La France reconnaît la marocanité du Sahara

par Chekib Abdessalam

La France reconnaît la marocanité du Sahara

L’Algérie a pris une décision majeure en retirant immédiatement son ambassadeur de France, en réponse à la reconnaissance par le gouvernement français du Sahara marocain comme partie intégrante du Maroc. Cette décision intervient après une déclaration du président français Emmanuel Macron, qui a affirmé que la France soutiendrait le plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007 comme la seule base pour résoudre le conflit du Sahara occidental.

Le ministère algérien des Affaires étrangères a exprimé son indignation face à cette position française, soulignant que cela remet en question le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Ce retrait de l’ambassadeur marque une intensification des tensions diplomatiques entre l’Algérie et la France, deux pays dont les relations ont déjà été compliquées par des histoires coloniales et des divergences politiques.

La lettre de Macron au roi Mohammed VI se veut un acte clair de soutien à la souveraineté marocaine, plaçant la France en contradiction avec la position traditionnelle de nombreux pays qui appellent à un règlement par l’autodétermination. Ce développement pourrait avoir des répercussions importantes sur la dynamique régionale et les relations marocaines-algériennes, déjà tendues.

il était grand temps la France était à la traîne en raison de son attachement à sa créature “Algérie” et au partage de l’or noir. La raison l’emporte. Le pétrole s’envole en fumée qui pollue toute la planète mais les énergies fossiles font déjà partie du passé. Il n’y a qu’à voir les avancées technologiques en Scandinavie et particulièrement en Norvège capable de produire de l’énergie propre en cycle fermé vertueux. Le grand enseignement de cette décision de l’État français est que nous sommes bel et bien passé dans l’ère de l’après-pétrole. La France habituellement jalouse et suivant de trés prés ses intérêts bien compris a sans doute estimé que le jeu n’en valait plus la chandelle. Si la France avait jusque là plus ou moins soutenu à bout de bras le régime bananier dictatorial d’Alger, c’était d’une part pour protéger son pré-carré, ses intérêts et, d’autre part, ménager son petit larbin d’Afrique du Nord qu’elle a installé au pouvoir dés septembre 1962, aprés les massacres en Kabylie en 1963, aprés le printemps berbère, aprés les coups d’États, aprés les massacres d’Octobre 1988, durant la généralisation et banalisation de la torture et les massacres de la “décennies noire”, durant le hirak, aprés les assassinats de manifestants touaregs à Janet, à Tamanrasset, à In Guezzam, à Timiaouine, à Borj Mokhtar et à Tin Zaouaten, etc.

Le Sahara a longtemps été considéré comme une région stratégique pour le spatial, les essais d’armes spéciales et pour l’exploitation des hydrocarbures, en particulier le pétrole, le gaz naturel et, son corollaire ou coproduit, le hélium. Les découvertes majeures dans les années 1950, notamment à Hassi Messaoud et Edjeleh, ont marqué le début d’une ère où le Sahara est devenu un pivot des relations économiques et politiques, notamment entre la France et l’Algérie.

Peut-être, voyons-nous pointer le bout du tunnel : l’après-pétrole. En effet, il est probable que, désormais, les hydrocarbures ne soient plus un enjeu majeur. D’ailleurs, à ce propos l’Algérie qui a indûment systématiquement pillé les richesses du sous-sol saharien en sera redevable le jour où les Sahariens seront enfin rétablis dans leurs droits.

Ce retrait de l’ambassadeur souligne une rupture dans les relations diplomatiques entre les deux pays, et il soulève des questions sur l’avenir de leur partenariat stratégique, notamment en matière d’énergie et de sécurité régionale. L’argument avancé selon lequel la France pourrait se détourner de l’Algérie en raison de l’évolution vers une ère post-pétrolière suggère un changement dans les priorités géopolitiques françaises. La transition vers des énergies renouvelables, comme le montre le modèle scandinave, implique une redéfinition des relations internationales où les ressources fossiles ne sont plus la seule priorité. Cela pourrait inciter la France à réévaluer ses alliés et ses engagements en Afrique du Nord.

