɗum woni postooji keeri leydi e hoɗdiiɓe, walla so tawii ko keeri maayo, e daande maayo e nder portooji mawɗi, ko wayi no Oran, Algiers, Skikda, Annaba, kam e nder denndaangal laaɗe diwooje e nder leydi ndii. Ndeke, so tawii ko laaɗe diwooje hakkunde leyɗeele walla lowre nder leydi, doggol yahooɓe e laana ndiwoowa fof ina cirƴa to Alseri, fotde feccere teeminannde, ina njippoo, ina dow e dow, ina lesɗi, e juuɗe sarwisaaji kisal konu. Ko aada ɓuuɓɗo mo ŋakkaani hay huunde.


No Booualem Sansal waawirta werlaade hoore mum e nder hunuko lewru nduu, mboddi ndi o anndaa ko ɓuri moƴƴude sabu kanko e hoore makko o ñiŋi ɗum. Mbele hannde ko e nokku torla ina wiyee Antar, walla e nder kasoo Ibrahim, jooɗorɗe kisal konu Alseri? Mbele ko e nder gootal e nokkuuji torlaaji diiwanuuji konu, hol to woni ? Mbele ko e laawol Cavaignac, mbele ko e nder suudu Suziny Made e nder villa Alseri? Hol to Booualem Sansal woni?


Mbele eɗen njaltina ɗum e hattan, hono no maagiyaŋkaagal nii, wuurde? Mbele o nattii wuurde, o fufnoo? Mbele ko ɓuuɓɗo? En eto faamde ko waɗi o nanngaa e laana ndiwoowa, e kisal konu Alseri, o wonnoo ko e ko ɓuri duuɓi 50.


Ko adii fof, nde tawnoo ko o binndoowo, ko ɗum waɗi o foti hollirde hoore makko, o holla hoore makko e binndol, ko ɗum woni ko o haali e binndanɗe, ko ɗum woni ko haalata jaayndeeji, ko noon ne kadi. Laamu mafficious tot tooritarian no nganndir-ɗen ko heewi e aduna hannde oo, ina waawi tampere daandeeji goɗɗi e makko. Kono kala binndoowo e dow tagofeere Leydi ina foti rewde e yimɓe mum nelal e nder binndi mum. Binndol makko, romantik, fiction, nguurndam, politik, ganndal walla goɗɗam, ina nelda walla otooji, sahaa e sahaa fof hay so tawii ganndal binnduɗo ɗum, mesasuuji gooto walla ko ɓuri ɗum, yi’annde.


Ko laamu Algiers waawaano muñde ko ina ɓura duuɓi 60.


Ko adii jeytaare, hay e nder “hare Alseri”, ardiiɓe FLN ngoppaani golle denndaaɗe, torla, kulhuli e warhoore politik. Nde o waɗi duɗal, gila lewru suwee 1962, maa fuɗɗo ajendaaji puschs, fenaande, hare fratricidal, njiimaandi Kabylia, ittude Moujahidin goonga e sosɗo ardiiɓe politik, ustude ƴiiƴam e ndunngu Berber, e majjere gila e lewru Oktoobar 1988, woni kuutorgal lislaam e fabriika e nder ownugol, wolde hakkunde leyɗeele e ko ɓuri jooni e Hirak.


Ko ɓuri haawnaade heen, ko e laana ndiwoowa Houari Boumedienne (innde makko tigi-rigi, hono no Mohamed Boukharouba nii, ko o jom doole recidivist) wonde ko o abstrakt e nder ɓernde ndeeɗoo porto barbari, lair, ɗo S ’ Entered, kaaldi e ɓuuɓri ndii ina haalee e ɗo pirat oo feewnitii doole makko hakkunde jolɗe ɗiɗi e nder geec ko wayi no caalli Ali Baba e 40 wuyɓe.


Hol no foti Boualem Sansal goɗɗo rot e nder kasoo walla e nokkuuji goɗɗi caggal ñaawoore ɓuuɓnde walla ñaawoore nde alaa, tawa alaa hakke ? No foti, mo ŋakkaani walla ɓadini, jaayndiyankooɓe salinooɓe ɗemngal lekki, daande joom mum, no foti janngooɓe, jannginooɓe, remooɓe, remooɓe, gollotooɓe, no foti rewɓe, Sarɗiiji, senndikaaji, leyɗe senndikaa en, ŋakkuɗe golle, hiraakist en , Kabyles, sukaaɓe Tuareg en, imminaaɓe, torlaaɓe, mbaraaɓe, rappinaaɓe, jom liiseeji, kulɓiniiɗi, bonɗi, kulɓiniiɗi, kulɓiniiɗi e dowla to dow too, e kala nokku mo minions makko, soldateeɓe makko, poliseeɓe, poliseeɓe, kisal konu e ko nanndi heen ?


Alseri, fedde ummoriinde e koloñaal mo alaa ko bonnata, ronii ŋakkeende ɓurnde bonde tawa a heɓaani hay sifaa gooto e sifaaji caggal-laana. Wonaa gooto fof timmi. Nii woni, eɗen njeewta Boualem Sansal ngam wonde binndoowo, e hoore mum, e wonde Farayse. Laamu Alseri anndaa ngenndiiji ɗiɗi. Catal goɗngal e udditaare e aduna, o anndaa ngenndiyankaagal ko wonaa mo o. O woni ko e ƴattaade ngenndi, e mbaadiiji keewɗi, e nder konsulaaji, sarwisaaji ngonka siwil, cuuɗi wuro, prefekteeruuji, njuɓɓudi hakkundeeri e tergal. Sabu ŋakkeende darnde mum en, ɓiɓɓe leydi ndii ina nguuri e teeminannde 21ɓiire e nder gooto e kasooji udditiiɗi ɓurɗi mawnude.


Sabaabu goɗɗo ngam hollirde nanngugol ngol jaayɗe hirnaange habri, haa teeŋti noon e Farayse, maa wonno ko maa o heɓtu naamne jowitiiɗe e fundamentalism diine, baɗnooɗo ndii leydi ko ina wona duuɓi capanɗe, tee maa yuɓɓine e mbaadi ɓurndi heewde diktatoori, E ko ɓuri heewde fitina, to bannge diiwaan Alseri e konu mum e mbaadi ownugol e ownugol-terrorisme. Yeru, maa en ciftor tan ko warhooreeji kulɓiniiɗi ɗi ƴiye Tiberine, ɗe njuumtaani haa hannde, ɗe konu Alserinaajo oo waɗi.


Gila e yamiroore adannde Boutuflika, sariya Alseri, e nder mbaydi nanondiral, e nder majjere kala, e kala sahaa, ina haɗa Alserinaaɓe e kala etaade jeewte, ƴeewndo, yeewtere, desifik e kala ko ina ɗaɓɓa ko jokkondiri e duuɓi sappo ɓaleejo ɗii . Nii woni konu nguu e sarwisaaji kisal ɗii ndartinee e golle maɓɓe.


Kono ko ɓuri ɗum fof, ko laamu Alseri waawaa muñde ko wonde Mr. Boualem Sansal ƴettii darnde nde Farayse anndi laamu Cerifiyankeeru Maruk e dow ko wiyetee “Sahara hirnaange mo ko ɓuri heewde e mum ko ko ɓuri duuɓi ujunnaaje A. Bouaulem Sansal hollitii e yeeso yimɓe fof weltaare mum e ndee waylo-waylo juutngo e Farayse.


Ko ɓuri bonde e ko Bouaualem Sansal ko o feeñninii e yeeso yimɓe fof, ko goonga, wonde hirnaange Alseri ina wonnoo e goonga, e nder daartol, e nder leydi, e nder pinal pinal. Ko min tabitini gila ko famɗi fof sosde Laamu Maruk Idrissite e hitaande 780 caggal Iisaa.


Ɗuum ina addana en faamde wonde Alseri wonde tagoore koloñaal laaɓtunde, nde meeɗaa woodde hade koloñaal so wonaa, feccere no feewi, e mbaadi laamuuji tokoosi efemeraaji ko wayi no yeru mikroo-stums walla entiteeji nokkuuji tokoosi ɗi njuuteendi kala e kala duuɓi 10, Duuɓi 20 sahaa e sahaa fof haa duuɓi 50 kono haa jooni e nder denndaangal laamuuji mawɗi Chérifian e maraboutic ɗi ndarnaa e mum en, ina njiyloo kapitaal mawɗo laaɗe diwooje, tawi ina tawee e Fez , to Marrakech, Mekne, Rabat, Tlemcen, Sijelmassa. So en yejjitaani gure mawɗe Andalusi e nder teeminanɗe ɗe lewru. Nii woni, Republique Lumpen maa foti wirnude, e goonga e V mawɗo, daartol e H mawɗo H.


Boualem Sansal ina jogii tan ko ina ɓadtoo goonga daartol, goonga e geɗe aadee e nder Magreb mo laamu Chérifian ko sahaa kala ko deposit. Maa en ngartu e winndannde aroore e ndee naamnal cakkitiingal e daartol Magreb e jokkere enɗam nde agitate nde caggal nde o woppi golle e nder koloñaal e sahaa jeytaare, jokki, kadi, e janfa e yeddude alkule ‘Algiers e GPRA e koɗo mum mawɗo, laamu Cherifiyanke. Sikke alaa, ko ɗum addani Ferhat Abbés, hooreejo GPRA gadano, saliima perjure, heddii e hoolaare e ballal mum e laamɗo Mohamed V, maa joofnu balɗe mum e les njiimaandi galle, o cokaaɗo, e les njiimaandi moƴƴiri, duuɓi capanɗe keewɗi e nder tolno villa e Algiers.


Eɗen njaakorii wonde Bouallyem Sansal ina wuuri sahaa kala, wonde maa o yaltu ko yaawi, wonde omo weltii e yahde, o alaa ko o waawi haalde tawa o alaa caɗeele, wonde o suddii hakkeeji makko haa timma no neɗɗo nii, hakkeeji makko aadee, neɗɗo ɓurɗo waawde huutoreede e nder winndere ndee hakkeeji.


