actu 1/2023
Tamanrasset Un grave accident mortel est survenu hier, 20 juillet 2023, vers quatre heure du matin à Outoul, localité située à environ 25 kilomètres au Nord de Tamanrasset, la capitale de l’Ahaggar, à la suite d’une course poursuite entre un véhicule de la police algérienne et un pick-up de marque Toyota de type hilux qui transportait un chargement de carburant dans des bidons sur la benne du véhicule. Dans la course poursuite, le véhicule, qui sans doute se dirigeait vers Tit puis vers le Sud-ouest vers le Mali, a été contraint d’utiliser la voie d’en face et a finalement percuté de plein fouet un car de transport de voyageurs en provenance d’Adrar, capitale du Touat. Bilan au moins 34 morts
MénakaDepuis plusieurs mois, l’État islamique au grand Sahara (EIGS ex Daech) encerclait pratiquement la ville de Ménaka au Sud-Est de l’Azawad. Le Gatia-MSA résiste seul afin de briser l’encerclement. Plutôt occupés par leur occupation favorite de racket de la population, les Famas, et les derniers mercenaires Wagner encore présents, ne bougent pas.
Ces dernières semaines, les Touaregs Imrad du Gatia-Msa ont décidé de tenir la ville. Des Songhais et des Maliens du Sud font parvenir du carburant à Daesh-EIGS dans les villages alentour. Les Touaregs du Gatia-Msa opèrent aussitôt un embargo sur le carburant. Tout transport d’essence ou de gaz oil est intercepté et confisqué par les combattants Daoussahak du MSA afin d’empêcher l’approvisionnement en carburant des motos de l’État islamique.
Dans ce contexte, des manifestations sont provoquées dans le centre-ville de Ménaka. Les populations pro-Bamako vont proclamer leur solidarité avec l’État islamique au grand Sahara.
On dirait que nous n’obtenons qu’un seul côté ici. « Des militants proches de Daech-Eigs ont pillé des commerces ce matin au marché de MENAKA. Ces derniers tentent de s’en prendre « aux familles proches du MSA et du GATIA au motif que ces mouvements combattent l’EIGS ».
Au marché de Ménaka, les manifestant mettent le feu aux commerces appartenant à des Touaregs. Les forces armées maliennes n’interviennent qu’aprés coup. Pendant ce temps, les troupes du Gatia-Msa déploient leurs hommes et sentinelles sur les toits de la ville. Les Famas ne peuvent pas en faire plus car elles comptent dans leurs rangs de nombreux Touaregs Imrad des Daoussahak et des Chamanamas.
Ce qui arrive aux Touaregs et commerçants de la ville n’étonne personne. Les populations sont habituées à voir des commerces et des habitations de Touaregs et de Maures incendiées soit par les Famas, soit par Wagner, soit par les terroristes islamistes, soit par lynchage provoqué par les populations soudanaises poussées à l’acte par des milices ou des politiciens qui ont toujours incité à la haine et à la violence. Comme ce la s’est passé notament à Bamako dans les années 2012 et surtout 2013.
Depuis avril dernier et plus encore durant le mois de juin, des milliers de personnes fuient les affrontements de la région. Plusieurs milliers de déplacés sont toujours dans une situation dramatique. Le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés (UNHCR), estime à au moins 4.000 déplacés seulement pour la localité d’Anderamboukane dans la zone des trois frontières.
Les Touaregs du Gatia-Msa qui pourtant collaboraient avec les Famas se voient désormais pris en étau entre les Famas elles-mêmes et les groupes islamistes de l’EIGS suite aux libérations de leurs chefs et subalternes par Bamako.
GaoVu sur Tweeter, #Gao : Lors d’une descente hier soir dans une maison, les FAMa ont arrêté des individus soupçonnés d’être derrière les enlèvements dans la ville de Gao. Il s’agit de 5 personnes dont celui soupçonné d’être le cerveau du réseau.
Diffa, NGagamSelon le reporter d’Aïr-info, Ahmadou Atafa, ce vendredi 14 juillet 2023, une patrouille de la Garde nationale du Niger (GNN) de N’Gagam dans la région de Diffa, au Sud-Est du Niger, où se trouve un important camp de réfugiés et de déplacés dit “internes” où vivent entre 12 et 15000 personnes, a pourchassé un véhicule suspect de marque Toyota du modèle Hilux. Ils l’ont finalement intercepté et découvert une vingtaine de caisses de cartouches et d’autres dans de nombreux sacs. Les deux occupants du véhicule transportaient plus de 23000 cartouches. N’Gagam est un immense bidonville où la population vit un calvaire et des conditions inhumaines, manquant d’eau, de nourriture et de soins médicaux élémentaires.
Les ONG sur place, signalent la présence d’éléments de Boko Haram qui seraient infiltrés dans le camp.
TessalitLe retrait de la MINUSMA ne s’annonce pas sous de bonnes hospices. Ce dimanche au Nord de Kidal, à la frontière avec l’Algérie, prés de Timiaouine, la Minusma a été victime de nouvelles attaques à l’engin explosif improvisé (EEI).
Les casques bleus ont immédiatement sécurisé le périmètre pour neutraliser l’EEI.
La MINUSMA précise que «le même convoi avait heurté une mine à environ 21 km au Sud-ouest du camp de Tessalít, samedi, alors qu’il se rendait d’Aguelhok à Tessalít». L’attaque n’a pas fait de victimes, mais un véhicule serait endommagé.
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