Aux 19eme et au 20eme siècles, les anciennes puissances coloniales française, espagnole, britannique, portugaise, allemande, …, vont se disputer un territoire à conquérir. Puis les vainqueurs s’arrogeront le droit de partitionner l’Afrique du Nord, le Sahara et le Sahel, à leur convenance avec l’appui parfois relatif des autres puissances coloniales impliquées lors des conférences internationales d’Algésiras, de Madrid, de Berlin, de Paris, de Londres, de Saint-Pétersbourg. Il s’agit avant tout de diviser pour régner. Au final, les indépendances de nouveaux États-nations embryonnaires, selon un modèle exogène, issus du tracé colonial, vont générer de multiples conflits entre les nouveaux apprentis sorciers locaux, assoiffés de pouvoir. Dès les années 70, le conflit du Sahara occidental marocain aura permis à l’Algérie du “clan d’Oujda” ou “armée des frontières” (Ghardimaou, Tunisie et Oujda, Maroc) à la fois d’envenimer les relations entre voisins et frères auxquels elle doit sa propre survie durant les luttes de libération et de garantir la perpétuation d’un ordre ancien sous de nouvelles formes enrobées de populisme et de mensonges. L’Algérie durant plus d’un demi siècle va se complaire dans des actes inamicaux tour à tour envers chacun de ses voisins. Elle va instrumentaliser la question du Sahara marocain dit occidental non seulement avec ses voisins mais également avec de nombreux partenaires. Elle va gangrener la sous-région sahélienne par l’enlisement, le pourrissement, la manipulation, les attaché-case de millions d’Euros fort appréciés. À partir de Tindouf, de Ouargla et de Tamanrasset, Alger organise l’infiltration massive du Sahara et du Sahel par les groupes terroristes, de contrebandiers et de vrais et faux islamistes, renforcés par des mercenaires du Polisario véritables clones, tyranniques et corrompus, commandités par leur mentor El-Mouradia et l’Anp-Drs, armée et appareil sécuritaire algériens.

Toutefois, avec l’épuisement progressif des ressources pétrolières, les économies sahariennes, particulièrement celle de l’Algérie, ne peuvent plus s’appuyer sur une rente. Les politiques ne pourront plus jouer sur tous les tableaux, faisant feu de tout bois. La croissance économique à moyen terme ralentit à cause de la contraction du secteur des hydrocarbures. L’écran affichera bientôt “The End”. Plus possible d’alléguer de tout et son contraire, pas même en ce qui concerne la victimisation ou le chantage à la rente mémorielle. Elles devront assumer leurs responsabilités économiques, sociales et politiques ou remettre le tablier (disons plutôt le treillis, uniforme de putschiste professionnel). Elles devront cesser l’écocide en cours cela en raison des conséquences environnementales significatives dans le Sahara dues à l’empreinte carbone, entraînant notamment la dégradation des écosystèmes, la pollution des sols et des eaux. Elles devront réduire l’impact à long terme de la bioaccumulation de substances nocives dans la chaîne alimentaire, sur la faune et la flore, sur la santé humaine physique et mentale.

En ce moment historique que nous vivons, ce 30 juillet 2024, en ce vingt cinquième anniversaire royal proactif, il est désormais opportun et légitime de s’interroger, dans le cadre de la marocanité millénaire du grand Sahara, du sort des régions marocaines ancestrales aussi appelées Sahara central ou Sahara oriental, la Tafilet orientale, la Saoura, l’Atlas saharien, le Touat, la Tajakant, le Gourara et le Tidikelt.

Arabe

Anglais

France recognizes the Moroccan nature of the Sahara

Algeria took a major decision by immediately withdrawing its French ambassador, in response to the French government’s recognition of the Moroccan Sahara as an integral part of Morocco. The move comes after a statement by French President Emmanuel Macron, who affirmed that France would support the autonomy plan proposed by Morocco in 2007 as the only basis for resolving the Western Sahara conflict.

The Algerian Ministry of Foreign Affairs expressed its indignation at this French position, stressing that it calls into question the right to self-determination of the Sahrawi people. This withdrawal of the ambassador marks an intensification of diplomatic tensions between Algeria and France, two countries whose relations have already been complicated by colonial histories and political differences.

Macron's letter to King Mohammed VI is intended as a clear act of support for Moroccan sovereignty, placing France at odds with the traditional position of many countries which call for a settlement through self-determination. This development could have significant repercussions on regional dynamics and Moroccan-Algerian relations, which are already tense.