Yaakaare woɗnde ko wonde laamu Algiers, diktatorial e puschist, ko ina ɓura duuɓi 60, ñalnde heen maa won, e joofnirde, hiisa denndaangal bonanndeeji makko, warhooreeji politik, warngooji, fenaande, e kala sifaa bonanndeeji. So tawii ko o neɗɗo mo o waɗi e kewuuji bonɗi ɗi o waɗi duuɓi 60 e Magreb fof.


So en yeru riiwtude e kitaale 1960, ko ina ɓura 250 000 moroknaaɓe, e mbaadi hersiniindi, ndi alaa ko woni e mum, hono jawdi nder laana ndiwoowa e nder kammu konu, to Oujda, laawol muulngooji ɗiɗi ɗii (Zouj-Brel). Yeruuji goɗɗi, exodus teeru, diwgol ngaandi, ŋakkeende golle sukaaɓe, immigration ko ina ɓura miliyoŋaaji sappo Alserinaaɓe e nder winndere ndee, ƴiiƴam ɗam ina jokki e ɓurde moƴƴude, pollugol henndu e gaasuuji gaddooji seer, ƴeewndo karbon ɓurɗo bonde e tagofeere nde, ko ɗum woni ko ɓuri bonde e tagofeere nde, ko ɗum woni ko ɓuri bonde e tagofeere nde geɗe tookeeje, narkotik e leɗɗe sintetik goɗɗe, denndinooje, prevariation, majjere, ekn. Ko ɓuri haawnaade heen, ina teskaa wonde Algiers ina yaltina kadi Farayse mafia dz mum, nomenklatura mum siwil e konu, hobereaux makko e bourgeoisie makko neo-comprador to Farayse e nder denndaangal deeƴre.


Eɗen njaakorii wonde Bouaulem Sansal maa waaw yaltude e nguurndam e oo Guépier, so en ƴettii sarɗiiji awokaa veteran ummoriiɗo e fedde FLN taariinde, yaltu e nguurndam e “ndee saakuuji mborosaaji ɗi Alseri”.


Act 2, 22 kikiiɗe lewru Noowammbar


Naatgol e hollirde nanngugol ngol


Rebound : njuɓɓudi ndii Alseri Press Service (APS) ina seedtoo e nder jaaynde laconic, ina yaltina nanngugol Boualem Sansal e nder laana ndiwoowa Algiers, hono Anti Spart of Darkness tawa o hollitaani ngonka mum. To bannge goɗɗo oo, njuɓɓudi ndii ina rokka humpitooji ko fayti e dalillaaji baawɗi addande ɗum en nanngude hono ndeeɗoo nanngugol e nder dumunna gadano oo, ko fenaande « delirium deliriumist » » e caggal ɗuum e ngootaagu ngenndi e nuunɗal leydi.


Banndiraaɓe winndiyaŋke oo, bayyinoowo mum - Editions Gallimard - Winndooɓe e sehilaaɓe mum Pari, ina mooɓa ngam yaltinde mo, ina hollita wonde ɓe kaawaa hay dara, ɓe nganndu-ɗaa ko ɓe Méga Vaudeville waɗɓe e Algiers ko ɓuri duuɓi 60. Haawnaaki, ɓe cifotoo konnguɗi APS konnguɗi mettuɗi, “propaganda e nder golle laamu polis”. Caggal nde o woppitaa e ballal hooreejo leydi Farayse biyeteeɗo Emmanuel Macron, ɓe ndaranii binnduɗo moƴƴo, naalanke anndiraaɗo e diisneteeɗo. De facto, Boualem Sansal ko hostage laamu nguu fooli caggal nde fooli, dipolomaasi e politik, to bannge diiwaan e nder winndere, haa teeŋti noon, ina sikkaa ko ɓeydagol jokkondiral hakkunde Franco-Morok e anndinde njiimaandi Cerifiya laamu Saharaa, yiyaani baŋgu mehre makko e nder Saahel.


Ƴeewtaade mbaydiiji keewɗi e mbaydiiji


Eɗen poti ɗaminaade mbayliigaaji keewɗi e mbaydiiji keewɗi no Grand Guignol njeñtudi Stalinist njeñtudi masquerade hooreejo leydi ndii, bayyinaa, sifiraa, sifiraa, ƴeewtindo laabi tati. Doggol no luural nii, opasite e ŋakkeende nanondiral mum laamu Algiers waɗii sahaa kala gooto e geɗe mum nafooje keewɗe ngam nafoore banaana e laabi simmeeji ɗi ɗum anndaa. Motto mawɗo Algiers ina waawi siimteede ko nii : so fenaande ina mawni, ina moƴƴi. So tawii ɗum yahdaani, repression yeeso waɗata ko aldaa e hakkille. Caggal nde tuumi Bouleem Sansal de la Colce e gaño Farayse e gaño Maruk, ko heddii koo fof ko tuumde mo e jokkere enɗam e tataɓo mawɗo oo, bayyini gaño Algiers ko adii Joomiraawo, woni Israayiil. Laamɗo invective e laamu nguu supreme e nder leydi ndii, ummoraade e leydi Farayse.


Yanti heen, haala Boulem Sansal maa jogo nafoore, bannge gooto, ngam ɓeydude Zizani hakkunde leƴƴi ceertuɗi e feddeeji laamu, e, to bannge goɗɗo oo, ngam feeñninde, laabi ɗiɗi kadi , e nder ñalawma jaajɗo, e waasde faamde e waasde waawde ɓalli ceertuɗi baɗaaɗi ɗii.


E nder Algiers, ko 6uri 6ooyde, nde 6e 6ooyi e 50 hitaande walla e nder teeminannde, maa wee6de kala wasiyaa6e ngam teskaade ko arata. Hay so tawii, ngam timminde note moƴƴe, ƴeewto-ɗen wonde njuɓɓudi laamu (mafia), rento e njuɓɓudi laamu bonndi, ina ɓadii jooni, e joofnirde mum.



Chekib Abdesalaam, winndiyanke,

Info Sahara Sahel



anglais



Free Boualem Sansal


Act 1, November 22 in the morning


The disappearance


What happened to the French-Algerian engineer writer Boualem Sansal? Is he really naive? Is he a sweet dreamer? Is he really unconscious? Did he think he would be protected from any unfavorable gesture contrary to human rights on the part of a regime that he knows well, since he grew up within it?


Is he really such a dreamer as to believe that he could go to Algiers without being harassed, as soon as he got off the plane at Algiers airport, by the security services of the Algerian army? Was he locked up in a jail? Is he in a dungeon in Ben Aknoun, in the Antar center, a very famous torture center on the heights of Algiers, run until, a few years ago, by General Tartag, nicknamed General Chignole, since in this center, he tortured himself with a chignole and participated in many other tortures already experienced by the paratroopers during the Algerian war. Tortures that they have improved, I would even say perfected. Some places of torture today are the same as those of the past. This has been repeatedly denounced and documented by human rights organizations, including The Black Book of Algeria published by Amnesty International (Éditions La Découverte).


How could an intellectual, like Boualem Sansal, an engineer, economist, writer, having traveled, having opened his eyes to the world, knowing his country of origin, how could he return to this country even more locked down than the North Korea, as mafia-like as a country like Venezuela, like the drug-trafficking countries of Central or South America with which the senior ranks of the Algerian army have always organized their connections.


How could he have shown such naivety, such candor, such innocence, to the point of believing that he could go to Algiers, hands in his pockets, in complete peace of mind?


What do we blame Boualem Sansal for?


The media seized on his disappearance. Let’s say about his kidnapping, since kidnappings at the airport and at border posts are a real tradition in Algeria. For more than half a century, systematically, the Algerian border police, the gendarmerie, the army and its security services (DRS), infamous under the name of military security, have always invested the border posts, which either land border posts with neighbors, or maritime borders, along the coast in major ports, such as Oran, Algiers, Skikda, Annaba, as well as in all airports in the territory. Indeed, whether it is international airlines or the domestic network, the passenger lists of all the aircraft that have been circulating in Algeria for half a century have landed, upstream and downstream, in the hands of the military security services. It is a well-established tradition that allows for no exceptions.


How Boualem Sansal was able to throw himself into the den of the wolf, a wolf that he knew as well as possible because he himself denounced it. Is he today in the torture center called Antar, or in the Dely Ibrahim barracks, headquarters of Algerian military security? Is he in one of the torture centers of military regions, where is he? Is he on rue Cavaignac, is he in a new Suziny villa made in Algeria? Where is Boualem Sansal?


Are we going to pull him out of a hat, as if by magic, alive? Is he no longer alive or is he skinned? Is he being blackmailed? Let’s try to understand why he was kidnapped at the airport by Algerian military security, which has been omnipotent and unpunished for more than 50 years.


Firstly, because he is a writer, therefore inevitably, he must express himself, express himself through writing, which is the subject of publications, which says publications, says public. A totalitarian mafia regime like many we know in the contemporary world cannot tolerate voices other than its own. However, every writer on planet Earth is supposed to convey a message to his audience through his writing. His writing, whether romantic, fictional, biographical, political, scientific or otherwise, transmits or conveys, sometimes even without the author’s knowledge, one or more messages, a vision.


What the Algiers regime absolutely cannot tolerate for more than 60 years.


Already before independence, even during the so-called “Algerian War”, the Fln leaders continued to practice denunciation, torture, threats and political assassination. Having established a school, from September 1962, an agenda of putsches, falsification, fratricidal struggle, invasions of Kabylia, elimination of the real Mujahideen and founding political leaders, bloody repressions of the Berber spring, and insurrection began. of October 1988, the exploitation of Islamism and the factory of terrorism, the civil war and more recently the Hirak.


Ironically, it was at Houari Boumedienne airport (real name Mohamed Boukharouba, a repeat putschist colonel) that he was the victim of a kidnapping in the heart of this barbaric port of pirates, a den of plunderers, where piled up, the loot was negotiated and where the pirate reconstituted his forces between two marine raids like the cave of Ali Baba and the 40 thieves.


How many other Boualem Sansals are rotting in prison or other places after a speedy trial or without trial, without any rights? How many journalists, disappeared or imprisoned, refused the wooden language, the voice of their master, the voice of the usurper, how many students, teachers, peasants, workers, how many women, lawyers, trade unionists, unemployed people, Hirakists, Kabyles, young Tuaregs, immigrants, tortured, murdered, raped, dismissed, intimidated, robbed, terrorized by a Decadent totalitarian state, everywhere infiltrated by its henchmen, soldiers, police, military security agents and the like?


Algeria, an entity resulting from a rather violent colonization, inherited its worst faults without acquiring any of its post-modern qualities. Not everyone is perfect. Thus, Boualem Sansal is criticized for being a writer, in himself, and for having become French. The Algerian regime does not recognize dual nationality. Champion of otherness and openness to the world, he does not recognize any nationality other than his own. He has always exercised nationality blackmail, in various forms, in consulates, civil status services, town halls, prefectures, central and territorial administration. Due to the precariousness of their personal status, citizens survive in the 21st century in one of the largest open-air prisons.


Another reason to justify the arrest announced by the Western media, particularly French, would be that he would have addressed the questions of religious fundamentalism which have disturbed this country for decades and which will be managed in the most dictatorial manner possible, and the most violent, on the part of the State and the criminal Algerian army on the model of terrorism and terrorism-counter-terrorism. As an example, let us cite only the terrible assassination of the monks of Tiberina, unpunished to this day, committed by the Algerian army.


From Bouteflika’s first mandate, an Algerian law, under the guise of reconciliation, amnesties all belligerents and prohibits Algerians from any attempt to debate, analyze, discuss, decipher and make any demands whatsoever relating to the so-called black decade. . Thus the army and security services are absolved of their actions.


But above all, what the Algerian regime cannot support is that Mr. Boualem Sansal took a position when France recognized the sovereignty of the Moroccan Shereef kingdom over the so-called Western Sahara which has always been Moroccan for more than a millennium. Boualem Sansal publicly expressed his satisfaction with this long-awaited turnaround from France.


What makes Boualem Sansal’s case even worse is that he publicly revealed, and rightly so, that western Algeria was in fact historically, humanly and culturally Moroccan. This we have confirmed since at least the creation of the Moroccan Idrissite Maghrebi kingdom in 780 AD.


Which leads us to understand that Algeria being a purely colonial creation which never existed before colonization except, very partially, in the form of small ephemeral principalities such as for example buffer micro-states or small local entities which each lasted a maximum of 10 years, 20 years sometimes up to 50 years but always within the overall ensemble of the great Cherifian and Maraboutic dynasties which erected and embellished the large imperial capitals which were located in Fez, Marrakech, Meknes, Rabat, Tlemcen, Sijelmassa. Without forgetting the great cities of Andalusia of centuries of light. Thus, the lumpen republic of Algiers will have to return to the evidence, to the truth with a capital T, history with a capital H.


Boualem Sansal only very succinctly addressed a historical truth, a truth of the human geography of the Maghreb of which the Cherifian empire is the custodian. We will return in a future article to this central question in the history of the Maghreb and the tensions which agitate it following the dismantling carried out during colonization and at the time of independence, also following the betrayals and the denial of the commitments of Algiers and the GPRA with its main neighbor, the Cherifian kingdom. It is undoubtedly for this reason that Ferhat Abbés, first president of the GPRA, refusing perjury, remaining faithful to his commitments to King Mohamed V, will end his days under house arrest, locked up, under guard, for several decades in a villa from the heights of Algiers.


Let us hope that Boualem Sansal is still alive, that he is released as quickly as possible, that he is free to move, free to speak without constraint, that he fully recovers his rights as a human being, his human rights, the most basic universal human rights.


Another hope is that the Algiers regime, dictatorial and putschist, for more than 60 years, will one day finally be accountable for all its crimes, political assassinations, plunder, corruption, and abuses of all kinds. Let him be accountable for the various catastrophic events that he has inflicted on the entire Maghreb over the past 60 years.


Like for example the expulsion in the 1960s of more than 250,000 Moroccans, in a shameful, inhumane manner, like cattle loaded into military trucks, up to Oujda, road of the two mules (Zouj-brel). Other examples: the rural exodus, the brain drain, youth unemployment, the immigration of more than ten million Algerians throughout the world, a hemorrhage which continues unabated, atmospheric pollution by greenhouse gases. greenhouse, a carbon footprint that is most disastrous for the planet, the dissemination of toxic substances, narcotics and other synthetic chemical drugs, denunciation, prevarication, indignity, etc. Paradoxically, it is noted that Algiers also exports to France its DZ mafia, its civil and military nomenclature, its squires and its neo-comprador bourgeoisie in France with complete serenity.


Let us hope that Boualem Sansal will be able to emerge alive from this trap, if we use the words of a veteran lawyer from the historic Fln collective, to emerge alive from “this bag of scorpions that is Algeria”.


Act 2, November 22 in the evening


Confession and justification for arrest


Twist: the Algeria Press Service (APS) agency confirms in a terse press release the arrest of Boualem Sansal in an airlock at the Algiers anti-chamber of darkness airport without specifying the circumstances. On the other hand, the agency provides elements of information as to the reasons which could have motivated such an arrest, including firstly a flagrant offense of “revisionist delirium” and then an attack on national unity and territorial integrity.


The writer’s relatives, his publisher – Gallimard editions – the writers and his Parisian friends, are mobilizing for his release and declare that they are not at all surprised, accustomed to the mega Vaudeville which has been taking place in Algiers for more than 60 years. Unsurprisingly, they describe the APS’s comments as outrageous, “propaganda in the service of police power”. Following the indignation and support of French President Emmanuel Macron, they defend a quality writer, a recognized artist and a dissident. De facto, Boualem Sansal is the hostage of a regime which suffers defeat after defeat, diplomatic and political, at the regional and international level, in particular, characterized by the warming of Franco-Moroccan relations and by the recognition of the sovereignty of the Cherifian kingdom. on the Sahara, without forgetting the failure of its interference in the Sahel.


Prospect of many twists and turns


We are entitled to expect many twists and turns like the grand puppet of the Stalinist results of the recent presidential election farce, proclaimed, quantified and revised three times. Twists and turns as well as contradictions, opacity and inconsistency which the Algiers regime has always made one of its specialties very useful to the success of the banana procedures and the smoke and mirrors with which it is familiar. Algiers’ main motto could be summed up as follows: the bigger the lie, the better it passes. If it does not pass, frontal repression intervenes unceremoniously. After having accused Boualem Sansal of collusion with the French enemy and the Moroccan enemy, all that remains is to accuse him of collusion with the third great declared enemy of Algiers before the eternal, namely, Israel. Invective and insult reign supreme in the country of French Algeria.


Furthermore, the Boualem Sansal affair will, without a doubt, have the merit, on the one hand, of exacerbating the discord between the different clans and gangs in power, and, on the other hand, of revealing, once again , in broad daylight, the carelessness and incompetence of the various bodies.


In Algiers, reduced vintage, definitely still 50 years or a century behind, it will be easy for any informed observer to predict the future. Although, to end on a positive note, let us observe that the mafia dictatorial regime, rentier and corrupt, is now rapidly approaching its end.



Chekib Abdessalam, writer, essayist



sahara sahel info



espagnol



Libre Boualem Sansal


Acto 1, 22 de noviembre por la mañana


la desaparicion


¿Qué pasó con el escritor ingeniero franco-argelino Boualem Sansal? ¿Es realmente ingenuo? ¿Es un dulce soñador? ¿Está realmente inconsciente? ¿Pensó que estaría protegido de cualquier gesto desfavorable y contrario a los derechos humanos por parte de un régimen que conoce bien, ya que creció en él?


¿Es realmente tan soñador como para creer que podría viajar a Argel sin ser acosado, nada más bajar del avión en el aeropuerto de Argel, por los servicios de seguridad del ejército argelino? ¿Estaba encerrado en una cárcel? ¿Está en un calabozo en Ben Aknoun, en el centro Antar, un centro de tortura muy famoso en las alturas de Argel, dirigido hasta hace unos años por el general Tartag, apodado general Chignole, ya que en este centro se torturaba a sí mismo con un moño y participó en muchas otras torturas ya vividas por los paracaidistas durante la guerra de Argelia. Torturas que han mejorado, diría incluso perfeccionadas. Algunos lugares de tortura actuales son los mismos que los del pasado. Esto ha sido denunciado y documentado repetidamente por organizaciones de derechos humanos, incluido El Libro Negro de Argelia publicado por Amnistía Internacional (Éditions La Découverte).


¿Cómo podría un intelectual como Boualem Sansal, ingeniero, economista, escritor, habiendo viajado, habiendo abierto los ojos al mundo, conociendo su país de origen, cómo podría regresar a este país aún más encerrado que Corea del Norte, como mafioso como un país como Venezuela, como los países narcotraficantes de América Central o del Sur con los que los altos mandos del ejército argelino siempre han organizado sus conexiones.


¿Cómo pudo haber demostrado tanta ingenuidad, tanta franqueza, tanta inocencia, hasta el punto de creer que podía ir a Argel, con las manos en los bolsillos, en total tranquilidad?


¿De qué culpamos a Boualem Sansal?


Los medios de comunicación se apoderaron de su desaparición. Digamos de su secuestro, ya que los secuestros en el aeropuerto y en los puestos fronterizos son una auténtica tradición en Argelia. Desde hace más de medio siglo, sistemáticamente, la policía de fronteras argelina, la gendarmería, el ejército y sus servicios de seguridad (DRS), infames bajo el nombre de seguridad militar, siempre han cercado los puestos fronterizos, que o bien desembarcan en puestos fronterizos con los vecinos, o fronteras marítimas, a lo largo de la costa en los principales puertos, como Orán, Argel, Skikda, Annaba, así como en todos los aeropuertos del territorio. En efecto, ya se trate de compañías aéreas internacionales o de la red nacional, las listas de pasajeros de todos los aviones que circulan en Argelia desde hace medio siglo han aterrizado, aguas arriba y aguas abajo, en manos de los servicios de seguridad militares. Es una tradición bien establecida que no permite excepciones.


Cómo Boualem Sansal pudo arrojarse en la guarida del lobo, un lobo que conocía lo mejor posible porque él mismo lo denunció. ¿Está hoy en el centro de tortura llamado Antar, o en el cuartel de Dely Ibrahim, cuartel general de la seguridad militar argelina? ¿Está en uno de los centros de tortura de las regiones militares? ¿Dónde está? ¿Está en la rue Cavaignac, en una nueva villa Suziny construida en Argelia? ¿Dónde está Boualem Sansal?