It was high time France was lagging behind because of its attachment to its creature “Algeria” and the sharing of black gold. Reason wins. Oil goes up in smoke which pollutes the entire planet but fossil fuels are already a thing of the past. You only have to look at the technological advances in Scandinavia and particularly in Norway capable of producing clean energy in a virtuous closed cycle. The big lesson from this decision by the French state is that we have indeed moved into the post-oil era. France, usually jealous and following its well-understood interests very closely, undoubtedly felt that the game was no longer worth the candle. If France had until then more or less supported the dictatorial banana regime of Algiers at arm's length, it was on the one hand to protect its precinct, its interests and, on the other hand, to spare its little lackey North Africa which she installed in power in September 1962, after the massacres in Kabylia in 1963, after the Berber spring, after the coups d'état, after the massacres of October 1988, during the generalization and trivialization of torture and massacres of the "black decades", during the hirak, after the assassinations of Tuareg demonstrators in Janet, Tamanrasset, In Guezzam, Timiaouine, Borj Mokhtar and Tin Zaouaten, etc.

The Sahara has long been considered a strategic region for space, special weapons testing and for the exploitation of hydrocarbons, in particular oil, natural gas and, its corollary or co-product, helium. Major discoveries in the 1950s, notably at Hassi Messaoud and Edjeleh, marked the beginning of an era where the Sahara became a pivotal point in economic and political relations, particularly between France and Algeria.

Perhaps we see the end of the tunnel: the post-oil era. Indeed, it is likely that, from now on, hydrocarbons are no longer a major issue. Moreover, in this regard, Algeria, which has unduly systematically plundered the wealth of the Saharan subsoil, will be responsible for it the day the Saharans are finally restored to their rights.

This withdrawal of the ambassador highlights a breakdown in diplomatic relations between the two countries, and it raises questions about the future of their strategic partnership, particularly in terms of energy and regional security. The argument put forward that France may turn away from Algeria due to the move towards a post-oil era suggests a shift in French geopolitical priorities. The transition to renewable energies, as shown by the Scandinavian model, involves a redefinition of international relations where fossil resources are no longer the only priority. This could prompt France to reassess its allies and commitments in North Africa.

In the 19th and 20th centuries, the former colonial powers French, Spanish, British, Portuguese, German, etc., competed for territory to conquer. Then the victors will assume the right to partition North Africa, the Sahara and the Sahel, at their convenience with the sometimes relative support of the other colonial powers involved during the international conferences of Algeciras, Madrid, Berlin, from Paris, from London, from Saint Petersburg. It’s all about divide and conquer. In the end, the independence of new embryonic nation-states, according to an exogenous model, resulting from the colonial route, will generate multiple conflicts between the new local sorcerer's apprentices, thirsty for power. From the 1970s, the conflict in Moroccan Western Sahara allowed Algeria's "Oujda clan" or "border army" (Ghardimaou, Tunisia and Oujda, Morocco) to both sour relations between neighbors and brothers to whom it owes its own survival during the liberation struggles and to guarantee the perpetuation of an old order in new forms coated in populism and lies. Algeria for more than half a century will indulge in unfriendly acts in turn towards each of its neighbors. It will exploit the question of the so-called Western Moroccan Sahara not only with its neighbors but also with numerous partners. It will plague the Sahelian sub-region through stagnation, rotting, manipulation, and the briefcases of millions of much-appreciated Euros. From Tindouf, Ouargla and Tamanrasset, Algiers organizes the massive infiltration of the Sahara and the Sahel by terrorist groups, smugglers and real and false Islamists, reinforced by Polisario mercenaries, real clones, tyrannical and corrupt, sponsored by their mentor El-Mouradia and the Anp-Drs, the Algerian army and security apparatus.

However, with the gradual depletion of oil resources, the Saharan economies, particularly that of Algeria, can no longer rely on income. Politicians will no longer be able to play on all sides, firing on all cylinders. Medium-term economic growth is slowing due to the contraction of the hydrocarbon sector. The screen will soon display "The End". No longer possible to allege everything and its opposite, not even with regard to victimization or blackmail of memorial rent. They will have to assume their economic, social and political responsibilities or put the apron back on (let's rather say the fatigues, the uniform of a professional putschist). They will have to stop the ongoing ecocide because of the significant environmental consequences in the Sahara due to the carbon footprint, leading in particular to the degradation of ecosystems, soil and water pollution. They will have to reduce the long-term impact of the bioaccumulation of harmful substances in the food chain, on fauna and flora, and on human physical and mental health.