¿Vamos a sacarlo de un sombrero, como por arte de magia, vivo? ¿Ya no está vivo o está desollado? ¿Está siendo chantajeado? Intentemos comprender por qué fue secuestrado en el aeropuerto por la seguridad militar argelina, omnipotente e impune desde hace más de 50 años.


En primer lugar, porque es escritor, por lo tanto inevitablemente debe expresarse, expresarse a través de la escritura, que es objeto de publicaciones, que dice publicaciones, dice público. Un régimen mafioso totalitario como muchos que conocemos en el mundo contemporáneo no puede tolerar voces distintas a las suyas. Sin embargo, se supone que todo escritor del planeta Tierra debe transmitir un mensaje a su audiencia a través de sus escritos. Su escritura, ya sea romántica, ficticia, biográfica, política, científica o de otro tipo, transmite o transmite, a veces incluso sin el conocimiento del autor, uno o más mensajes, una visión.


Lo que el régimen de Argel no puede tolerar en absoluto durante más de 60 años.


Ya antes de la independencia, incluso durante la llamada “Guerra de Argelia”, los dirigentes del FLN continuaron practicando la denuncia, la tortura, las amenazas y el asesinato político. Una vez establecida una escuela, a partir de septiembre de 1962 comenzó una agenda de golpes de estado, falsificaciones, luchas fratricidas, invasiones de Cabilia, eliminación de los verdaderos muyahidines y de los líderes políticos fundadores, represiones sangrientas de la primavera bereber y la insurrección de octubre de 1988. del islamismo y la fábrica del terrorismo, la guerra civil y, más recientemente, el Hirak.


Irónicamente, fue en el aeropuerto Houari Boumedienne (cuyo nombre real es Mohamed Boukharouba, coronel golpista reincidente) donde fue víctima de un secuestro en el corazón de este bárbaro puerto de piratas, cueva de saqueadores, donde se amontonaba el botín y se negociaba. y donde el pirata reconstituyó sus fuerzas entre dos incursiones marítimas como la cueva de Ali Baba y los 40 ladrones.


¿Cuántos otros Boualem Sansals se están pudriendo en prisión o en otros lugares después de un juicio rápido o sin juicio, sin ningún derecho? Cuántos periodistas, desaparecidos o encarcelados, rechazaron la lengua de madera, la voz de su amo, la voz del usurpador, cuántos estudiantes, profesores, campesinos, trabajadores, cuántas mujeres, abogados, sindicalistas, desempleados, hirakistas, cabilas. , jóvenes tuaregs, inmigrantes, torturados, asesinados, violados, despedidos, intimidados, robados, aterrorizados por un ¿Estado totalitario decadente, infiltrado por todas partes por sus secuaces, soldados, policías, agentes de seguridad militar y similares?


Argelia, entidad resultante de una colonización bastante violenta, heredó sus peores defectos sin adquirir ninguna de sus cualidades posmodernas. No todo el mundo es perfecto. Así, a Boualem Sansal se le reprocha ser escritor, en sí mismo, y haberse hecho francés. El régimen argelino no reconoce la doble nacionalidad. Campeón de la alteridad y de la apertura al mundo, no reconoce ninguna nacionalidad distinta a la suya. Siempre ha ejercido el chantaje de nacionalidad, en diversas formas, en consulados, servicios del estado civil, ayuntamientos, prefecturas, administración central y territorial. Debido a la precariedad de su estatus personal, los ciudadanos sobreviven en el siglo XXI en una de las mayores cárceles al aire libre.


Otro motivo para justificar el arresto anunciado por los medios de comunicación occidentales, especialmente franceses, sería que habría abordado las cuestiones del fundamentalismo religioso que preocupan a este país desde hace décadas y que serán gestionadas de la manera más dictatorial posible y de la manera más violenta. , por parte del Estado y del criminal ejército argelino según el modelo del terrorismo y del terrorismo-contraterrorismo. Como ejemplo, citaremos sólo el terrible asesinato de los monjes de Tiberina, impune hasta el día de hoy, cometido por el ejército argelino.


Desde el primer mandato de Bouteflika, una ley argelina, bajo el pretexto de la reconciliación, amnistía a todos los beligerantes y prohíbe a los argelinos cualquier intento de debatir, analizar, discutir, descifrar y hacer cualquier exigencia relacionada con la llamada década negra. De este modo, el ejército y los servicios de seguridad quedan absueltos de sus acciones.


Pero, sobre todo, lo que el régimen argelino no puede soportar es que Boualem Sansal haya tomado una posición cuando Francia reconoció la soberanía del reino marroquí Shereef sobre el llamado Sáhara Occidental, que es siempre marroquí desde hace más de un milenio. Boualem Sansal expresó públicamente su satisfacción por este cambio de rumbo tan esperado por parte de Francia.


Lo que empeora aún más el caso de Boualem Sansal es que reveló públicamente, y con razón, que el oeste de Argelia era, de hecho, histórica, humana y culturalmente marroquí. Esto lo hemos confirmado al menos desde la creación del reino magrebí idrisita marroquí en el año 780 d.C.


Lo que nos lleva a comprender que, al ser Argelia una creación puramente colonial que nunca existió antes de la colonización, excepto, muy parcialmente, en forma de pequeños principados efímeros como, por ejemplo, microestados amortiguadores o pequeñas entidades locales que duraron cada uno un máximo de 10 años, 20 años, a veces hasta 50 años, pero siempre dentro del conjunto de las grandes dinastías cherifianas y morabitas que erigieron y embellecieron la grandes capitales imperiales que estaban ubicadas en Fez, Marrakech, Meknes, Rabat, Tlemcen, Sijelmassa. Sin olvidar las grandes ciudades de Andalucía de siglos de luz. Así, la república lumpen de Argel tendrá que volver a la evidencia, a la verdad con V mayúscula, a la historia con H mayúscula.


Boualem Sansal sólo abordó de manera muy sucinta una verdad histórica, una verdad de la geografía humana del Magreb de la que el imperio Cherifiano es custodio. Volveremos en un próximo artículo sobre esta cuestión central de la historia del Magreb y las tensiones que lo agitan tras el desmantelamiento llevado a cabo durante la colonización y en el momento de la independencia, también tras las traiciones y la negación de los compromisos de Argel y la GPRA con su principal vecino, el reino cherifiano. Sin duda, por esta razón Ferhat Abbés, primer presidente de la GPRA, rechazando el perjurio y permaneciendo fiel a sus compromisos con el rey Mohamed V, terminará sus días bajo arresto domiciliario, encerrado, bajo vigilancia, durante varias décadas en una villa de las alturas de Argel.


Esperemos que Boualem Sansal siga vivo, que sea liberado lo antes posible, que sea libre de moverse, de hablar sin restricciones, que recupere plenamente sus derechos como ser humano, sus derechos humanos, los más básicos. derechos humanos universales.


Otra esperanza es que el régimen de Argel, dictatorial y golpista durante más de 60 años, algún día finalmente rinda cuentas de todos sus crímenes, asesinatos políticos, saqueos, corrupción y abusos de todo tipo. Que sea responsable de los diversos acontecimientos catastróficos que ha infligido a todo el Magreb durante los últimos 60 años.


Como por ejemplo la expulsión en los años 1960 de más de 250.000 marroquíes, de manera vergonzosa e inhumana, como ganado cargado en camiones militares, hasta Oujda, camino de las dos mulas (Zouj-brel). Otros ejemplos: el éxodo rural, la fuga de cerebros, el desempleo juvenil, la inmigración de más de diez millones de argelinos en todo el mundo, una hemorragia que continúa sin cesar, la contaminación atmosférica por gases de efecto invernadero, una huella de carbono de lo más desastrosa para el planeta. , la difusión de sustancias tóxicas, estupefacientes y otras drogas químicas de síntesis, la denuncia, la prevaricación, la indignidad, etc. Paradójicamente, se observa que Argel también exporta a Francia su mafia DZ, su nomenclatura civil y militar, sus escuderos y su burguesía neocompradora en Francia con total serenidad.


Esperemos que Boualem Sansal pueda salir con vida de esta trampa, si utilizamos las palabras de un veterano abogado del histórico colectivo Fln, para salir con vida de “este saco de escorpiones que es Argelia”.


Acto 2, 22 de noviembre por la tarde


Confesión y justificación del arresto


Giro: la agencia del Servicio de Prensa de Argelia (APS) confirma en un escueto comunicado de prensa la detención de Boualem Sansal en una esclusa del aeropuerto anticámara de oscuridad de Argel, sin precisar las circunstancias. Por otra parte, la agencia proporciona elementos de información sobre los motivos que podrían haber motivado tal arresto, incluido en primer lugar un delito flagrante de “delirio revisionista” y luego un ataque a la unidad nacional y la integridad territorial.


Los familiares del escritor, su editor –Ediciones Gallimard–, los escritores y sus amigos parisinos se movilizan por su liberación y declaran no estar nada sorprendidos, acostumbrados al mega vodevil que se desarrolla en Argel desde hace más de 60 años. No sorprende que describan los comentarios de la APS como escandalosos, “propaganda al servicio del poder policial”. Tras la indignación y el apoyo del presidente francés Emmanuel Macron, defienden a un escritor de calidad, a un artista reconocido y a un disidente. De facto, Boualem Sansal es rehén de un régimen que sufre derrota tras derrota, diplomática y política, en particular a nivel regional e internacional, caracterizado por el calentamiento de las relaciones franco-marroquíes y por el reconocimiento de la soberanía de Cherifian. Reino Unido en el Sahara, sin olvidar el fracaso de su injerencia en el Sahel.


Perspectiva de muchos giros y vueltas


Tenemos derecho a esperar muchas vueltas y vueltas como el gran títere de los resultados estalinistas de la reciente farsa de las elecciones presidenciales, proclamados, cuantificados y revisados ​​tres veces. Giros y vueltas, así como contradicciones, opacidades e incoherencias que el régimen de Argel siempre ha hecho de una de sus especialidades muy útiles para el éxito de los procedimientos bananeros y de los humos y espejos que le son familiares. El principal lema de Argel podría resumirse así: cuanto mayor es la mentira, mejor pasa. Si no pasa, interviene sin ceremonias la represión frontal. Después de haber acusado a Boualem Sansal de connivencia con el enemigo francés y con el enemigo marroquí, sólo queda acusarlo de connivencia con el tercer gran enemigo declarado de Argel ante lo eterno, es decir, Israel. La invectiva y el insulto reinan en el país de la Argelia francesa.