In this historic moment that we are experiencing, this July 30, 2024, in this proactive twenty-fifth royal anniversary, it is now timely and legitimate to question, within the framework of the millennial Moroccanness of the great Sahara, the fate of the ancestral Moroccan regions as well. called central Sahara or eastern Sahara, the eastern Tafilet, the Saoura, the Saharan Atlas, the Touat, the Tajakant, the Gourara and the Tidikelt.

Espagnol

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Francia reconoce el carácter marroquí del Sahara

Argelia tomó una decisión importante al retirar inmediatamente a su embajador francés, en respuesta al reconocimiento por parte del gobierno francés del Sáhara marroquí como parte integrante de Marruecos. La medida se produce después de una declaración del presidente francés, Emmanuel Macron, quien afirmó que Francia apoyaría el plan de autonomía propuesto por Marruecos en 2007 como única base para resolver el conflicto del Sáhara Occidental.

El Ministerio de Asuntos Exteriores argelino expresó su indignación por esta posición francesa, subrayando que pone en duda el derecho a la autodeterminación del pueblo saharaui. Esta retirada del embajador marca una intensificación de las tensiones diplomáticas entre Argelia y Francia, dos países cuyas relaciones ya se han complicado por historias coloniales y diferencias políticas.

La carta de Macron al rey Mohammed VI pretende ser un claro acto de apoyo a la soberanía marroquí, poniendo a Francia en desacuerdo con la posición tradicional de muchos países que piden una solución a través de la autodeterminación. Esta evolución podría tener importantes repercusiones en la dinámica regional y en las relaciones marroquí-argelinas, que ya son tensas.

Ya era hora de que Francia se quedara atrás debido a su apego a su criatura “Argelia” y al reparto del oro negro. La razón gana. El petróleo se convierte en humo que contamina todo el planeta, pero los combustibles fósiles ya son cosa del pasado. No hay más que mirar los avances tecnológicos en Escandinavia y particularmente en Noruega capaces de producir energía limpia en un círculo cerrado virtuoso. La gran lección de esta decisión del Estado francés es que, efectivamente, hemos entrado en la era post-petróleo. Francia, generalmente celosa y siguiendo muy de cerca sus intereses bien entendidos, sin duda sintió que el juego ya no valía la pena. Si hasta entonces Francia había apoyado más o menos al régimen dictatorial bananero de Argel, fue por un lado para proteger su territorio, sus intereses y, por otro, para salvar a su pequeño lacayo del Norte de África, que instaló en poder en septiembre de 1962, después de las masacres en Cabilia en 1963, después de la primavera bereber, después de los golpes de Estado, después de las masacres de octubre de 1988, durante la generalización y banalización de la tortura y las masacres de las "décadas negras", durante la hirak, tras los asesinatos de manifestantes tuareg en Janet, Tamanrasset, In Guezzam, Timiaouine, Borj Mokhtar y Tin Zaouaten, etc.

El Sahara ha sido considerado durante mucho tiempo una región estratégica para el espacio, los ensayos de armas especiales y la explotación de hidrocarburos, en particular petróleo, gas natural y su corolario o coproducto, el helio. Los importantes descubrimientos ocurridos en la década de 1950, en particular en Hassi Messaoud y Edjeleh, marcaron el comienzo de una era en la que el Sahara se convirtió en un punto fundamental en las relaciones económicas y políticas, particularmente entre Francia y Argelia.

Quizás veamos el final del túnel: la era post-petróleo. De hecho, es probable que, a partir de ahora, los hidrocarburos dejen de ser un problema importante. Además, en este sentido, Argelia, que ha saqueado indebidamente y sistemáticamente las riquezas del subsuelo saharaui, será responsable de ello el día en que los saharauis recuperen finalmente sus derechos.

Esta retirada del embajador pone de relieve una ruptura de las relaciones diplomáticas entre los dos países y plantea dudas sobre el futuro de su asociación estratégica, particularmente en términos de energía y seguridad regional. El argumento esgrimido de que Francia podría alejarse de Argelia debido al avance hacia una era post-petróleo sugiere un cambio en las prioridades geopolíticas francesas. La transición hacia las energías renovables, como muestra el modelo escandinavo, implica una redefinición de las relaciones internacionales donde los recursos fósiles ya no son la única prioridad. Esto podría llevar a Francia a reevaluar sus aliados y compromisos en el norte de África.