Además, el asunto Boualem Sansal tendrá sin duda el mérito, por un lado, de exacerbar las discordias entre los distintos clanes y bandas en el poder y, por otro, de revelar, una vez más, a plena luz del día , el descuido y la incompetencia de los distintos órganos.


En Argel, cosecha reducida, definitivamente todavía con 50 años o un siglo de retraso, será fácil para cualquier observador informado predecir el futuro. Aunque, para terminar con una nota positiva, observemos que el régimen dictatorial mafioso, rentista y corrupto, se acerca rápidamente a su fin.



Chekib Abdessalam, escritor y ensayista



haussa



Boualem Sansal


Dokar 1, Nuwamba 22 da safe


Bacewar


Menene ya faru da marubucin injiniyan Faransa-Algeriya Boualem Sansal? Shin da gaske ne butulci ne? Shin shi mai mafarki ne mai dadi? Da gaske ne ya sume? Shin ya yi tunanin za a kare shi daga duk wani abu mara kyau da ya saba wa ’yancin ɗan adam na mulkin da ya sani da kyau, tun da ya girma a cikinta?


Shin da gaske ne mai mafarkin da ya yarda cewa zai iya zuwa Algiers ba tare da an tursasa shi ba, da zarar ya sauka daga jirgin a filin jirgin Algiers, jami’an tsaro na sojojin Aljeriya? An kulle shi a gidan yari? Shin yana cikin kurkukun Ben Aknoun, a cibiyar Antar, sanannen cibiyar azabtarwa da ke kan tudun Algiers, wanda a shekarun baya, Janar Tartag, wanda ake yi wa lakabi da Janar Chignole, ya yi ta azabtar da kansa. wani chignole kuma ya shiga cikin wasu azabtarwa da dama da dakarun soji suka yi a lokacin yakin Aljeriya. Azabar da suka inganta, zan ma ce kamala. Wasu wuraren azabtarwa a yau iri ɗaya ne da na baya. Kungiyoyin kare hakkin dan adam sun sha yin Allah wadai da kuma rubuta su, ciki har da The Black Book of Algeria wanda Amnesty International (Éditions La Découverte) ta buga.


Ta yaya mai hankali, kamar Boualem Sansal, injiniya, masanin tattalin arziki, marubuci, ya yi tafiye-tafiye, ya buɗe idonsa ga duniya, ya san ƙasarsa, ta yaya zai koma ƙasar nan a kulle fiye da Koriya ta Arewa, kamar Mafia-kamar kasa kamar Venezuela, kamar kasashe masu safarar muggan kwayoyi na Amurka ta tsakiya ko Kudancin Amurka wadanda a kodayaushe manyan hafsoshin sojojin Aljeriya ke tsara alakar su.


Ta yaya zai nuna irin wannan butulci, irin wannan furucin, irin wannan rashin laifi, har ya yarda zai iya zuwa Algiers, hannu a aljihu, cikin cikakkiyar nutsuwar zuciya?


Me muke zargin Boualem Sansal da shi?


Kafofin yada labarai sun kama bacewarsa. Bari mu ce game da sace shi, tun da sace-sacen da aka yi a filin jirgin sama da na kan iyaka al’ada ce ta gaske a Aljeriya. Fiye da rabin karni, bisa tsari, ‘yan sandan bakin iyakar Aljeriya, Jandarma, sojoji da jami’an tsaronta (DRS), wadanda suka yi kaurin suna a karkashin sunan tsaro na soja, ko da yaushe suna zuba jari a kan iyakokin, wanda ko dai a kan iyakokin iyaka da makwabta. ko iyakokin ruwa, tare da bakin teku a cikin manyan tashoshin jiragen ruwa, kamar Oran, Algiers, Skikda, Annaba, da kuma a duk filayen jirgin saman yankin. Hakika, ko kamfanonin jiragen sama na kasa da kasa ko na cikin gida, jerin fasinja na dukkan jiragen da ke yawo a kasar Aljeriya tsawon rabin karni sun sauka, sama da kasa, a hannun jami’an tsaron soja. Al’ada ce da aka kafa wacce ta ba da izini ba tare da togiya ba.


Yadda Boualem Sansal ya iya jefa kansa a cikin ramin kerkeci, kerkeci da ya san shi sosai domin shi da kansa ya yi tir da hakan. A yau yana cibiyar azabtarwa da ake kira Antar, ko kuma a barikin Dely Ibrahim, hedkwatar tsaron sojojin Aljeriya? Shin yana daya daga cikin cibiyoyin azabtarwa na yankunan sojoji, ina yake? Yana kan rue Cavaignac, yana cikin wani sabon villa Suziny da aka yi a Aljeriya? Ina Boualem Sansal?


Za mu fitar da shi daga hula, kamar da sihiri, a raye? Ba shi da rai ko kuwa fata ne? Ana yi masa baƙar fata? Mu yi kokarin fahimtar dalilin da ya sa jami’an tsaron kasar Aljeriya suka yi garkuwa da shi a filin jirgin sama, wanda ya shafe sama da shekaru 50 ba a hukunta shi ba.


Na farko, domin shi marubuci ne, don haka ba makawa, dole ne ya bayyana ra’ayinsa, ya bayyana ra’ayinsa ta hanyar rubutu, wanda shi ne abin da ake wallafawa, wanda ya ce wallafe-wallafe, in ji jama’a. Tsarin mafia na kama-karya kamar yawancin da muka sani a duniyar yau ba zai iya jure wa muryoyin da ba nata ba. Duk da haka, ya kamata kowane marubuci a duniya ya kamata ya isar da sako ga masu sauraronsa ta hanyar rubutunsa. Rubuce-rubucensa, ko na soyayya, ko na almara, tarihin rayuwa, siyasa, kimiyya ko waninsa, yana isarwa ko isarwa, wani lokacin ma ba tare da sanin marubucin ba, saƙo ɗaya ko sama da haka, hangen nesa.


Abin da mulkin Algiers kwata-kwata ba zai iya jurewa ba sama da shekaru 60.


Tuni kafin samun ‘yancin kai, har ma a lokacin da ake kira “Yaƙin Algeria”, shugabannin Fln sun ci gaba da yin tofin Allah tsine, azabtarwa, barazana da kisa na siyasa. Bayan kafa makaranta, daga Satumba 1962, ajandar sakawa, karya, gwagwarmayar ‘yan’uwa, mamaye Kabylia, kawar da mujahidai na gaske da shugabannin siyasa, zalunci na Berber, da tayar da hankali a watan Oktoba 1988 na Musulunci da masana’antar ta’addanci, yakin basasa da kuma kwanan nan na Hirak.


Abin ban mamaki shi ne, a filin jirgin sama na Houari Boumedienne (ainihin suna Mohamed Boukharouba, maimaicin kanal) ne aka yi garkuwa da shi a tsakiyar wannan tashar jiragen ruwa na barasa, kogon masu fashi, inda aka tara, aka yi shawarwari game da ganimar. da kuma inda dan fashin ya sake kafa rundunarsa tsakanin hare-haren ruwa guda biyu kamar kogon Ali Baba da na 40. barayi.


Sauran Boualem Sansals nawa ne ke rubewa a gidan yari ko wasu wurare bayan an yi gaggawar shari’a ko ba tare da an yi shari’a ba, ba tare da wani hakki ba? ‘Yan jarida nawa ne, suka bace ko aka daure su, sun ƙi harshen katako, muryar ubangidansu, muryar ɗan fashi, nawa ɗalibai, malamai, manoma, ma’aikata, mata nawa, lauyoyi, ƴan ƙungiyar kwadago, marasa aikin yi, Hirakists, Kabyles , matasa Abzinawa, baƙi, azabtarwa, kisa, fyade, kora, tsoratarwa, fashi, ta’addanci da wani Jahar mulkin kama-karya, ko’ina ne barayinta, sojoji, ‘yan sanda, jami’an tsaron soja da makamantansu suka shiga?


Aljeriya, wata ƙasa da ta samo asali daga mugun mulkin mallaka, ta gaji munanan kurakuran ta ba tare da samun ko ɗaya daga cikin halayenta na zamani ba. Ba kowa ba ne cikakke. Don haka, ana sukar Boualem Sansal da kasancewarsa marubuci, a cikinsa, kuma ya zama Faransanci. Gwamnatin Aljeriya ba ta amince da ‘yan ƙasa biyu ba. Jagoran son kai da bude ido ga duniya, bai san wata kasa ba face nasa. Ya kasance yana cin zarafin dan kasa, ta nau’i-nau’i daban-daban, a cikin ofisoshin jakadanci, ma’aikatun jama’a, zauren gari, larduna, hukumomin tsakiya da yankuna. Saboda rashin girman matsayinsu, ƴan ƙasa suna rayuwa a ƙarni na 21 a ɗaya daga cikin manyan gidajen yari na buɗe ido.


Wani dalili kuma na tabbatar da kamun da kafafen yada labarai na yammacin Turai suka sanar, musamman Faransanci, shi ne, da ya yi jawabi kan tambayoyin tsattsauran ra’ayin addini da suka dagula wannan kasa shekaru da dama da suka gabata, wadanda za a gudanar da su ta hanyar kama-karya, da kuma tashin hankali. , a bangaren Jiha da muggan laifukan sojojin Aljeriya a kan abin koyi na ta’addanci da ta’addanci - yaki da ta’addanci. A matsayin misali, bari mu ba da misali da kisan gillar da sojojin Aljeriya suka yi wa sufaye na Tiberina, ba tare da hukunta su ba har yau.


Daga wa’adin farko na Bouteflika, dokar Aljeriya, a karkashin inuwar sulhu, ta yi afuwa ga dukkan masu fada da juna, ta kuma haramtawa ‘yan Algeria duk wani yunkuri na muhawara, bincike, tattaunawa, warwarewa da kuma gabatar da duk wani bukatu da ya shafi abin da ake kira baki shekaru goma. Don haka sojoji da jami’an tsaro sun kawar da ayyukansu.