En los siglos XIX y XX, las antiguas potencias coloniales francesas, españolas, británicas, portuguesas, alemanas, etc., compitieron por el territorio que conquistar. Entonces los vencedores asumirán el derecho de dividir el Norte de África, el Sahara y el Sahel, a su conveniencia, con el apoyo a veces relativo de las otras potencias coloniales involucradas durante las conferencias internacionales de Algeciras, Madrid, Berlín, de París, de Londres, de San Petersburgo. Se trata de dividir y conquistar. Al final, la independencia de nuevos Estados-nación embrionarios, según un modelo exógeno, resultante de la ruta colonial, generará múltiples conflictos entre los nuevos aprendices de brujo locales, sedientos de poder. Desde la década de 1970, el conflicto en el Sáhara Occidental marroquí permitió al "clan Oujda" o "ejército fronterizo" de Argelia (Ghardimaou, Túnez y Oujda, Marruecos) entablar relaciones agrias entre vecinos y hermanos a quienes debe su propia supervivencia durante las luchas de liberación y garantizar la perpetuación de un viejo orden en nuevas formas revestidas de populismo y mentiras. Durante más de medio siglo, Argelia se entregará sucesivamente a actos hostiles hacia cada uno de sus vecinos. Aprovechará la cuestión del llamado Sáhara Occidental Marroquí no sólo con sus vecinos sino también con numerosos socios. Azotará a la subregión del Sahel mediante el estancamiento, la descomposición, la manipulación y los maletines de millones de euros muy apreciados. Desde Tindouf, Ouargla y Tamanrasset, Argel organiza la infiltración masiva en el Sahara y el Sahel por parte de grupos terroristas, contrabandistas e islamistas reales y falsos, reforzados por mercenarios del Polisario, verdaderos clones, tiránicos y corruptos, patrocinados por su mentor El-Mouradia y el Anp-Drs, el ejército y el aparato de seguridad argelinos.

Sin embargo, con el agotamiento gradual de los recursos petroleros, las economías saharauis, particularmente la de Argelia, ya no pueden depender de los ingresos. Los políticos ya no podrán jugar en todos los lados, disparando a toda máquina. El crecimiento económico a mediano plazo se está desacelerando debido a la contracción del sector de hidrocarburos. La pantalla pronto mostrará "El fin". Ya no es posible alegar todo y su contrario, ni siquiera en lo que respecta a la victimización o al chantaje del alquiler conmemorativo. Tendrán que asumir sus responsabilidades económicas, sociales y políticas o volver a ponerse el delantal (digamos más bien el uniforme de faena, el uniforme de golpista profesional). Tendrán que poner fin al ecocidio en curso debido a las importantes consecuencias medioambientales en el Sahara debido a la huella de carbono, que conduce en particular a la degradación de los ecosistemas y a la contaminación del suelo y del agua. Tendrán que reducir el impacto a largo plazo de la bioacumulación de sustancias nocivas en la cadena alimentaria, en la fauna y la flora y en la salud física y mental humana.

En este momento histórico que vivimos, este 30 de julio de 2024, en este proactivo vigésimo quinto aniversario real, es ahora oportuno y legítimo cuestionar, en el marco de la marroquidad milenaria del gran Sahara, el destino de los ancestrales Regiones marroquíes también denominadas Sahara central o Sahara oriental, el Tafilet oriental, el Saoura, el Atlas sahariano, el Touat, el Tajakant, el Gourara y el Tidikelt.

Haussa

Faransa ta amince da yanayin Saharar Morocco

Aljeriya ta dauki wani babban mataki inda nan take ta janye jakadan Faransa, a matsayin mayar da martani ga gwamnatin Faransa ta amince da yankin Saharar Moroko a matsayin wani muhimmin yanki na kasar Morocco. Matakin na zuwa ne bayan wata sanarwa da shugaban Faransa Emmanuel Macron ya fitar, inda ya tabbatar da cewa Faransa za ta goyi bayan shirin cin gashin kai da kasar Maroko ta gabatar a shekara ta 2007 a matsayin ginshikin warware rikicin yammacin Sahara.