Sai dai kuma abin da gwamnatin Aljeriya ba za ta iya goyawa baya ba shi ne, Mista Boualem Sansal ya dauki matsayi ne a lokacin da Faransa ta amince da ikon daular Shereef ta Moroko a kan yankin da ake kira yammacin Sahara wanda a ko da yaushe ya kasance Moroko sama da shekaru dubu. Boualem Sansal ya fito fili ya bayyana gamsuwarsa da wannan sauyi da aka dade ana jira daga Faransa.


Abin da ya kara dagula lamarin Boualem Sansal shi ne yadda ya bayyana a bainar jama’a, kuma da gaskiya, cewa yammacin Aljeriya na tarihi ne, da mutuntaka da kuma al’adar Moroko. Mun tabbatar da hakan tun aƙalla ƙirƙirar daular Maroko Idrissite Maghrebi a shekara ta 780 miladiyya.


Wanda hakan ya kai mu ga fahimtar cewa Aljeriya kasancewarta ‘yar mulkin mallaka zalla wacce ba ta taba wanzuwa ba kafin mulkin mallaka sai dai, a wani bangare, ta hanyar kananan hukumomin da suka shafi al’ada kamar su buffer micro-states ko kananan kananan hukumomi wadanda kowannensu ya dauki tsawon shekaru 10. Shekaru 20 wani lokacin har zuwa shekaru 50 amma koyaushe a cikin babban taron manyan daular Cherifian da Maraboutic waɗanda suka kafa kuma suka ƙawata gidan. Manyan manyan sarakunan da ke cikin Fez, Marrakech, Meknes, Rabat, Tlemcen, Sijelmassa. Ba tare da manta manyan biranen Andalusia na ƙarni na haske ba. Don haka, jamhuriyar Algiers mai cike da rudani za ta dawo kan shaida, zuwa ga gaskiya tare da babban birnin T, tarihi tare da babban birnin H.


Boualem Sansal a taƙaice ya yi magana game da gaskiyar tarihi, gaskiyar yanayin yanayin ɗan adam na Maghreb wanda daular Cherifian ce ke kula da ita. Za mu dawo a makala mai zuwa zuwa ga wannan babbar tambaya a tarihin kasar Magrib da kuma irin tashe-tashen hankula da suka tada hankalinsu biyo bayan wargazawar da aka yi a lokacin mulkin mallaka da kuma lokacin samun ‘yancin kai, haka nan biyo bayan cin amana da kuma musanta alkawurran da Algiers suka yi. GPRA tare da babban makwabcinta, masarautar Cherifian. Babu shakka saboda wannan dalili ne cewa Ferhat Abbés, shugaban farko na GPRA, ya ƙi yin rantsuwa, da kasancewa da aminci ga alkawuransa ga Sarki Mohamed V, zai ƙare kwanakinsa a kurkuku, kulle, a tsare, shekaru da yawa a cikin wani villa daga tsaunukan Algiers.


Mu yi fatan Boualem Sansal yana raye, a gaggauta sakinsa, ya samu yancin yin motsi, ya yi magana ba tare da takura ba, ya kwato masa hakkinsa na dan Adam gaba daya, hakkinsa na dan Adam, mafi muhimmanci. haƙƙin ɗan adam na duniya.


Wani fata kuma shi ne cewa gwamnatin Algiers, mai kama da kama-karya da kuma sa-in-sa, sama da shekaru 60, wata rana a karshe za ta zama mai alhakin duk laifuffukan da ta aikata, da kisan gilla, da fashi da makami, da cin hanci da rashawa, da cin zarafi iri-iri. A bar shi ya yi hisabi a kan musiba daban-daban da ya haddasa a yankin Magrib a cikin shekaru 60 da suka gabata.


Misali korar da aka yi a shekarun 1960 na Moroko sama da 250,000, cikin wulakanci, rashin mutuntaka, kamar shanu da aka dora a cikin motocin sojoji, har zuwa Oujda, titin alfadarai guda biyu (Zouj-brel). Wasu misalan: gudun hijirar karkara, magudanar kwakwalwa, rashin aikin yi na matasa, hijirar aljeriya fiye da miliyan goma a duk fadin duniya, zubar da jini da ke ci gaba da yaduwa, gurbacewar yanayi ta yanayi mai gurbata yanayi, gurbacewar iska mai gurbata muhalli , Yada abubuwa masu guba, narcotics da sauran magungunan sinadarai na roba, ƙin yarda, prevarication, rashin mutunci, da dai sauransu. Abin takaici, an lura cewa Algiers kuma tana fitar da mafia na DZ zuwa Faransa, sunayen farar hula da na soja, squires da bourgeoisie na Neo-comprador a Faransa tare da cikakkiyar nutsuwa.


Mu yi fatan Boualem Sansal zai iya fitowa da rai daga wannan tarko, idan muka yi amfani da kalaman wani tsohon lauya daga kungiyar Fln mai tarihi, don fitowa da rai daga “wannan buhun kunama wato Aljeriya”.


Dokar 2, Nuwamba 22 da yamma


Furci da hujjar kamawa


Twist: Kamfanin Dillancin Labarai na Aljeriya (APS) ya tabbatar da kama Boualem Sansal a cikin wani jirgin sama a filin jirgin saman Anti-chamber of Dark na Algiers ba tare da bayyana halin da ake ciki ba. A daya hannun kuma, hukumar ta bayar da wasu bayanai kan dalilan da ka iya haifar da irin wannan kama, da suka hada da na farko wani babban laifi na “revisionist delirium” sannan kuma kai hari kan hadin kan kasa da kuma yankin kasa.


‘Yan uwan ​​marubucin, mawallafinsa - Gallimard editions - marubuta da abokansa na Paris, suna yin gangami don a sake shi kuma sun bayyana cewa ba su yi mamakin ko kadan ba, sun saba da mega Vaudeville da ke faruwa a Algiers fiye da shekaru 60. Ba abin mamaki ba, sun bayyana kalaman APS a matsayin abin ban tsoro, " farfaganda a hidimar ‘yan sanda". Bayan fusata da goyon bayan shugaban Faransa Emmanuel Macron, sun kare ƙwararren marubuci, sanannen mai fasaha da kuma mai adawa. Bugu da kari, Boualem Sansal shi ne wanda ya yi garkuwa da gwamnatin da ke shan kashi bayan shan kaye, diflomasiyya da siyasa, a matakin shiyya-shiyya da na kasa da kasa, musamman, wanda ke da dumamar dangantakar Franco da Morocco da kuma amincewa da diyaucin Cherifian. Masarautar a yankin Sahara, ba tare da manta da gazawar da ta yi a yankin Sahel ba.


Hasashen juyi da juyi da yawa


Muna da haƙƙin sa ran sauye-sauye da yawa kamar babban ɗan tsana na sakamakon Stalinist na sakamakon zaɓen shugaban ƙasa na baya-bayan nan, wanda aka yi shela, ƙididdigewa da sake dubawa sau uku. Karkatawa da juye-juye gami da sabani, rashin fahimta da rashin daidaito wanda a ko da yaushe gwamnatin Algiers ta sanya daya daga cikin fasahohinta na da matukar amfani wajen samun nasarar hanyoyin ayaba da hayaki da madubin da ya saba da su. Ana iya taƙaita babban taken Algiers kamar haka: idan aka fi girma ƙarairayi, mafi kyawun ta wuce. Idan bai wuce ba, danniya na gaba yana shiga tsakani ba tare da sanin ya kamata ba. Bayan da ya zargi Boualem Sansal da hada baki da makiya Faransa da kuma makiya Moroko, abin da ya rage shi ne tuhumarsa da hada baki da babban makiyin Algiers na uku da aka ayyana a gaban madawwamin, wato Isra’ila. Zagi da cin zarafi sun mamaye ƙasar Aljeriya ta Faransa.


Haka kuma, lamarin Boualem Sansal, ba tare da kokwanto ba, zai sami fa’ida, a daya bangaren, na kara ta’azzara rashin jituwar da ke tsakanin kabilu daban-daban da kungiyoyin da ke rike da madafun iko, a daya bangaren kuma, za ta sake bayyana a cikin rana tsaka. , rashin kulawa da gazawar jikin daban-daban.


A Algiers, rage yawan amfanin gona, tabbas har yanzu shekaru 50 ko ƙarni a baya, zai kasance mai sauƙi ga duk wani mai lura da abin da ya faɗa ya hango makomar gaba. Ko da yake, don ƙarewa a kan kyakkyawar fahimta, bari mu lura cewa mulkin kama-karya na mafia, masu haya da cin hanci da rashawa, yanzu yana gabatowa da sauri.


Chekib Abdessalam, marubucin



sahra sahel info


Bambara



Salam Alikoum, Taghlassame, Bonjour Yan Sahara-Sahel.info kan .




Boualem sansal gratuit .


Act 1, 22 Nowanburukalo sɔgɔma


A tununi .


Mun kɛra sɛbɛnnikɛla Boualem Sansal Engineer la, Franco-Algerian? Yala a ye nalonmaya ye tiɲɛ na wa? Yala a ye sugo duman ye wa? Yala tiɲɛ na, a tɛ dɔn wa? Yala a y’a miiri ko a lakanalen don ka bɔ kɛwale jugu si la, wa a bɛ hadamadenw ka josariyaw sɔsɔ fanga dɔ fɛ, a bɛ min dɔn kosɛbɛ, kabini a lamɔna o kɔnɔ wa?


Yala tiɲɛ na, a ye sugo duman ye fo ka se a dan na ko a bɛ se ka taa Alzeri k’a sɔrɔ a ma kɛ Alpague ye, a jigira awiyɔn na dɔrɔn Alzeri aeroport la, Alzeri sɔrɔdasiw ka lakana baarakɛlaw fɛ wa? Yala a datugulen don kasobon dɔ kɔnɔ wa? Yala a bɛ dungeon dɔ la Ben Aknoun kɔnɔ, Antar cɛmancɛ la, tɔɔrɔko yɔrɔ tɔgɔba dɔ la Alger ka sanfɛyɔrɔw kan, a ɲɛminɛna fo, a san damadɔw filɛ nin ye, jenerali Tartag fɛ, a tɔgɔ dara ko jenerali Chignole, kabini nin santiri in kɔnɔ, a tɔɔrɔ Chignole yɛrɛ ani a ye a sen don tɔɔrɔ caman wɛrɛw la minnu kɛra kaban parachutistew fɛ Alzeri kɛlɛ senfɛ. U ye tɔɔrɔ minnu ɲɛnabɔ, ne tun bɛna olu yɛrɛ fɔ ko u dafalen don. Tɔrɔko yɔrɔ dɔw ni kunun ta ye kelen ye. O jalaki bɔra siɲɛ caman, hadamadenw ka josariyaw tɔnw fɛ, Alizeri ka gafe nɛrɛma min bɔra Amnesty International fɛ (Éditions la Découverte).


cogo min na hakilitigi, i n’a fɔ boualem sansal, injiniyɛri Ka fara, sɔrɔko dɔnbaga, sɛbɛnnikɛla, a taamalen, a y’a ɲɛ da diɲɛ kan, k’a bɔyɔrɔ dɔn, a seginna cogo di nin jamana in na ka tɛmɛ Kore Worodugu kan, i n’a fɔ Mafia i n’a fɔ jamana i n’a fɔ Venezuela, i n’a fɔ Cɛma Ameriki walima Ameriki Saheli jamana narkotiki minnu ni Alzeri kɛlɛbolo ka biroba ye u ka jɛɲɔgɔnyaw labɛn tuma bɛɛ.


A tun bɛ se ka o nalonmaya sugu jira cogo di, o jalakibaliya sugu la, fo ka se a dan na ko a bɛ se ka taa Alzew fɛ, bolow bɛ bɔ a ka bolo kan, hɛrɛ la?


An bɛ mun jalaki Boualem Sansal la?


Kunnafonidila ye a tununni minɛ. An k’a fɔ a ka mɔgɔ minɛni ko la, bawo mɔgɔ minɛni aeroport la ani dankan na, o ye laada lakika ye Alzeri jamana na. A ka ca ni san kɛmɛ tilancɛ ye, cogo labɛnnen na, Alizeri dankan polisiw, zandarama, sɔrɔdasi ani a lakana baarakɛlaw (DR), dusukasi la, minnu tɔgɔ bɔra, sɔrɔdasi lakanani tɔgɔ la, olu ye dankanw bila tuma bɛɛ, o ye dugukolo dankanw ye. ni sigiɲɔgɔnw ye, walima a kɛra kɔgɔjida dancɛw ye, kɔgɔjida la, kurunbonkarilabaw kɔnɔ, i n’a fɔ Oran, Alger, Skikda, Annaba, ani fana aeroport bɛɛ la mara kɔnɔ. Tiɲɛ na, a kɛra diɲɛ tɔnba ye wo, a kɛra jamana kɔnɔ rezow ye wo, awiyɔn minnu bɛ yaala-yaala Alizeri jamana na, san kɛmɛ tilancɛ kɔnɔ, olu ka lisiw jigira, sanfɛ ani duguma, sɔrɔdasi lakanani baarakɛlaw bolo. O ye laadalakow ye minnu sigilen don koɲuman, minnu tɛ tɔɔrɔ sɔrɔ danfara si fɛ.


Boualem Sansal sera k’a yɛrɛ fili waraba da la, waraba min tun tɛ a la k’a sɔrɔ a ma a dɔn kosɛbɛ bawo ale yɛrɛ y’a jalaki. Yala bi tɔɔrɔko yɔrɔ la min tɔgɔ ye ko Antar, walima Dely Ibrahim Barracks, Algerian sɔrɔdasi lakana sigiyɔrɔw la wa? Yala a bɛ sɔrɔdasi maraw tɔɔrɔyɔrɔ dɔ la, a bɛ min? Yala a bɛ Cavaignac sira kan, yala a bɛ suzini kura dɔ la min dilannen don Alzeri Villa wa? Boualem Sansal bɛ min?


Yala an bɛna a bɔ fini na, i n’a fɔ a bɛ kɛ ni subagaya ye, ka ɲɛnamaya kɛ wa? Yala a tɛ ɲɛnamaya la tugun walima a tɛ wuli? Yala a ye blackmail ye wa? An k’a ɲini k’a faamu mun na a minɛna aeroport la, Algerian sɔrɔdasi lakanani bɛɛ fɛ, wa a ma jalaki kabini san 50 ni kɔ.


A fɔlɔ, bawo a ye sɛbɛnnikɛla ye, o la, a ka kan k’a yɛrɛ jira, a b’a yɛrɛ jira sɛbɛnni fɛ, o min ye sɛbɛnw kɔnɔko ye, min b’a fɔ ko sɛbɛnw bɛ bɔ kɛnɛ kan. Totalitarian regime i n’a fɔ an bɛ caman dɔn bi diɲɛ kɔnɔ, o bɛ se ka tɔɔrɔ ni kan wɛrɛw ye ka tɛmɛ ale ta kan. Nka, sɛbɛnnikɛla o sɛbɛnnikɛla bɛ dugukolo kan, o ka kan ka cikan Lase a lamɛnbagaw ma a ka sɛbɛnw fɛ. A ka sɛbɛnni, a ka kanuya, a ka nsiirin, a ka ɲɛnamaya-ko, a ka politiki, a ka dɔnniya walima a ka mobili, tuma dɔw la hali n’a sɛbɛnbaga, cikan kelen walima caman, yelifɛn tɛ.


Alze ka fanga ma se ka min muɲu kabini san 60 ni kɔ.


Sani yɛrɛmahɔrɔnya ka se kaban, hali “Alzeri kɛlɛ” kofɔlen in senfɛ, FLN ɲɛmɔgɔw ma jalaki bɔli, tɔɔrɔ, bagabagali ani politiki fagali waleyali dabila. Ka lakɔli kɛ, k’a ta san 1962 sɛtanburukalo la, a bɛna agenda dɔ daminɛ, n’o ye putschs, falsification, fratricidal kɛlɛ, Kabylia binkanniw ye, moujahidin lakikaw bɔli ani politiki ɲɛmɔgɔw sigili, Berber Spring ka dankarili joli la, o min kɛra san 1988 ɔkutɔburukalo la, n’o ye silamɛya minɛnko ye. ani izini min bɛ terrorisme (jatigɛwale) la, jamanadenw cɛ kɛlɛ la ani kɔsa in na Hirak la.


A bɛ kɛ fɛn ye min bɛ mɔgɔ kabakoya, o ye Houari Boumedienne Airport (a tɔgɔ yɛrɛ Mohamed Boukharouba, recidiviste putschist colonel) ye ko ale de ye fɛn ye min bɛ se ka kɛ fɛn ye min bɛ se ka kɛ fɛn ye min bɛ se ka kɛ fɛn ye a ye kumaɲɔgɔnya kɛ ani yɔrɔ min na jagokɛla y’a ka fanga jɔ kokura kɔgɔjida la binkanni fila cɛ i n’a fɔ Ali Baba ka kulu ani 40 sonw.


Boualem sansal joli wɛrɛ bɛ to kaso la walima yɔrɔ wɛrɛw la kiritigɛ teliyalen kɔfɛ walima k’a sɔrɔ kiri ma tigɛ, k’a sɔrɔ jogo si tɛ a la? Kunnafonidila minnu banna jiri kan na, a makɛ kan, a ka kuma fɔkan na, a ka kuma fɔkan, a ka kalandenw, a karamɔgɔbaw, a sɛnɛkɛlaw, a baarakɛlaw, musow, sariyatigiw, baarakɛlaw, baarakɛbaliw, baarakɛbaliw, hirakiw hakɛ min na. , Kabyles, Young Tuaregs, Immigrants, Tɔrɔ, mɔgɔ faga, muso, muso, lase, siranna, tiɲɛni, siranna ka bɔ jamana bɛɛ lajɛlen na min bɛ tiɲɛni kɛ, yɔrɔ o yɔrɔ, a ka baarakɛlaw, sɔrɔdasiw, polisiw , sɔrɔdasi lakanabagaw ani o ɲɔgɔnnaw y’a don yɔrɔ bɛɛ?


Alzeri, o ye fɛn ye min bɔra koloniyali la min ka jugu kosɛbɛ, o ye fiɲɛ jugubaw ciyɛn ta k’a sɔrɔ a ma bi kɔfɛ jogo si sɔrɔ. Bɛɛ tɛ dafalen ye. O cogo la, an bɛ Boualem Sansal jalaki ko a ye sɛbɛnnikɛla ye, a yɛrɛ la, ani ko a kɛra faransikan ye. Alzeri ka fanga tɛ jamanaden fila jate. O wɛrɛ ni diɲɛ da yelennen kɔ, a tɛ jamana wɛrɛ dɔn ni a yɛrɛ ta tɛ. A bɛ to ka mɔgɔw bila ka taa jamana kɔnɔ, cogoya caman na, consulatw la, siwili jɔyɔrɔw la, dugutigisow la, maraw la, cɛmancɛ ni marabolow la. K’a sababu kɛ u yɛrɛ ka jɔyɔrɔko gɛlɛya ye, jamanadenw ye u yɛrɛ kisi san kɛmɛ 21nan na, kɛnɛba da wulilenw dɔ la kelen na.


Kun wɛrɛ min bɛ se ka kɛ sababu ye ka mɔgɔ minɛ min laseli kɛra tilebin jamanaw ka kunnafonidilaw fɛ, kɛrɛnkɛrɛnnenya la Faransi, o tun bɛna kɛ ko a tun bɛna diinɛko jɔnjɔnw ɲininkaliw ɲɛnabɔ minnu ye jamana in tiɲɛ kabini san tan caman ani minnu bɛna ɲɛnabɔ ni fanga ye kosɛbɛ, ani minnu ka ca ni tɔw bɛɛ ye Farinya, ka ɲɛsin Alzeri jamana ni kɛlɛbolo ma, min bɛ kuma terrorisme ni terrorisme-counter-terrorisme misali kan. Misali la, an ka Tiberine mɔnikɛw fagali jugu fɔ dɔrɔn, minnu ma ɲangi fo ka na se bi ma, Alzeri sɔrɔdasiw ye minnu kɛ.


Ka bɔ manda fɔlɔ Bouteflika, Algerian sariya dɔ la, bɛnkanko la, yafa bɛɛ kɛlɛbagaw ani a bɛ Alzekaw bali ni a ɲinina ka sɔsɔli, sɛgɛsɛgɛli, baro, decryption ani fɛn o fɛn fɔ min bɛ tali kɛ san tan nɛrɛma kofɔlen na O cogo la, sɔrɔdasi ni lakana baarakɛlaw bɛ u ka walew dabila.