Ma'aikatar harkokin wajen kasar Aljeriya ta bayyana bacin ran ta kan wannan matsayi na Faransa, inda ta jaddada cewa tana yin kokwanto kan 'yancin cin gashin kan al'ummar Sahrawi. Wannan janye jakadan dai na nuni da yadda takun sakar diflomasiyya ke kara tabarbarewa tsakanin Aljeriya da Faransa, kasashen biyu da tuni dangantakarsu ta yi tsami sakamakon tarihin mulkin mallaka da kuma sabanin siyasa.

Wasikar da Macron ya aikewa Sarki Mohammed VI na da nufin nuna goyon baya ga diyaucin kasar Moroko, wanda ya sanya Faransa ta yi hannun riga da matsayin al'adar kasashe da dama da ke neman sasantawa ta hanyar cin gashin kai. Wannan ci gaban zai iya yin tasiri mai mahimmanci akan yanayin yanki da dangantakar Moroccan da Aljeriya, waɗanda tuni suka yi tsami.

Lokaci ya yi da Faransa ta koma baya saboda abin da take da shi ga halittarta "Algeria" da kuma raba baƙar fata. Dalilin nasara. Man fetur ya tashi a cikin hayaki wanda ke gurbata duniya baki daya amma burbushin halittu ya riga ya zama tarihi. Dole ne kawai ku kalli ci gaban fasaha a cikin Scandinavia musamman a Norway waɗanda ke iya samar da makamashi mai tsafta a cikin rufaffiyar zagayowar. Babban darasi daga wannan shawarar da gwamnatin Faransa ta yanke shi ne cewa hakika mun koma zamanin bayan man fetur. Faransa, yawanci kishi da bin abubuwan da suka fahimta sosai a hankali, babu shakka ta ji cewa wasan bai cancanci kyandir ba. Idan har sai da Faransa ta samu goyon bayan gwamnatin kama-karya ta ayaba ta Algiers, a daya bangaren kuwa, ta kare yankinta ne, da muradunta, a daya bangaren kuma, ta kebe 'yar karamar karamarta ta Arewacin Afirka da ta dora a ciki. a watan Satumba na 1962, bayan kisan kiyashi a Kabylia a 1963, bayan bazarar Berber, bayan juyin mulkin, bayan kisan kiyashi na Oktoba 1988, a lokacin gama kai da kuma rage azabtarwa da kisan gilla na "bakar fata shekaru", a lokacin hirak, bayan kashe masu zanga-zangar Abzinawa a Janet, Tamanrasset, A Guezzam, Timiaouine, Borj Mokhtar da Tin Zaouaten, da dai sauransu.

An dade ana daukar sahara a matsayin yanki mai dabarun sararin samaniya, gwaje-gwajen makamai na musamman da kuma yin amfani da makamashin ruwa, musamman man fetur, iskar gas da kuma hada-hadarsa ko hadin gwiwarsa, helium. Manyan binciken da aka yi a shekarun 1950, musamman a Hassi Messaoud da Edjeleh, sun nuna farkon zamanin da Sahara ta zama wani muhimmin batu a dangantakar tattalin arziki da siyasa, musamman tsakanin Faransa da Aljeriya.

Wataƙila muna ganin ƙarshen rami: zamanin bayan man fetur. Tabbas, yana yiwuwa, daga yanzu, hydrocarbons ba su zama babban batu ba. Haka kuma, a game da haka, Aljeriya, wadda ta yi wa wawashe dukiyar yankin sahara ba bisa ka'ida ba, ita ce za ta dauki nauyinta a ranar da aka maido da hakin sahara.

Wannan janye jakadan na nuni da tabarbarewar huldar diflomasiyya a tsakanin kasashen biyu, kuma ya sanya ayar tambaya kan makomar dangantakar abokantaka bisa manyan tsare-tsare, musamman ta fuskar makamashi da tsaro a yankin. Hujjar da aka gabatar na cewa Faransa na iya kau da kai daga Aljeriya saboda yunƙurin zuwa wani zamanin bayan man fetur na nuni da cewa an samu sauyi a cikin manyan abubuwan da Faransa ta sa a gaba. Canji zuwa sabbin kuzari, kamar yadda tsarin Scandinavian ya nuna, ya ƙunshi sake fasalin dangantakar ƙasa da ƙasa inda albarkatun burbushin halittu ba su da fifiko kawai. Hakan na iya sa Faransa ta sake nazarin kawayenta da alkawurran da ta dauka a Arewacin Afirka.

A cikin karni na 19 da na 20, tsoffin turawan mulkin mallaka na Faransa, Sipaniya, Biritaniya, Fotigal, Jamusanci da sauransu, sun yi fafatawa don mamaye yankin. Sa'an nan kuma masu nasara za su ɗauki 'yancin raba Arewacin Afirka, Sahara da Sahel, tare da taimakonsu na lokaci-lokaci tare da goyon bayan wasu 'yan mulkin mallaka a lokacin taron duniya na Algeciras, Madrid, Berlin, daga Paris, daga London, daga Saint Petersburg. Yana da game da rarraba da nasara. A ƙarshe, ’yancin kai na sababbin ƙasashe masu haihuwa, bisa ga wani ƙayyadadden tsari, wanda ya samo asali daga hanyar mulkin mallaka, zai haifar da rikice-rikice da yawa tsakanin sabon bokayen gida, masu kishirwar mulki. Tun daga shekarun 1970, rikicin yammacin Sahara na Moroko ya ba wa 'yan kabilar Oujda ko "Rundunar kan iyaka" (Ghardimaou, Tunisia da Oujda, Maroko) damar yin tsamin dangantaka tsakanin makwabta da 'yan'uwansu wadanda ke da alhakin tsira a lokacin gwagwarmayar 'yantar da su. don ba da tabbacin dorewar wani tsohon tsari a cikin sabbin nau'ikan da aka lulluɓe cikin populism da ƙarya. Aljeriya fiye da rabin karni za ta shiga cikin ayyukan da ba za a taba mantawa da su ba ga kowane makwabciyarta. Za ta yi amfani da tambayar abin da ake kira Saharar Maroko ta Yamma ba kawai tare da makwabta ba har ma da abokan tarayya da yawa. Za ta addabi yankin Sahel ta hanyar tabarbarewar al’amura, da rubewa, da magudi, da kuma jakunkuna na miliyoyin Yuro da ake yabawa. Daga Tindouf, Ouargla da Tamanrasset, Algiers ta shirya gagarumin kutsawa cikin Sahara da Sahel ta kungiyoyin 'yan ta'adda, masu fasa-kwauri da masu kishin Islama na gaske da na karya, wanda 'yan amshin shata na Polisario, na gaskiya, azzalumai da cin hanci da rashawa suka dauki nauyin su. Anp-Drs, sojojin Aljeriya da jami'an tsaro.

To sai dai kuma, a sannu a hankali tattalin arzikin kasashen sahara, musamman na Aljeriya, ba zai iya dogaro da kudin shiga ba. 'Yan siyasa ba za su sake yin wasa ta kowane bangare ba, suna harbi a kan dukkan silinda. Ci gaban tattalin arziki na tsaka-tsakin lokaci yana raguwa saboda takurewar bangaren samar da iskar gas. Ba da daɗewa ba allon zai nuna "Ƙarshen". Ba zai yiwu a yi zargin komai da akasinsa ba, har ma da batun cin zarafi ko baƙar fata na haya na tunawa. Dole ne su dau nauyin da ya rataya a wuyansu na tattalin arziki, zamantakewa da siyasa ko kuma su mayar da rigar a baya (bari mu ce gajiya, rigar ƙwararrun ƙwararru). Dole ne su dakatar da ci gaban ecocide saboda babban illar muhalli a cikin Sahara saboda sawun carbon, wanda ke haifar da lalacewa musamman ga gurbatar muhalli, gurɓataccen ƙasa da ruwa. Dole ne su rage tasiri na dogon lokaci na tarin abubuwan cutarwa a cikin sarkar abinci, akan fauna da flora, da lafiyar jikin mutum da tunanin mutum.

A cikin wannan lokaci mai cike da tarihi da muke ciki, a wannan ranar 30 ga Yuli, 2024, a cikin wannan cikar shekaru ashirin da biyar na sarauta, yanzu ya dace kuma ya dace a yi tambaya, a cikin tsarin karni na karni na Moroccan na babban Sahara, makomar kakanni. Yankunan Morocco kuma ana kiransu Sahara ta tsakiya ko gabashin Sahara, Tafilet ta gabas, Saoura, Saharan Atlas, Touat, Tajakant, Gourara da Tidikelt.

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