Nka ka tɛmɛ o bɛɛ kan, Alizeri ka fanga tɛ se ka min muɲu, o ye ko Boualem Sansal ye jɔyɔrɔ ta tuma min na Faransi ye Maroko Cherifian masaya ka yɛrɛmahɔrɔnya dɔn Sahara tilebin fɛ min bɛ wele tuma bɛɛ ko Maroc ka tɛmɛ san ba kelen kan. Boualem Sansal y’a ka wasa jira foroba la nin Faransi kɔsegin in na min tun bɛ makɔnɔn kabini tuma jan.


Min ye Boualem Sansal ko juguya ka tɛmɛ o kan, o ye ko a y’a jira foroba la, a bɛnnen don, ko tiɲɛ na, Alzeri tilebin fɛ, tariku la, hadamadenw ani laadalakow la. An ye min Sɛmɛntiya kabini a dɔgɔyalenba la, Maroc Magheb Masaya Idrisite dabɔli san 780 K.Ɲ.


O b’an bila k’a faamu ko Alizeri ye daɲɛ ye min bɛ koloniyali dɔrɔn de la min ma deli ka kɛ ka kɔn koloniyali ɲɛ ni a ma kɛ, a yɔrɔ dɔ la, a bɛ kɛ waati dɔɔnin dɔrɔn ye, i n’a fɔ misali mikoro-stumps walima sigida yɔrɔ fitininw minnu bɛ mɛn u kelen-kelen bɛɛ la san 10 kelen-kelen bɛɛ la, san 10, San 20 tuma dɔw la fo ka se san 50 ma nka hali bi Chérifian ni Marabout ka masaya bɛɛ lajɛlen kɔnɔ minnu ye mansamara faababaw jɔ ani k’u cɛɲi minnu tun bɛ Fez , Marakech, Meknes, Rabat, Tlemcen, Sijelmassa. k’a sɔrɔ an ma ɲinɛ Andalusi dugubaw kɔ san kɛmɛ caman yeelen na. O cogo la, Lumpen Republic of Alger bɛna a yɛrɛ wuli, tiɲɛ na ni V belebele ye, tariku ni h belebele ye.


Boualem Sansal ye tariku tiɲɛ dɔrɔn de gɛrɛ kosɛbɛ, tiɲɛ don hadamadenw ka dugukoloko la, n’o ye tuma bɛɛ, Chérifian Mansamara ye min ye. An bɛ segin barokun nata dɔ kɔnɔ min bɛ kuma nin ɲininkali jɔnjɔn in kan, n’o ye magreb tariku ye ani gɛlɛya minnu b’a lawuli a tiɲɛni kɔfɛ minnu bɛ baara kɛ koloniyali waati la ani yɛrɛmahɔrɔnya waati la, o bɛ tɛmɛn, fana, ka janfa ani ka ban layidu talenw na. ‘Alizi ni GPRA n’a sigiɲɔgɔnba, Chérifian masaya.’ Siga t’a la, o kun ye ko Ferhat Abbés, n’o ye GPRA ɲɛmɔgɔ fɔlɔ ye, n’a banna nkalon ma, o tora kantigiya la a ka layidu talenw na masakɛ Mohamɛdi V ma, o bɛna a ka donw ban so minɛni na, k’a datugu, san tan caman kɔnɔ, san tan caman kɔnɔ ka Alger.


Jigiya la Boualem Sansal bɛ balo la tuma bɛɛ, ko a bɛna bɔ joona cogo min na, ko a hɔrɔnyalen don ka taa, a hɔrɔnyalen don ka kuma k’a sɔrɔ a ma gɛlɛya, ko a bɛ a ka josariyaw dafa ka dafa iko hadamaden, a ka hadamadenw ka josariyaw, adamaden bɛɛ ka basigi. Hakɛw.


Jigiya wɛrɛ ye ko Alzew ka fanga, dictatorial ani putschist, san 60 ni kɔ, don dɔ, laban, a ka kojuguw bɛɛ, politiki fagali, rapines, nanbara, ani tɔɲɔli suguya bɛɛ jatebɔla bɛna kɛ. Yala a bɛ jaabi di balawu suguya minnu ma a ye san 60 kɛ Magreb bɛɛ la.


I n’a fɔ misali la, mɔgɔ gɛnni san 1960 waatiw la, min ka ca ni Maroko 250.000 ye, maloyako, hadamadenya siratigɛ la, i n’a fɔ misiw ka kamiyɔnw kɔnɔ, ka taa Oujda, Mules fila (Zouj-Brel) sira fɛ. Misali wɛrɛw, togodala bɔli, hakili boli, funankɛninw ka baarakɛbaliya, Alzeri miliyɔn tan ni kɔ ka bɔ diɲɛ kɔnɔ, joli bɔli min bɛ taa ɲɛ, fiɲɛ nɔgɔli fɛ gaziw fɛ minnu bɛ kɛ ka ɲɛsin dugukolo ma, o min ye kabon ye min ka jugu kosɛbɛ dugukolo kan, Fɛn minnu bɛ toxic (toxic), narcotiques (nakɔfɛnw) ani fura wɛrɛw minnu dilannen don ni kemikɛli ye, deunciation, prevarication, indignité, a ɲɔgɔnnaw. A kɔlɔsira ko Alzeri fana b’a ka Mafia DZ, a ka sivilɛ ni sɔrɔdasi tɔgɔw, a ka Hobereaux ani a ka Neo-Compdor Bourgeoisie bila Faransi jamana na lafiya bɛɛ la.


Jigiya la Boualem Sansal bɛna se ka bɔ ɲɛnamaya la ka bɔ nin Guépier in na, n’an ye sariyatigi kɔrɔ dɔ ka sariyaw ta ka bɔ tariku FLN jɛkulu la, ka bɔ ɲɛnamaya la ka bɔ “Nin Bag of Scorpions min ye Alizeri ye


Act 2, 22 Nowanburukalo wulada


Minɛni ni jo sɔrɔli minɛni na .


Rebound: Agency Alzeri Press Service (APS) ye boualem sansal minɛ ka bɔ Alzeri Anti Chamber of Darkness ka aeroport la, k’a sɔrɔ a ma a ka kow ɲɛfɔ. Faan wɛrɛ fɛ, baarakɛda in bɛ kunnafoniw di kun minnu tun bɛ se ka o minɛ sugu lawuli fɔlɔ la, n’o ye « revisioniste desrium » ye, o kɔfɛ, jamana kelenya ni marabolo dafalen.


Sɛbɛnnikɛla somɔgɔw, a ka gafe bɔbaga - Gallimard Editions - sɛbɛnnikɛlaw n’a teriw, olu bɛ ka u lajɛ a bilali kama ani k’a jira ko u tɛ kabakoya hali dɔɔnin, u delila Méga Vaudeville la min bɛ kɛ Alger san 60 caman kɔnɔ. Kabako t’a la, u bɛ daɲɛ diminnenw ka kumaw ɲɛfɔ, “Propaganda in the service of poster power”. Faransi jamanakuntigi Emmanuel Macron ka dimi n’a ka dɛmɛ kɔfɛ, u bɛ sɛbɛnnikɛla ɲuman dɔ lafasa, dɔnkotigi dɔ min lakodɔnnen don ani min tɛ sɔn a ma. de facto, Boualem Sansal ye fanga dɔ ka jɔn ye min bɛ se sɔrɔ a ka dɛsɛ, diplomasi ani politiki, mara ni diɲɛ seleke naani na, kɛrɛnkɛrɛnnenya la, a bɛ dɔn ni Franco ni Moro cɛ jɛɲɔgɔnyaw sumaya ye ani ni Serifian ka yɛrɛmahɔrɔnya dɔnni ye Masaya min bɛ Sahara kan, k’a sɔrɔ a ma ɲinɛ a ka donko dɛsɛ kɔ Sahel la.


Jigitigɛ ni fɛn caman tigɛli jigiya .


An ka kan ka fɛn caman tigɛli ni fɛn caman tigɛli jira i n’a fɔ jamanakuntigi ka masquerade kɔsa in na Stalin ka jaabiw, minnu bɛ weleweleda, ka u siri ani ka u lajɛ kokura siɲɛ saba. A bɛ boli i n’a fɔ sɔsɔli, opasite ani bɛnbaliya min ka Alger fanga ye a ka kɛrɛnkɛrɛnnenya nafama dɔ kɛ tuma bɛɛ bananku ni sigarɛtimin taabolo ɲɛtaa kama, a bɛ min dɔn. Alzew ka kumasenba tun bɛ se ka lajɛ nin cogo la: ni nkalon ka bon, o ka fisa. Ni a ma tɛmɛ, ɲɛda fanga bɛ kɛ ni ladonni tɛ. A kɛlen kɔ ka Boualem Sansal jalaki ko a ni Faransi jugu ni Maroko jugu ye ɲɔgɔn sɔrɔ, o min tora, o ye k’a jalaki ko a ye jɛɲɔgɔnya kɛ ni Alzeri jugu sabanan ye min fɔra Matigi ɲɛ kɔrɔ, n’o ye Israɛl ye. Invective ani insult reign supreme jamana kɔnɔ ka bɔ Faransi Alizeri.


Ka fara o kan, siga t’a la ko Boualem sansal ko bɛna kɛ sababu ye, fan dɔ fɛ, ka zizani juguya ka taa a fɛ kabilaw ni gangw danfaralenw cɛ fanga la, ani, fan dɔ fɛ, ka a jira, siɲɛ kelen kokura , tile yeelenba la, a ka jateminɛbaliya la ani farikolo danfaralenw ka seko dɛsɛli.


Alze, vintage min bɛ dɔgɔya, a bɛ san 50 walima san kɛmɛ kɔfɛ, a bɛna nɔgɔya ladilikɛla bɛɛ ma ka siniko fɔ. Hali ni, walasa ka ban ni kuma ɲuman ye, an k’a kɔlɔsi ko mafia, rentier ani corrupt dictatorial regime, bɛ ka surunya sisan, n’a laban ye.


chekib abdessalam, sɛbɛnnikɛla, sɛbɛnbaga .




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Amnesty International
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